Dictionnaire des rimes
Les rimes en : ennemi
Que signifie "ennemi" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Concept antagoniste, en conflit avec un autre.
- Au milieu de la lutte contre le chaos, dans le sillage de la famine, survint une autre vieille ennemie de l’humanité : la peste, la Mort Pourpre. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 417 de l’édition de 1921)
- L’eau est l’ennemie du feu.
- La folie est l’ennemie de la raison.
- Le temps est l’ennemi de la jeunesse.
- Ces individus sont des ennemis, car ils veulent les mêmes terres.
- Celui, celle qui veut du mal à quelqu’un.
- Bien, bien, ma cousine ! il y a deux façons de me servir : l’une en exterminant mes ennemis, l’autre en secourant mes amis. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre XI)
- Le parti adverse est un parti de concussionnaires, d’ennemis du peuple, traîtres à la patrie, vendus à l’ennemi, à quelque parti que tu appartiennes […] — (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- En passant au large d’El-Kçar, nous vîmes au flanc des montagnes des Ahl Serif le camp de Raïssouli, qui mettait à la raison les derniers partisans de son ennemi mortel le caïd Er-Remiki. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 241)
- Et puis, je peux faire clamser nos ennemis, en piquant d’une certaine façon un crapaud que j’aurai baptisé au nom de la personne condamnée. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Pour le Chili du XIXe siècle, qui faisait l’expérience d’un début d’industrialisation, l’ennemi et le partenaire principal était l’Empire britannique. — (Armando Uribe, Le Livre noir de l’intervention américaine au Chili, traduction de Karine Berriot et Françoise Campo, Seuil, 1974)
- (Religion) (Absolument) (Au singulier) Le diable ; le démon. Souvent capitalisé en Ennemi.
- (Courant) (Absolument) (Au singulier ou au pluriel) Nation armée avec laquelle une autre nation est en guerre.
- Tout ce qui sert votre ennemi vous nuit ; tout ce qui lui nuit vous sert. — (Machiavel, Maximes et pensées, traduction de Toussaint Guiraudet, Éditions André Silvaire, Paris, 1975)
- Les reflets du couchant, le vent de la mer nous viennent aussi ce soir de chez nos ennemis, de l’Est, du Rhin. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace – Août 1914, 1916)
- La soudaine irruption d’un ennemi prêt à l’offensive n’eut d’autre effet immédiat sur New York que d’accroître sa véhémence habituelle. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 212 de l’édition de 1921)
- Passer à l’ennemi.
- Repousser l’ennemi, les ennemis.
- Mettre l’ennemi en fuite.
- De nouvelles troupes qui n’ont pas encore vu l’ennemi.
- Personne, groupe de personnes ou sentiment intérieur contre qui ou contre quoi l'on combat.
- Par contre, si je considère ma peur comme un ennemi, je cours un grand risque d’être vaincu. L'ennemi est sournois; il n’a pas les mêmes règles du jeu et je ne les connais d’ailleurs pas. Il ne s’annonce pas clairement et peut me surprendre par derrière. Je considère donc mon ennemi comme plus fort et plus rusé que moi. […] Je n’ai pas confiance en moi face à cet ennemi et je sais qu’il m’aura par ses ruses. — (Robert Henckes, Au rendez-vous de Cana, éditions Fidélité, Namur, 1999, pages 151-152)
- (Sens figuré) C’est autant de pris sur l’ennemi : C’est toujours avoir obtenu quelque avantage, avoir tiré quelque parti d’une mauvaise affaire.
- Personne qui éprouve de l’aversion pour des choses bonnes ou mauvaises, justes ou injustes.
- Oui, nous nous avouons les ennemis de l’ordre, de cet ordre qui ne profite qu’à ceux qui, à force d’exploitation et de roueries, sont parvenus à empiler des millions dans leur coffre-fort. — (Virginie Barbet, dans le journal Égalité du 13 mars 1869 ; cité par Oscar Testut, L’Internationale, 1871)
- Ennemi de toute violence.
