Dictionnaire des rimes
Les rimes en : décousure
Que signifie "décousure" ?
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- Endroit décousu de quelque linge ou de quelque étoffe.
- Puis, les agrafes et les ficelles destinées à retenir le soulier partaient, […]. Enfin, l’eau, la neige y entraient souvent par une décousure inaperçue , par un béquet mal mis, et le pied se gonflait. — (Honoré de Balzac, Histoire intellectuelle de Louis Lambert, Bruxelles : Hauman, Cattoir & Cie, 1837, p.42)
- (Chasse) Plaie faite aux chiens par le sanglier, le cerf etc.
Mots qui riment avec "ur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "décousure".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ur , urs , ure , ures , ûre et ûres .
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cadrature
- (Horlogerie) Assemblage des pièces qui servent à faire marcher les aiguilles d’un cadran et à faire aller la répétition quand la montre ou l’horloge est à répétition.
- On appelle cadrature l’assemblage des pièces qui meuvent les aiguilles d’un chronomètre. — (Jules Thomas, Epigraphie de l'église Notre-Dame de Dijon, 1904)
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clôture
- (Agriculture, Architecture, Jardinage, Maçonnerie) Enceinte qui peut être constituée de murs, de haies, de barrières, etc.
- […], et d’aucuns l’avaient vu, certain jour, les cognes à ses trousses, son fusil d’une main et un lièvre de l’autre, franchissant les clôtures de ronces artificielles et les murs de pâtures […]. — (Louis Pergaud, L’Évasion de Kinkin, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- L'accès en est impossible. Des clôtures hargneuses le gardent; des montants de fer, aux pointes aiguës, reliés par tout un hérissement de ronces artificielles le défendent mieux qu'un cordon de gendarmes. — (Octave Mirbeau, Le gamin qui cueillait les ceps, dans La vache tachetée, 1918)
- (Sens figuré) (Religion) Obligation que les religieuses cloîtrées ont de ne point sortir de leur monastère.
- Elle […] arrive enfin avec les sœurs qu’elle emmène, à Oirschot où elle organise tant bien que mal la clôture dans une maison qui n’a jamais été agencée pour servir de cloître. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- (Sens figuré) Action d’arrêter, de terminer une chose, ou de déclarer qu’elle est terminée.
- La clôture d’un compte, d’une liste, d’un procès-verbal.
- La clôture d’une assemblée.
- La clôture d’une session.
- La clôture des débats dans une affaire criminelle.
- La clôture d’une discussion parlementaire, ou simplement
- La clôture.
- Demander la clôture.
- Parler pour la clôture, contre la clôture.
- La clôture fut prononcée à une très forte majorité.
- Suspension temporaire d’une série de représentations, de conférences, etc.
- La clôture d’un carême.
- La clôture d’un théâtre.
- On donnera telles pièces pour la clôture.
- (Programmation) Fermeture.
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faufilure
- Couture faite en faufilant.
- Trois coups de ciseaux, une faufilure, elle vous concocte une toilette digne des plus grands défilés de mode. — (Émile Ollivier, Les urnes scellées, 1995)
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occlure
- Fermer, pratiquer une occlusion médicale.
- Cette veine s’est occluse.
- Renfermer, contenir
- Le nickel pur est très poreux pour les gaz, et il peut en occlure de grandes quantités. — (Henri Moissan et Léon Victor René Ouvrard, Le Nickel, p. 10, Gauthier-Villars et fils, Paris, 1896)
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déchiqueture
- Découpure en taillades diverses, surtout en parlant d’une étoffe.
- GERANIUM, s. m. Plante dont Dioscoride marque deux espèces. L’une a ses feuilles semblables à la Passe-fleur, mais avec des déchiquetures plus grandes & plus profondes. — (Thomas Corneille, Bernard Le Bovier de Fontenelle, Le Dictionaire Universel Des Arts & Des Sciences: A - L , volume 1, page 510, 1732)
- Des arcades basses s’ouvraient au pied des maisons comme des gueules de caverne ; des toits noirs mordaient de leurs déchiquetures singulières le bleu sombre des cieux. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 46)
- Un habit de païsan de taffetas blanc, la veste couleur de rose garnie en taffetas blanc et déchiqueture couleur de rose... — (Réunion des sociétés des beaux-arts des départements, volume 31, Ministère de l'éducation nationale, France, Direction générale des beaux-arts, 1907)
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enfourchure
- Bifurcation du tronc d’un arbre en deux branches.
