Dictionnaire des rimes
Les rimes en : entourloupe
Que signifie "entourloupe" ?
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- (Argot) Duperie, tromperie, mensonge.
- Qu’il ait eu besoin de gardes du corps prouve qu’il devait être encore en train de préparer une entourloupe à quelqu’un. — (Léo Malet, Nestor Burma court la poupée, 1971)
- Juppé, quant à lui, sent l’entourloupe. D’abord, il n’a jamais caché le profond mépris que lui inspire Baroin, et la simple idée de devoir former un « ticket » avec le maire de Troyes lui donne des haut-le-cœur. — (Gérard Davet et Fabrice Lhomme, Apocalypse – Les années Fillon, Fayard, Paris, 2020, ISBN 978-2-213-71296-3, IIIe partie, chapitre 22, page 335)
- Déjà, ceux qui se préparent à prendre le relais dans la gestion de la pandémie ont perdu de précieuses semaines à cause des obstacles qu’il a semés et, dans plusieurs ministères, les responsables démocrates de la transition s’attendent à des entourloupes. — (Pierre Martin, Donald Trump ne partira pas en douce, Le Journal de Québec, 26 novembre 2020)
- Par une entourloupe juridique Joseph Lory accusait Furcy de marronnage. — (Mohammed Aïssaoui, L’affaire de l’esclave Furcy, Folio, 2010)
Mots qui riment avec "oupe"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "entourloupe".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : oupe , oupes , ouppe , ouppes et oop .
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entourloupe
- (Argot) Duperie, tromperie, mensonge.
- Qu’il ait eu besoin de gardes du corps prouve qu’il devait être encore en train de préparer une entourloupe à quelqu’un. — (Léo Malet, Nestor Burma court la poupée, 1971)
- Juppé, quant à lui, sent l’entourloupe. D’abord, il n’a jamais caché le profond mépris que lui inspire Baroin, et la simple idée de devoir former un « ticket » avec le maire de Troyes lui donne des haut-le-cœur. — (Gérard Davet et Fabrice Lhomme, Apocalypse – Les années Fillon, Fayard, Paris, 2020, ISBN 978-2-213-71296-3, IIIe partie, chapitre 22, page 335)
- Déjà, ceux qui se préparent à prendre le relais dans la gestion de la pandémie ont perdu de précieuses semaines à cause des obstacles qu’il a semés et, dans plusieurs ministères, les responsables démocrates de la transition s’attendent à des entourloupes. — (Pierre Martin, Donald Trump ne partira pas en douce, Le Journal de Québec, 26 novembre 2020)
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houppe
- (Textile) Assemblage de plusieurs filets de laine, de soie, etc., liés ensemble de manière à former un bouquet, une touffe, un flocon.
- La houppe d’un bonnet carré, d’une ceinture, de poils, à poudre de riz.
- Pour les hommes, ils portaient tous le chapeau pointu, bordé de velours avec des houppes de soie, ou bien une casquette en peau de loup de forme assez féroce, et l’inévitable manteau de couleur tabac ou ramoneur. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Pour finir, je chargeai la houppe de son sac d’une poudre plus rosée. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; réédition Le Livre de Poche, 1968, page 37)
- (Par analogie) — Le marais prend dès la dernière grange : peu à peu, l’herbe devient plus rêche, des houppes laineuses y floconnent ; il y luit des nappes de joncs ; la reine des près, le glaieul d’eau y buissonnent et, lentement, la sphaigne, la mousse décolorée, commence à régner. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- On traverse fréquemment des régions incendiées où les fûts carbonisés portent encore, comme de grosses houppes de tabac, leur ancien feuillage. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Par extension) Chez les hommes, touffe de cheveux sur le devant de la tête, toupet.
- Riquet à la houppe, conte de Charles Perrault (Histoires ou contes du temps passé, 1697).
- (Héraldique) Touffe de soie qui termine un cordon de soie entrelacé et pendant du chapeau ; elle sert de timbre au chapeau des cardinaux, archevêques, évêques et protonotaires.
- (Zoologie) Huppe que certains oiseaux portent sur la tête.
- Poules cochinchinoises, ces poules toutes noires avec leurs houppes blanches.
- (Zoologie) Petite touffe étalée de poils en quelque partie du corps d’un animal.
