Dictionnaire des rimes
Les rimes en : emplâtre
Que signifie "emplâtre" ?
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- (Médecine) Médicament solide et glutineux, qui se ramollit par la chaleur et qu'on applique sur telle ou telle partie du corps, après l’avoir étendu sur de la toile.
- Me voici de nouveau dans mon lit, le corps couvert d’emplâtres qui me brûlent. — (Alexandre Dumas fils, La dame aux camélias, 1848, réédition (date inconnue) Le livre de poche, page 302)
- Le traitement par l’obturation canulaire et l'application de l’emplâtre vinrent à bout assez rapidement de la sténose spasmodique, qui, se joignant à la sténose vraie, se produisait quand on décanulait cette enfant. — (Annales des maladies de l’oreille, du larynx du nez et du pharynx, vol. 36, part. 2, éd. G. Masson, 1910, page 58)
- […] la « petite », fendue au genou, pelée au coude, saignait tranquillement sous des emplâtres de toiles d’araignée et de poivre moulu, liés d’herbes rubanées… — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 9)
- Et mon emplâtre bourré d'asticots? J'ai pu aller à la pêche pendant des mois! — (Jean-Louis Janssens, Zarla #4- Rage, éditions Dupuis, 2012 page 16)
- (Par analogie) Maçonnerie appliquée à un mur pour le consolider.
- Quantité de jours, de fenêtres ont été bouchés pour empêcher l’écroulement ; sur la droite, de haut en bas, on a plaqué un énorme emplâtre de maçonnerie, cela est piteux. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- (Sens figuré) (Familier) Personne qui n’a aucune vigueur d’esprit, qui est incapable d’agir comme il convient, qui ne fait qu’apporter de l’embarras dans les affaires dont elle se mêle.
- C’est un pauvre emplâtre. Quel emplâtre que cet homme-là !
- (Argot) Coup porté en se battant.
- Et l’inconnue pleuraComme on pleure au théâtreEn voyant des pantinsSe foutre des emplâtres. — (Léo Ferré, L’Inconnue de Londres)
- (Horticulture) Englumen utilisé pour accélérer la cicatrisation des arbres.
- (Désuet) Pièce que l'on colle sur une chambre à air pour boucher un trou, rustine.
Mots qui riment avec "atre"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "emplâtre".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : atre , atres , âtre , âtres , attre , attres , oitre , oitres , oître et oîtres .
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écolâtre
- (Histoire) Ecclésiastique qui dirigeait l’école attachée à la cathédrale, et qui plus tard fut chargé d’exercer une surveillance sur les maîtres d’école du diocèse.
- Les professeurs portaient le nom de scolastiques ou d’écolâtres, dénomination qui devait servir à caractériser les méthodes et les doctrines qu’ils professaient. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
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embatre
- (Désuet) Cercler une roue avec une bande de fer.
- Les moufles consistent en plusieurs roues attachées ensemble. On dit embatre des roues, pour dire, les ferrer. — (Antoine Furetière, Dictionnaire universel, Arnoult & Reinier Leers, 1690, article Roue)
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gastrolâtre
- (Vieilli) (Rare) Gourmand ; goinfre.
- Certes , voilà bien de quoi humilier les gens de table de Paris, qui se donnent les noms ambitieux de gourmands, de gastronomes, de gastrolâtres, etc. — (Pierre Louis de Rigaud comte de Vaudreuil, Tableau des mœurs françaises aux temps de la chevalerie : tiré du roman de Sire Roland et de la belle Ermeline, Paris : chez Adrien Egron, 1825, volume 3, page 284, note bas de page)
- Supposons que le malheur conjugal soit tombé sur un gastrolâtre ! Il demande naturellement des consolations à son goût. Son plaisir, réfugié en d'autres qualités sensibles de son être, prend d'autres habitudes. — (Honoré de Balzac, Physiologie du mariage, ou, Méditations de philosophie éclectique: sur le bonheur et le malheur conjugal : méditation XXVIII, 1829, Paris : chez Charpentier, 1838, page 368)
- Au surplus, qu'on examine sans prévention l'effet social que produirait nécessairement l'épicurisme phalanstérien : l'homme habitué à ne marcher que sur des tapis moelleux, […], peut-il être doué du moindre courage? Le gastrolâtre n'est-il pas naturellement enclin à l'égoïsme? L'homme adonné aux voluptés érotiques n'est-il pas étranger aux élans de la piété? — (Louis Rousseau, Exposition critique des théories phalanstériennes, dans Croisade du XIXe siècle, Paris : chez Debécourt, 1841, page 472)
- On notera ainsi avec bonne humeur « débrouillamini » (action de débrouiller un embrouillamini), « bonenfantise » (qualité d’une personne bon enfant), « gastrolâtre » (personne qui ne vit que pour les plaisirs de la table), « métromanie » (manie de composer des vers), « merdoie » (d’une couleur jaune verdâtre), « bisbrouille » (fâcherie, petite brouille), « ignivome » (qui vomit du feu). — (Alain Rey, l’amoureux des mots, Le Devoir.com, 6 janvier 2014)
- La digestion, en employant les forces humaines, constitue un combat intérieur qui, chez les gastrolâtres, équivaut aux plus hautes jouissances de l’amour. On sent un si vaste déploiement de la capacité vitale, que le cerveau s’annule au profit du second cerveau, placé dans le diaphragme, et l’ivresse arrive par l’inertie même de toutes les facultés. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847, chapitre IV, page 19 de l'édition Garnier)
- Adorateur du ventre, celui dont le dieu est le ventre.