- (Proverbial) Le mieux est l’ennemi du bien. → voir mieux
Mots qui riment avec "i"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "ennemi".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : i , is , it , its , ix , ie , ies et y .
-
académie
- (France) (Nom collectif) Assemblée de gens de lettres, de savants ou d’artistes reconnus par leurs pairs, qui a pour mission de veiller aux usages dans leurs disciplines respectives et de publier des ouvrages tels que des dictionnaires, des grammaires, etc.
- L’Académie française, qui depuis 1694 a donné sept éditions de son Dictionnaire et commence à publier la huitième, donne au début de l'année 1932, la première édition de sa Grammaire rédigée en conformité des articles 24 et 26 de ses statuts des mois de mars et d’avril 1634. — (Préface, Grammaire de l’Académie française, 1932)
- (France) Divisions territoriales de l’Université de France dont chacune est dirigée par un recteur.
- L’académie de Paris, de Lyon, de Bordeaux, de Poitiers, etc.
- Le recteur de cette académie.
- Cette ville est du ressort de telle académie.
- Lieu d’enseignement avancé.
- (Beaux-arts) Figure entière, nue ou drapée légèrement.
- À un confrère malheureux qui ne parvenait pas à vendre ses « académies » de Montmartroises : « Fiche-leur des bas noirs et tu m’en diras des nouvelles ». — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/L’Entre-Deux-Guerres, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 205)
- (Vieilli) Maison de jeu.
- Il a perdu son argent dans une académie.
- (Vieilli) Lieu où les jeunes gens apprenaient l’équitation.
- Il mit son fils à l’académie.
- Au sortir de l’académie, il partit pour l’armée.
- (Histoire) Institut d’enseignement supérieur du protestantisme.
- Attiré à Sedan, sans doute par les avantages que l’académie naissante de cette ville procurait aux savants étrangers qui voulaient contribuer à sa célébrité, il y arriva dans les premiers jours de novembre 1603, […]. — (Jean-Baptiste-Joseph Boulliot, Biographie ardennaise ou Histoire des Ardennais qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs vertus et leurs erreurs, Paris, 1830, vol. 2, page 60)
-
infini
- Qui n’a ni commencement ni fin, qui est sans bornes et sans limites.
- Ne revenez plus, monsieur, autrement vous tueriez aussi la mère, car la puissance de Dieu est infinie, mais la nature humaine a ses limites. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, deuxième épisode)
- Qui ne doit pas avoir de fin.
- La gloire, la béatitude infinie des saints.
- (Par extension) Dont on ne peut assigner les bornes, le terme, etc.
- Un espace infini. — Une durée infinie.
- (Par hyperbole) Qui est très considérable en son genre, tant au sens physique qu’au sens moral.
- Très intrigué, j’allais quérir une échelle ; je l’appliquai contre le mur et montai avec d’infinies précautions... — (Octave Mirbeau, Le colporteur,)
- – Bigre ! — s’écria-t-il, avec un sentiment d’infinie vexation. — Quel idiot je suis ! J’aurais dû leur faire rendre leurs épées… — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 359 de l’édition de 1921)
- La plupart des astres sont placés à une distance infinie.
- Cette jeune fille a une grâce infinie.
- (En particulier) Innombrable.
- Il y a un nombre infini d’auteurs qui ont écrit sur ce sujet.
- Une infinie variété d’objets.
- Des peines infinies.
- Je vous ai des obligations infinies.
- (Mathématiques) Qui est plus grand que n’importe quelle grandeur proposée ; qui est plus nombreux que n’importe quelle multitude proposée.
- (Mathématiques) (Théorie des ensembles) Qui est équipotent ou de même cardinal que l’un de ses sous-ensembles propres, en parlant d’un ensemble.