- (Botanique) Petite touffe de poils étalés à l’extrémité d’une graine.
- Les Angiospermes ont des modes de dissémination très variés : si nous songeons aux arbres d’abord, nous trouvons les graines légères des Peupliers que le vent transporte au loin grâce à leurs houppes de poils. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 16)
- Le petit chat effaré gisait entre elles, hérissé, bleuâtre, pareil à la houppe du chardon. — (Sidonie-Gabrielle Colette, « Les Deux Chattes », dans {{|La Maison de Claudine}}, Hachette, 1922, collection Livre de Poche, 1960, page 139)
- L’herbe à coton, l’élégante linaigrette, semait ses houppes soyeuses, les bourgeons précoces de l’airelle bleue des marais pointaient ça et là. Les prêles dressaient leurs épis bruns au cœur même du tapis de sphaignes. — (Line Hesser, « La Souche bavarde », dans Nouvelles d’autres mondes, Éditions Naturellement (Collection Fictions), 1990)
- (Sylviculture) La tête d’un arbre, son faîte, sa cime.
- Le Chat-huant s’envola sans plus sonner mot, et sa dame monta la garde sur la houppe du peuplier. — (Léonce Bourliaguet, Les Aventures du petit rat Justin, Société universitaire d’Éditions et de Librairie, 1935, page 50)
- Toison lavée et préparée pour être filée.
- Bout de fil d’or, d’argent ou de ruban effilé qui déborde le fer de l’aiguillette.
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poupe
- (Marine) Arrière d’un navire.
- J’étais appuyé sur la poupe, et je regardais avec un vrai chagrin s’éloigner la terre. — (François-René de Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811)
- Il essayait de fixer le tableau qui représentait son second bateau, le Céline, dont la poupe était trop lourde. On n’avait jamais rien pu y faire. Quand on avait la mer derrière, on étalait terriblement à chaque lame. — (Georges Simenon, Les Demoiselles de Concarneau, Gallimard, 1936, réédition Folio, page 24)
- […] la voici, c'est elle, penchée par-dessus le garde-fou, toute nue, éblouie, comme fascinée par l’ouaiche écumeuse qui semble sourdre de la poupe ; […]. — (Vahé Godel, L'œil étant la fenêtre de l'âme, Éditions Grasset, 1972)
- J’étais un grand bateau descendant la GaronneFarci de contrebande et bourré d’EspagnolsLes gens qui regardaient saluaient la MadoneQue j’avais attachée en poupe par le col. — (Léo Ferré, Le bateau espagnol)
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coupe
- Action de couper.
- Pour preuve que ce chômage d'hiver est la cause principale de la misère dans les campagnes , il nous suffira de citer les communes qui avoisinent les forêts dans lesquelles il se fait des coupes régulières pendant l'hiver. Les ouvriers ont du travail, et il n'y a pas d'indigents. — (« Économie et législation rurales : Travaux des sections », séance du 20 janvier, dans Comptes rendus des travaux de la Société des agriculteurs de France, tome 3, annuaire de 1872, Paris, 1872, page 522)
- Rien n’est plus efficace pour redresser les arbres et pour leur donner une tige droite et nette, que la coupe faite au pied. — (Georges Louis Leclerc, Exp. sur les végét. 2e mém.)
- Cette association puissante a tourné ses vues vers la coupe du bois, vers la multiplication des troupeaux, vers le coton et le cacao, mais principalement vers le tabac. — (Abbé Raynal, Historique Phil. XIII, 12.)
- Vers le temps de la coupe des blés, on entendait au lever de l’aurore les petites sonneries de nos hameaux. — (François René Chateaubriand, Génie, IV, I, 1)
- Faire des coupes dans une substance : La couper en différents sens pour en examiner la structure.
- Il faisait d’une partie qu’il examinait toutes les coupes différentes qu’il pouvait imaginer, pour la voir de tous sens. — (Bernard le Bouyer de Fontenelle, Du Verney)
- Cette étoffe est dure à la coupe : Elle résiste au ciseau, et, en la coupant, on s’aperçoit qu’elle est dure.
- La coupe du gâteau qu’on fait pour le jour des Rois.
