Dictionnaire des rimes
Les rimes en : embarre
Que signifie "embarre" ?
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- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe embarrer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe embarrer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe embarrer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe embarrer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe embarrer.
Mots qui riment avec "ar"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "embarre".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ar , ars , art , arts , ard , ards , are , ares , arre , arres , oir , oirs , oire et oires .
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armoire
?- (Mobilier) Meuble haut fermé par une ou deux portes et destiné au rangement du linge, des vêtements ou d’autres objets.
- Ces sacraires sont munis d’armoires doubles, fortement ferrées et prises aux dépens de l’épaisseur des murs. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Elle retrouva pourtant sa présence d’esprit pour aller atteindre, au haut d’une armoire, un bocal de mirabelles à l’eau-de-vie. — (Émile Moselly, Terres lorraines)
- Toutes les clés de la maison, des armoires et des coffres, cliquetaient autour de sa taille en un trousseau noué à sa ceinture. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 22-23)
- (Québec) Placard, meuble de rangement, notamment pour le matériel de cuisine.
- ARMOIRE, n.f. Meuble renfermant du linge, de la vaisselle ou d'autres articles ménagers. Il existe des armoires mobiles et des armoires fixées dans les murs. Les armoires mobiles sont occasionnellement rencontrées dans les marchés de construction mais elles ne font pas partie de l'architecture d'intérieur. — (Yves Laframboise, L'architecture traditionnelle au Québec, Éditions de l'Homme, 1975)
- (Québec) Armoire en muraille : Placard situé dans l'épaisseur d'un mur.
- [...] et au Québec se composait de meubles intégrés a la structure même de l'édifice, comme une armoire en muraille, [...]. — (Bulletin D'histoire de la Culture Matérielle, volume , Éd. History Division, Canadian Museum of Civilization and National Museum of Science and Technology., 1979)
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émondoir
?- (Arboriculture) Outil coupant muni d’un long manche, qui servait anciennement à émonder les arbres.
- L'enlèvement de ces rejets est indispensable et se fait très-facilement au moyen d’un petit émondoir, désigné quelquefois sous le nom de houlette. Cet instrument fort léger peut être employé par un enfant. La lame est très-coupante, agit de bas en haut, c’est-à-dire dans le sens des fibres pour éviter les déchirements ; le petit crochet arrondi par son extrémité est également très-coupant et sert à enlever ceux des rejets que la lame n’a pas fait tomber. — (Amédée-Joseph des Cars, L’élagage des arbres, J. Rothschild, 1865, page 81)
- Mais où est donc passé le « serpier », taillandier d’antan spécialisé dans le façonnage des outils taillants ? Si le métier revient à la mode, dessinez donc un bel émondoir, et commandez-le lui. Votre outillage de jardin n’en sera que plus complet pour la toilette de vos arbres. — (Frédéric Deschaume, L’émondoir, un outil de jardin délaissé, aujardin.info, 2013)
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jobard
?- Simple d’esprit, crédule, niais.
- – Si vous trouvez plaisant d’être jobard…– Dans jobard il y a Job, mon ami. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
- « Décidément, vous êtes le plus curieux garçon que je connaisse… Il y a en vous du paladin et du jobard, si vous me permettez de vous le dire… Chevalier à midi… Bouffon à minuit… Vous excellez dans tous les emplois !… — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 143)
- Aujourd’hui, poursuivit-il, transi, purotin, jobard, moulu par l’affliction, ayant un gros bourdon, il avait cru, naïf, qu’un cyprin du Jardin d’Acclimatation lui offrirait, pourquoi pas ? un amical bonjour. — (Georges Perec, La Disparition, 1969)
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bar
?- (Métrologie) Symbole du bar, unité de mesure de la pression valant 105 pascals.
- (Linguistique) Code ISO 639-3 (alpha-3) du bavarois.
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abrogatoire
?- Qui abroge, qui annule.
- Ce problème est connu sous le nom d’effet abrogatoire de la guerre sur les traités. — (Claude Albert Colliard, Institutions des relations internationales, 1974)
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divinatoire
?- Relatif à la divination.
