Dictionnaire des rimes
Les rimes en : eduts
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "eduts".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
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englue
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de engluer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de engluer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de engluer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de engluer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de engluer.
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retenue
- Action de retenir.
- (Comptabilité, Finance) Ce qu’on retient, en vertu de la loi ou d’une stipulation convenue, sur un traitement, un salaire, ou sur une rente.
- La retenue est de tant pour cent.
- Subir une retenue.
- Retenue légale.
- Franc et quitte de toute retenue.
- Dix mille francs, nets de toute retenue.
- (Arithmétique) Chiffre, le nombre que l’on retient.
- La retenue est deux.
- Il a oublié la retenue.
- (Éducation) Privation de sortie, infligée à un écolier comme punition de quelque faute.
- Pour la moindre incartade, je foudroyais toute l’étude de pensums et de retenues… — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 81)
- Il ajouta qu’il ne fallait pas croire, pour autant, qu’un lycée fût une pétaudière, et il insista particulièrement sur les « retenues », qui sont une espèce de condamnation aux travaux forcés, et qui font monter le rouge au front d’une famille. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 260)
- Cet enfant est en retenue.
- On l’a mis en retenue.
- Faire sa retenue.
- Réservoir où l’on retient de l’eau.
- Pour arroser son jardin, il avait une retenue d’eau.
- Espace entre deux écluses où l’eau est retenue.
- Retenue de chasse — Sorte d’écluse dans certains ports de mer, qui sert à retenir l’eau et que l’on ouvre tout à coup, de manière que le courant chasse les galets et le sable qui obstruent l’entrée du port.
- (Sens figuré) Action de se retenir, modération, discrétion, modestie.
- Un avocat raconta à ses voisins une cause jugée dans la journée. Il s’exprimait avec retenue, presque en confidence, à raison du sujet. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Mutisme et retenue semblent les mots d’ordre lorsqu’il est maintenant question du député de Rimouski. — (Gilles Turmel, Député accusé d’agression sexuelle: le malaise Harold LeBel, Le Journal de Québec, 17 décembre 2020)
- Il ne s’emporte jamais, j’admire sa retenue.
- Il faut avoir de la retenue.
- Ne garder, ne mettre aucune retenue dans sa conduite.
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true
- Vrai , vraie.
- Is this statement true or false?
- Véridique.
- It's a true story.
- Loyal, fidèle.
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combattue
- Participe passé féminin singulier de combattre.
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concouru
- Participe passé masculin singulier de concourir.
- couvrue
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menu
- Qui est délié, qui a peu de volume, peu de grosseur.
- C’était un jeune chat, menu et décharné, qui frottait sa tête contre les jambes de Bert, en ronronnant. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 335 de l’édition de 1921)
- Le lendemain de cette soirée où Léonora Galigaï vint consulter Lorenzo, le nain se promenait à pas menus dans sa boutique du rez-de-chaussée. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Les aliments détaillés en menus morceaux sont sautés très rapidement avec très peu de matière grasse dans un récipient hémisphérique placé sur un brûleur très puissant. — (Michel Maincent-Morel, Techno Culinaire — Bac Pro, Éditions BPI , 2011, page 270)
- (Sens figuré) Qui est de peu d’importance.
- Il s’allongea de nouveau, s’ingéniant […] à stipuler divers menus legs, avec des codicilles de plus en plus fantasques et extravagants…. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 150 de l’édition de 1921)
- Très curieux de son naturel, il était toujours informé avant quiconque des menus potins du pays et n'avait pas son pareil pour les répandre et les amplifier. — (Louis Pergaud, Un petit logement, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- […], et il est très adroit aux menus travaux du campement : montage des tentes, pansage des bêtes, construction d'un four, etc. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 103)
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bourru
- Qui est d’une humeur brusque, fâchée et chagrine.
- Un esprit bourru. — Avoir l’humeur bourrue, etc.