- (En particulier) (Foresterie) Exploitation d’une parcelle pour en extraire du bois ; action ou lieu d’extraction ; par extension, opération sylvicole bénéficiaire. Coupe (2) à blanc-étoc
- Avant d’exploiter une coupe, on a dû marquer les arbres que l’on veut réserver, tant dans le taillis que dans la futaie ; […]. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 161)
- Espèce héliophile, le Genêt à balai envahit les cultures abandonnées et — conjointement avec la Callune ou la Myrtille — les clairières des forêts ainsi que les coupes après l’abatage ; […]. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 127)
- Il en est de même des réglementations particulières s’appliquant dans certains parcs nationaux ou régionaux pour l’exécution des coupes. — (Office national des forêts, Réglement[sic] national d’exploitation forestière, 21 décembre 2007 → lire en ligne)
- Les données présentées dans ce paragraphe résultent d’une analyse conduite sur les coupes vendues en forêts publiques en 2003 et 2004 dans l’ensemble des chênaies continentales. Le tri effectué dans les bases de données a fait que tous les arbres d’essence chêne (sessile et pédonculé) vendus dans des coupes de régénération, tous peuplements confondus, ont été extraits. Les chênes isolés ou en minorité au sein d’une coupe ayant une autre essence prédominante sont donc inclus. — (Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN 978-2-84207-321-3 → lire en ligne)
- Manière de couper ; disposition qui en résulte.
- Et Vital montrait un chapeau d’une coupe et d’un dessin véritablement juste-milieu. — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
- Coupe de corps [du cygne] élégante, formes arrondies, gracieux contours. — (Georges Louis Leclerc, Cygne)
- Dans sa coupe légère, avec solidité, il réunit la force à la rapidité. — (Jacques Delille, Imagin. V)
- Son costume gris foncé à rayures était de la meilleure coupe. — (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 36)
- (Coiffure) Manière ou résultat de couper les cheveux.
- (En particulier) Manière de tailler les pierres.
- La coupe des pierres est un art particulier.
- M. Desargues, qui était du petit nombre de mathématiciens de Paris, et M. Bosse, fameux graveur, avaient fait une première partie d’un traité de la coupe des pierres, matière alors toute neuve. — (Bernard le Bouyer de Fontenelle, Lahire)
- (En particulier) Manière de découper les étoffes, les cuirs.
- Ma grand’mère, qui avait une coupe remarquable et beaucoup de goût, faisait à elle seule, pour chaque soirée, le tiers des toilettes, et ce n'était pas une mince affaire. — (Pierre Froger, Autrefois... chez nous : Livre de raison d'une Famille de l'Ouest, Angers : chez H. Siraudeau & Cie, 1950, page 93)
- On vante cet ouvrier pour l’habileté de sa coupe.
- Coupe des voiles, action, art de les tailler.
- Résultat de l’action de couper.
- Après la fauchaison, l’ivraie repousse de jeunes tiges, et si, dans les terres médiocres, elle ne donne pas d’abondantes coupes, elle talle du moins beaucoup, s'empare rapidement du sol, et le couvre d'un très bon gazon ; on la voit recroître et donner des touffes nouvelles sous le pied et sous la dent du mouton; […]. — (article Lolium (L.), dans Principes d'agriculture et d'hygiène vétérinaire, par Jean-Henri Magne, 2e édition refondue, Paris : chez Labé & Lyon : chez Charles Savy jeune, 1845, page 184)
- Tu as une belle coupe de cheveux.
- On dit dans le même sens : la coupe du visage ; une coupe gracieuse du visage, comme s’il avait été taillé.
- Le fripon qui me vola la moitié d’une coupe de bois, obtient de l’équité des juges un encouragement de 800 francs. — (Paul-Louis Courier, I, 148)
- Endroit où une chose a été coupée.
- La coupe d’un tronc d’arbre.
- (Architecture, Mécanique) Plan que l’on suppose couper l’intérieur d’une construction ou d’un objet (pièce ou assemblage), pour en montrer les dimensions relatives et les détails intérieurs, représentation d’un édifice, d’un vaisseau, etc., selon ce plan.
- Coupe perpendiculaire.
- Coupe horizontale d’un navire, d’un moulin.
- Division, distribution. Arrangement des repos dans le vers, dans la phrase.