- L’ensemble ℕ des entiers naturels est infini, équipotent par exemple à son sous-ensemble des entiers naturels pairs.
- D’une façon générale on dit que des objets sont en nombre infini, lorsque le nombre de ces objets dépend du nombre des entiers, de façon que ce dernier augmentant suffisamment, le premier augmente. — (Eugène Cahen, Théorie des nombres, tome 1, éditions A. Hermann et fils, Paris 1914, page 71)
- Souvent on considère l’ensemble fini ou infini de tous les nombres qui satisfont à certaines conditions précises. — (Charles-Jean de La Vallée Poussin, Cours d’Analyse Infinitésimale, volume 1, 3e édition, Louvain et Paris 1914, page 9)
-
imparti
- Participe passé masculin singulier du verbe impartir.
-
agraphie
- (Médecine) Impossibilité d’écrire, constituant, avec l’aphasie, deux symptômes importants des maladies mentales, des apoplexies et du ramollissement cérébral ou des incapacités motrices.
- Lorsqu'un écrivain « de sf » subit une crise d’agraphie non lésionnelle (parfois appelée flemmingite, mélancolie, coma éthylique, etc.) mais désire néanmoins assurer ses fins de mois — c'est-à-dire obtenir à peu près l'équivalent du S.M.I.C. — plusieurs possibilités s'offrent à lui. — (Pierre Bernard, Les fenêtres internes: anthologie composée et présentée, Union Générale d'éditions, 1978, page 11)
-
zoophobie
- Peur ou rejet des animaux en général ou de certains animaux.
-
acquis
- Qui est obtenu, sans que cela ait été auparavant déjà possédé.
- Il faut bien distinguer les défenses innées des défenses acquises.
- Définitif, incontestable.
- C’est une chose acquise, nous n’y reviendrons plus.
- (En particulier) (Sylviculture) Qualifie des semis, une fructification ou une régénération suffisante pour couper les semenciers qui les ont générés.
- Une fois les peuplements ouverts et en l’absence de semis, le parterre des coupes se « salit » (colonisation par les graminées, par les rejets de taillis…) et, peu de temps après, le terrain devient impropre à la germination des glands. Les coupes d’ensemencement doivent donc être réalisées, soit sur semis acquis, soit sur glandée annoncée ou au sol. — (Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN 978-2-84207-321-3 → lire en ligne)
- Maintenir un renouvellement en chêne passe donc par une gestion très réactive de l’ouverture du couvert sur glandée acquise pour le [c]hêne pédonculé ou sur semis acquis pour le [c]hêne sessile. — (La futaie irrégulière — Guide pratique à destination des sylviculteurs de Lorraine, du Luxembourg et de la région Wallonne, 5 mai 2008 → lire en ligne)
- (Médecine) Survenant après la fécondation.
-
accueilli
- Participe passé masculin singulier de accueillir.
-
aminci
- (Philatélie) Partie d'un timbre plus mince que le reste.
- Un aminci se détecte facilement par transparence, en regardant le timbre derrière une source lumineuse. — (site marcophilie.org)
- Partie d'un fusil où le métal est plus mince.
-
adjoignit
- Troisième personne du singulier du passé simple de adjoindre.
- Il redemanda les conseils de Schinner, auquel il adjoignit Joseph Bridau. — (Honoré de Balzac, Pierre Grassou, 1840)
-
anagogie
- Niveau interprétatif qui vise l’essence des choses ou les réalités ultimes.
- Les tours, les clochers, s’envisagent, d’après la théorie de Durand, évêque de Mende au XIIIe siècle, […], et leurs sommets sont l’anagogie de cette perfection que cherchent à atteindre, en s’élevant, ces âmes. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- (Religion) Ravissement de l'âme dans la contemplation des choses divines, ou efforts qu'elle fait pour découvrir le sens mystique de quelques passages de l'Écriture.