- Messire Robert d’Estouteville s’était éveillé le matin du 7 janvier 1482 fort bourru et de massacrante humeur. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- Celui-là est défendu contre les quémandeurs trop opiniâtres par une sorte de femelle revêche, bourrue, grimaçante, qui s'entend à merveille à décourager les volontés les plus obstinées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 183)
- — Je vous en prie, monsieur, essayez donc de rester tranquille !Il est gêné, car sa voix est beaucoup plus bourrue qu’il ne le voudrait. — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, pages 8-9)
- (Vieilli) (Sens propre) Qui est rempli de bourre, qui n’est pas lisse.
- Fil bourru. — Plante bourrue.
- Pourquoi n’irait-on pas au Louvre, surtout par les jours froids, comme il en fait un aujourd’hui ? Les salles y sont spacieuses, chauffées. Et puis il y a les gens qu’on y rencontre. De belles Londoniennes, d’abord, en étoffes bourrues, avec des gants amples, des souliers ronds — flanquées de leurs tristes époux. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Il avait remarqué une haie très bourrue et très épaisse qui courait entre des saules. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 241)
- (Limousin) (Sens propre) Poilu.
- [...] ses grands bras bourrus de laine blanche étalés vers l'âtre et sur le rebord du lit,[...]. — (Françoise Henry, Les Îles d'Inishkea, Éd. Septentrion, 2012)
- Il a bouclé peut-être, sans se soucier du froid, une cuirasse de fer sur son torse bourru. — (Revue bleue, volume 50, numéro 1, 1912)
- (Vieilli) Mal dégrossie, en parlant d’une pierre de construction.
- Pierre bourrue.
- (Œnologie) Qui n’a pas totalement fermenté et qui se conserve doux dans le tonneau durant une semaine, en parlant d’une sorte de vin blanc nouveau.
- Le vin comme l'amour, L'amour comme le vin, Qu'ils soient impérissables, Qu'ils soient sans lendemain, Qu'ils soient bourrus, tranquilles, Acerbes ou élégants,Je suis sûre qu'il ne faut pas Mettre d'eau dedans. — (Juliette Noureddine, Petite messe solennelle, 2008)
- Qui vient d’être trait, en parlant du lait.
- L’air léger, à haute dose d’oxygène, le changement de régime alimentaire, les bols de lait bourru absorbés à la porte de l’étable et puisés à même le ciselin, le poids de la fatigue accumulée durant l’année citadine, la tension nerveuse privée d’objet qui tout à coup se détend. — (Jacques Ouvard, S.O.S. frère Boileau, Librairie des Champs-Élysées, 1971, chapitre II)
- Le meilleur lait à donner est le lait bourru, c’est-à-dire le lait de vache naturel avant qu’il se soit refroidi. — (Armand Trousseau, Traité de thérapeutique et de matière médicale, volume 1, 1875)
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feuillue
- Féminin singulier de feuillu.
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détenue
- Femme détenue.
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décousu
- Caractérise des propos sans suite, un style qui n’a pas de liaison, des événements non reliés entre eux.
- Phrases décousues.
- Conversation décousue.
- Des idées décousues.
- En temps de paix, la vie est harmonieuse et composée. On rencontre les mêmes gens, on les retrouve, on les perd de vue, on les retrouve encore. Les histoires se nouent et se dénouent harmonieusement, comme dans les tragédies classiques. Mais à la guerre, tout est décousu, sans lien, sans suite, sans cohérence. — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 27)
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fessu
- (Familier) Qui a de grosses fesses.
- Petits angelots bien fessus, Enfants Jésus ronds et mafflus… — (Juliette Noureddine, Le Congrès des chérubins)
- — Le langage de Lamendin m’est allé au cœur. Son avis a de l’importance. Ce visage fessu ne lâche, comme il est naturel, rien qui n’ait été longuement digéré. — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 27)
- J'avoue l'ennui sans fond éprouvé devant ce conclave de mémères fessues, hanchues, cuissues et mamelues. — (Pierre-André Dessalins, Papillon en automne, Éditions TRANSITIONS, 1996, chap. V : Notes sur Maillol)
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dévalue
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de dévaluer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de dévaluer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de dévaluer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de dévaluer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de dévaluer.