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pédiatre
- Médecin spécialiste des enfants.
- Le gouvernement continue d’étudier la possibilité d’allonger le congé des Fêtes des jeunes. Une pédiatre assure que la fermeture des écoles devrait être la dernière option. — (TVA Nouvelles, « Congé de Noël prolongé: «On est vraiment les cancres nationaux», dit une pédiatre », Le journal de Québec, 20 novembre 2020)
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châtre
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe châtrer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe châtrer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe châtrer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe châtrer.
- La hardiesse du vrai s’élève à des combinaisons interdites à l’art, tant elles sont invraisemblables ou peu décentes, à moins que l’écrivain ne les adoucisse, ne les émonde, ne les châtre. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, quatrième partie)
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe châtrer.
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psychiatre
- (Médecine) Médecin spécialiste de la psychiatrie.
- Je l'ai déjà indiqué; un cyclothymique est soigné d'habitude par son médecin habituel; plus rarement il va consulter un médecin neurologique, et ce n'est qu'exceptionnellement qu'il s'adresse à un psychiatre. — (Armand Marie, Traité international de psychologie pathologique, Alcan, 1911, volume 2, page 721)
- Il serait donc vain de nier l'existence et les progrès des maladies mentales au XIXe siècle. Les psychiatres classificateurs de l'époque n'ont pas travaillé à enfermer des innocents. A partir des années 1800, la société est massivement pathogène. Et c'est normal. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 82)
- Seulement, exiger de son nouveau partenaire et/ou de ses enfants de bouleverser très rapidement leur quotidien est risqué, estime le psychiatre Christophe Fauré. — (France Mutuelle Magazine, n° 174, octobre-novembre-décembre 2022, page 33)
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rabattre
- Rabaisser, faire descendre.
- Madame Fusellier la conduisit dans le salon où elle alluma le feu. Et, comme le bois fumait et ne flambait pas, elle restait penchée, les deux mains sur les cuisses.— C’est la pluie, dit-elle, qui rabat la fumée. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 365)
- Les aéronats roulaient, tanguaient, dérivaient ; des rafales de grêle les rabattaient vers la terre […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 246 de l’édition de 1921)
- […] il s'enlumina la trogne à la manière d'un clown ou plutôt d'un ivrogne, avant de rabattre sur son front une longue mèche de cheveux. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Il saisit Héloïse, l'enlève entre ses bras […], et la transporte doucement, parmi les couvertures qu'il rabat sur elle. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Sens figuré) Abaisser, réprimer.
- Rabattre l’orgueil, la hauteur, le ton, la fierté de quelqu’un.
- Le froid, la grippe, les difficultés d’un voyage en diligence vinrent rabattre beaucoup de leur enthousiasme. — (Julien Green, Nathaniel Hawthorne, dans Suite anglaise, 1927, Le Livre de Poche, page 123)
- Diminuer, retrancher de la valeur d’une chose, du prix qu’on en demande.
- La consommation de stout, au lieu de saint-émilion, m’aurait rabattu environ quatre shillings et demi, soit vingt-six francs. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 511)
- Ces chiffres sont à rabattre, tenu compte de l'entrecroisement des sangs, le même aïeul se retrouvant fréquemment à l'intersection de plusieurs lignées, comme un même nœud à l'entrecroisement de plusieurs fils. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, pages 45-46)
- Il faut rabattre beaucoup du prix que vous demandez.
- Un marchand qui vend sa marchandise sans en rien rabattre.
- Il n’en rabattrait pas un sou.
- Rabattre de l’estime qu’on avait pour quelqu’un.
- Il y a beaucoup à rabattre de ce qu’il dit.