- Pour les Pères, l’anagogie signifie la pénétration des mystères de la foi et du salut ainsi que de la destinée eschatologique de l’homme et de l’Église. — (Association d’étude sur l’humanisme, la réforme, et la renaissance, RHR: réforme, humanisme, renaissance: Numéros 26 à 30, 1988)
-
agalactie
- (Médecine) Absence de lait dans les mamelles.
- Par contre, ce syndrome évolue vers une mammite aiguë pluriglandulaire et une agalactie. — (Guy-Pierre Martineau, Maladies d'élevage des porcs, 1997)
-
agrandie
- Participe passé féminin singulier de agrandir.
-
apepsie
- (Médecine) Défaut de digestion.
- Il va sans dire que l’apepsie et la dyspepsie peuvent être réunies, mais elles peuvent aussi être séparées. — («Clinique – mémoires – observations», Journal des connaissance médico-chiruricales, n° 23, 1854)
- De l'apepsie dans la lienterie…. — (Molière, Le Malade imaginaire, Acte III, Scène 5)
-
prix
- Estimation d’une chose, ce qu’elle se vend, ce qu’on l’achète, ce qu’on la paie.
- Le sucre était connu des anciens qui ne l’employaient qu’en très-petite quantité et comme médicament ; il y a 200 ans à peine, il se vendait seulement chez les pharmaciens, à un prix très-élevé. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 119)
- Nul n’oserait contester que, depuis 1918, les spéculations sur les denrées alimentaires ont été générales et sans frein. Le public se doute bien un peu qu’on l’affame et que les hauts prix maintenus malgré toutes les tentatives sont factices. Mais qui accuser ? — (Albert Noret, Les Féodaux du Blé, E. Figuière, 1930, page 110)
- […], depuis la Seconde Guerre mondiale, les nations d’Europe occidentale ont laissé dépérir leur industrie charbonnière, tant il était facile de se procurer, en abondance et à bas prix, le pétrole du Proche et du Moyen-Orient. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 178)
- Il existe aujourd’hui des masques de soudeur automatiques pour un prix d’environ 100 € qui s’opacifient instantanément lorsque l’arc électrique se produit ; […]. — (Henri Charlent et Patrick Agostini, Traité des installations sanitaires, Dunod, 2009, page 91)
- Valeur financière donnée à un objet exprimée en unité monétaire d’un pays.
- […], des marchands d’un champagne dont la médiocrité n’était dépassée que par son prix qui ne cessait de monter, ne se préoccupaient plus, à Montmartre comme à Montparnasse, que d’adapter les soi-disants plaisirs de Paris à des images étrangères et le plus souvent chromolithographiques. — (Jean Valmy-Baysse, La curieuse aventure des boulevards extérieurs, Éditions Albin-Michel, 1950, page 237)
- Pour tous les ouvriers et toutes les ouvrières du textile la condition empirait avec la hausse des prix, […]. — (Henri Manceau, Des luttes ardennaises, 1969)
- Ce qu’il faut payer en contrepartie d’un bien ou d’un service.
- On vient en foule me réclamer le prix du louage, mais je n’ai un peu d’argent qu’à Nouakchott. Les propriétaires devront donc attendre. — (Louis Frèrejean, Mauritanie, 1903-1911: mémoires de randonnées et de guerre au pays des Beidanes, présenté et annoté par Geneviève Désiré-Vuillemin, Éditions Karthala, 1995, page 149)
- (Sens figuré) Coût, dépense, pour obtenir quelque avantage.
- Les Américains s’étaient rendu compte du prix que leur coûteraient leurs tergiversations,et ils voulurent frapper un grand coup, de toutes leurs forces, […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 245 de l’édition de 1921)
- Il a acheté la victoire au prix de son sang.
- (Sens figuré) Mérite d’une personne, excellence d’une chose.
- Je connais tout le prix de votre affection.
- (Sens figuré) Récompense.
