Dictionnaire des rimes
Les rimes en : entrant
Que signifie "entrant" ?
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- Qui entre.
- Le nombre des élèves entrants est inférieur à celui de l’an dernier.
- Qui entre dans une charge, dans une fonction élective.
- Conseillers entrants, par opposition à Conseillers sortants.
- (Sens figuré) Qui est insinuant, qui se familiarise trop.
- C’est un homme dont le caractère a je ne sais quoi d’entrant.
- Mais le gros M. Bonard n’était qu’horriblement intéressé en matière d’argent ; du reste, communicatif, obligeant, entrant, dès qu’il ne s’agissait plus de gagner quatre sous sur une mesure de blé. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
Mots qui riment avec "an"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "entrant".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
-
abusivement
- D'une manière abusive.
- Sans compter les syndics qui facturent abusivement des « pré-états datés » en sus (environ 7 % des contrats). Ce tarif imposé devait normalement être limité par un décret de la loi ALUR mais on l'attend toujours, trois ans après. — (Lionel Maugain & Virginie Potiron, Contrats de syndic : toujours des dérapages tarifaires, sur le site 60 millions de consommateurs (www.60millions-mag.com/), le 23/02/2017)
- Si je dépose abusivement plainte contre mon voisin, celui-ci pourra obtenir ma condamnation. — (Marie-Christine Rouault, Mélanges offerts à Emmanuel Langavant, 1999)
-
véritablement
- Conformément à la vérité.
- Parlez-moi véritablement.
- Réellement, de fait.
- Ils [les rois] sont, comme nous sommes, Véritablement hommes, Et meurent comme nous, — (François de Malherbe, Paraphr. du ps. 145)
- Le Vicaire savoyard, le seul véritablement bon ouvrage qu’ait fait. J. J. Rousseau, — (Voltaire, Philos. Instructions)
- Ce fut Babar, petit-fils de Tamerlan, qui forma véritablement l’empire mogol, — (Voltaire, Pol. et lég. Fragm. Inde, 32)
- Mais de fut le comte de Chardonnet, […], qui fut véritablement le père de ce nouveau produit industriel. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Elle parlait pour ne pas faire l'impolie, sans que la chose l'intéressât véritablement. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- — Dites-leur que nous regrettons très véritablement ce retard, souffla Koromindé du fond de la pièce.On devinait à ce « très véritablement » que le français n’était pas sa langue maternelle. — (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, pages 19-20)
- À la vérité.
- Si nous promettons ces avantages, ce n'est point à quelques réflexions qui s'offrent à l’esprit véritablement, mais qui ne font aucune impression sur le cœur et qui n'ont aucune influence sur la vie, — (Jacques Saurin, Serm. IV, 3)
-
étonnant
- Qui étonne, qui surprend.
- Ce qui m’émerveillait le plus dans les premiers temps, c'était l’étonnante habileté de nos poneys à se tirer d'affaire au milieu d'un chaos de débris volcaniques où un piéton aurait pu difficilement trouver son chemin. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, p.82)
- […], je vis tragiquement émerger de la nuit une étonnante masure en ruines à un étage, aux persiennes vermoulues et closes. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Ce qui est plus grave, c'est que, d’auteur en auteur, les hypothèses sont devenues des certitudes et l'on peut lire dans des ouvrages de vulgarisation les plus étonnantes affirmations, jamais vérifiées, jamais critiquées, prises un jour à la source du possible et entraînées depuis dans le flot de l’indiscutable. — (André Leroi-Gourhan, Les religions de la préhistoire, Presses universitaires de France, 1971, p. 144)
- Qualifie quelqu’un qui est extraordinaire, soit en bien, soit en mal.
- C’est un homme étonnant.
-
acclamant
- Celui qui pousse des acclamations, qui acclame.
- Cette poignée d’acclamants a été triée sur le volet des logis misérables ; et encore, parmi ceux qui m’ont applaudi, parce que ma voix tonnait, ou pour ne pas faire « scission ouverte », combien m’abandonneront demain pour suivre le cortège de Simon triomphant ! — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
-
abstrayant
- Participe présent de abstraire.
-
vraiment
- Effectivement, véritablement, d’une manière vraie.
- Il est vraiment arrivé ? — C’est vraiment un grand fripon.
- — Calvâsse! vraiment? Je croyais que les correspondants parlementaires étaient détendus comme des coqs en pâte. — (Loraine Lagacé, Stratège, Stanké, 1992, vol.1, p.34)
- Tout à fait, absolument. — Note : Il se prend dans ce sens, dans une expression, pour affirmer plus fortement :
- Ce conte est vraiment plaisant.
- (Ironique) — Vraiment je vous en croirai. — Vraiment vous êtes un joli monsieur.