- La troisième classe de prêtres était les ovates ou eubages, fidèles dépositaires des rites sacrés et des cérémonies religieuses ; cette dernière classe exerçait aussi l'art divinatoire, et remplissait ainsi le même office que les augures et les aruspices de Rome. — (Ernest Bosc, L. Bonnemère, Histoire des Gaulois sous Vercingétorix, Librairie de Firmin-Didot, Paris, 1882)
- Art, science divinatoire.
- La baguette divinatoire des chercheurs de sources. (→ voir sourcier)
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ducroire
?- (Droit) Se dit d’une clause qui rend solidaire un agent commercial des dettes des clients créés pour le compte de son mandant (la société pour le compte de laquelle il vend un produit ou un service).
- Qui s’engage solidairement avec ce type de clause.
- Un commissionnaire ducroire.
- Les engagements consentis par les mandataires ducroires ne correspondent pas nécessairement exactement aux garanties du contrat d’assurance souscrit pour le couvrir contre ce risque. — (Camille Beddeleem, Guide de l’agent immobilier, Édilaix, 2007, page 874)
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assommoir
?- Arme qui sert à assommer : bâton garni, à l’une de ses extrémités, d’une balle de plomb enveloppée de ficelle, massue, etc.
- […], il rêve d’un châtiment exemplaire : un assommoir pour le bigle, une bille de bois qui lui cherrait de très haut en plein crâne; […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- La victoire de Joe Biden n’a pas été le coup d’assommoir attendu, mais cela ne veut pas nécessairement dire qu’il ne pourra pas exercer les pleins pouvoirs de la présidence. — (Pierre Masrtin, Biden a gagné, Trump a perdu, Le Journal de Montréal, 7 novembre 2020)
- (Architecture militaire) Ouverture servant au défenseur à jeter des projectiles pour assommer son adversaire. Il s'agit généralement d'une ouverture placée dans une petite construction en encorbellement au dessus d'une porte. Bretèche.
- Sorte de piège que l’on tend à certaines bêtes telles que renards, blaireaux, etc., et qui est disposé de manière à les assommer lorsqu’elles s’y prennent.
- La visite des assommoirs et des pièges à renard, dont il n’oublie jamais de mettre le valet les jours de chasse ; des travaux d’exploitation, d’élagage ou de réparation de routes, sont pour le garde une occasion excellente pour faire toute une série d’observations dont il sait tirer parti : ce sont d’abord les voies qu’il remarque sur la rosée des chemins gazonnés; plus loin, il s’étonne de l’inquiétude qu’il observe chez les animaux qui rentrent du gagnage, le bavardage des pies, le coassement du corbeau, le pit-pit du rouge-gorge, la rupture de deux brins d’herbe noués la veille à travers un sentier, sont pour lui autant de circonstances et de renseignements précieux qui le conduisent souvent à une tente de collets, à la découverte d’un fusil caché sous les feuilles et à l’endroit où dix minutes avant il y avait un affûteur. — (baron de Lage de Chailou, Encyclopédie des chasses, 1868, page 361)
- Devant lui, deux clayons de genêt étrécissaient le sentier, que barrait complètement, entre eux, la trappe d'un assommoir : une lourde planche de chêne, qu'alourdissaient encore deux grosses briques liées d'un fil de fer. — (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925, quatrième partie, chapitre 1, page 204 de l'édition du Livre de Poche)
- (Familier) Débit de boissons où les gens du peuple s’assomment d’alcool, auberge de basse catégorie.
- Le policier aurait aussi bien pu trouver Bobinette dans un de ces assommoirs ou louches débits de vins, comme il en pullule dans les quartiers excentriques. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, L’Agent secret, 1911, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 1, page 1076)
- Nous arrivâmes devant le bar rustique des Quatre-Saisons. C'était, à la bifurcation de la route, une petite maison cachée sous deux grands platanes, derrière une haute fontaine de rocaille moussue. Une eau brillante, qui sortait de quatre tubes coudés, murmurait à l'ombre une chanson fraîche. Il devait faire bon, sous les arceaux de ses platanes, devant les petites tables vertes : mais nous n'entrâmes pas dans cet « assommoir », dont le charme faisait justement le danger. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 136)
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cagnard
?- (Désuet) Qui s’accroupit comme un chien et ne bouge plus.