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chevelu
- Qui porte des cheveux longs et touffus.
- Les rois chevelus.
- Bourras était un grand vieillard à tête de prophète, chevelu et barbu, avec des yeux perçants sous de gros sourcils embroussaillés. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- Qui est garni de cheveux.
- (Par analogie) (Botanique) Qui est garni de poils
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acinus
- (Biologie) Cavité épithéliale arrondie bordée par des cellules secrétrices qui débouche dans le canal excréteur d’une glande.
- En coupe, des sections d'acinus voisinent au sein du tissu conjonctif avec des sections d'arbre excréteur. — (Roger Coujard, Jacques Poirier, Précis d'histologie humaine, 1980)
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canut
- (Lyonnais) (Soierie) Ouvrier tisserand de soie travaillant sur un métier à tisser, au XIXe siècle.
- Les canuts n’ayant pas de vinAux Charpennes courent soudain. — (Complainte historique sur le triste événement arrivé dans la ville de Lyon au mois d’août 1786, occasionné par une révolte faite par les ouvriers en soye et garçons chapeliers, manuscrit, août-septembre 1786, Bibliothèque municipale de Lyon)
- Un canut travaille tout le jour dans le mauvais air, gagne vingt sous, et meurt de faim. […]. Un canut est libre direz-vous ? Libre de quoi, s'il vous plait ? Libre de se promener, s'il a le temps ; de boire, manger ? s'il a de quoi de vivre ? pas toujours ; de se tuer ? davantage, si on ne l'empêche pourtant : c'est un esclave lié, garrotté par la misère, la faim, le froid, la loi, les gendarmes, tous maîtres qui ont la main rude et d'entrailles peu, sans compter le fabricant, qui par métier les a de bronze. — (R. T. (anonyme), « Variétés : Boutade », dans la Bibliothèque universelle des sciences, belles-lettres et arts, rédigée à Genève. 1832 - tome 1 : Littérature, Genève : Imprimerie de la Bibliothèque universelle & Paris : chez Rossance père, page 420)
- Je suis entré chez un canut pour demander mon chemin ; l’homme dormait sur son métier — pauvre figure jaunâtre, maigre, avec une barbiche noire, des yeux battus. — Beaucoup de ces ouvriers doivent travailler debout ou courbés, ce qui est malsain. Ils ne font pas d’économies, et les chômages sont terribles. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- Le bruit des métiers semblait être la respiration de maisons vivantes, les grandes maisons de canuts, avec rien d’autre que les fenêtres et cette respiration. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 73)
- Mais, tenez, il y bien plus grave. Vous pensez amadouer le correspondant de quartier d’un grand quotidien, au détour d’un zinc, en vous disant que deux grands blancs l’apprivoiseront et que le communiqué que vous souhaitez voir publier le lendemain est sur les bons rails — ouf, merci Robert ! — et vous voilà embarqué dans une discussion où les canuts débaroulent en armes de la colline, où Laurent Mourguet rive son clou à Érasme en personne et où vous vous demandez si votre interlocuteur ne serait pas, si ça se trouve, le prochain lauréat du prix de l’Association des Écrivains lyonnais. — (Robert Luc, Contes du gros caillou, Éditions Lyonnaises d’arts et d’histoire, 2000, page 3)
- (Par extension) Personne très pauvre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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insinue
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de insinuer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de insinuer.