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sachant
- Qui sait, qui peut apporter un éclairage.
- « Sur toutes ces plateformes, on a du plus ou moins vrai, et du plus ou moins sachant », rappelle Laurence Allard. — (journal 20 minutes, 18 mars 2022, page 8)
-
résultant
- (Didactique) Qui résulte de quelque chose ou d'autre chose.
- Il est manifeste que ces deux faisceaux symétriques donneront des actions résultantes symétriques par rapport au plan zOy et dirigées suivant l'axe Ox, l'une positivement, l'autre négativement, F= F'. — (Annales de l'Université de Grenoble, 1923, vol.34, page 149)
- Et il parle aussi des sons résultants dont la fréquence serait la somme des fréquences de deux sons en présence, mais sans vraiment prouver leur existence, et en admettant qu'ils sont plus faibles sue les sons résultants différentiels : […]. — (Laurent Fichet, Les théories scientifiques de la musique aux XIXe et XXe siècles, Librairie J. Vrin, 1996, page 81)
- Mais certains tribunaux condamnent « sans dire pourquoi » ou « pour les cas résultants du procès ». Cette discrétion des magistrats explique 11 de ces 13 cas. — (Philippe Haudrère, Pour une histoire sociale des villes: mélanges offerts à Jacques Maillard, Presses universitaires de Rennes, 2006, note 28 de la page 213)
-
absolument
- D’une manière absolue ; complètement ; tout à fait.
- On lit ce livre absolument comme au bord de la cascade on entendrait, rêveur, le gazouillement des eaux. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e édition, Hachette & Paulin, 1845, page 133)
- Son trésor est vide. Son armée, mal recrutée, mal équipée, mal disciplinée, absolument démoralisée par ses défaites récentes, est réduite à fort peu de chose par les licenciements forcés et les désertions. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 15)
- Le Danemark, avec le souci le plus louable de la santé physique et morale de ses sujets, interdit absolument l’importation de l’alcool au Groenland ; […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- À ce point de vue le peuplement d’une partie de l'Amérique par les Malayo-Polynésiens est démontré par des preuves anthropologiques, ethnologiques et surtout linguistiques absolument indéniables. — (René Thévenin et Paul Coze, Mœurs et Histoire des Indiens Peaux-Rouges, Payot, 1929, 2e édition, page 16)
- L’industrie moderne, après de nombreuses tentatives, est parvenue à obtenir des aciers dits antirouilles, absolument inoxydables. — (Maurice Lecerf, Le Fer dans le monde, Payot, 1942)
- On n'y voyait absolument aucun arbre […] Dont on avait perdu la mémoire, tant elle était absolument passée. — (Blaise Pascal, Provençal 3)
- La nécessité de la restitution est un principe universellement reçu, nul ne l’ignore ; mais la pratique de la restitution est une chose presque absolument inconnue. — (Louis Bourdaloue, Pensées, tome III, page 150)
- Dites absolument que je ne suis qu’un sot. — (Molière, l'Étourdi, II, 1)
- En maître.
- Il dispose absolument de tout dans sa maison.
- Un bailli y jugeait absolument des affaires criminelles.
- Déterminément, malgré toute opposition et toute remontrance.
- Il voulut absolument partir.
- Je n'en ferai absolument rien.
- Nier absolument.
- On eut beau lui dire qu’il ne devait pas partir, il le voulut absolument.
- Indispensablement ; à tout prix.
- J'allai trouver M. J. N., agent de change, qui voulait absolument que je jouasse à la baisse, mais je me gardai bien d'écouter ses conseils. J’opérai à 53, et un peu plus tard je réalisai à 62. — (Adélaïde Millo de Campestre, Mémoires de madame de Campestre, tome 1, Paris : chez M. Antenor de Campestre, 1827, page 325)
- Il faut absolument que vous payiez cette dette.
- Sans restriction.
- La parole du sage est générale, et il ne dit pas seulement quelques justes, mais il dit absolument et sans restriction le juste, quel qu’il soit. — (Louis Bourdaloue, Pensées, tome III, page 223)
- (Grammaire) Prendre, employer un mot absolument, c’est employer un mot seul, sans complément, quand il est plus habituel d’en donner un, ou qui est susceptible d’en avoir un.
- Dans « La statue de la liberté », le mot « liberté » est employé seul, absolument, abstraitement ; alors que dans la phrase : « La constitution garanti la liberté d'expression », le mot est employé concrètement.
- Dans la phrase : cet arbre ne produit pas, produire est pris absolument.
- Tel verbe se prend, s’emploie quelquefois absolument.
- Dans cette phrase : espérer, c’est jouir, les verbes espérer et jouir sont pris absolument.