- « Oui ! répéta-t-il, trois branches… Il y en avait quatre hier, mais la quatrième est tombée cette nuit… Il n’en reste que le moignon… Je n’en compte plus que trois à l’enfourchure… Plus que trois, vieux burg… plus que trois ! » — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 1-16)
- Voilà mon Frédéric II sur l’enfourchure du tronc, à l’endroit d’où partaient les branches maîtresses. — (Giono, Roi sans divertissement, 1947, page 59)
- Entrejambe.
- Il [le saut en hauteur] est presque toujours réservé […] quant à la morphologie, aux hommes grands et de haute enfourchure. — (R. Vuillemin, Éducation physique, 1941, page 139)
- [...] il avait ses passages à lui, ses coulées à travers les plaisses, ses clôtures de grillage à la mesure de son enfourchure […]. — (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925, première partie, chapitre 3, réédition Le Livre de Poche, page 42)
- Partie du cheval se trouvant entre les cuisses du cavalier.
- (Chasse) L'ensemble des deux épois plantés au sommet de chaque merrain comme les dents d'une fourche.
- (Sens figuré) Bifurcation d'un chemin.
- D’enfourchure en enfourchure, les signalisations et les panneaux s'étaient faits plus rares et puis avaient à peu près complètement disparu ; seul, parfois, à l'entrée d'un chemin de pierre ou de terre, un poteau fléchait encore un hameau, une ferme ou un bois. — (Jean-Paul Goux, La commémoration, Actes Sud, 1995, chapitre 1)
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baquetures
- Vin qui tombe dans le baquet quand on le verse, ou qu’on le met en bouteilles.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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parure
- Ornement, ajustement, ce qui sert à parer.
- On s’accorde généralement à citer les caprices des modes, qui régentent les ajustements et les parures, comme les manifestations les plus caractéristiques organisées contre le bon sens. — (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- Peu après, sa mère vint la retrouver dans la chambre où elle enlevait lentement ses parures devant le miroir. — (Out-el-Kouloub, « Nazira », dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, Édition Corrêa, 1940)
- Deux portraits de jeunes femmes en costume traditionnel et la parure de bijoux de Savoie : boucles d’oreilles créoles, cœur en or, croix jeannette en or et chaîne. Œuvres d’Estella Canziani en 1905. — (Courchevel : Savoie - France : 1946-2006 : Le livre du 60e anniversaire, dirigé par David Déréani, Montmélian : La Fontaine Siloé, 2006)
- (Sens figuré) — Ces pelouses particulièrement riches en espèces méditerranéo-montagnardes constituent une magnifique parure de notre montagne. Elles font partie de l’alliance de l’Ononidion striatae connue surtout dans les Cévennes. — (Josias Braun-Blanquet, Jean Susplugas, Reconnaissance phytogéographique dans les Corbières, Station internationale de géobotanique méditerranéenne et alpine, Montpellier, communication n° 61, 1937)
- (Sens figuré) — Les Aconits, les Asphodèles, les grandes Gentianes qui sont la parure de nos pâturages subalpins sont des plantes refusées par le bétail. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 29)
- (Sens étroit) Ornementation corporelle visible destinée à embellir, à personnifier un individu. Elle se concrétise par des bijoux, des peintures et tatouages corporels, des vêtements ou des coiffures.
- En ce qui concerne la Préhistoire, les élément de parure retrouvés à la fouille sont essentiellement les bijoux destinés à orner le corps, la chevelure ou les vêtements (pendeloque, applique, perle, bouton, anneau, bracelet, épingle, labret...) et les accessoires utilisés pour le tatouage ou la peinture corporelle (matière colorante, palette à fard...). — (Hélène Barge-Mahieu, Les parures du Néolithique ancien au début de l'âge des métaux en Languedoc, éditions du CNRS, 1982, page 5)
- Garniture de pierres précieuses, destinée à servir de parure.
- Parure de diamants, parure de rubis, etc.
- Il vit avec mécontentement que sa parure, extrêmement brillante, semblait lui donner plus de vanité que cela n’eût dû être pour elle et dans un tel moment. Elle ne cessait de replacer sur son front et d’entremêler avec ses boucles de cheveux les rubis qui paraient sa tête, et n’égalaient pas l’éclat et les couleurs animées de son teint. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- (Art) Action de parer, de préparer.
- La parure d’un morceau de viande de boucherie.
- (En particulier) L’action d’ôter de la corne du pied d’un cheval avant de le ferrer, ou d’un bovin, pour le soigner.
- La parure du pied d’un cheval,
- (En particulier) L’action par laquelle le relieur détache avec le couteau ce qui ne doit pas servir à couvrir un livre.