- Il faut en rabattre de moitié.
- Ramener vivement vers un endroit.
- Le général rabattit l’ennemi sur ses positions.
- L’armée ennemie se rabattit sur telle place.
- — Moi, la première fois que j’ai donné un baiser à une femme, c’était sous un noyer, où nous avions été rabattus par une de ces averses de printemps… — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- (Chasse) Battre la campagne pour pousser (le gibier) vers des filets ou des panneaux tendus, ou vers la ligne des chasseurs.
- On fait du bruit pour rabattre le gibier.
- Fermer, clore.
- Peu avant d'arriver à l'angle de l'aile, non loin du perron, ils remarquèrent une croisée sur laquelle étaient rabattus les contrevents tout de guingois et que l'on pouvait ouvrir facilement. — (André Dhôtel, Le Pays où l'on n'arrive jamais, 1955)
- Penchée au-dessus du guéridon, elle choisit une cigarette dans le coffret dont elle rabattit le couvercle d'un coup sec [...]. — (Angelo Rinaldi, L'éducation de l'oubli, Denoël, 1974, page 281)
- (En parlant des plis d’une robe) Aplatir.
- (Escrime) Détourner (un coup), le rompre en rabaissant le fer de son ennemi.
- (Agriculture) Faire passer le rouleau sur les avoines déjà levées, pour aplanir la terre.
- Remplir (les ornières, les sillons) de la terre qui s’est élevée au bord.
- Tailler (un arbre, une branche) de manière qu’il ne soit plus aussi élevé ou que ce qui reste soit plus vigoureux.
- Devant la façade s’étendait une étroite terrasse, que d’antiques mûriers, rabattus en forme de treille, allongeant et tordant leurs grosses branches, ombrageaient. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre III)
- (Pour le juge, à l’audience) Révoquer (le défaut qu’il avait donné contre une des parties, faute par elle d’avoir comparu).
- (Intransitif) Quitter un chemin et se détourner tout d’un coup pour passer dans un autre.
- Quand vous serez en tel lieu, vous rabattrez à main droite. Il faut rabattre par tel endroit.
- (Intransitif) (Argot) Arriver, revenir, rentrer.
- Tous les locataires ont vite rabattu dans ma piaule. — (Alexandre Breffort, Mon taxi et moi, Éditions de la Corne d'or, Nice, 1951)
- D'ici que les flics rabattent dans le cirque, y’a pas des kilomètres. — (Robert Tachet, Alors, pommadé, tu jactes ?, Éditions le Condor, Paris, 1953)
- Une femme mariée, sans doute, car certains jours le dab rabattait vers deux du mat’ ; […]. — (Albert Simonin, Une balle dans le canon, Série noire, Gallimard, 1958, page 147)
- (Sens figuré) (Péjoratif) Amener, par divers moyens de propagande, des clients à une entreprise financière, des adhérents à un parti, des recrues à une armée, etc.
- (En particulier) Celui qui recrute des prostituées.
- — Il raccrochait des types chics dans les relations de sa famille et, n’osant pas tarifer ses propres faveurs, rabattait pour le petit truqueur et partageait la galette avec lui. — (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
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hippiatre
- Vétérinaire spécialisé dans les maladies des chevaux.
- Le système de Buffon sera surtout repris par le plus grand hippiatre de l'époque, le fondateur de la science vétérinaire, l’écuyer le plus célèbre de son temps : Claude Bourgelat. — (Jacques Mulliez, Les chevaux du Royaume : Histoire de l'élevage du cheval et de la création des haras, Montalba, 1983, p.213)
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rosâtre
- Qui a une teinte rosée, d’un rose sale.
- Une table carrée, d’un merisier plus rosâtre que le reste de l’ameublement, à dessus de marbre gris, grillagée de cuivre, était en face du lit, contre le mur, entre la fenêtre et la porte d’un grand cabinet de toilette. — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page 67)
- Il portait un chandail rosâtre et ses joues trop fardées tournaient au lie de vin. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Quant à l'ambiance, elle est faite de visions terrifiantes, de hurlements de douleur, de dégueulis rosâtres, de vomissements d'injures, de transpirations gluantes, de gémissements épouvantables, de pourrissements vivants, de râles atroces, de décompositions lentes et de morts qui n'en finissent plus... — (Gabriel Domenech, Éloge de l'ivresse, éditions Albin Michel, 1981, page 24)
- Sa peau était rosâtre et si douce que tous les hommes rêvaient de la frôler ne fût-ce que du revers des doigts. — (Amin Maalouf, Le rocher de Tanios, Grasset, 1993, Le Livre de Poche, page 40)
- La sporée, abondante à la fin de maturité, paraît poudrer les lamelles d’une couleur crème rosâtre. — (« Nom usuel : lactaire tranquille », sur le Memento des champignons du site http:/mycorance.free.fr, mise à jour : 25 octobre 2015)
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croître
- Se développer, en parlant des êtres humains, des animaux, des plantes.