- Dans celle-ci : vivre dans l’abondance le mot abondance est employé absolument pour dire l’abondance des choses nécessaires et agréables à la vie.
- Réunies et présentées par Mary Douglas, une quinzaine de contributions très différentes s’unifient cependant autour d’un thème commun, la consommation de l’alcool — seules deux d’entre elles portent sur le thé et le café —, tant il semble que, côté anglo-saxon, comme côté français d’ailleurs, « boire » employé absolument, sans complément, signifie boire de l’alcool et même en boire beaucoup, l’usage savant rencontrant l’euphémisme populaire qui se suffit de suggérer de tel ou tel : « il boit ».— (Claudine Fabre-Vassas, La boisson des ethnologues, Terrains mars 1993, pages 5-14)
-
différemment
- D’une manière différente.
- En réfléchissant différemment sur l’installation des équipements, en refusant d’utiliser les équipements disponibles sur étagère, en traquant les poids inutiles, nous avons réussi à gagner 300 kilos sur le bateau proposé par les architectes. — (Michel Desjoyeaux, Coureur des océans, Éditions Odile Jacob, 2009, chap. 1)
- Chacun apporte différemment son opinion sur cette grande nouvelle. — (Jean-Louis Guez de Balzac, liv. I, lett. 11. — cité par Littré)
- Je me contredis, il est vrai : accusez-en les hommes, dont je ne fais que rapporter les jugements, je ne dis pas des différents hommes, je dis les mêmes qui jugent si différemment. — (Jean de la Bruyère, XII. — cité par Littré)
- Qu'est-ce que Jupiter ? un corps sans connaissance. D’où vient donc que son influence Agit différemment sur ces deux hommes-ci ? — (Jean de la Fontaine, Fabl. VIII, 16. — cité par Littré)
- Si tout cela n'était pas arrivé, vous sentez que les affaires des maisons de France et d’Autriche auraient tourné différemment ; le système de l’Europe aurait changé. — (Voltaire, Dial. 6. — cité par Littré)
- Avec un complément.
- Les princes agissent différemment des particuliers.
-
identifiant
- Qui identifie, qui caractérise.
-
fondement
- (Architecture) Maçonnerie qui sert de base à un édifice ou à une construction, et qui se fait dans la terre jusqu’au rez-de-chaussée. — Note : S’emploie surtout au pluriel.
- Fondements profonds, solides.
- Asseoir les fondements.
- Ébranler, saper les fondements.
- Reprendre des fondements.
- Poser, jeter les fondements d’un édifice.
- Fondements sur roc, sur pilotis.
- (Par extension) (Au pluriel) Tranchée ou fossé que l’on fait pour commencer à bâtir.
- Fouiller, creuser les fondements d’un édifice.
- (Par extension) (Poétique) La terre ou les rocs qui sont au-dessous de la base d’une montagne et qui la soutiennent.
- La montagne fut ébranlée jusque dans ses fondements.
- Les fondements de la terre, de l’univers.
- (Philosophie) Ce qui sert de base à une thèse ou à une théorie.
- Mais ces distinctions hypothétiques sont dépourvues de fondement solide, et après avoir beaucoup varié sur la classification de l’hydrophobie, presque tout restait encore à faire pour la bien connaître. — (L.-J. Bégin, commentant le « Nouveau traité de la rage » de L.-F. Trolliet, dans le Journal complémentaire du dictionnaire des sciences médicales, tome 9, Paris : chez C.-L.-F. Panckoucke, 1821, page 66)
- (Sens figuré) Ce qui fait le premier établissement d'une chose, ce qui le forme, ce qui le constitue.
- Jeter, poser, établir les fondements d’un empire, d’un royaume.
- (Sens figuré) Ce qui sert de base, de principal soutien, de principal appui.
- À peu près en même temps que Bonnet faisait ses curieuses observations, les naturalistes découvraient d’autres phénomènes bien autrement inconciliables avec les idées qu’on regardait alors comme les fondemens[sic] de la science. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856, pages 496-519)
- La justice, les lois sont les fondements de la société.
- Saper les fondements de l’état.
- Les fondements de la philosophie d’Aristote.
- Cause, motif, sujet.
- Il se plaint avec fondement.
- Je ne dis pas cela sans fondement, sans quelque fondement.
- C’est un bruit sans fondement.
- Les plus implacables haines n’ont pas souvent des fondements plus importants. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, IV. « L’Envieux », 1748)
- (Familier) Le derrière et plus particulièrement l’anus, l’extrémité du gros intestin.