- La parure d’une peau,
- (Au pluriel) Rognures.
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figure
- Forme extérieure d’un corps, d’un être.
- Durant la même nuit, Feempje qui n'avait jamais de cauchemar s'était débattu, en grognant et en poussant des plaintes, contre il n'aurait pu dire quelles terrifiantes figures. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 55)
- La figure de la terre.
- Les diverses figures qu’affectent les cristaux.
- Il n’a pas figure d’homme.
- Il n’a pas figure humaine.
- Minerve, cachée sous la figure de Mentor.
- (En particulier) Visage de l’homme.
- Rien de gracieux comme ses mouvements d’épaules, lorsqu’elle attire le menton pour se cacher entièrement la figure, qui, par instants, se montre à la dérobée. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Un cantinier qui se rase sur l’accotement, sa glace pendue à un cerisier, attend avec nervosité, la figure débordant de mousse, que nous ayons fini de faire trembler la route. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Les indigènes se montraient très sympathiques, aimables et complaisants ; leurs figures du type mongol caractérisé, souriaient, intelligentes et franches. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Physiquement malade, d’aspect débile, la figure ravagée et longue, qui se termine par une petite barbiche poivre et sel. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 208)
- J’examine à la dérobée son sein qui se soulève et qui s’abaisse, et sa figure immobile, et le livre vivant qui est uni à elle. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- […] le vieux souriait, et, dans sa figure madrée, plissée de rides, creusée de sillons, embroussaillée de poils, ses petits yeux vifs et clignotants brillaient étrangement. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Par extension) Air, contenance, manières, etc.
- Je ne savais trop quelle figure je devais faire.
- Il faisait une triste figure au cours de ce voyage, car il souffrait de ses blessures.
- « La figure que nous faisons dans le monde n’est pas indifférente, poursuivit le sentencieux David. On nous jugera sur nos façons, sur les mots dont nous ferons usage, sur notre mise. — (Julien Green, Moïra, 1950, réédition Le Livre de Poche, page 69)
- État bon ou mauvais dans lequel se trouve une personne à l’égard de ses affaires, de son crédit, etc.
- Cet homme fait bonne figure dans le monde ; il y fait mauvaise figure, pauvre figure, triste figure ; il n’y fait aucune figure.
- Représentation de certains objets.
- Le monstre c'est le drac, la tarasque espèce de tortue-dragon, dont on promène la figure à grand bruit dans certaines fêtes. — (Jules Michelet, Tableau de la France, dans le vol. 2 de Histoire de France, Hetzel, 1831 — éd. Paris : Les Belles Lettres & Offenbourg/Mayence : Lehrmittel, 1947, page 47)
- Des figures de plantes, d’animaux, pour illustrer leur description.
- Leurs étendards portaient des figures bizarres et monstrueuses.
- Un livre avec figures, orné de figures : avec des illustrations, des vignettes.
- (En particulier) Personnage représenté dans un ouvrage de peinture, de sculpture, de gravure, etc.
- Il y a plusieurs figures dans ce tableau.
- Cette figure est mal dessinée.
- Ces figures n’ont pas d’expression, de mouvement…
- (Jeu de cartes) Carte qui représente un roi, une dame, un cavalier ou un valet.
- (Mystique) Ce qui est regardé comme représentation, comme image symbolique ou allégorique.
- Joseph et Salomon sont des figures de Jésus-Christ.
- L’agneau pascal était une figure de l’Eucharistie.
- (En particulier) Personnage célèbre, important ou marquant, généralement dans un contexte daté.
- Harland, qui a fort bien connu Vavilov, condamne sans réserves les théories mitchouriniennes, taxe Lyssenko de charlatan et dénonce les odieuses manœuvres qui ont abouti à la révocation des principales figures de la génétique soviétique. — (Joël Kotek & Dan Kotek, L'affaire Lyssenko, page 196, Éditions Complexe, 1986)
- […] ; et le gros des troupes était une horde de barbares dans toute la force du terme. C’était de ces figures étranges qui avaient parcouru la Gaule au temps d’Attila et de Chlodowig, […]. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 2e récit : Suites du meurtre de Galeswinthe — Guerre civile — Mort de Sighebert (568-575), 1833 - éd. Union Générale d’Édition, 1965)
- Alpagué sur le marché, au coin d’une rue ou directement à l’hôtel de ville, le maire est une figure centrale dans les villages. — (Camille Bordenet, Solène Cordier et Solène Lhénoret, Les maires des petites communes, Don Quichotte fatigués, Le Monde. Mis en ligne le 27 septembre 2018)
- (Géométrie) Espace borné par une ou plusieurs lignes, soit que ces lignes existent naturellement ou fictivement, soit qu’on les ait tracées sur une surface plane pour faire une démonstration, une opération, etc.