- (Familier) (Désuet) Qui n’aime pas bouger, qui est paresseux.
- (Populaire) (Vieilli) (Désuet) Qui est lâche, poltron.
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invocatoire
?- Qui appartient à l’invocation.
- Formule invocatoire.
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falzar
?- (Argot) Pantalon.
- Son falzar, il ne tenait plus qu’avec des ficelles et des épingles de nourrice. — (Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit, Denoël, 1936, page 168)
- Je déteste ces pantalons en simili peau de serpent. Franchement, elle devrait revoir ce falzar. — (William Bayer, La Ville des couteaux, traduction Gérard de Chergé, éditions Payot & Rivages, 2006, chapitre 2)
- Selon Lucien Rigaud, le falzar désignait un pantalon de travail, « le pantalon de toile que l'ouvrier met par-dessus son autre pantalon. Ce dernier est ordinairement désigné sous le nom de dalzar. » (Lucien Rigaud, Dictionnaire du jargon parisien : l'argot ancien et l'argot moderne, P. Ollendorff, 1878, page 147.) Le dalzar cité par Rigaud serait lui-même, tout comme falzar, une abréviation de pantalzar, nom argotique donné au pantalon par les marchands du Carreau du Temple, à Paris : « Les frusques, c'est-à-dire les vêtements, se divisent en deux grandes parties : les pelures, habits ou redingotes, et les montants, pantalons ; les néologistes du Temple appellent cette dernière pièce un pantalzar. » (Paris illustré. Son histoire, ses monuments, ses musées, son administration, son commerce et ses plaisirs. Nouveau guide des voyageurs... publié par une société de littérateurs, d'archéologues et d'artistes, L. Hachette, Paris, 1855, page 749)
- (Argot) Culotte.
- Des petits falzars [de femme] qui pouvaient se planquer dans des boîtes de cachou. — (Auguste Le Breton, Razzia sur la Chnouf, Gallimard, 1954, p. 122)
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canard
?- Oiseau aquatique palmipède dont la chair est très recherchée, qu’il vive à l’état sauvage ou à l’état domestique.
- Es tu venu pour cy faire voler Sacre, faucon, ou éprevier en l'air? Pour joindre & prendre héron, canard, ou pie? Plutôt prendrais a ton nez la roupie. — (L'épistre de M. Malingre envoyée à Clément Marot, en laquelle est demandée la cause de son département de France, avec la responce dudit Marot..., Harlem, Paris, 1546)
- Au menu : apéritif, melon de pays, terrine de poisson, coup du milieu, mouton ou magret de canard, mojhettes, salade, fromage, glace, café cognac. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 16 juillet 2022, page 15)
- Le canard de Rouen est des plus recommandables par sa taille, sa rusticité, sa précocité et son aptitude à l’engraissement. — (L’Élevage des Canards, dans Almanach de l’Agriculteur français - 1932, éditions La Terre nationale, page 106)
- Je songe à la définition de Victor Hugo : « Le canard est un cochon à plumes. » Il ne savait pas si bien dire. Car leurs ébats sexuels ont de quoi faire rougir le témoin le moins porté sur la pudibonderie. Rien n’égale leur priapisme. — (Michel Tournier, Journal extime, 2002, Gallimard, collection Folio, page 53)
- Nouvelle fausse, bobard.