- Le médecin te prédit une nouvelle fistule à l’anus ; le doigt du Tout-Puissant assainira ton fondement. — (Paul Lafargue, Pie IX au Paradis, 1890)
- Parfois elles étaient si dures les nouvelles selles merveilleuses, qu’elle en éprouvait un mal affreux au fondement… Des déchirements… Elle était obligée de se mettre de la vaseline alors avant d’aller aux cabinets. — (Louis-Ferdinand Céline [Louis Ferdinand Destouches], Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
- Eux, ils n’ont pas besoin de faire travailler leur fille, va. Je l’ai vue, moi, leur petite effrontée. Elle se promène avec des tabliers à fleurs, va. Et des bottines aussi. Et ça se tortille du fondement, comme si ça avait été élevé dans des châteaux. — (Marcel Aymé, La Jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 147)
- Nous nous assîmes sur l’extrême bord des sièges, nos fondements républicains et laïques ayant besoin d’un peu d’accoutumance pour prendre possession jusqu’au fond de ces royales banquettes. — (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 165)
-
acérant
- Participe présent du verbe acérer.
-
aboiement
- Son émis par le chien et par d’autres canidés.
- À l’époque du frai, il pousse spontanément un petit cri peu harmonieux, qui participe de l’aboiement du roquet et du pépiement du poussin. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- La porte ayant été ouverte, les chiens s'échappèrent en jetant de longs aboiements de satisfaction. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Ils fuyaient, et déjà les aboiements des chiens s’étaient lassés. — (Isabelle Eberhardt, Dans la dune)
- Je passe une nuit excellente dans mon lit de camp, et mon long sommeil réparateur n’est interrompu que pendant quelques instants par des aboiements furibonds répondant aux glapissements lointains d’un chacal. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 40)
- Le chant des coqs, l’aboiement des chiens, les appels des oiseaux l’éveillèrent. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 99 de l’édition de 1921)
- (Par extension) Bruit ou cri désarticulé ressemblant à un aboiement.
- Au loin, Siry entendait l'aboiement incompréhensible d’un haut-parleur espagnol où parlait le père Barca. — (André Malraux, L’Espoir, 1937)
- (Sens figuré) Paroles, discours violents ou haineux.
- Lui-même, de temps en temps, publiait, ou faisait publier, quelque remarque caustique, quelque petit aboiement aux talons de confrères dont le succès (ou insuccès) l’agaçaient. — (Valery Larbaud, Journal, novembre 1934)
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brutalement
- Avec brutalité ; violemment.
- Reprenez tout ce sang de qui la lâcheté a si brutalement souillé la pureté. — (Pierre Corneille, Horace V, 1)
- Soudainement ; de manière inattendue.
- D'un seul coup, brutalement, le flotteur gauche s'engagea. Je fus emmené dans un « cheval de bois » à gauche, que je pus contrecarrer quelque peu en accélérant. — (Jean Mermoz, Mes Vols, Flammarion, 1937, page 62)
- Il hocha la tête, soupirant, s’avouant très bas, que peut-être il eût préféré que Jeanne noçât sans rien lui dire, plutôt que de l’abandonner brutalement ainsi. — (Joris-Karl Huysmans, En ménage, Paris : chez Charpentier, 1881 ; édition critique de Gilles Bonnet, Librairie Droz, 2005, p. 254)
- Pris d’un zèle soudain, il redéposa son fardeau dans la camionnette, bondit à son volant, et dégagea le véhicule avec une telle brusquerie, qu’un conducteur, trop serré, freina brutalement, et l’agonit d'insultes. — (Serge Montigny, Meurtres pour dames, Librairie des Champs-Élysées, 1978, chapitre VIII)
-
accompagnement
- Action d’accompagner, par exemple dans certaines cérémonies, ou pour aider sur le long terme quelqu’un en difficulté.
- En revanche, la définition de critères de complexité d’un parcours de soins interdit à une partie des usagers de bénéficier de l’accompagnement d’un case manager (mais pas du suivi de l’équipe de réhabilitation). — (Nicolas Franck, Traité de réhabilitation psychosociale, 2018, page 322)
- On porta ce souverain au tombeau de ses ancêtres, et plusieurs princes furent désignés pour l’accompagnement du corps.
- Le maréchal de France qui était nommé pour l’accompagnement de l’ambassadeur, etc.
- (Musique) Mélodies ou parties secondaires qui servent à accompagner la mélodie principale d’un morceau de musique exécuté par une voix ou par un instrument.
- L’accompagnement soutient la voix. Accompagnement de flûte, de violon.
- Sonate pour le piano avec accompagnement de basse, de violon et d’alto.
- Cet accompagnement est bien écrit, est brillant, trop chargé, sans effet, insignifiant.
- Ces accompagnements sont d’une riche facture, d’une grande pauvreté.
