Dictionnaire des rimes
Les rimes en : dépatouille
Que signifie "dépatouille" ?
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- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de dépatouiller.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de dépatouiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de dépatouiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de dépatouiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de dépatouiller.
Mots qui riment avec "il"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "dépatouille".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : il , ils , ille , illes , ill , ile , iles , yle , yles , ylle et ylles .
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gracile
- Qui est menu, léger, élancé, délicat.
- Elle est dramatiquement belle. Gracile et obscure. — (Anaïs Barbeau-Lavalette, La femme qui fuit, éditions Marchand de feuilles, Montréal, 2015, p. 327)
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faufil
- (Couture) Fil pour faufiler.
- Enfin bref, de faufil en aiguille, voici Pâques Fleuries et il [le tailleur] loupe les boutonnières. — (Samuel Beckett, Fin de partie)
- (Sens figuré)
- Les phrases de mon cru ne sont tout au plus qu’un faufil : encore ai-je tenté de leur imprimer quelque chose de son rythme à lui. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 209)
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indélébile
- Ineffaçable, qu’on ne peut plus modifier ou oblitérer.
- La coloration ainsi acquise est indélébile : dès lors l’insecte ne sera homochrome que s’il demeure sur le sol dont il a pris la teinte. — (Étienne Rabaud, Le hasard et la vie des espèces, 1953, page 86)
- Encre indélébile, couleur indélébile.
- (Sens figuré) Inoubliable, impossible à altérer ou à effacer de la mémoire, de l’esprit ou de l’âme.
- J’ai essayé de vous décrire ce compère indélébile que nous sommes quelques-uns à avoir fréquenté. — (René Char, « L'Absent », Seuls demeurent dans Fureur et Mystère, Gallimard, 1962, collection « Poésie », 1967, page 39)
- Et nous avions pourtant dès lors montré nos clefs, tachées chacune aux secrets indélébiles de nos chambres interdites, ma mère si tôt perdue, les grands désordres de nos pères, cette petite sœur, 18 ans, je me souvenais mais j’ai vérifié sur la plaque, 18 ans, tu y pensais tous les jours encore me disais-tu. — (Geneviève Amyot, Je t’écrirai encore demain, « Lettre de septembre », Éditions du Noroît, Montréal, 1995, page 11)
- Le Baptême, le sacrement de l’Ordre impriment un caractère indélébile.
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maxille
- (Zoologie) Élément de la bouche des arthropodes.
- Les maxilles comprennent les palpes maxillaires placés latéralement , souvent nuls , et les galeae formant la trompe ou glossothèque , de dimensions très variables ; elle peut atteindre ou dépasser les premiers segments abdominaux, […]. — (Traité de Zoologie, tome 10 : Insectes supérieurs et Hémiptéroïdes, part. 1, par André Badonnel, Éditions Masson, 1951, p. 319)
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quille
- (Navigation) Partie fixe et immergée de la coque sous le bateau faisant office de dérive fixe et de contrepoids à la gîte.
- Le « Français » en 1904 et le « Pourquoi pas ? » cinq ans après, laissèrent une partie de leur quille sur les roches. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Le cabanement doit être évité à tout prix, d’une part parce que les points de la quille qui subissent alors la réaction de la cale ne présentent pas une solidité aussi grande que le brion […] — (Eugène F. Giboin, J. Legris, Albert Rialland, Aide-mémoire Martinenq des constructions navales, volume 1, Éditions maritimes et coloniales, 1958, page 320)
- Les éléments longitudinaux sont également continus; les quilles, contre-quilles et lisses sont en acajou; les élongis très largement dimensionnés sont en polyester renforcé de structure mixte mat-roving. — (Bulletin de l’Association technique maritime et aéronautique, 1963, volume 63, page 757)
- (Marine) (À voile) Pièce de charpente de base à partir de laquelle la coque est construite.
- (Aéronautique, Militaire) Élément profilé de faible allongement fixé à la partie inférieure du fuselage, en vue d’augmenter la stabilité latérale de l’avion ou d’éviter qu’il se mette en vrille.