- Ce serait être incomplet que de ne pas faire observer ici que Gaspard Hauser n'a jamais existé, pas plus que Clara Wendel et le brigand Schubry. Paris, la France et l’Europe ont cru à ces canards. Napoléon a pensionné un homme qui, pendant cinq ans, a publié dans le Moniteur de faux bulletins de la guerre des Affgans contre les Anglais. — (Honoré de Balzac, « Monographie de la Presse parisienne », dans La grande ville nouveau tableau de Paris comique, critique et philosophique, Paris : chez Maresq, 1844, page 146)
- Les quatre vers ci-dessus paraîtraient en effet justifier assez bien cette remarque. Canard, dans le sens de mensonge, serait-il donc une importation champenoise ? Ce qui m'empêche de le croire, c’est que, bien avant Boursault, deux auteurs qui n’étaient pas Champenois, François d'Amboise, dans ses Néapolitaines (1584), et Adrien de Montluc, dans sa comédie des Proverbes (1616), employaient déjà l’expression de bailler un canard à moitié, donneur de canard à moitié, pour tromper, trompeur. J'avoue que ce demi-canard me paraît encore moins clair que le canard tout entier. Car les raisons ne manquent pas tout à fait pour expliquer que canard ait pris l’acception de mensonge. — (O. D., « Canard », dans L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, n° 131, du 25 juin 1870, page 358)
- Dans mes deux discours, je glisse ce canard : l’empereur Dioclétien avait conçu pour son esclave Sébastien une amitié passionnée, et il aurait voulu lui faire jouer le rôle qui avait été celui d’Antinoüs auprès de son prédécesseur Hadrien. Il connaissait leur aventure par les mémoires de la confidente d’Hadrien, Margarita Yourcenaria, qui était son livre de chevet. À Paris quelques sourires accueillent mon histoire. À Francfort personne ne bronche. — (Michel Tournier, Journal extime, 2002, Gallimard, collection Folio, page 50)
- (Familier) Journal d’actualité de peu de valeur.
- — Tâche à présent, si qu’tu écris des articles sur ici, d’pas oublier d’marquer dans ton canard qu’un bal au jour d’aujourd’hui n’est plus miteux comme autrefois. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La Victoire affirmée, Fagerolle […] pensait pouvoir, sans effort, réoccuper son rang. Il dégota, péniblement, une place de sous-reporter, dans un canard impécunieux du matin. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- (Argot) Homme mené à la baguette qui cède à tous les caprices d’une femme et qui fuit toute confrontation.
- Ce mec est une vraie serpillière, j’ai rarement rencontré un canard pareil ! En tout cas, on sait qui porte le caleçon au sein du couple ; c’est elle évidemment.
- (Argot) (Par extension) Homme sortant le grand jeu, offrant énormément de choses gracieusement dans l’espoir d’entamer une relation avec une femme.
- L’un des avantages d’une meuf en boîte c’est qu’elle a juste à se trouver un canard en manque et lui vendre du rêve pour avoir les consos gratuites.
- Sébastien, il faut l’avoir à l’œil, car il s’empresse à faire le canard pour n’importe quels beaux yeux.
- Morceau de sucre que l’on trempe dans un liquide, en particulier dans du café ou une eau-de-vie, avant de le manger.
- […], il n’en va pas de même avec l’alcool. Il arrive même que la première rencontre se situe dès 4 ou 5 ans sous forme d’un « canard » (sucre trempé dans un alcool fort), du cidre, une gorgée de champagne lors d’un mariage, etc. — (O. Phan, « Les alcoolisations aiguës à l’adolescence : le phénomène du binge drinking », chapitre 8 de Alcool et troubles mentaux: De la compréhension à la prise en charge du trouble diagnostic, coordonné par Amine Benyamina, Michel Reynaud & Henri-Jean Aubin, éditions Elsevier-Masson, 2013, page 75)
- (Familier) (Musique) Fausse-note aiguë produite par un instrument à vent, le plus souvent à anche. (Voir aussi couac).
- Personne n’a entendu le canard du hautboïste car au même moment, un spectateur éternuait.
- (Industrie minière) Conduit d’aérage des galeries de mines.
- Pour l'aérage, l'air arrive dans un royon ou compartiment en briques situé dans le bouveau du Nord, monte dans le touret par les canards, puis de là redescend par le compartiment des hourds dans le bouveau du Nord , et enfin remonte au jour par le puits n° 7 muni d'un foyer d'appel. — (Henri Glépin, Note sur le creusement sous stot des puits de mines, Revue Universelle des Mines, de la Métallurgie, des Travaux Publics, des Sciences et des Arts appliqués à l'industrie, Pais & Liège, 1872, volume 31, page 9)
- Verre ergonomique permettant de boire sans en renverser.