- En ce qui concerne spécialement l'accompagnement, le piano, en raison du pouvoir qu'il a de faire entendre simultanément l'harmonie et la mélodie, rend de précieux services. — (Eugène Rapin, Histoire du piano et des pianistes, 1904)
- Ce que l'on regarde comme un accessoire nécessaire de certaines choses, soit pour la commodité, soit pour l’ornement.
- La figure principale de ce tableau aurait besoin de quelques accompagnements.
- Le bonheur n’est pas toujours l’accompagnement de la vertu. (Sens figuré)
- (Cuisine) (Par extension) Aliment qui accompagne le plat principal.
- Et en accompagnement du rôti, frites ou purée?
- (Héraldique) Tout ce qui est hors de l’écu, comme les supports, le cimier, les lambrequins, etc.
- Porter des armoiries sans aucun accompagnement.
- (Sylviculture) Végétation ou arbres qui ne sont pas destinés à la production de bois, mais conservés pour leur effet sylvicole: aide à l’éducation des perches, ombrage, compression…
- Des régénérations moins denses en chêne peuvent toutefois être suffisantes pour constituer un peuplement de qualité à condition que les semis soient régulièrement répartis dans une matrice d’essences d’accompagnement. — (Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN 978-2-84207-321-3 → lire en ligne)
-
abêtissant
- Qui rend bête, idiot.
- D’un bout à l’autre du continent russe, des assemblées récitent ces litanies abêtissantes, étouffantes, sans fin recommencées tout le long des années […] — (Victor Serge, Portrait de Staline -1940)
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tranchant
- Qui tranche.
- Le père prévenu, court furieux , après son voisin, lui lance un marteau de sellier , dont la partie tranchante s'enfonça dans l'endroit appelé la fossette du cou, et coupa la moelle épinière, ce qui occasions la mort à l'instant même. — (Moelle, Dictionaire des sciences médicales, tome 33 (Mét-Moi)), Paris : chez C. F. L. Panckouke, 1819, page 561)
- L’ouvrier se sert d'une lame courte et tranchante, engagée dans un manche d’os, avec laquelle il pratique, au bas de l’arbre, une entaille circulaire et assez profonde pour arriver jusqu'à l’aubier. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 174)
- Ces remarques, faîtes au sujet des biseaux d’affutage doubles, tels que ceux des haches, s'appliquent également, aux outils tranchants avec un seul biseau, comme les ciseaux à bois. — (Claude Dalois, Manuel de sciage et d'affûtage, chap. 8 : Affûtage des outils manuels, Nogent-sur-Marne : Centre technique forestier tropical, 1990, p. 137)
- Ces créatures redoutables se cachaient sous le fond des mers et attrapaient leurs proies avec des mâchoires tranchantes pour ensuite les traîner sous terre et les dévorer. — (Radio-Canada, Un ver géant aux dents tranchantes terrorisait jadis les océans, radio-canada.ca, 21 janvier 2021)
- (Sens figuré) Qui est décisif, péremptoire.
- Des raisons tranchantes. - Un argument tranchant. - Il a le ton tranchant. - Il a toujours à la bouche des paroles tranchantes.
- J’avais un beau tranchant de voix dans le temps, et des prétentions, mais vous savez que ça ne suffit pas. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 25)
- Qui décide hardiment.
- Cet homme est trop tranchant. - C’est un esprit tranchant.
- Qui fait un contraste, une opposition sans nuance.
- Le recours au béton autoplaçant a permis de diminuer les épaisseurs des dalles et refends et d'accentuer leur netteté, leur aspect tranchant et radical. — (AMC: Le Moniteur Architecture, 2008, n° 178 à 181, page 27)
- Des couleurs tranchantes.
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principalement
- D'une façon principale, par-dessus tout.
- Il [Dieu] a ordonné dans les nations les familles particulières dont elles sont composées, mais principalement celles qui devaient gouverner ces nations, — (Jacques-Bénigne Bossuet, Mar.-Thér. ; cité par Littré)
- Pour réduire leur facture, 38 % des Français utilisent des applications antigaspi, principalement des jeunes de 18 à 24 ans (61 %), révèle une enquête Too Good To Go. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 12 septembre 2022, page 12)
- Quand la cristallisation est achevée on sépare les cristaux de la liqueur mère qui se compose principalement d’acide oléique, on les fait recristalliser dans l’alcool à plusieurs reprises. — (J. Fritsch, Fabrication et raffinage des huiles végétales, manuel à l'usage des fabricants, raffineurs, courtiers et négociants en huiles, Paris : chez H. Desforges, 1905, p. 5)
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effrayant
- Qui fait peur ; qui donne de l’effroi ; qui effraye.
- Des bruits effrayants.
