Dictionnaire des rimes
Les rimes en : ellébore
Que signifie "ellébore" ?
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- (Botanique) Nom usuel des plantes du genre Helleborus de la famille des Renonculacées, dont certaines espèces étaient employées autrefois en médecine comme purgatif.
- Mêlez de l'ellébore blanc parmi la nourriture dont vous voulez pour appâter vos oiseaux ; à peine en auront-ils pris, qu'ils tomberont tout étourdis. — (« L'agronome ou dictionnaire portatif du cultivateur » - Rouen, 1787)
- — Hippocrate pensait que l’emploi fréquent de l’ellébore pouvait guérir et même adoucir l’excitation exagérée du système cérébral. — (Alexandre Dumas, La Princesse Flora, Éditeurs Michel Lévy Frères, 1871, Chapitre II, p. 33)
- (Botanique) Désigne plus particulièrement l'ellébore fétide ou hellébore fétide, Helleborus foetidus [1].
Mots qui riment avec "or"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "ellébore".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : or , ors , ort , orts , ord , ords , aur , aurs , aure , aures , orps , ore et ores .
- montdore
-
tchador
- (Habillement) Pièce de tissu semicirculaire ouverte sur le devant, portée traditionnellement par les femmes iraniennes et dans quelques pays d'Asie centrale, tenue en place avec les mains, les dents, ou une pince.
- Pour les musulmanes, le tchador peut se porter en plus du foulard pour compléter le hijab.
- — J’y serai !— J’y serai !— Dussé-je vendre ma dernière brebis !— Mon dernier outil !— Le tchador de ma femme ! — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- À travers la fente ménagée dans la cagoule du tchador, les femmes, dont aucune, jamais, depuis les siècles qu’il se pratiquait, n’avait eu permission d’assister au jeu de tout un peuple, les suivaient d’un regard plein de rêves. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- Ce voile a connu, en arabe ou en persan, de nombreux noms et d'innombrables formes, masquant plus ou moins le visage et le corps. du hidjab au tchador, ces variantes s'appuient toutes sur un incontestable fondement coranique. — (Odon Vallet, Petit lexique des idées fausses sur les religions, Albin Michel, 2002, article « Voile »)
-
monsignore
- (Noblesse) Monseigneur.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
hoverport
- (Transport) Port d’aéroglisseurs.
-
zoospore
- (Botanique) Spore portant des cils vibratiles, chez certaines algues ou chez les Oomycètes.
- Ainsi, les zoospores sont très sensibles au fosétyl-al et au bénalaxyl mais moins sensibles aux autres fongicides actifs contre les oomycètes (métalaxyl, furalaxyl, propamocarbe, ofurace, cymoxanil), même après une exposition prolongée. — (Denis Tourvieille de Labrouhe, Etienne Pilorgé & Paul Nicolas, Le mildiou du tournesol, 2000, page 117)
- Les zoospores pénètrent en effet la face inférieure des feuilles, les vrilles et les pousses tendres par de petites ouvertures dans les tissus, appelées stomates, qui rendent possibles les échanges gazeux. — (Éric Chevillard, Démolir Nisard, Minuit, Paris, 2006)
-
tyrannosaure
- (Zoologie) Grand dinosaure carnivore du Campanien et du Maastrichtien, de la famille des tyrannosauridés.
-
jort
- Venin .
-
chromatophore
- Qui porte la couleur, la coloration.
- Tissu chromatophore, cellule chromophore.
- gisors
-
corps
- Portion de matière qui forme un tout individuel et distinct.
- Tout corps a trois dimensions : longueur, largeur et profondeur.
- Organisme de l’être humain, d’un animal ou de tout être animé, vivant ou mort.