- Armoiries avec 3 canards (sens héraldique) (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il est normalement représenté de profil mais souvent, il est présenté volant. À rapprocher de cane, canette, cygne, jars et oie.
- D’azur à la fasce ondée d’argent soutenue d’un canard d’or, au chef du même chargé de deux canards affrontés de sinople, qui est de Sost des Hautes-Pyrénées → voir illustration « armoiries avec 3 canards »
- (Sports de glisse) Plongeon en canard.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Québec) Bouilloire.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Belgique) Petit bisou sur les lèvres.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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broutard
?- (Élevage) Veau ou agneau élevé en plein air, nourri au lait maternel et au pâturage.
- Mes fils adhèrent, en 1969, à la coopérative Beef-Grill Champagne qui leur fournit des broutards, dits babys. Ce sont des taurillons venant de régions où ils vivaient une grande partie de l’année dans de bonnes pâtures. — (Mémoires de la Société d’agriculture, commerce, sciences et arts de la Marne, volume 107, page 376, 1992)
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jaquemart
?- (Histoire) Figure de fer, de plomb ou de fonte, qui représente un homme armé, et qu’on mettait au Moyen Âge sur le haut d’une tour pour frapper les heures avec un marteau sur la cloche de l’horloge.
- Que le couvre-feu soit sonné par Jacques ou Martin, que t’importe, pourvu que tes jaquemarts le sonnent exactement ! — (Charles Deulin, Martin et Martine)
- Jouet se composant de deux figurines frappant alternativement sur une enclume placée entre elles.
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gabare
?- (Marine) Embarcation à voile et à rames, qui sert à naviguer sur les rivières, à charger et à décharger les bâtiments, etc.
- Cependant le vent était tombé et la gabare ne gouvernait plus. Il fallut jeter l’ancre et attendre. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- La gabare charentaise est un bateau à fond plat qui servait au XIXe siècle au transport des marchandises comme le sel, le bois, l’eau-de-vie, les poteries… — (journal Sud-Ouest, supplément Guide saison 2022 Charente-Maritime, page 40)
- Certains bâtiments de transport.
- (Pêche) Filet qui ne diffère de la seine que par la grandeur.
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bagarre
?- (Vieilli) Rencontre fortuite d'équipages, embarras de voitures[4].
- Nous étions entrés dans la bagarre de quelques centaines de voitures d’enterremens, qui faisaient ensemble file à la porte étroite du cimetière, et, dans l’impossibilité de me retirer, il me fallut subir quelques heures d’attente au milieu de ce noir entourage. — (Heinrich Heine, De la France - Paris, 19 avril 1832)
- (Par extension) Tumulte, mêlée bruyante et désordonnée.
- Les mœurs des compagnonnages furent longtemps fort remarquables par leur brutalité ; avant 1840, il y avait constamment des bagarres, souvent sanglantes, entre groupes de rites différents. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VI, La moralité de la violence, 1908, p.268)
- Ce relaps ayant été aperçu par ses coreligionnaires dans la procession de la Fête-Dieu, fut pris à partie par eux. Il s’ensuivit une violente bagarre. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- La misère, quoi qu’on en pense, n’incite pas au crime : elle engendre tout au plus […] d’aigres et soudaines criailleries, aboutissant parfois à un simulacre de bagarre que l’ombre du premier flic venu suffit à réprimer. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Querelle, rixe, lutte, opération difficile où se trouve impliqué un nombre limité d'antagonistes.
- Se tirer de la bagarre, se démêler d'une situation embarrassante.
- Bagarre générale, rixe violente impliquant la quasi-totalité des personnes présentes.
- Déclencher une bagarre générale.
- Je redoutais une rixe. Une vraie bagarre avec coups de carafe, de chaise et pétarade de revolver. Il ne s’est rien passé. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Or cette fameuse bagarre ne se produisit pas. Une sorte de crapuleux délire empêchait toute discorde. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
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noire
?- (Musique) Figure de note (♩) dont la valeur est égale au quart d’une ronde. Elle vaut elle-même deux croches, ou quatre doubles-croches.