- Imaginez une figure de géométrie assez compliquée, tracée avec du crayon blanc sur une grande ardoise : eh bien ! je vais expliquer cette figure de géométrie. — (Stendhal, De l’Amour, 1re préface de 1826)
- Le diagramme de la figure ci-contre montre 960 épreuves. — (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Note : On le dit également des lignes qui n’enferment pas un espace.
- La ligne spirale et la cycloïde sont des figures de mathématique.
- (Danse) Les différentes lignes qu’on décrit en dansant.
- Figure de contredanse.
- Connaître bien toutes les figures du menuet.
- Figure de ballet.
- (Jonglerie) Les différentes suites de passes qu’on exécute en jonglant.
- (Grammaire, Rhétorique) Une certaine forme de langage vive et imagée.
- Il y a autant et peut-être plus de figures dans le langage populaire que dans celui des écrivains et des orateurs.
- Une figure hardie.
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projecture
- (Architecture) Saillie ou avance horizontale des divers membres d’architecture.
- (Botanique) Petite côte saillante qui, partant de l’origine d’une feuille, se prolonge de haut en bas sur la tige, comme dans les légumineuses.
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murmure
- Bruit de voix sourd et confus.
- Et je n’entendis plus qu’un murmure confus, semblable au murmure de la marée montante, ou au rugissement sauvage qui s’élève dans le bestiaire quand on vient d’ouvrir l’arène. — (Charles Nodier, L’Apocalypse du Solitaire, dans le Bulletin du bibliophile, Paris : chez J. Techener, 1844, page 1205)
- Le sang coule à flots. Le gémissement des blessés, le murmure étouffé de ceux qui s’efforcent de se dégager de cette mêlée de mort et de mourants, navrent le cœur du soldat, auteur innocent de ce massacre. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Brrr ! fit Bert, en se cramponnant à la balustrade, et quelques soldats auprès de lui firent entendre un murmure d’horreur. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 204 de l’édition de 1921)
- (Surtout au pluriel) Bruit et les plaintes que font des personnes mécontentes.
- Le nouvel impôt a excité de grands murmures.
- Des murmures se sont élevés contre cette mesure.
- Un début d’émeute se produit le mardi 18 mai, lorsque François Renard, marchand et notable du conseil général de la commune, refuse de vendre du blé à des habitants de Bruyères ; des murmures se développent et « sa personne et ses biens sont exposés à l’animosité du peuple » […]. — (Jean-Paul Rothiot, Bruyères et son district pendant la Révolution, Journées d’études vosgiennes, 2005)
- Plainte sourde d’une seule personne.
- Il apprit le coup qui le frappait sans se permettre le moindre murmure.
- Parole dite à voix très basse.
- Je ne sais pas écrire la poésie du cri ou de la révolte. J'expérimente plutôt le murmure. — (Nuit blanche, n° 166, printemps 2022, page 23)
- (Sens figuré) (Soutenu) (Vieilli) Mouvement secret de l’âme.
- Il eut bien de la peine à étouffer les murmures de son cœur.
- La voix de la raison étouffa en lui les murmures de l’amour.
- Les murmures du sang, les murmures de la vanité.
- Bruissement léger que font les eaux en coulant, ou le vent quand il agite doucement les feuilles des arbres, etc.
- La basse-cour, les écuries, l’étable reportées dans les bâtiments de la faisanderie et cachées par des massifs, au lieu d’attrister le regard par leurs inconvénients, mêlaient au continuel bruissement particulier aux forêts ces murmures, ces roucoulements, ces battements d’ailes, l’un des plus délicieux accompagnements de la continuelle mélodie que chante la nature. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre dixième)
- (Médecine) Bruit léger que l’on entend en auscultant, lorsque les poumons sont sains.
- Murmure respiratoire.
- (Nom collectif) (Ornithologie) Regroupement important d’oiseaux en vol, nuage d’oiseaux, en particulier des étourneaux.
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ordure
- Tout ce qui est malpropre, immondice, crasse.