- On doit faire de bonnes actions sans en attendre aucun prix.
- Ce retour épuisant sur soi-même était peut-être au moment d’obtenir son prix. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- (Spécialement) Récompense accordée au vainqueur d’une compétition ou d’un concours.
- Les compliments de ce maire quand Pasteur obtint, à la fin de la rhétorique, plus de prix qu’il ne pouvait en porter; les nouveaux conseils de Romanet réveillèrent l’ambition normalienne. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 18)
- Joint à la désignation de la récompense, se dit aussi du gagnant ou de l’ouvrage qui a remporté cette récompense.
- Ce peintre est un prix de Rome.
- Compétition ou concours où est offerte cette récompense.
- Nos pères étaient donc plus sages que nous lorsqu’ils repoussaient l’idée des courses. En 1820 il se présentait seulement sur nos hippodromes 120 concurrents se disputant 60 prix. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Chaque dernier jeudi d'octobre, l’Académie française ouvre le bal des prix littéraires d'automne en décernant son Grand Prix du roman. Une semaine après, viennent le Goncourt et le Renaudot. Puis le Fémina et l’Interallié. — (Daniel Garcia, Coupole et dépendances: Enquête sur l'Académie française, Éditions du Moment, 2014, chapitre 7)
-
accalmie
- (Marine) Calme momentané qui succède à un coup de vent très violent.
- Le lendemain, le vent s’établit au nord-ouest, il souffla en grande brise, et, pendant certaines accalmies, la pluie tomba avec abondance. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Bien que, par intervalles, de brèves et pâles soleillées courussent sur les chemins défoncés, sur les prairies semées de flaques miroitantes, on pressentait que l’accalmie serait de peu de durée, et que l’averse recommencerait avant la fin du jour. — (André Theuriet, La chanoinesse, part.3, chap.II, 1893)
- (Sens figuré) Période d’arrêt ou de calme succédant à une période d’activité ou d’agitation.
- Dieu consent enfin à interrompre la tâche pénitente de ses maux ; Il lui accorde de souffler et le Démon profite de cette accalmie pour entrer en scène. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Quand l’accalmie règne sur le front économique, c’est le moment de solidifier les mailles de notre filet social. — (Josée Legault, Quand tout coûte plus cher, Le Journal de Québec, 10 décembre 2021)
- Il s’est produit une accalmie inattendue dans notre commerce d’exportation. Ce malade est dans une période d’accalmie.
-
anthropologie
- Branche des sciences qui étudie l'être humain sous tous ses aspects à la fois :
- Science qui étudie la structure et l’histoire physique (anatomiques, morphologiques, physiologiques, évolutifs, etc.) de l’espèce humaine.
- J’ai moi-même été militant marxiste-léniniste et j’ai pourtant produit une thèse en anthropologie biologique en recourant au paradigme de la sociobiologie et de la psychologie évolutionniste. — (La démagogie est-elle génétique ?, dans Le Québec sceptique, n°58, p. 17, automne 2005)
- (Sens figuré) Cette anthropologie approximative du peuple satyresque laisse de côté l'embarrassante question des satyreaux, dont on se demande comment ils ont bien pu être engendrés dans cet univers sans femmes. — (Françoise Lavocat, La syrinx au bûcher: Pan et les satyres à la Renaissance et à l'âge baroque, Librairie Droz, 2005, p. 357)
- Science qui étudie l’être humain sur les plans culturels, socio-religieux, psychologiques, géographiques, etc.
- Ce que l’anthropologie traite de stupidité chez les vieilles races incomplètes n’est souvent qu’une force extraordinaire d’enthousiasme et d’intuition. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 59.)