- […]; des multitudes éperdues grimpèrent par d’effrayants sentiers jusqu’à ces régions si élevées que les arbres ne poussaient plus. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Son truc : les bébêtes effrayantes, qu’il a notamment croisées à Bekasi, Jakarta, Batam ou encore sur l’île de Java occidentale. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 8 décembre 2022, page 13)
- À la fin de la huitième lune, une chaleur lourde s'étendit sur la vieille cité et ramena avec elle une effrayante recrudescence de puanteur ambiante. — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, page 290)
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imaginant
- Qui est source d’imagination.
- Il y eut grand étonnement au pays pour le dommage des blés de l’Aulnières, et la piste des mulets sur nos chemins fut une chose imaginante. — (George Sand, Les Maîtres sonneurs, George Bell and sons, 1908, page 78)
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fatalement
- Par une destinée inévitable.
- Scapin : Que voulez-vous ? il y a été poussé par sa destinée. -Argante : Ah ! ah ! voici une raison la plus belle du monde ; on n'a qu’à commettre tous les crimes imaginables, et dire, pour excuse, qu’on y a été poussé par sa destinée. - Scapin : Mon Dieu ! vous prenez mes paroles trop en philosophe ; je veux dire qu’il s'est trouvé fatalement engagé dans cette affaire. — (Molière, Fourberies de Scapin, I, 6.)
- Au milieu de toutes ces impressions, un espoir subsistait : il finirait fatalement par descendre quelque part, et alors, s’il ne s’écrasait pas dans la dégringolade, quelqu’un ou quelque société peut-être le réexpédierait, lui et le ballon, en Angleterre :[…]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 90 de l’édition de 1921)
- Entre ces deux détraquées, le malheureux devait fatalement en arriver à ce degré de maboulisme aigu dont témoigne pareille confession. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Cela ne réclamait point des dons prodigieux ni une intelligence d'élite. Le premier courtaud de boutique jeté dans cette voie devait fatalement, automatiquement, aboutir à la vie large et facile. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- Une telle extension a fatalement un caractère conventionnel. — (INSEE, Partage de la valeur ajoutée, partage des profits et écarts de rémunérations en France , mai 2009)
- Par un malheur extraordinaire.
- Cela est arrivé fatalement.
- Inéluctablement.
- Et il y en eut, des bons coups ! L'argent disponible, l’argent qui coule à flots, ça donne fatalement le tournis. — (Zoubir Souissi, La tête des orphelins, Casbah éditions, 2006, p. 68)
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méchant
- Mauvais, contraire de bon.
- De méchante humeur, de mauvaise humeur.
- Après le souper elle joua au quinze, elle perdit de mauvaise grâce, paya de plus mauvaise grâce encore, & se coucha de fort méchante humeur. — (Pierre-François Godard de Beauchamps, Funestine, dans Le Cabinet des fées, ou collection choisie des contes des fées, et autres contes merveilleux, volume 31, Barde, Manget & Cie / Cuchet, Genève / Paris, 1786, page 35)
- Faut croire qu’il avait le réveil bien méchant, cet animal-là ; car, au premier mot que j’essayai de lui dire, il se mit à tirer son sabre… — (Alphonse Daudet, Le Prussien de Bélisaire, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 68)
- Ce jour-là, l’ancien garde-du-corps semblait moins disposé que jamais à lier conversation avec son perruquier. Il s’était réveillé de fort méchante humeur ; sa maigre figure était rigide, ses yeux gris restaient fixés droit devant eux, ses sourcils avaient l’air de deux accents circonflexes, et son nez d’aigle était plus pincé que d’habitude. — (André Theuriet, Le Mariage de Gérard, 1875)
- Il a une méchante mine, il a mauvaise mine.
- (Québec) Sentir méchant : Sentir mauvais.
- (En parlant de choses) Qui ne vaut rien dans son genre, qui est maigre ou insuffisant, de mauvaise qualité ou dans un état déplorable, minable, miteux. Note : Dans cette acception, il précède toujours le nom.
- Et le petit appartement de l’abbé, tendu d’un méchant papier neuf et carrelé de rouge, fleurait la tombe. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Le voyageur qui s’embarque sur le méchant petit bateau qui fait trois fois par semaine le service entre Algésiras et Tanger, jouit à mesure que tourne l’hélice d’un spectacle véritablement beau. — (Wladimir d’Ormesson, La Question de Tanger in La Revue de Paris, 1922)
- À l’entrée du carrefour se trouvait un méchant groseillier sur lequel séchaient des guenilles. — (Honoré de Balzac, La Comédie humaine : Scènes de la vie à la campagne : Le Médecin de campagne, 1833, page 8)
- Des chenets à 3.000 francs comme occasion et un dîner composé d’un méchant poulet grillé, voilà ce que nous a rapporté notre journée de Rouen ; et par là-dessus, la rentrée dans la capitale de tous les Rouennais de Paris a amené un retard de deux heures au train. — (Edmond et Jules de Goncourt, Journal, 1880, page 69)
- Et les méchants petits meubles d’hôtel, en pitchpin verni, mal d’aplomb sur des jambes trop grêles ! — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 27)
- Le tout en assez mauvais état, comme le méchant bout de tapis par terre, les chaises paillées et les rideaux en faux Gobelins qui avaient cet aspect définitivement poussiéreux et passé qui enlève tout courage pour en entreprendre le nettoyage. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs : nouvelles, 1945, page 121)
- (En parlant d’une personne du point de vue de sa fonction) Sans valeur, incompétent.