- Et Pausole observait debout les révélations successives d’un corps teinté, ferme, vivace, tandis qu’elle ouvrait tour à tour la chemisette bossue, la jupe monastique, le difforme pantalon blanc. — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
- Sous une toilette criarde, ton corps mouvant laisse derrière lui flotter un sillage embaumé. — (Francis Carco, L’Amour vénal, Éditions Albin Michel, Paris, 1927, page 16)
- Tu te déshabilles. Le reflet de ton corps fatigué te fait sourire. Il aura été désiré et arpenté. Mais personne ne l’aura jamais possédé. Sauf, un jour, tes enfants. — (Anaïs Barbeau-Lavalette, La femme qui fuit, éditions Marchand de feuilles, Montréal, 2015, page 360)
- (Anatomie) Tronc, partie de l’homme qui est entre le cou et les hanches.
- Il a le corps bien fait, mais les jambes un peu trop courtes.
- (Par métonymie) Partie de certains vêtements qui s’applique à la partie supérieure du corps, corset, corsage.
- Corps de robe.
- Il faut lui mettre un petit corps qui lui tienne la taille. — (Madame de Sévigné, Lettres)
- (Droit) Personne considérée par opposition aux biens, aux marchandises, etc.
- Séparation de corps.
- Personne sujette à être emprisonnée par ordre de justice.
- Prise de corps.
- Décret de prise de corps.
- (Vieilli) Personne du roi.
- Les gardes du corps.
- (En particulier) Cadavre ; dépouille. — Note : Dans ce sens, il ne se dit que du corps humain.
- A mesure que les deux chars funéraires, sur lesquels étaient placés les corps du duc de Montebello et du général Saint-Hilaire, passaient, les troupes présentaient les armes et les tambours battaient aux champs. — (« Variétés : Extraits des derniers Papiers de France », dans L'Ambigu ou Variétés littéraires et politiques, n° CCLIX du 10 juin 1810, édité par Jean-Gabriel Peltier, tome 29, Londres : Imprimerie de Vogel & Schultze, 1810, page 518)
- Une autre voiture à deux roues, […], était là aussi un peu à l’écart. Cette voiture était destinée, […], à recevoir le corps après le supplice et à le porter au cimetière. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- Décédé à Paris le 11 novembre 1872, des suites d’une albuminurie, son corps a été transporté le soir même pour être inhumé dans un caveau de famille, à Sedan. — (Eugène Dupont, Notice nécrologique de François Clément Sauvage, dans La vie rémoise, volume 4, 1869-1872)
- (Par extension) Défunt.
- Le corps a été retrouvé par les gendarmes.
- (Christianisme) Eucharistie, chair symbolique du Christ.
- Le corps et le sang du Christ.
- Manger le corps de Notre-Seigneur.
- (Mathématiques) Anneau dont l’ensemble des éléments non nuls forme un groupe pour la deuxième loi de composition interne.
- Puisque
- Z
- {displaystyle Z}
- (infini) s’injecte dans
- Q
- {displaystyle Q}
- via l’application φ :
- Z
- {displaystyle Z}
- ——>
- Q
- {displaystyle Q}
- , le corps
- Q
- {displaystyle Q}
- sera infini. — (Dany-Jack Mercier, L'épreuve d’exposé au CAPES mathématiques, volume 2, 2006, page 83)
- L’algorithme d'Euclide classique et l’algorithme d’Euclide étendu dans ses deux formes s’étendent immédiatement au cas des polynômes à une variable à coefficients dans un corps. — (Michel Demazure, Cours d'Algèbre, Cassini, 2008, page 42)
- Partie principale d’un objet, son cœur, son centre.
- Les os du métacarpe ont la structure des os longs en général, c'est-à-dire, que leur corps est compacte & que leurs extrémités sont celluleuses. — (Hippolyte Cloquet, Encyclopédie méthodique ou par ordre de matières : système anatomique, tome 1, Paris : chez la veuve Agasse, 1823, page 452)
- Dans certains cas, le corps du moulin est fixe et forme une tour en maçonnerie, sur laquelle peut tourner la toiture en entraînant avec elle l’arbre et les ailes. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 114)
- Après une présentation rapide de l’aérogare n° 1 de Roissy-en-France, avec son corps central et ses sept satellites, l’auteur décrit successivement les divers équipements réalisés dans cet ensemble. — (Revue générale de l’électricité : organe de l’Union des syndicats de l’électricité, 1973, n° 82, page V)
- Élément massif d’un meuble.