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avril
- Quatrième mois de l’année dans le calendrier grégorien, il est placé entre mars et mai et il dure 30 jours.
- Il avait pris le maquis un an plus tôt : arrêté par les gendarmes d’Alès, en avril 1943, pour ses activités politiques, il s’était évadé et avait trouvé refuge chez les francs-tireurs et partisans (FTP). — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 9 juillet 2022, page 8)
- Dès la fin novembre, les plantations de peupliers peuvent débuter, […]. À l’exception toutefois des stations où la nappe remonte près de la surface en hiver. Dans ces parcelles, mieux vaut attendre mars, voire avril. — (Vincent Thècle, Peupliers : comment réussir les nouvelles plantations., dans La France agricole, no 3361 du 26 novembre 2010)
- Un renardeau photographié en avril 2019. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 20e)
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maquille
- (Argot) (Jeux) Tricherie qui consiste à marquer les cartes à jouer.
- (Argot) (Jeux) Marque faite sur une carte à jouer, dans le but de tricher.
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recroqueville
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe recroqueviller.
- Deuxième personne du singulier du subjonctif présent du verbe recroqueviller.
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roupille
- (Populaire) (régionalisme provençal) (rare au singulier) chose de peu de valeur, usée ou en mauvais état, guenille, rougne.
- Il est encore revenu des puces avec un sac de roupilles !
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entortille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de entortiller.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de entortiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de entortiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de entortiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de entortiller.
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cédille
- Signe diacritique de l’alphabet latin en forme de crochet vers la gauche (‹ ◌̧ ›) comme la moitié inférieure de z wisigothique (duquel elle provient), de petit c culbuté ou parfois de petite virgule souscrite.
- La cédille s’utilise sous le c pour noter le son ‹ s › devant a, o et u.
- La Cédille est une virgule qu’on met sous le C, pour montrer que cette lettre se prononce comme la lettre S, dans ce mot ci et semblables : leçon. — (Roch-Ambroise Sicard, Manuel de l’enfance, 1797)
- Herbin s’exprimait avec un correction parfaite, n’omettait aucun accord. On eût dit que tout en parlant, il barrait exactement les t, plaçait les accents sans en omettre un seul, mettait le point sur les i, n’oubliait aucune cédille, et exposait en italiques les mots importants. Dans ce milieu d’étrangers il triomphait modestement et rougissait un peu, pour marquer le coup, quand Desposoria faisait une faute de français. — (Jules Supervielle, Le voleur d’enfants, Gallimard, 1926, collection Folio, pages 91-92)
- Et les cédilles, ça ressemblait à rien ces zigouigouis, quant au verbe avoir qui s’accordait tantôt avec le complément d’objet direct tantôt pas, c’était un cauchemar. — (Akli Tadjer, Alphonse, Jean-Claude Lattès, 2005)
- Si l’on envoyait un message avec des accents ou des trémas, des cédilles, des perluètes, il arrivait péniblement chez la plupart des autres avec des codes chiffrés entre les lettres normales. Le débat fît rage, de savoir s’il fallait désaccentuer le français pour que la communication des idées continue (en attendant d’hypothétiques progrès techniques) […]. — (Patrick Rebollar, Les salons littéraires sont dans l'Internet, Presses universitaires de France, 2002, page 25)
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sibylle
- (Antiquité) Nom donné par les Anciens à certaines femmes auxquelles ils attribuaient la connaissance de l’avenir et le don de prophétie.
- La sibylle de Cumes.
- La sibylle Érythrée.
- L’antre de la sibylle.
- Les Romains consultaient les livres des sibylles dans les affaires importantes.