- Un méchant orateur.
- Un méchant avocat.
- Dites donc une fois pour toutes que c’est l’homme qui honore la fonction, et qu’un bon ouvrier rend plus de services à la société qu’un méchant écrivain. — (Marie Roch Louis Reybaud, Jérôme Paturot à la recherche d’une position sociale, 1844)
- (En parlant de traits ou d’attributs psychologiques) Qui ne remplit pas correctement sa fonction, défectueux.
- Est-ce Vienne ou Valence qu’habite Mlle Sophie de Rivières ? Ma méchante mémoire m’a tenu incertain entre ces deux villes ; mais nous n’avons pris terre ni dans l’une ni dans l’autre. — (M. de Guérin, Correspondance, 1837)
- (En parlant d’événements) Qui provoque des désagréments, des ennuis, désagréable, déplaisant, pénible.
- La mer est méchante ce matin, les plaisanciers ne sortent pas.
- — Si les chemins sont aussi méchants que l’an dernier, dit-elle, on ne pourra pas aller à la messe de minuit. — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- Diable ! Diable ! Voilà une méchante affaire […] mais tout cela pourra faire chez moi un esclandre. — (Alfred de Vigny, Chatterton, iii, 4, 1835)
- En un instant, il fut entouré par une bande de jeunes boutiquiers qui ne demandaient qu’à lui faire un méchant parti. — (André Theuriet, Le Mariage de Gérard, 1875)
- Les événements les plus graves ont souvent leur source dans de méchants petits hasards de rien du tout.— (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 25)
- (Québec) De mauvais goût.
- Cette soupe est méchante.
- Pas mangeable, c’te mousse-là ! C’est pas qu’est ben méchante, est pas agréable au goût, that’s all. Pourtant, en-dessous, c’est bon, c’est à se licher les babines… Même si tu t’étouffes avec un gros morceau envalé de travers, t’en crèveras pas, ça t’apprendra à perdre patience, avance ta montre tandis que c’est encore le temps. — (Jean-Marie Poupart, Chère touffe, c’est plein plein de fautes dans ta lettre d’amour : Roman, Éditions du Jour, 1973)
-
courant
- Qui court.
- (Finance) Qui n’est pas encore dû.
- […], un assignat de 500L, 16L 10 sols en petits assignats, un billet à ordre courant par Tavarez aîné de 645L du 21 brumaire an 2, 2 billets consentis par J.B. Lehimas, […]. — (Anne Bénard-Oukhemanou, Salomon, Rebecca, Numa, Chevalier et les autres..., Atlantica, 2008, page 26)
- Un créancier ne peut voter à l’égard d’une réclamation motivée ou garantie par une lettre de change courante ou un billet à ordre qu’il détient, à moins qu’il ne consente à considérer, comme titre de garantie en sa possession, ce qui lui en est dû par toute personne qui en est responsable antérieurement […]. — (Loi sur la faillite et l’insolvabilité (L.R.C. (1985), ch. B-3), Canada.)
- M. le président. — M. le chevalier Wyns propose la suppression du mot : « courants » ajouté au mot : « intérêts. »M. le ministre de la justice. — L'honorable chevalier Wyns demande que l'on supprime le mot « courants. » Cependant il ne s'agit ici que des intérêts courants. Les intérêts échus à l'époque où le sursis a été demandé doivent être considérés comme capitalisés et tombent sous l'application du sursis; […]. — (Suite de la discussion des articles du projet de loi sur les banqueroutes, les faillites et les sursis, Sénat, séance du 17 mai 1850, dans les Annales parlementaires de Belgique : Sénat, Bruxelles : Deltombe, 1850, session 1849-1850 - du 13 novembre au 31 mai, page 361)
- Qui est présent, actuel, en parlant d’années, de mois, etc.