- La vaste pièce, longue d’une dizaine de mètres, large de six, n’avait d’autres meubles, avec l’armoire, que deux corps de bibliothèque, bondés de livres. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893)
- (Numismatique) Figure qui est représentée sur une devise, par opposition aux paroles qui accompagnent cette figure et qu’on nomme l’âme de la devise.
- Le corps d’une devise.
- Consistance de certains objets qui sont minces et flexibles.
- Une étoffe qui a du corps.
- Ce parchemin, ce papier n’a pas de corps, n’a pas assez de corps.
- Cette lame d’épée est bien mince, elle n’a point de corps.
- Consistance des choses liquides qu’on fait cuire ou épaissir par le feu ou autrement.
- Ce sirop n’est pas assez cuit, il n’a pas assez de corps.
- Cet onguent, cet emplâtre a trop peu de corps.
- Force, vigueur de certains vins, de certaines liqueurs.
- Un vin qui a du corps, qui n’a point de corps, qui prend du corps.
- (Sens figuré) Société, union de plusieurs personnes qui vivent sous les mêmes lois, les mêmes coutumes, les mêmes règles.
- Or, plus la vie est facile, plus ces occupations sont fastidieuses, à moins d’appartenir à la secte des quakers-tourneurs, à l’honorable corps des charpentiers ou des empailleurs d’oiseaux. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre deuxième)
- (En particulier) Compagnie ou communauté particulière, dans l’État ou dans l’Église.
- Le rôle des syndicats d’initiative est de grouper dans une même région ou un même district toutes les forces vives du tourisme, c’est-à-dire tous les particuliers ou les corps organisés qui travaillent et peuvent travailler à accroître l’industrie du tourisme. — (Serge Gagnon, L’échiquier Touristique Québécois, Presses de l’Université du Québec, 2003, page 233)
- Le Sénat, la Chambre des députés, etc., sont des corps politiques.
- Corps législatif : S’est dit, à plusieurs époques, d’assemblées chargées de faire et de voter les lois.
- Corps diplomatique : Ensemble des ambassadeurs et ministres étrangers accrédités auprès d’une puissance.
- Repas de corps : Repas qui réunit les membres d’une corporation, d’une compagnie.
- Des annonces de repas de corps, de noces et de festins, s’étalent sur le fronton des plus fastueux qui affichent, comme une promesse de belle tenue et de fine chère, des serviettes pliées en bateaux, en éventails, en petits canards, en fleurs, des serviettes sculptées par ces surprenants garçons de marchands de vins, dénués de favoris et porteurs d’une moustache en brosse à dents sous un nez dont les ailes rougies se piquent. — (Joris-Karl Huysmans, Le Drageoir aux épices, G. Crès et Cie, Paris, 1921, page 188)
- Esprit de corps : Sentiment de solidarité qui anime ceux qui appartiennent à un même milieu, ont passé par une même école, exercent la même profession, etc.
- (Militaire) Corps d’armée ; troupe importante.
- Nous remontâmes alors la Dwina pendant deux jours et jetâmes un pont sur ce fleuve que le deuxième corps entier passa pour atteindre la grande route de Polotsk à Saianétersbourg. — (Campagne de Russie, 1812, d’après le journal illustré d'un témoin oculaire, avec introduction de C-G. Faber Du Faur, Paris : chez Flammarion, 1895, page 23)
- Le 4 octobre 1911, le Premier ministre Giolitti donne le coup d’envoi au départ d’un corps expéditionnaire. Il va vite atteindre les 100 000 hommes, marins et bersagliers, transportés par des centaines de navires. — (Tewfik Farès, 1911 : la Libye en guerre, déjà, dans Libération (journal) du 18 mars 2011, page S12)
- (Militaire) (En particulier) Régiment ou troupe, par rapport à ceux qui en font partie.