- L’antre de la sibylle était beaucoup plus sombre que l’antichambre, on n’y distinguait pas la couleur du papier. — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
- …elle n’avait jamais perdu une occasion de donner à son mari de ces bons conseils qui vaudraient de l’or s’ils étaient seulement plus clairs et plus précis, au lieu d’être enveloppés, comme les oracles de la sibylle, d’un vague et d’un mystérieux qui en rendent l’application impossible. — (Charles Dickens, Vie et aventures de Nicolas Nickleby, 1885)
- Je ne veux pas de cet amour-instinct, de ce soit-disant fluide qui vous traverse à votre insu, pareil à celui qui fait vaticiner les sibylles. — (Jeanne Sandelion, Un Seul homme…, Paris, éditions du Tambourin, 1931, page 332)
- (Sens figuré) Femme qui prétend connaître et dévoiler l'avenir.
- Ramassée sur elle-même, la joue dans la main, devant le foyer éteint, comme une curieuse qui consulte une sibylle, tandis qu’elle repassait ces années de solitude, elle revit la figure du marquis de Ré. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 28)
- (Sens figuré) (Familier) Femme vieille et laide, connue pour la méchanceté de ses propos.
- …et, quand on l’eut jetée dans sa cellule, elle se trouva en présence d’une vieille sibylle qui grommelait un chant saxon, comme pour battre la mesure de la danse tournoyante que traçait son fuseau. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
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négrille
- (Désuet) Membre d’une ethnie de petite taille telle que celle des pygmées en Afrique équatoriale.
- En somme, s’il n'y a pas identité crâniologique entre les deux races, qui diffèrent d’ailleurs bien davantage par leurs caractères extérieurs, du moins constate-t-on une ressemblance assez accusée, pour que le terme Négrille proposé par l’un de nous [Ernest Théodore Hamy] pour désigner l’ensemble des petits Nègres africains soit acceptable, en tant que parallèle à celui de Négrito par lequel on désigne aujourd’hui l’ensemble des petits Noirs asiatiques et océaniens. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau et Ernest Hamy, Les crânes des races humaines, J.-B. Baillière et fils, 1882, page 335)
- Ces pauvres négrilles, sans avoir même la consolation de se dire les soldats du Droit et de la Civivlisaiton, ils étaient allés jusqu’à l’extrême limite de leur effort. — (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, Albin Michel, 1934, Cercle du Bibliophile, page 287.)
- On me disait souvent avec une ironie condescendante : « C’est drôle, tu es trop grand pour un Pygmée. C’est indécent ! Tu appartiens pourtant à une catégorie de négrille inférieure à celle des Grands Noirs. N’est-ce pas que pour le respect de ta catégorie de primitifs tu te dois de mesurer moins d’un mètre cinquante.— Me raccourcir à un mètre quarante vous suffirait-il ?— Ce serait plus conforme à ton état de négrille, ce n’est pas une insulte. » — (Alioum Fantouré, Siècle de Pygmée Twa, Publibook, 2012, pages 29-30)
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coquille
- Enveloppe protectrice, dure et calcaire des œufs et de la plupart des mollusques.
- Coquille d’œuf.
- Enveloppe protectrice de l’homme, protégeant la personnalité.
- Ah! pourquoi ne peut-on pas briser cette transparente et dure coquille qui nous enferme chacun seul avec soi? — (Beauvoir, Tous hommes, 1946, page 57)
- Se renfermer, se retirer dans sa coquille.
- On sent, lorsqu’il en laisse échapper quelque chose, avec quelle joie il se renfermait dans sa coquille, comme ces insectes qui se cachent à l’approche de l’homme. — (Musset, Le Temps, 1831, page 143)
- Fossile d’une coquille de mollusque.