- L’évolution est particulièrement nécessaire sur les questions morales, parce qu’elles sont toujours en lien avec une culture, une anthropologie. — (Anne-Bénédicte Hoeffner, Père Jean-François Chiron, L’élaboration de la doctrine de l’Église, Journal La Croix, page 14, 19 octobre 2014)
- L’archéologie et l’anthropologie locales sont coutumières, on le sait, d’une grande sérénité dans l’affirmation. Ledit Poignant ne s’en est pas tenu là : à une portée de fusil du tombeau de Merlin, l’« archidruide », il a retrouvé le tombeau de « son épouse » Viviane ! — (Charles Le Goffic, Brocéliande, avec la collaboration de Auguste Dupouy, La Renaissance du Livre, 1932, p.95)
- Science qui étudie ce qui constitue l’être humain.
- Descartes propose en effet une nouvelle anthropologie, terme qu’il faut prendre ici au sens littéral d’un savoir sur l’être humain. Ce mot n’est pas tout à fait anachronique à son époque, et c’est précisément le sujet de son traité de L’Homme. — (Marie-Frédérique Pellegrin, Pensées du corps et différences des sexes à l’époque moderne. Descartes, Cureau de la Chambre, Poulain de la Barre et Malebranche, ENS Éditions, Lyon, 2020, page 10)
-
agoraphobie
- (Médecine) Peur irraisonnée des espaces libres et des lieux publics, de se retrouver dans une situation embarrassante dans de tels lieux.
- En général, la vue se heurte à des rochers serrés, à des amoncellements de prisons. Cette concentration trahit un désespoir paralysant comme une crampe : une sorte d’agoraphobie caractérise ces gravures. — (Carl Einstein, Gravures d’Hercules Seghers (1585-1645), Revue Documents n°4, septembre 1929)
- Les attaques de panique et l’agoraphobie sont des syndromes anxieux fréquemment rencontrés en pratique clinique : la souffrance et le handicap qu’ils entraînent en font un réel problème de santé publique. — (Dominique Servant, Attaques de panique et agoraphobie: diagnostic et prise en charge, 2001)
- Ce B.A-BA des phobies dresse un inventaire assez vaste des quelque six cents phobies répertoriées dans le monde. Il les sectionne en trois grandes parties distinctes : les phobies physiques (la claustrophobie, la thalassophobie, l’anémophobie...), les phobies mentales (l’agoraphobie, la bacillophobie, l’anorgasmophobie, la cafféapullophobie...) et les phobies animales (l'arachnophobie, la batracophobie, la musophobie...). — (La sélection Culture, sur le site Le guide gay.com (www.leguidegay.com), décembre 2008)
-
apophonie
- (Linguistique) Modification phonétique du timbre d'une voyelle dans un mot.
- L'apophonie a joué un grand rôle en latin ; elle explique que de con + facio, forme composée du verbe facio (« faire » d'où notre faire), on passe à conficio (d'où confire), par apophonie de /a/ en /i/ en syllabe ouverte, tandis que le participe passé passif est confectus (d'où confection), où l'apophonie se fait de /a/ vers /e/ en syllabe fermée.
- L’apophonie, en revanche, est un phénomène phonétique combinatoire qui a lieu ou non suivant l’environnement phonétique de la voyelle concernée. — (Marco Rühl, Linguistique pour germanistes: Une tentative de médiation entre la tradition française et la tradition allemande de l’étude de la langue allemande, 2000)
-
anis
- (Aromate) Plante odoriférante de la famille des ombellifères, qui porte une graine de même nom, dont on se sert en médecine et dont on fait aussi de petites dragées, de l’anisette, etc.
- L’anis vient dans les terres chaudes et légères.
- Manger de l’anis.
- L’anis est carminatif, diurétique, etc.
- Cette liqueur sent l’anis.
- Battre les œufs et le sucre pendant 20 minutes, puis ajouter la farine, la levure et l’anis. — (Gérard Schuffenecker, Alain Kauffmann, Connaître la cuisine alsacienne, 1998)
- (Par extension) Graine d’anis.
- (Confiserie) Dragée que l’on fait avec de l’anis.