- Les capitaines ont ordre de se rendre, de rester au corps. — Rejoindre son corps.
- Réunion, ensemble de ceux qui appartiennent à certaines armes spéciales.
- Le corps de l’artillerie, du génie, de la gendarmerie.
- Le corps des sapeurs-pompiers, etc.
- (Sens figuré) Désigne la réalité.
- Prendre l’ombre pour le corps, prendre l’apparence pour la réalité.
- (Typographie) Principal trait dont une lettre est formée ; de la dimension de la pièce fondue qui supporte l’œil de la lettre et qui se mesure par points typographiques du côté du cran.
- Ce caractère est fondu sur le corps dix, sur le corps douze, etc.
- La force de corps d’un caractère.
- Corpus, recueil, assemblage de plusieurs pièces, de plusieurs ouvrages de divers auteurs, en un ou plusieurs tomes.
- Le corps des poètes grecs, des poètes latins.
- Corps de Droit civil. Corps de droit canon. Un corps de lois.
- Corps de doctrine, réunion de principes qui forment un système.
- Corps de preuves : (Droit) Réunion de plusieurs sortes de preuves, qui toutes ensemble forment une preuve complète.
- (Anatomie) Excroissances charnues, tumeurs, callosités, etc.
- Corps calleux, corps caverneux, corps muqueux, etc.
- (Cartographie) Dimension variable d'un caractère typographique mesurée dans un plan parallèle à la surface imprimante parallèlement à la ligne de base[2].
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Métallurgie) (Musique) Partie centrale d’une cloche, la plus grande, qui transmet les vibrations[3].
-
piéfort
- Variante de pied-fort.
-
caure
- (Régionalisme) (Est de la France) Nom vulgaire du coudrier (noisetier sauvage).
-
maillechort
- Alliage de cuivre, de zinc et de nickel, très dur et ayant de la ressemblance avec l’argent.
- Dans la rue les larmes sont venues à la Mahuchet, car elle est bonne femme, elle a rapporté les couverts en faisant des excuses, elle avait compris la misère de cette comtesse, ils étaient en maillechort !… — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
- Une soupe aux herbes et à l’eau de haricots, un morceau de veau aux pommes de terre, inondé d’eau rousse en guise de jus, un plat de haricots et des cerises d’une qualité inférieure, le tout servi et mangé dans des assiettes et des plats écornés avec l’argenterie peu sonore et triste du maillechort, était-ce un menu digne de cette jolie femme ? — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- Un trépied de bois peint, presque au centre de la pièce, porterait une mappemonde de maillechort et de carton bouilli, naïvement illustrée, faussement ancienne. — (Georges Perec, Les Choses, Julliard, 1965, réédition 1984, page 14)
- Surtout aux ressources du cuivre, laiton, argent, il [Claudius Linossier] rajoute celle du maillechort, métal plus difficile à travailler initialement terne mais qui, au feu, peut donner des noirs profonds. — (Dominique Forest, « Une collection remarquable : les dinanderies de Claudius Linossier du Musée des Beaux-Arts », dans Bulletin des musées et monuments lyonnais, numéro 3-4, 1991, page 76)
- soorts
-
sabord
- (Marine) Ouverture quadrangulaire pratiquée dans la muraille d’un vaisseau et par laquelle le canon tire.
- Ouvrir, fermer les sabords. — Il y avait deux rangs de sabords.
- Le boulet est entré au-dessous du couronnement, et est sorti par le troisième sabord de tribord. — (Eugène Sue, Kernok le pirate, 1830)
- Nous remarquâmes qu’elle eut la bonté de nous laisser passer plusieurs fois devant elle sans tirer un coup de canon, et même tout d’un coup, elle les retira tous dans l’intérieur et ferma tous ses sabords. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- On signale par tribord,Un navire d'apparenceA mantelets de sabords ! — (Le corsaire le Grand Coureur, chant traditionnel)
- (Par analogie) — […], et l’on voit encore comment, dans les étages supérieurs des tours, les créneaux étaient garnis de volets à rouleaux : sortes de sabords, manœuvrant sur un axe de bois posé sur deux crochets en fer ; […]. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Mille sabords ! : vieux juron plaisant.