- En conséquence, on dit simplement une noire vaut deux croches ou quatre doubles-croches, ou huit triples-croches, ou seize quadruples-croches. — (Pierre Rigaud -Les secrets de la musique ou Théorie musicale, tome 1, page 209, Leduc à Paris, 1846)
- Quand j’entends cette chanson là sur les ondesDe ma FM j’téléphone à ma femmePour lui offrir ce collier de secondesDeux noires une blanche, une blanche une ronde. — (Robert Charlebois, Les Ondes)
- (Jeu de hasard) L’ensemble des cartes de pique et de carreau.
- La rouge et la noire.
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liard
?- Ancienne monnaie française et belge en cuivre qui valait un quart de sou.
- De fait, nous n’avions pas le sou ; nos poches et nos tiroirs fouillés et renversés sur la table, tout compté et recompté, liards, centimes, monnaie de billon et pièces d'argent, – sur dix que nous étions, – nous nous trouvâmes riches d'à peu près quarante francs... Bon Dieu ! quarante francs, pour dix ! — (Léon Guérin, Le Jeune Homme, tome I : La Province, Paris : chez Urbain Canel & chez Adolphe Guyot, 1833)
- Vous êtes un homme dangereux, seigneur Grand-Eunuque. Utile mais dangereux. Si les destinées vous avaient mis à ma place, je ne donnerais pas un rouge liard du bonheur de mon propre peuple. — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
- J'ai toujours été une voleuse et je le suis restée, bien que depuis trois ans, je n'aie pas fait tort d'un liard à personne, mais l'intention du vol était en moi. — (Jean Ray, Harry Dickson, La Cité de l'étrange peur, 1936)
- (Rare) (Vieilli) Monnaie quelconque, de faible valeur.
- C’était le meilleur mendiant de son couvent. […] car une veuve n’eût-elle pas même de souliers, qu’il avait d’elle un liard, avant de partir. — (Geoffrey Chaucer, Les Contes de Cantorbéry, vers 252 à 255 (p. 40), XIVe siècle)
- …, je ne te refuse pas le secours de mon art ; mais je ne donne pas un liard à ceux qui demandent l’aumône sur la grande route. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- - Cent cinquante francs, pas un liard de plus !… — (Emile Zola, L’Assommoir, 1887,Chapitre IV)
- Le bonheur, a-t-on dit, est plus ami des liards que des louis. — (Victor Cherbuliez, « La Jeunesse de Joseph de Maistre » dans Revue des Deux Mondes, 3e période, tome 118, 1893, page 217)
- Les choses qui valent vraiment la peine d’être vécues ne coûtent jamais d’argent. Cela ne te coûte pas un liard d’être capable de concevoir la splendeur multiple des choses, la science. Cela ne te coûte pas un liard d’être en Italie, d’avoir le ciel italien au-dessus de toi, de te promener dans des rues italiennes et de t’asseoir à l’ombre d’arbres italiens et le soir venu, de voir le soleil se coucher en italien. Cela ne te coûte pas un liard, si tu plais à une femme et qu’elle se donne à toi. Cela ne te coûte pas un liard d’être heureux quelquefois. Ce qui coûte de l’argent, c’est ce qu’il y a autour du bonheur, des accessoires stupides et ennuyeux. — (Antal Szerb, Le Voyageur et le clair de Lune, 1937, page 210, édition Viviane Hamy, traduction par Charles Zaremba et Natalia Zaremba-Huszvai)
- Pour deux liards de bonne grâce, on s’épargne un assaut cruel… On temporise, on conclut une trêve… — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 121)
- « Quelle journée, mon Dieu !– Oui, c’est beaucoup trimer pour deux liards.– Deux liards qu’on n’aura peut-être pas.– Oui, comme vous dites, deux liards qu’on n’aura peut-être pas et qui iront dans la poche des riches. » — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 21)
- – Non, je ne vous ai jamais aimés tous. Je n’ai jamais aimé que ma mère. Tous, je vous livrerais pour deux liards. Je vous ai livrés pour moins. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 493)
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chaloir
?- (Littéraire) Importer, dans le sens d’être important ; faire attention.