- On appelle report la différence qui existe entre le prix de la rente, fin du mois courant, et le prix de la rente fin du mois prochain. — (Patrick Kelly, Le cambiste universel, ou traité complet des changes, monnaies, poids et mesures, Paris : chez J. P. Aillaud & chez Bossange frères, 1823, volume 2, page 348)
- Lorsque le bail est sous seing privé, et qu’il n’a pas de date certaine, ou bien lorsqu’il est verbal, les auteurs distinguent les loyers échus avant l’année courante, le loyer de l’année courante, et l’année à partir de l’année courante. — (M. Troplong et M. Spinnael, Le droit civil expliqué suivant l’ordre du code : Des privilèges et hypothèques, Bruxelles : Adolphe Wahlen & Cie, 1840, volume1, page 109)
- Mais il y a pire : beaucoup de dictionnaires […] sont lamentablement incomplets. Les plus avancés ont de cinq à vingt ans de retard sur l’usage courant (« courant », voilà un mot bien choisi. Il faudrait même dire « galopant » et ventre à terre) […]. — (Irène de Buisseret, Deux langues, six idiomes, Ottawa, Carlton Green, 1975, page 399)
- Qui est commun, ordinaire.
- Les affaires courantes de la Caisse, en tant qu’elles ne sont pas expédiées par les employés de la Caisse, pourront, par décision du Conseil d’administration, être confiées à des commissions spéciales. — (Statut de la Caisse locale générale de secours en cas de maladie pour l'arrondissement de Metz-campagne - Valable à partir du 1er janvier 1914, § 90, imp. H. Jauch, Metz, 1914, page 44)
- Il est chargé des affaires courantes.
- C’est un cas très courant.
- Qui a cours.
- Prix courant, prix des denrées vendues au marché.
- Acheter des marchandises au prix courant.
- Monnaie courante, celle qui a un cours légal.
- Cette muraille a tant de mètres courants.
- Faire marché au mètre courant.
- (Banque) D’usage quotidien.
- Ouvrir un compte courant dans la banque la plus proche.
- (Imprimerie) Qualifie ce qui est mis en haut des pages d’un livre, d’un chapitre, pour indiquer le sujet dont il traite.
- Titre courant.
- Cerf courant (sens héraldique) (Héraldique) Se dit d’un animal représenté les pattes étendues.
- D’azur au cerf courant d’or, accompagné en chef à senestre d’un soleil du même et en pointe d’un croissant versé éclairé par le soleil, qui est d’Arguel → voir illustration « cerf courant »
-
accouplement
- (Sens figuré) Assemblage.
- Voilà un étrange accouplement d’idées, de mots, de lettres.
- (Reproduction) Conjonction du mâle et de la femelle pour la reproduction. — Note : En ce sens, il ne s’emploie guère qu’en parlant des animaux.
- La psychanalyse en fut pour ses frais qui vit dans l’accouplement inconfortable de la machine à coudre et du parapluie, sur une table de dissection, un coupable fantasme fornicatoire. — (René Hénane, Césaire et Lautréamont: bestiaire et métamorphose, 2006, page 27)
- L’accouplement d’un chien et d’une chienne.
- Le mulet vient de l’accouplement d’un âne et d’une jument, et le bardot de l’accouplement d’un cheval et d’une ânesse.
- Assemblage par couple, en parlant des animaux, des choses.
- Accouplement de bœufs pour la charrue.
- Formation d'un couple, en parlant des humains.
- Les prêtres s'entendent à merveille pour procurer de riches dots aux nobles appauvris, au point qu'on a pu accuser l’Église de considérer le mariage comme un accouplement de gentilshommes vivant en marlous et de bourgeoises réduites au rôle de marmites. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, p.340)
- Un homme disgracié de la nature trouvera sans difficulté à épouser une jeune fille même belle s’il a « le sac » : ce sont là des accouplements particulièrement immoraux, […] — (Alfred Naquet, Vers l’union libre, E. Juven, Paris, 1908)
- Rapport sexuel, indépendamment d'une visée reproductive, sentimentale ou spirituelle.
- Satan poussait dans les feux de la lubricité cavalcadante et dévorante ses troupeaux de nonnes charnues et de moines ityphalliques, gymnasiarques de l'amour et virtuoses des accouplements monstrueux. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 84)
- L'être humain ne peut pas vivre sans respirer, mais il peut vivre sans s'accoupler. (Le terme généralement employé est celui d'union sexuelle. Mais il peut y avoir accouplement sans qu'il y ait union. C'est même presque toujours le cas.) — (Arnaud Desjardins, Les chemins de la sagesse, La Table Ronde, Pocket spiritualité, 1999, p. 262)
- Elle repense à ce comédien qui, pendant qu'elle ajustait son costume, lui contait avec force détails l’accouplement zoophilique auquel il avait assisté sous un chapiteau en compagnie d'une trentaine d'autres gringos. — (Serge Brussolo, Cheval rouge, Le Masque, 2017, chap. 28)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.