- Les fossiles mêmes […] que l’on trouve par couches au dessous de la terre végétale, tels que […] les bancs de coquilles. — (Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature, 1814)
- On voit dès lors qu'il n'est point indifférent de représenter une coquille d'une manière ou d'une autre, et qu'il importe au zoologiste ou au paléontologue de donner aux géologues des points de comparaison sur lesquels ceux-ci puissent s'appuyer pour reconnaître l'état des couches à l'instant où les êtres qui y sont enfermés ont été recouvert de nouveaux dépôts. — (« Quelques considérations sur la station normale comparative des coquilles bivalves », par Alcide d’Orbigny, séance du 6 mars 1843 de la Société géologique de France, dans le Bulletin de la Société Géologique de France, Paris, 1843, page 296)
- La fromentelle est un calcaire jaunâtre, très-dur, coquillier, passant presque à la lumachelle. Les coquilles y sont tellement agrégées qu’il n’est guère possible d’en déterminer même le genre. — (Nicolas-Armand Buvignier, Statistique géologique, minéralogique, minérallurgique et paléontologique du département de la Meuse, Paris : J.-B. Baillière, 1852, page 390)
- Coque de noix, d’amandes, etc.
- Quant aux fruits qui viennent au sommet des grands arbres, ils sont, pour l’ordinaire, revêtus de coques dures et d’enveloppes molles ou élastiques, dont l’épaisseur est proportionnée à leur volume. Ainsi, la noix est revêtue de ses coquilles et de son brou. — (Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature, 1814, page 95)
- (En référence au poussin sortant de l’œuf) Enfance.
- Un lycéen, qui sort de sa coquille,Tout triomphant,Dans ses bras m’étouffant,De me faire un enfantMe proteste qu’il grille. — (Béranger, Chans., t. 1, Bonne fille ou Mœurs du temps, 1829, page 41)
- Oh ! ce sera une excellente élève, maintenant qu’elle est sortie de sa coquille ! — (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs, 1939, éd. Casterman Poche, page 267)
- (Ornithologie) Ensemble de plumes dressées en forme de coquille chez des pigeons.
- (Par extension) (Art) Objet en forme de coquille ou de conque marine.
- Paire de flambeaux portant une coquille sur le binet, un ornement rocaille sur le fût, et des canaux tournants sur la cloche. — (Exposition rétrospective de l'art français au Trocadéro (catalogue), Paris : Impr. L. Danel, 1889, page 217)
- (Papeterie) Sorte de papier collé, dont la marque est une coquille.
- David essaya de fabriquer une cuvée de pâte collée pour coquille, et il obtint un papier rêche comme une brosse, et où la colle se mit en grumeleaux. — (Honoré de Balzac, Illusions perdues, troisième partie : Les Souffrances de l’Inventeur)
- (Typographie) Erreur de typographie ; bourdon ; mastic.
- […] ; partant, un bon compositeur fait rarement des bourdons, et le meilleur est sans contredit celui qui, outre qu’il ne laisse que peu de coquilles ou de fautes légères à corriger, n’est pas du tout bourdonniste. — (A. Frey, Nouveau manuel complet de Typographie, nouvelle édition revue, corrigée et augmentée par M. E. Bouchez, Manuels-Roret, 1857, part. 1, page 108)
- Une revue parisienne venait de publier un de ses poèmes avec des fautes d’impression, coquilles aussi larges que des bénitiers, vastes comme la conque d’Aphrodite. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 127)
- Un jour il y eut un affreux scandale. Un typographe facétieux et spirituel — comme il n’en manque pas chez les Parigots — remplaça ce cadeau, un serpent qui se mord le dos, sujet en bronze et en argent, par cet autre : un sergent qui se mord le dos, sujet en bronze et en argent. Le numéro du Gaulois fit prime, à cause de cette incomparable coquille. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Salons et Journaux, Grasset, 1917, réédition Le Livre de Poche, page 287)
- (Escrime) Élément concave d'une épée séparant la lame du manche.
- C’est toujours au nom de la loyauté, de la foi conjugale, du respect des aïeux, de l’intégrité du blason, qu’il tire du fourreau sa grande épée à coquille de fer, souvent contre ceux qu’il aime de toute son âme, et qu’une nécessité impérieuse l’oblige d’immoler. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- —Les coquilles tintent, ding-don ! — (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, 1897, acte 1, scène IVTexte sur Wikisource)
- (Sport) Accessoire servant à protéger des coups l’organe génital masculin.