- Autant qu’un étranger peut juger du style d’une langue qu’il ne sait jamais dans toutes ses finesses, les vers d’Hartzembusch m’ont paru supérieurs à sa prose. Ils sont libres, francs, animés, variés de coupe, assez sobres de ces amplifications poétiques auxquelles la facilité de leur prosodie entraîne trop souvent les Méridionaux. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Un écrivain, qui a de l’oreille et assez d’art pour donner à son style le mouvement de la pensée ou du sentiment qu’il exprime, saura bien varier encore la coupe et le rhythme du vers. — (Jean-François Marmontel, Élém. litt. Œuvres, t. X, page 472, dans Pougens)
- La coupe en cinq actes est la plus usitée pour une tragédie.
- La coupe d’un poème, d’un ouvrage.
- La coupe d’un vers, d’une phrase.
- Les coupes du style.
- (Cartes à jouer) Séparation qu’on fait en deux parties du jeu de cartes qu’un joueur a mêlé.
- Cet homme est heureux à la coupe, manière adoucie de dire qu’un homme triche au jeu.
- (Gravure) Action et manière d’entamer la planche avec le burin.
- (Verrerie) Quantité de verre en fusion que l’on prend pour faire une glace soufflée.
- (Maçonnerie) Petit canal qui, placé sous les appuis de croisée, sert à l’écoulement des eaux.
- (Natation) (Vieilli) Manière de nager, qui, consistant à porter, alternativement et avec force, chaque bras en avant et à le ramener le long du corps, d’avant en arrière, coupe l’eau rapidement.
- Il n’y a pas de règles précises pour la coupe : les maîtres de nage les plus éclairés renoncent à l’enseigner rigoureusement; ils donnent des indications et surveillent les essais. Quelquefois le nageur qui fait la coupe est presque debout dans l’eau, plus souvent il est couché aussi horizontalement qu’il lui est possible de l’être, il godille à l’arrière avec son bras, s’élance à l’avant avec l’autre, les cuisses et les pieds ne servent plus alors qu’à prendre le point d’appui pour l’élan les deux bras, comme deux palettes d’aviron, changent de rôle à chaque mouvement et alternent leurs gestes. Voici, du reste, l’opinion normale de l’école : « Supposons pour position de départ le bras droit tendu en avant, le bras gauche en arrière, le long du corps, les jarrets tendus et les jambes rapprochées, la tête un peu enfoncée dans l’eau pour que le corps soit dans une position bien horizontale. La main droite exécute un double mouvement de godille ou d’aviron pour soulever la tête et laisser respirer. Après s’être portée en dehors, puis en dedans, elle passe rapidement sous la poitrine pour faire effort dans l’eau avant de sortir en arrière. Pendant ce temps, le bras de l’arrière se dégage légèrement de l’eau, et passe, tendu horizontalement, au-dessus de sa surface pour se porter en avant, en tenant la première phalange des doigts ployés, ce qui donne à la main une forme concave; les jambes se rapprochent du corps au moment de la respiration, et, lorsque le coup de jarret se donne, la main de l’avant s’ouvre, et la tête se baisse. Tous ces grands mouvements nécessitent une dépense de force bien plus considérable que pour la brasse et pour la marinière; la respiration en est très gênée, et l’essoufflement qui arrive bientôt empêche de continuer longtemps la coupe. » — (Eugène Briffault, Paris dans l'eau, Hetzel, 1844)
- La coupe, c’est-à-dire une nage énergique, un élan vigoureux, et sans règles fixes, c’est le nec plus ultra : quand un fort de l’école raconte ses nautiques exploits, le mot « Je fis alors ma coupe, » indique le moment où sa narration arrive à l’instant décisif : la coupe, c’est le nœud du drame dont le baigneur se fait le héros. — (Edmond Texier, Tableau de Paris, tome II, Paris, 1853)
- Sur l’affirmation du guide que le Tage était un fleuve sérieux et pourvu d’assez d’humidité pour y tirer sa coupe, nous descendîmes en toute hâte de l’Alcazar, afin de profiter d’un reste de jour, et nous nous dirigeâmes du côté du fleuve. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Nager à la coupe.
- Faire la coupe.
- (Cyclisme) (Sport) Coupante, raccourci.
- chouppes
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.