- J’écris ces mémoires en pleine vie, ainsi que du fond du tombeau. Je ne veux ni flatter, ni dénigrer. Peu me chaut de plaire ou de déplaire. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Salons et Journaux, Grasset, 1917, réédition Le Livre de Poche, page 307)
- Vous appellerez cela « vol », sans aucun doute, mais peu me chaut. — (Jean Ray, Harry Dickson, La Bande de l'araignée, 1932)
- Je vivais pour mes enfants, ne faisant aucune visite et me soustrayant aux réunions en nombre où il m'eût été possible, chacun s'exprimant alors comme il lui chaut, de saisir les divers aspects de mon mari en tant qu'homme mêlé à d'autres hommes, […]. — (Suzanne Martinon, Eux et nous, Paris : Librairie Plon, 1937)
- Ils font tout ce qu’ils veulent ! si un jour ça leur chaut, ils garderont les soldats trois ans à la caserne. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958, page 81)
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mémoire
?- Capacité à retenir, conserver et rappeler de nombreuses informations antérieures.
- […] elle se contenta de regarder les adresses, comme si à l’inspection de ces seules adresses sa mémoire lui rappelait ce que contenaient ces lettres […] — (Alexandre Dumas , La Reine Margot, C. Lévy, 1886)
- Des nuits entières, durant un mois, j’ai entendu hurler des hommes que l’on torturait, et leurs cris résonnent pour toujours dans ma mémoire. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- En général on ne parle de « mémoire » que pour abaisser l’intelligence. « Il a de la mémoire ! »… dit de moi un jaloux quand il apprit mon succès à l’agrégation.« De la mémoire, monsieur ?… Pas du tout !… lui répondit mon père. Mon fils est intelligent !… » — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 63)
- La quakeresse répéta en détail la conversation qu'elle avait entendue la veille. Sa mémoire était excellente et elle put redire mot pour mot les propos des officiers britanniques. — (Kurt Singer et Jane Sherrod, Les espions qui ont changé l’histoire, traduit de l'anglais par Bruno Bax, Paris : Presses de la Cité, 1961, page 36)
- Pendant un bon moment, une minute au moins, je me suis bien demandé de qui, de quoi il était question. J’avais la mémoire comme une vieille bouteille de vinaigre qu’on remue. Ç’avait soulevé les dépôts, et ça se brouillait, ça devenait opaque. — (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 170)
- D’après les plus récentes recherches, la conscience humaine serait le résultat d’un processus de rétroaction entre la partie analytique du cerveau et la mémoire à très court terme. — (Pierre Cloutier, À la recherche de l’âme, dans Le Québec Sceptique, n° 35, automne 1995, page 38)
- Sinon, la mémoire étant une faculté qui oublie, la prochaine pandémie risque d’être encore plus meurtrière et coûteuse que celle-ci. — (Josée Legault, L’OMS n’a pas sonné l’alarme assez tôt, Le Journal de Québec, 13 mai 2021)
- Remettre quelque chose en mémoire à quelqu’un.
- Il se charge la mémoire de tant de choses.
- Repasser quelque chose dans sa mémoire.
- Exercer, cultiver sa mémoire.
- Rafraîchir la mémoire.
- Écrire quelque chose de mémoire.
- Réciter des vers de mémoire.
- Jouer un morceau de musique, l’exécuter de mémoire.
- Avoir la mémoire des mots, des noms propres, des personnes, des faits, des sons, etc. : Se rappeler particulièrement bien les mots, les noms propres, les personnes, etc.
- Mémoire locale : Celle qui retient particulièrement la disposition et l’état des lieux et des choses.
- Mémoire artificielle : Mnémonique, méthode destinée à aider la mémoire naturelle.
- La mémoire artificielle était fort en usage chez les anciens.
- Action de se souvenir.
- Je n’ai pas de mémoire de cela.
- J’en ai perdu, j’en conserverai, j’en garderai toujours la mémoire.
- Je vous rafraîchirai la mémoire.
- La mémoire de ses grandes actions ne mourra jamais.