- Gourgaud, furieux — Halte-là ! Mille sabords ! va-t-on m'expliquer ce mystère ? — (Eugène Adenis, Madame Dugazon, acte unique, scène VII ; Tresse éditeur, Paris, 1877, page 19)
- Le capitaine a juré, sacré — mille sabords du diable ! — en me voyant sortir de ma cachette et m’offrir comme novice, mais il ne peut pas me jeter par-dessus bord ; je suis de l’équipage ! — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- Mme Paimbœuf, commère puissante, robuste, se précipita vers l'intruse, lui lançant d'une voix mâle et sonore :— Mille sabords ! Qui êtes-vous et que venez-vous faire ici ? — (Aristide Bruant, Fleur de pavé, Iière partie, chapitre XXXVI ; Éditions Jules Tallandier, Paris, 1953, page 154)
-
saur
- (Archaïsme) Desséché et fumé.
- Hareng saur..
- (Archaïsme) (Par extension) Jaune-brun, de couleur obtenue par la fumée.
- Un cheval saur.
- (Fauconnerie) Qualifie un oiseau de proie pendant sa première année, quand il possède encore son premier pennage de couleur rousse.
- Le fauconnier le dédaigne comme un ennemi inférieur; mais l'émir ordonna qu'on fît voir la plume au faucon saur. — (Louis Énault, La vierge du Liban, Éd. Hachette, Paris 1860)
-
modulor
- (Mathématiques) Suite numérique dont chaque terme est obtenu en multipliant le précédent par le nombre d’or.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Architecture) Système de mesure appliqué par Le Corbusier pour harmoniser les proportions des ouvrages d’architecture.
- Après la guerre, il [Le Corbusier] chercha à appliquer le modulor, système de proportions qu'il établit entre 1942 et 1948 et édifia notamment les Unités d'habitation de Marseille (1947-1952), Nantes-Rezé (1952-1957), Briey-en-Forêt (1955-1960). — (Le Petit Robert 2, Paris, S.N.L.-Le Robert, 1975, s.v. Le Corbusier)
-
incorpore
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de incorporer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de incorporer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de incorporer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de incorporer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de incorporer.
-
port
- Havre côtier, refuge ou abri pour les bateaux les protégeant des vents et des tempêtes.
- Des phares éloignent les navires des dangers ou les conduisent dans les ports abrités par des digues construites en luttant contre les tempêtes. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Vers 4 heures, j’aperçois de nouveau la terre après avoir barré toute la nuit ; je passe au petit jour près d’un destroyer américain et entre dans le port Saint-Georges. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- La Chiffonne en longea la côte occidentale, doubla la pointe Nord et, suivant les falaises de l’Est, moins anfractueuses, pénétra dans un grand port naturel, protégé par un alignement de gros rochers et de petits îlots. — (G. Lenotre, Les derniers Terroristes, Paris : chez Firmin-Didot, 4e édition, 1932, page 79)
- Azemmour, la ville maure remontant à l’antiquité, en plein déclin aujourd'hui par suite de l’ensablement de son port et l’indolence de sa population. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 148)
- Ensemble des installations, en bord de mer, destinées à l’entretien des navires, à l’embarquement et au débarquement des marchandises ou des passagers.
- C’était un tohu-bohu ethnique. Dans le port flottaient les pavillons de toutes les nations, et plus de deux millions d’êtres humains s’y embarquaient annuellement. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 210 de l’édition de 1921)
- Ça me rappelle le vieux port marseillais, les marchandes de coquillages, les pieds-paquets et le vin de Cassis, doré comme du soleil. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 187-188)
- Point de la rive d’un cours d’eau où les navires abordent, chargent et déchargent les marchandises.
- Le mythique port de Bercy.
- Le port céréalier de Givet.
- Ville bâtie auprès d’un port, autour d’un port.