- « Lorsque les scies peuvent parvenir directement, c’est-à-dire, parcourir toute la longueur de l’espace dans lequel elles doivent agir, on les insinue, si l’on peut, la lame étant de suite montée sur champ, ou dans le cas contraire, droite, pour la tourner, quand elle est parvenue au collet de la dent, où l’espace est toujours plus grand, surtout en avant ; s’il était impossible que cette lame pénétrât ainsi, on la démonterait pour la faire arriver par une de ses extrémités, sa dentelure regardant le côté opposé à la gencive ; puis on la tournerait et on la monterait ainsi dans la bouche ; mais il est rare qu’on en vienne là, parce que la dent que l’on veut déchapeler, suivant l’expression des anciens, devant être sacrifiée, on ne craint pas de frayer avec la lime, à ses dépens, une voie par laquelle la scie pénétrera jusqu’à son collet » (Nouveaux éléments complets de la science et de l’art du dentiste, par M. Désirabode et ses fils, tome IIe, page 417.) — (Jacques Lisfranc, Précis de médecine opératoire, 1845)
- L’Esprit visiteur, qui s’insinue en elle et commence à la spiritiser y lui apparaît donc avec les privilèges d’un familier, jusque dans la chambre qu’elle habite ; et là, ni son mari, ni les ouvriers qu’il occupe ne parviennent à l’apercevoir ou à l’entendre lorsqu’au contraire elle l’entend ou l’aperçoit. — (Gougenot des Mousseaux, Mœurs et pratiques des démons ou des esprits visiteurs du spiritisme ancien et moderne)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de insinuer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de insinuer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de insinuer.
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cornu
- Qui a des cornes.
- Les diables cornus.
- Un animal cornu blessa de quelque coups Le lion, qui, plein de courroux… — (Jean de la Fontaine, Fables. V, 4.)
- Qui a des coins ou angles saillants.
- Un pain cornu. Une pièce de terre cornue.
- Du fond de cet antre pierreux, Entre deux montagnes cornues. — (Voltaire, Ép. XXVI.)
- (Logique) Bizarre, étrange, absurde, illogique.
- On donnait le nom d’argument cornu à cet argument-ci : Vous avez ce que vous n'avez pas perdu ; or vous n'avez pas perdu des cornes ; donc vous avez des cornes. — (Etienne Bonnot de Condillac, Historique ancien III, 18.)
- (Sens figuré) Lièvres cornus, idées folles, extravagantes, ainsi dites parce que les lièvres n'ont pas de cornes.
- Et de lièvres cornus le cerveau [ils] nous barbouillent. — (Mathurin Régnier, Satires, IX)
- Tous vos beaux arguments cornus Pour me persuader de vivre Et pour m’obliger à vous suivre, N'étaient donc que pour m’attraper. — (Paul Scarron, Virg. trav. II.)
- (Par dérision) (Désuet) Mari trompé.
- Ainsi sont les Européennes, dit Michael. Ah, mes amis, si tous les cornus d’Europe portaient lampions, ô miséricorde, quelle illumination ! — (Albert Cohen, Belle du Seigneur, Gallimard, 1968, page 561)
- (Botanique) Dont le style ou les anthères sont en forme de corne.
- Affecté de l’ergot.
- Blé cornu.
- (Médecine vétérinaire) Dont la hanche, très prononcée, forme une forte saillie, défaut dû, soit à une conformation vicieuse, soit simplement à la maigreur.
- Cheval cornu, jument cornue.
- (Grammaire) Diacritique de l’alphabet vietnamien attaché au coin supérieur droite des lettres "o" et "u" pour donner "ơ" et "ư" (arrondissement de voyelles).
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ébattue
- Participe passé féminin singulier du verbe ébattre.
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inaperçu
- Qui n’est pas aperçu.
- Le hasard n’est que l’effet de causes inaperçues.
- Des effets presque inaperçus.
- L’exercice qui va se dérouler ne pourra, sans doute, demeurer entièrement inaperçu de la population. Mais il importe qu’elle n’en soupçonne pas la nature véritable. — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 131)
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lut
- Se dit de pâtes ou d'enduits qu'on applique sur les bouchons des vases pour en assurer la fermeture hermétique, autour des cornues, des tubes de verre pour les soustraire à l'action directe du feu, ou qu'on utilise pour obturer des trous, pour faire des joints etc.
- Lut de terre grasse.
- Lut de blanc d’œuf et de chaux.
- Mastic de garnissage.
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abstenu
- Participe passé masculin singulier de s’abstenir.
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inattendu
- Auquel on ne s’attendait pas.