- (Technique) Portion indivisible du cylindre d’impression des timbres-poste par rotative.
- En France, le cylindre porte quatre coquilles en typographie ou trois en taille-douce. — (Glossaire sur Leportaildutimbre.fr)
- (Cuisine) (Vieilli) Fourneau vertical qui sert à rôtir la viande.
- (Cuisine) (Bourgogne) Marmite en fonte.
- (Cuisine) (Nord de la France) Nom donné, par analogie de forme, à une brioche recouverte de grains de sucre, censée représenté l'enfant Jésus emmailloté et que l'on mange à Noël.
- (Métallurgie) Moule autour duquel passe de l’eau pour refroidir le métal en fusion après une coulée.
- (Bijouterie) Outil qu’utilisent les lapidaires pour maintenir les pierres pendant la taille.
- (Héraldique) Meuble représentant une coquille Saint-Jacques dans les armoiries. Elle est généralement vue de dessus et le pied tourné vers le chef. À rapprocher de conque, coquille Saint-Jacques, huître et vannet.
- De gueules à une coquille d’argent, qui est d’Artzenheim → voir illustration « armoiries avec une coquille »
- (Christianisme) Ornement en forme de coquillage sur une tombe destiné à recevoir de l’eau bénite ou du lait.
- La coquille creusée parfois dans la pierre tombale sert à recevoir de l’eau bénite le jour des Trépassés, ou du lait qui, mieux l’eau, doit blanchir le défunt. — (Michel de Mauny, Le Pays de Léon : Son histoire, ses monuments, Éditions Régionales de l’Ouest, Mayenne, 1993, 2e édition, page 362)
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cannetille
- (Art) Fil d’or, d’argent ou de laiton, enroulé autour d’une aiguille de fer ou d’une corde métallique ou en boyau, qui sert à la fabrication des tissus brodés d’or ou d’argent ou à celle des cordes basses de violon ou de violoncelle.
- Il y avait dans sa coiffure, des roses artificielles et des ornements en cannetille dédorée qui lui donnaient l’air d’une poupée. — (Honoré de Balzac, Le Charlatan, 6 mai 1830, dans les Œuvres complètes de H. de Balzac, volume 21, partie 4 : Croquis et Fantaisies, Paris : chez Michel Lévy frères, 1872, page 460)
- les feuilles longues et minces, faites de paillettes cousues chacune avec un brin de cannetille, retombaient en une pluie d’étoiles. — (Émile Zola, Le Rêve, Georges Charpentier et Cie, Paris, 1888)
- (Sens figuré) Dans ses chenaux pleins de cannetille, l’Erdre laissait fluer un sirop pour têtards et se découvrir peu à peu le chevelu des souches ancrées de biais sur ses bords. — (Hervé Bazin, Qui j’ose aimer, Grasset, 1956, page 295)
- Tissus de fil de laiton que les chapeliers utilisent pour mettre en forme les chapeaux.
- Même pour une Aielle, elle était très grande – peut-être plus que lui – et arborait une chevelure évoquant la cannetille et des yeux d’un bleu céruléen. — (Robert Jordan, Les Feux du ciel, traduit par Jean-Claude Mallé, Bragelonne, 2013, ISBN 978-2-35294-664-9)
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parfile
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de parfiler.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de parfiler.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de parfiler.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de parfiler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de parfiler.
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grenouille
- (Zoologie) Amphibien anoure à taille mince et à peau lisse, sauteur et nageur grâce à ses pattes arrière longues et palmées, qui vit ordinairement dans les marais et les étangs.