- Marseille est un agréable port de mer.
- (Sens figuré) Lieu de repos, de refuge, d’une situation tranquille.
- Il est dans le port en se retirant du monde et de l’embarras des affaires.
- Il s’est assuré un port dans la tempête.
- (Sens figuré) Lieu où l’on se retire loin des embarras du monde, où l’on cherche à se mettre à couvert de quelque danger.
- La maison de l’ambassadeur a été un port de salut pour lui.
- (Géographie) Col des Pyrénées.
- Le port d’Envalira est le plus haut col routier de la chaîne pyrénéenne.
- — Viva ! viva ! jaleo ! s’écria Houmain ; nous autres braves, nous sommes bons à tout. Ah çà ! mais… tu as donc toujours passé par les autres ports ? car je ne t’ai pas revu depuis que j’ai repris le métier. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXII, 1826)
- De l’autre côté, c’est l’Espagne, dominée par des falaises identiques aux nôtres […]. On peut passer en Espagne sans suivre le sentier qui franchit le port, mais il y faut beaucoup d’acrobatie. — (Abellio, Pacifiques, 1946)
- Arrivée, destination.
- Elle recommença ses doléances, elle se mit à geindre de plus belle sur le manque de fortune qui la faisait échouer au port. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
-
cor
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du cornique.
-
accore
- (Marine) Pièce de bois qu’on dresse presque verticalement pour étayer un objet, pour le maintenir en place.
- Les accores qui soutiennent un navire échoué ou sur le chantier.
- (Marine) (Vieilli) Contour d’un banc, d’un écueil.
- Par malheur, le rivage était si rocheux, la plage si accore, qu’on ne pouvait y débarquer de nuit. — (Jules Verne, Les Révoltés de la Bounty, chap. 2, 1879)
- Au milieu du banc, la mer est moins forte, son impétuosité s’étant brisée sur l’accore. — (Henry de Monfreid, les Secrets de la mer Rouge, chapitre II, 1931)
- (Géographie, Géologie) Côte escarpée, voire falaise, qui est bordée de fonds marins verticaux et très profonds.
- Ses embarcations furent envoyées à terre avec mission de visiter les accores de la côte. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1868)
- On distingue plusieurs genres de ressac :1° Le ressac par choc contre un accore […]1° Ressac dû au choc contre un obstacle. — Lorsqu’une lame vient à rencontrer un obstacle vertical qui résiste, elle est en partie réfléchie, une portion de sa force vive est consommée par le choc et transformée en chaleur, mais la portion la plus forte est annulée par un travail de soulèvement des eaux ; les eaux s’élèvent verticalement le long de l’accore, et montent même quelquefois à des hauteurs considérables ; cette masse ascendante conserve toujours une partie de sa pression horizontale et, si elle arrive à dépasser le sommet de l’accore, cette pression se manifeste par une projection parabolique des eaux […] Cette masse ascendante, lorsqu’elle a épuisé sa force vive, s’affaisse et prend une vitesse croissante de haut en bas ; la surface des eaux se creuse au pied de l’accore, qui peut arriver à se découvrir bien que situé à une assez grande profondeur au-dessous du niveau moyen des lames. Ces eaux descendantes attaquent énergiquement le sol et l’affouillent […] une partie de la lame qui vient frapper l’accore est probablement déviée le long de la surface verticale, de haut en bas, et concourt à produire l’affouillement. La profondeur maxima de l’affouillement n’est pas au pied même de l’accore, mais à une certaine distance, et un certain talus courbe raccorde le point le plus creux avec le pied de l’accore ; cet effet est dû à la déviation des filets liquides ; une certaine quantité d’eau doit, à l’origine du mouvement, se constituer en remous dans l’angle de l’accore et du fond. — (Alphonse Alexis Debauve, Manuel de l’ingénieur des ponts et chaussées, 19e fascicule, Dunod, Paris, 1878)
- Agile comme un chat sauvage, il escalada la paroi accore, s'aidant des crampons enfoncés dans les moellons à des distances régulières. — (Jean Ray, Harry Dickson, Le Fantôme des Ruines Rouges, 1932)
-
millépore
- (Zoologie) Animal marin microscopique, à l'aspect proche du corail, mais biologiquement plus proche des méduses dont il partage les propriétés urticantes.