- L’invention des bateaux à vapeur parut si neuve, si inattendue, si importante, qu’on se refusa à y croire, même sur le témoignage des académiciens de Lyon. — (Achille de Jouffroy, Des bateaux à vapeurs, Duverger, 1839, page 21)
- La créativité ? De l’efficacité inattendue. Edward de Bono
- Au mois de janvier de cette année, me trouvant à Paris, […], je reçus de Maxime Du Camp l’invitation tout à fait inattendue d’assister à l’exécution de Troppmann. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887.)
- Louis X eut une réaction inattendue ; il se mit, sur son faudesteuil, à tressauter de rire. — (Maurice Druon, Les Rois maudits, tome 2, « La Reine étranglée »)
- J’aime [Edward de Bono] définir la créativité comme de l’« efficacité inattendue ». Nos deux acolytes vont plus loin. Ils disposent les deux composantes de cette définition sur deux axes, divisent chaque axe en trois degrés et expliquent que le challenge de la créativité n’est pas d’être inattendue et efficace mais d’être très inattendue et très efficace […].— (Jean-Louis Swiners et Jean-Michel Briet, L’intelligence créative, Maxima, 2004, page 10 (dans la préface d’Edward de Bono))
- Christophe Colomb passe à la postérité en découvrant de façon totalement inattendue un continent alors qu’il en cherchait un autre. Son aventure est un exemple parfait de sérendipité, un exploit lié à l’imprévu.— (Marie-Noëlle Charles, Ces petits hasard qui bouleversent la science, Le Papillon Rouge Editeur, 2012, page 247)
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ému
- En proie à une émotion plus ou moins vive.
- J’étais si ému que je ne pouvais plus parler.
- Étymologiquement, que signifie « é-mu »? Mû hors de. Un homme ému est un homme arraché à lui-même, arraché au « je » relatif qui aurait pu se manifester en lui. Un homme ému est un homme aliéné, décentré. — (Arnaud Desjardins, Les chemins de la sagesse, La Table Ronde, Pocket spiritualité, 1999, p. 347)
- Qui manifeste une émotion.
- J’ai couru deux ou trois fois — je ne sais plus ! — le Tour du Finistère, appelé aussi le Tourduf, dans le milieu des années deux mille, et j’en garde un souvenir particulièrement ému. — (Jean Glavany, La mer est toujours ronde, 2014)
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imprévu
- Qu’on n’avait pas prévu ; qui n'est pas conforme à des prévisions ou à un plan.
- Blanche, étonnée, trouvait en même temps ce déroulement imprévu tout naturel. Elle monta dans la voiture. Tout ce qui était en train de se passer était prédestiné. — (Olenka De Veer, La Troisième Licorne, Presses de la Cité, 1984)
- Il n'est jamais facile pour une direction d'accepter une réussite imprévue. Cela suppose que l'on accepte de regarder la réalité en face et de dire « nous avons eu tort ! » — (Peter Drucker, Les Entrepreneurs, Hachette/Pluriel, 1985, p. 65)
- Auquel on ne s’attendait pas ; inattendu.
- À Panama tout est pittoresque et imprévu et les traditions espagnoles ont survécu malgré le contact américain. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Nos enquêtes sur la créativité dans les entreprises du monde entier nous permirent de nous tendre compte que la majorité des actes créatifs, qu'il s'agissent d'innovations spectaculaires ou d'améliorations infimes, se produisent ainsi : non seulement ils n'ont pas été préparés, mais ils sont totalement imprévus. — (Alan Robinson & Sam Stern, L'Entreprise créative. Comment les innovations surgissent vraiment, Éditions d'Organisation, 2000, p. 3)
- La tête en l’air, qui suit à Oxford quelques cours de botanique, se prépare à devenir pasteur quand une chance imprévue s’offre à elle : on lui propose de partir, au titre d’homme de compagnie du capitaine Robert Fitz-Roy, âgé de vingt-six ans et au caractère difficile, pour un très long voyage d’étude. — (Jean d'Ormesson, C’est une chose étrange à la fin que le monde, 2010, ISBN 978-2-221-12336-2)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.