- Les grenouilles sont un mets exquis quant aux cuisses, on le dit toutefois, car pour ma part je n’en ai jamais gouté; ce batracien ne m’a jamais tenté en tant que victuailles, […]. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895, éd. 1923)
- […] ; on coupa des baguettes et l’on chercha des perches légères, mais aucune ne se trouva être assez grande pour atteindre la grenouille, qui bâillait toujours, la gueule ouverte, sur sa feuille de nénuphar. — (Louis Pergaud, Un sauvetage, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- […] chaque grenouille célébrait, après une belle journée de chasse aux mouches et aux punaises d'eau, son plaisir d'être une grenouille vêtue du vert le plus tendre, d'avoir des yeux d'or, une bouche bien fendue et la plus belle voix du monde; […] — (Maurice Bedel, La nouvelle Arcadie, 1934)
- J’ai bien ri en lisant le mot « grenouilles » sur le menu. Évidemment tous les restaurants français d’ici servent des grenouilles, sans quoi on les soupçonnerait de ne pas être de véritables restaurants français. — (Hugues Panassié, Cinq mois à New-York, Éditions Corrêa, 1947, page 86)
- Le fils d’Alcide le flotteur a seulement désiré sa liberté, son temps rien qu’à lui pour étudier, […], ou bien de pêcher la grenouille dans les « potales » des marais. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Qui n’aime manger le sperma ranarum, qui passe en saveur le caviar lui-même ?Les sangliers consomment le frai de grenouille comme la plus haute friandise que la terre offre aux solitaires.Le râle d’eau préfère les grenouilles elles-mêmes. — (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, pages 279-280)
- (Par analogie) (Vieilli) Sorte de tirelire en forme de grenouille.
- (Par extension) Argent déposé dans cette tirelire, fonds de réserve d’une association.
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Sa posture n’est pas très arrêtée, généralement représentée de profil, elle souvent montrée vue de dessus les pattes écartées du corps.
- D’azur au pont d’une arche d’or, maçonné de sable sur une rivière d’argent mouvant de la pointe, surmonté au chef dextre d’une grenouille d’or et à senestre d’un roseau à massette du même, qui est de Simandres → voir illustration « armoiries avec une grenouille »
- (Métallurgie) (Musique) Chacune des parties supérieures d’une cloche, servant à la suspendre[2].
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photostyle
- (Informatique) Système de pointage permettant d’utiliser l’écran comme outil de saisie.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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seuil
- Pièce de bois ou dalle de pierre qui est au bas de l’ouverture d’une porte qui l’affleure.
- La Moussotte allait de temps à autre jusqu’au seuil de la porte, interrogeant le coin du bois d’où la route s’échappait de la forêt, la main en abat-jour sur les yeux, […]. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Autrefois, monsieur, il y avait à cette fontaine un seuil de pierre. Les cantonniers s'en sont servis comme de moellon pour la construction du pont qui est là-bas. — (Anatole Le Braz, Les Saints bretons d'après la tradition populaire en Cornouaille, Les Annales de Bretagne, 1893-1894, Paris : Calmann-Lévy, 1937, p.5)
- (Architecture) Entrée d’une maison, d'un appartement ou de toute pièce de logement.
- La porte était à peine fermée derrière le prince que le roi de Navarre, […], apparut souriant sur le seuil de la chambre. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre II)
- Marx franchit le seuil sans prononcer un seul mot, se contentant d’observer l’habitation d’un œil inquisiteur. — (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, p.144, 2018)
- (Par extension) Petit barrage, courte section du lit d'un cours d'eau dont le fond est naturellement ou artificiellement fixé, conduisant à modifier la hauteur de la lame d'eau.
- (Par extension) Entrée.
- Au seuil de la vieillesse.
- Au seuil de son ouvrage, l’auteur avertit ses lecteurs que…
- Valeur limite.
- Le seuil de tolérance.
- (Géographie) Espace d’altitude intermédiaire entre deux reliefs, permettant le partage des eaux et un passage facilité des hommes.
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essorille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe essoriller.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe essoriller.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe essoriller.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe essoriller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe essoriller.
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fragile
- Qui se rompt ou se brise facilement.