- Croître très vite, en peu de temps, à vue d’œil, insensiblement.
- Croître à une certaine hauteur.
- Se laisser croître la barbe, les cheveux.
- Les herbes, les arbres croissent.
- Cette pluie a fait croître les blés.
- Ces animaux croissent jusqu’à tel âge.
- Bien plus commode à exploiter que le bois, le bambou croît très rapidement. — (Palissades en bambou: techniques traditionnelles de construction et d'assemblage de Isao Yoshikawa, Eyrolles, 2006, page 5)
- Pour croître, un arbre a besoin d'eau, d'oxygène, de lumière, d'éléments nutritifs tirés du sol, etc. — (Mathieu Ricard, Plaidoyer pour l'altruisme, NiL, Paris, 2013, page 173)
- Augmenter de quelque façon que ce soit, en parlant des choses.
- La vitesse de circulation de la monnaie croissait ainsi de jour en jour et sa répudiation définitive semblait devoir être prochaine. — (Wilfrid Baumgartner, Le Rentenmark (15 octobre 1923 - 11 octobre 1924), Les Presses Universitaires de France, 1925 (réimpression 2e édition revue), page 93)
- La rivière a crû, est crue. - Les pluies, les neiges l’ont fait croître.
- Naître, pousser, en parlant des herbes, des plantes, des fruits, etc.
- La laine apparait au mois de septembre, croît pendant l’hiver et tombe au printemps, au moment de la mue ; on peigne tous les deux jours, sur l’animal vivant, la toison avec un démêloir jusqu’à ce que celui-ci n’amène plus de duvet. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Cette stérilité contraste avec les nombreuses touffes de retems et de verdure qui croissent dans le lit de la vallée. — (Antonin Jaussen & Raphaël Savignac, Mission archéologique en Arabie: Les châteaux arabes de QueṣairʾAmra, Ḫarâneh et Ṭûba, E. Leroux, 1922, volume 1, page 25)
- Ce pays est bon, toutes sortes de plantes y croissent.
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mulâtre
- (Anthropologie) (Vieilli) Métis né d’un parent noir et d’un parent blanc ou de deux parents mulâtres.
- « Nous n’avons qu’une belle mulâtre, une jolie femme, bien faite; mais elle est stérile.» — (Jean-Charles Houzeau, La terreur blanche au Texas et mon évasion, 1862)
- Si Dris Ben-Aâlem, le caïd el-mechouar, gouverneur de la cour, commandant de la garde chérifienne, porte-parole du Sultan, était un mulâtre gigantesque à voix stentorienne. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 71)
- J’ai oublié ma réserve habituelle : parodiant cette boutade célèbre d’un pamphlétaire qui reprochait à un mulâtre de ne pas avoir eu le courage d’être nègre tout à fait, je me suis mise à persifler :— M. le délégué n’a pas eu la simplicité de s’appeler communément Dubois. Il a poussé le sens de la distinction, l’effort imaginatif et précieux jusqu’à se nommer Libois. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- Un mulâtre en chandail chiné de rouge et vert, en casquette de toile blanche, était entré derrière elle et refermait la porte. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VI, Gallimard, 1937)
- (Haïti) Afrodescendant liotrique à la peau jaune ou café au lait et aux traits europoïdes.
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idolâtre
- (Religion) Qui adore les idoles et leur rend des honneurs.
- Les nations idolâtres.
- Les peuples idolâtres.
- Rendre un culte idolâtre.
- Les Juifs ne voulaient plus de ses mœurs idolâtres, tous les autres de sa domination. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Hérodias, 1897)
- (Religion) Qui rend un culte divin à des êtres vivants ou à des choses autres que des idoles.
- Les Perses, qui adoraient le feu, les égyptiens, qui adoraient les crocodiles, étaient idolâtres.
- (Sens figuré) Qui aime quelqu’un avec excès, ou qui estime trop une chose, qui en raffole.
- Cette femme l’a subjugué, il en est idolâtre.
- Cette mère est idolâtre de ses enfants.
- Cette femme est idolâtre de sa beauté.
- Madame de Chasteller, bien dirigée par un mari idolâtre des petits moyens qui font tant d’effet à la cour, fut bien reçue des princesses, et jouit bientôt d’une position fort agréable. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.