- (Zoologie) Polypier calcaire créé par une colonie de millépores.
-
mandore
- (Musique) (Désuet) Instrument de musique à cordes et à manche, dont on joue avec les doigts.
- La MANDORE était une pandore de petite dimension, elle était montée à quatre cordes de laiton ; nous l'avons appelée depuis mandoline. — (Mémoires de la Société nationale des antiquaires de France, 1844)
- Philippe dut se résoudre à vendre à un antiquaire de la rue de Lille le seul objet véritablement précieux qu’il eût jamais possédé : une mandore du XVIIe siècle sur la table de laquelle étaient gravées les silhouettes d’Arlequin et de Colombine en dominos — (George Perec, La Vie mode d’emploi, 1978, édition Le Livre de poche, 1994, page 179)
-
nord
- (Géographie) Celui des quatre points cardinaux opposé au sud et qui correspond à la direction de l’étoile polaire ; direction du pôle de l'hémisphère boréal et correspondant à l'azimut 360°.
- La ville de Dunkerque se trouve au nord de Paris.
- Pendant la première semaine, la brise fut très légère et excessivement variable, tournant constamment du Nord au Suroit, en passant par l’Est. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- L’aiguille aimantée se tourne vers le nord magnétique.
- Une maison exposée au nord.
- (Géographie) Partie de la terre qui est opposée au midi.
- Les plus belles fourrures viennent du nord.
- Il a voyagé dans le nord.
- Région d’un pays ou partie du monde la plus rapprochée du nord.
- La Compagnie du chemin de fer du Nord.
- Milan est le centre économique de l'Italie du Nord.
- Pays du Nord. Pays développé.
- Les inégalités et disparités entre les nords et les suds révèlent ces nouvelles discontinuités que certains auteurs dénoncent comme des héritages de la colonisation. — (Gérard Bacconnier, La Mondialisation en fiches : Genèse, acteurs et enjeux, 2008)
- Vent soufflant vers le midi.
- Les suds sont aussi fort violens ; leur saison est dans le cours de juin, juillet et août, temps où les nords ne soufflent jamais. — (Jean-François de La Harpe, Abrégé de l’Histoire générale des voyages, 1820)
-
anaphore
- (Grammaire, Linguistique) Mot ou syntagme qui, dans un énoncé, assure une reprise sémantique d’un précédent segment appelé antécédent ou, plus simplement, rappelle par un moyen grammatical une idée déjà exprimée ou un fait qui s’est déjà produit.
- Dans la phrase « Jean n’avait pas de stylo : je lui ai prêté le mien. », « le mien » est une anaphore dont l’antécédent est « stylo ». De même dans la phrase « Oui, vous êtes déjà venu lundi, je le sais…», « le » forme une anaphore dont l’antécédent est « vous êtes déjà venu lundi ».
- (Littérature) (Rhétorique) Figure de style consistant en la répétition, la reprise d’un même segment ou d’un même mot, en tête de vers, ou en tête de phrase.
- Son anaphore, qui reflète probablement les traditions pré-nicéennes de la Cappadoce, comporte une préface dont la partie finale ne se distingue pas vraiment du type représenté par la préface déjà citée des Constitutiones Apostolorum VIII : la cour céleste chante le trisagion. — (Cinquante années d'études médiévales à la confluence de nos disciplines : actes du colloque organisé à l’occasion du cinquantenaire du CESCM, Poitiers, 1er-4 septembre 2003, Université de Poitiers : Centre d’études supérieures de civilisation médiévale, Éditions Brepols, 2005, p. 359)
- Comme dans la phrase suivante l’auteur utilise une anaphore en répétant le mot Paris : "Paris, Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! mais Paris libéré !..." — (Charles de Gaulle Discours)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.