- Le verre est une structure rigide, fragile en raison de tensions internes; des vibrations, un léger choc, un échauffement ponctuel peuvent suffire à provoquer une rupture. — (Préserver les objets de son patrimoine: précis de conservation préventive, Éditions Mardaga, 2001, page 98)
- Il faut noter qu'à l'issue de l'opération de dégourdi, la céramique est très fragile et difficile à manipuler, car formée uniquement d'un agglomérat de grains pas ou peu liés entre eux. — (Jean-Marie Haussonne, Céramiques pour l'électronique et l'électrotechnique, PPUR presses polytechniques, 2002, page 92)
- Elle sursauta, voulut pivoter dans sa direction, et son coude heurta la fragile pyramide de gâteaux à la broche qui s’effondra dans un bruit sourd. — (Angéla Morelli, Embrasse-moi sous la neige, 2019)
- (Sens figuré) Qui manque de robustesse.
- Un froid mouillé touchait sa paume, le mince corps se tordait au béement de la gueule translucide, si fragile que l'hameçon dont elle était percée semblait un croc de bronze monstrueux. — (Maurice Genevoix, La Boîte à pêche, Paris : éd. B. Grasset, 1926, p. 29)
- Mais c'était une jeune fille d'environ vingt-deux, vingt-quatre ans, fine, svelte, de taille moyenne, d'une apparence un peu fragile, peut-être, dans ce ciré noir et luisant au col relevé et à la ceinture serrée sur une taille de guêpe. — (Pierre Pelot, Une jeune fille au sourire fragile, éd. Bragelonne, 2014)
- Tout incitait donc un auteur de romans, à l'époque où Jane Austen commençait à écrire les siens, à dépeindre une héroïne à la santé fragile et à la beauté délicate. — (Pierre Goubert, Jane Austen: étude psychologique de la romancière, Publications Univ Rouen Havre, 1975, page 88)
- (Par analogie) Qui n’est pas solidement établi, qui peut aisément être détruit.
- La mémoire est fragile, car elle est sujette à des troubles, notamment dans le cadre des maladies de la mémoire ; mais la mémoire normale est aussi fragile par essence, car la représentation de l'événement est destinée à être modifiée, au fil du temps, […]. — (Francis Eustache, Pourquoi notre mémoire est-elle si fragile ?, éd. Le Pommier, 2015)
- La définition de l’OCDE est particulièrement topique, […]. Dans son rapport de 2011, il est écrit qu’un État fragile est celui qui « n’a qu’une faible capacité à effectuer les fonctions essentielles qui consistent à gouverner une population et son territoire et n’a pas la capacité de développer des relations constructives et mutuellement avantageuses avec la société. » — (Jean-Denis Mouton, « État fragile », une notion du droit international ?, dans Civitas Europa, 2012/1 (N° 28), Éditeur : IRENEE/Université de Lorraine, pp. 5-18)
- (Sens figuré) Qui est sujet à tomber en faute.
- Aujourd'hui, on voit apparaître la notion d'enfant fragile, une notion très large et pouvant englober beaucoup de choses en rapport avec un enfant qui découvre le monde et qui a besoin d'être soutenu et accompagné. — (Hervé Cellier, Spécificités : la revue des Terrains Sensibles, n° 2 : Attention fragile !, Champ social Éditions, janvier 2010)
- On a voulu distinguer hors les villes une gamme continue de types d'espaces de la banlieue aux espaces fragiles en passant par les campagnes dynamiques et les campagnes profondes. — (Jacqueline Bonnamour & Béatrice Vélard, Quelles recherches aujourd'hui pour les campagnes de demain?: aménagement rural er recherches géographiques, ENS éditions, 1996, page 87)
- Esprit fragile.
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endeuille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de endeuiller.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de endeuiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de endeuiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de endeuiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de endeuiller.
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bidouille
- (Sud de la France) Personne naïve, peu dégourdie et en général légèrement niaise.
- Que je suis bidouille ! s'écriât Dorian !
- (Familier) Action d'amélioration, ou de réalisation, pérenne ou temporaire réalisée sans respecter les règles de l’art.