- Anis de Verdun, de Flavigny.
- Vert clair passé teinté de jaune. #9FE855
-
suivit
- Troisième personne du singulier du passé simple de suivre.
- Dans le silence qui suivit, un léger frou-frou indiqua que Miss Peebles s’était levée, le visage bouleversé — (Francis Bleeding, Un dîner d’anniversaire, traduction de Perrine Vernay, 1933, dans l’édition Payot & Rivages de 1996, chapitre I-3))
-
choisi
- Qui a fait l’objet d’un choix.
- Qui a fait l’objet d’un choix pertinent, qui est excellent, qui est meilleur en son genre.
- Livre de morceaux choisis.
- Il ne se sert en parlant que de termes choisis.
- Il ne reçoit qu’une société choisie.
-
anordit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe anordir.
- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe anordir.
-
joli
- Qui a de la grâce, de l’agrément. — Note : Tend à se dire de ce qui est petit en son espèce.
- J'aurais pu […] accepter les offres engageantes des jeunes et jolies Mangavériennes, avoir là des enfants bronzés qui auraient grandi libres et heureux sous le chaud soleil de la Polynésie. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Et puis il y a Tanya. Elle est jolie Tanya. Pas crédible ni talentueuse mais jolie. Et en peau de bête. Tout le temps. Et puis parfois elle est nue. — (Palplathune, Tanya et les animaux de la jungle : Avis sur Sheena, reine de la jungle, sur le site SensCritique (www.senscritique.com), le 18 novembre 2011)
- Sa maison de campagne est très jolie.
- Un joli site.
- Un joli paysage.
- Un joli spectacle.
- (Sens figuré) Qui plaît par la gentillesse.
- Dire de jolies choses.
- Faire de jolis vers, une jolie chanson.
- Un joli geste.
- (Familier) Qui est plaisant.
- Le tour est joli, Le tour est plaisant.
- Il lui a joué un joli tour.
- Le joli de l’affaire est que…, Le plaisant le plus piquant de l’affaire est que…
- (Familier) Qui est avantageux.
- Le voilà maintenant dans une très jolie position.
- Il vient d’obtenir une assez jolie situation.
- (Ironique) (Familier) Se dit d’une personne ou d’une chose déplaisante, ridicule, pénible, etc.
- Vous tenez là de jolis discours.
- C’est joli de se faire attendre, de me parler de la sorte.
- Il vient de faire là quelque chose de joli.
- C’est un joli monsieur.
- Vous voilà tout trempé, vous êtes dans un joli état.
- Cette mauvaise nouvelle l’a mis dans un joli état.
- Mistingue.– De quel droit, monsieur, me retenez-vous prisonnier ?Lenglumé.– Ah ! je trouve ça joli, par exemple ! — (Eugène Labiche, L’affaire de la rue de Lourcine, 1857, Scène 4)
- D’ailleurs la nuit tombait, et l’on n’a pas encore réussi à établir par où tout ce joli monde s’est sauvé. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
-
anglophilie
- Attrait pour le Royaume-Uni et tout ce qui le concerne.
- Jules Verne, dans cet ouvrage, semble se tenir à égale distance de l’anglophilie, décelable chez Michel Auvray, et de l’anglophobie, qui reste malgré tout une tendance notable chez certains auteurs français jusqu’au début du xxe siècle. — (Claude Markovits, De l’Indus à la Somme: Les Indiens en France pendant la Grande Guerre, 2018)
-
affranchi
- Libre de droit.
- Une lettre affranchie.
- (Sylviculture, Botanique) Qualifie un drageon ou un rejet qui s’est séparé de sa plante mère.
- Les reperçages (aériens, à une certaine hauteur) sur de vieilles souches semblent déconseillés, il faut favoriser les drageons et les reperçages affranchis. — (François du Perche, 6 janvier 2016 → lire en ligne)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.