- Il vivra dans la mémoire de tous les siècles.
- Il n’en est plus de mémoire, il n’en est plus mémoire.
- Il a fait des choses dignes de mémoire, d’une mémoire éternelle.
- Abolir, éteindre, renouveler la mémoire de quelque chose.
- Réputation, souvenir que laisse une personne après sa mort.
- La mémoire des bienfaiteurs de l’humanité doit être éternelle.
- La mémoire des tyrans est odieuse.
- Cela est injurieux pour la mémoire d’un tel.
- Épargner la mémoire des morts.
- Sa mémoire est en honneur, en exécration.
- Veiller sur la mémoire de quelqu’un.
- Rendre, décerner des honneurs à la mémoire d’un grand homme.
- Cette action ternit, souille sa mémoire.
- Calomnier la mémoire de quelqu’un.
- Faire le procès à la mémoire d’un homme; chérir, honorer, flétrir sa mémoire.
- Réhabiliter la mémoire d’un défunt : Faire annuler, par voie de révision, le jugement qui l’a condamné.
- Tel prince d’heureuse mémoire, de vertueuse mémoire, de glorieuse mémoire : Formule employée en parlant d’un prince qui s’est illustré par ses vertus ou par ses victoires.
- Un personnage de fâcheuse mémoire.
- Commémoration.
- L’église fait aujourd’hui mémoire de tel saint.
- (Technologie) Dispositif comportant au moins deux états et qui, à la suite de l'action le faisant changer d’état, conserve ce nouvel état pendant une durée généralement indéterminée.
- (Informatique) Dispositif qui permet d’enregistrer, de conserver et de restituer des données.
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broussard
?- Habitant de la brousse.
- Pour nombre d’africains citadins francophones, broussard est péjoratif, presque synonyme d'arriéré!
- Un jour, un broussard vint en Land-Rover au restaurant. — (Bernard Lacombe, Chroniques toubabes, 2001)
- Et « après quoi, vient le retour au poste, dans la maison, tout est à recommencer, puis ils faut réparer les dégâts causés par le voyage, c’est toute la vie de la broussarde ». — (Luc Courtois, Jean Pirotte, Françoise Rosart, Femmes des années 80, 1989)
- (En particulier) (Nouvelle-Calédonie) Caldoche vivant dans la brousse (hors de Nouméa et de sa banlieue) et menant une vie rurale[1].
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hypothénar
?- (Anatomie) Saillie musculaire à la paume de la main et dans la direction du petit doigt.
- N’est-ce pas d’ailleurs avec l’hypothénar que les arts martiaux (arts dédiés à Mars) nous apprennent à briser une planche de bois ? — (Fabienne Burguière, Prenons soin de nous - Précis de médecine holistique pour comprendre notre corps, préserver notre santé et embellir notre vie, 2020)
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esquarre
?- (Héraldique) Pièce honorable constituée par une équerre qui isole du champ un des coins de l’écu.
- D’argent à une croix de gueules accostée de quatre filets d’azur en esquarre.
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hagard
?- le vieil anglais hauke, aujourd'hui hawk, « faucon », avec le suffixe péjoratif -ard ;
- le scandinave hak-r, « tête chaude », avec le même suffixe.
- Huet[3] avait proposé l'allemand Hag, ancien français hague[1] (d'où haie), « lieu propre à rendre fier celui qui l'a pour défense » ; l'explication est mauvaise, mais l'étymologie est bonne[3], car un auteur du XIVe siècle dit que le faucon hagard est celui qui est de mue de haie :N'est mestiers c'om m'apaie [apaise]Par tels discours ; ne sui muiers de haie — (Ménagier, II, 317).Le faucon hagard est le faucon qui mue de haie, c'est-à-dire dans les haies, et non en domesticité[3]. Mais il s'agit vraisemblablement d'une étymologie populaire[1].
- Apparenté[1] à l’anglais haggard, lui-même issu du français mais à rapprocher de hag (« sorcière, vieille femme ») ; étymologie avancée[1] par Kluge pour l'allemand hager (« maigre, hâve ») mais non retenue par la suite[1].
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.