- Quelques hackers se souviennent que, pour lui, la bidouille excluait l'idée de se laver et qu'il dégageait une forte odeur de chacal. — (Steven Levy, L'éthique des hackers, École des loisirs)
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guenille
- (Familier) Haillon, chose sans valeur, sans importance, méprisable.
- Selon lui, le corps est une guenille dont il est honteux de s’occuper.
- Il n’a pas une guenille au cul qu’il ait gagnée par lui-même. Qu’il y vienne, vous verrez si je sais faire foutre le camp aux maquereaux ! — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 142)
- (Sens figuré)
- « Vous avez fait de mauvais devoirs cette semaine, me dit le professeur, qui n’y retrouve ni du Virgile, ni de l’Horace, si ce sont des vers ; ni des guenilles de Cicéron, si c’est du latin ; ni du Thomas, ni du Marmontel, si c’est du français. » — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- (Familier) (Régionalisme) Individu méprisable, vaurien.
- Ce type-là, c’est une guenille !
- (Familier) Appellation faussement insultante adressée à un enfant.
- – Lève-toi de ma route, guenille ! me criait-elle. Je vais t'ébouillanter si tu restes là, bouche ouverte. Tu attends des truffes ? — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
- (Au pluriel) Vêtement misérable en lambeaux.
- Un vieillard et son enfant en guenilles tendirent leurs mains sales et calleuses vers nous. — (Éric-Emmanuel Schmitt, L'Évangile selon Pilate, Albin Michel, 2000. Prologue)
- Victorin examina d’un œil défiant ce soi-disant ermite en pèlerinage, et vit un superbe modèle de ces moines napolitains dont les robes sont sœurs des guenilles du lazzarone, dont les sandales sont les haillons de cuir, comme le moine est lui-même un haillon humain. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- (Au pluriel) Sorte de longs poils plus ou moins feutrés ou crasseux que portent certaine races de mules et de baudets.
- La nécessité des guenilles, des cadenettes et de la moustache aux talons n’est certainement pas démontrée d’une manière très-rigoureuse ; mais l’éleveur de mules repousserait le baudet qui ne les porterait pas. — (J. A. Barral, Journal d’agriculture pratique, volume 2, 1860, page 68)
- Le marchand de mules […] imite, au moyen de la bouse de vache ou du crottin délayé, les crottes ou guenilles qui pendent sur les fesses et le ventre des mules de bonne provenance qui ne sont pas débourrées. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- (Québec) Torchon, chiffon, débarbouillette.
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tambouille
- (Populaire) Mauvaise cuisine, nourriture grossièrement préparée.
- A Tours, un jour de l’hiver 39-40, dans le froid glacial de cette saison-là (je me rappelle avoir été la nuit précédente garde d'écurie, à grelotter, à surveiller les chevaux qui s’embarraient et à balayer le crottin), le colonel vint goûter la tambouille. — (Jean Ferniot, La Petite Légume, collection Roue libre, Mercure de France, 1974)
- Je vais veiller à ce qu’on prépare ma tambouille, afin d’être prêt à repartir dès que ce damné soleil sera un peu plus bas sur l’horizon. — (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, Albin Michel, 1934, Cercle du Bibliophile, page 230)
- Il faut dire que c’est bien pratique pour rehausser vite fait le goût d’une tambouille maison. — (Des ronds dans le bouillon cube, Le Canard Enchaîné, 6 septembre 2017, page 5)
- (Populaire) Toute cuisine, nourriture.
- Ils ne donneront leur plein rendement sportif, que s'ils ont vie régulière, bonne tambouille, femme attentive et chaste, et aussi l'air de la campagne. — (G-A Gonnet, in La Vie parisienne, 13 janvier 1934, page 815)
- Il paraît qu’autour de la maison de ce curé, c’est plein de gens qui campent, qui dorment, qui font leur tambouille, qui attendent. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 251)
- Dans l’embrasure d’un mâchicoulis ouvert on faisait du feu à même les dalles pour de petites tambouilles particulières : du thé, du café, du chocolat pour ceux qui possédaient encore un peu de ces denrées. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 375)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.