- C'est la pauvreté d'esprit qui purifie le cœur des ordures dont les richesses l’ont souillé. — (Instruction chrétienne sur les huit Béatitudes par demandes et réponses, Paris : chez Witte & chez Henry, 1732, page 286)
- Maintes fois, je l’ai entendue chanter le grand air de Dalila, de Samson et Dalila, l’ordure académique de Saint-Saëns. […] Chanter aussi des airs de La Tosca, cette autre ordure de Puccini, adaptée du drame de Victorien Sardou. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 96)
- Dans son appartement obscur de la Via Pô, grand-mère Malia, qui ne jetait rien, même pas les croûtes de fromage, vivait au milieu des ordures immondes, de la vermine, […]. — (Myriam Anissimov, Primo Levi: ou la tragédie d'un optimiste, Jean-Claude Lattès, 1996)
- (En particulier) Déchet.
- […], le chien s’était mis à rôder dans les environs, fouillant avidement les tas d’ordures, sans doute pour y déterrer un os ou quelque régal de ce genre. — (Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886)
- Ce n'est que depuis quelques années que je tire les ordures de la cire avec un clayon en fil de fer, lors du raffinage et pendant le temps même où la cire est encore sur le feu; […]. — (Jacques Radouan & Auguste Radouan, Nouveau manuel complet pour gouverner les abeilles, Paris : Roret, 1840, §.107, vol.2, page 219)
- Il convient bien de différencier les déchets ménagers et assimilés (DMA), qui sont l'ensemble des ordures jetées par un ménage (poubelle grise, poubelle de tri, encombrants, déchets dangereux, etc.) et les ordures ménagères résiduelles (OMR), qui composent uniquement la poubelle grise. — (Nelly Pons, Océan plastique: Enquête sur une pollution globale, Éditions Actes sud, 2020)
- Excrément de certains animaux.
- Il tient toujours son manoir propre, et l’on dit même que le renard, pour profiter du terrier du blaireau, l’en chasse en faisant ses ordures à l'entrée; alors le blaireau va à peu de distance se creuser un nouveau gîte. — (Dictionnaire des sciences naturelles, Strasbourg : F. G. Levrault & Paris : Le Normant, 1816, vol.4, page 440)
- Il a même de la malice, et de la même sorte que celle du singe : un hérisson, qui s'étoit glissé dans la cuisine, découvrit une petite marmite , en tira la viande, et y fit ses ordures. — (Thomas Smith , Le cabinet du jeune naturaliste, ou, Tableaux intéressans de l'histoire des animaux, traduit de l'anglais, Paris : Ledoux & Tanré, 1818, vol.1, page 300)
- (Sens figuré) (Familier) (Surtout au pluriel) Paroles grossières ou écrits obscènes.
- Alors, toutes ensemble, elles commencèrent à rire comme des folles, tombant sur le ventre de leurs voisins, répétant les termes que le baron se mit alors à défigurer à plaisir pour leur faire dire des ordures. — (Guy de Maupassant, Mademoiselle Fifi, 1882, Hayrapetyan Brothers, 1973, page 10)
- Ce recueil d’ordures est sans contredit le plus complet et le plus rare qu'il y ait. Il renferme beaucoup de pièces qu'on chercherait bien inutilement ailleurs. — (Pascal Pia, Les Livres de l'Enfer: bibliographie critique des ouvrages érotiques dans leurs différentes éditions du XVIe siècle à nos jours, C. Coulet & A. Faure, 1978, page 609)
- — Le langage du Père Duchesne... Ces ordures que, de sa cellule de l’Abbaye, Manon Roland entendait crier à son sujet. Et les crieurs en remettaient ! C'est impardonnable. Impardonnable. Je ne le pardonne pas. — (Claude Mauriac, Le temps immobile, tome 7 : Signes, rencontres et rendez-vous, Éditions Bernard Grasset, Paris, 1982)
- (Vulgaire) (Injurieux) Personne odieuse.
- Eh bien, toutes ces gonzesses, c'est rien. T'as pas idée! C'est moins que rien : des ordures, des roulures, bonnes à t'entuber comme personne, si peu qu'tu lâches la main. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- J'ai pas rêvé, elles sont bien entrées ici, même que cette ordure de Fiorello s'est mis à foutre une toise à Iris et c'est à ce moment que... ça va, j'enchaîne. — (Ange Bastiani, Arrête ton char, Ben Hur !, NRF Série Noire, 1954, chapitre 12)
- Fallait être complètement fou, mais quoi, j’étais jeune ! La bêtise de jeunesse, comme on dit. Je me suis dit : « ces ordures-là, je les mène pas en Suisse », et j’obliquais aussi sec sur Provins. Je retournais au front ! Crédié ! Avec mes malades de la poitrine ! Je voulais leur faire goûter l’air de là-bas, à l’air gorgé de poudre ! Ça les amuserait sûrement pas autant que l’air des montagnes suisses mais j’étais trop furieux ! — (Pierre Siniac, L’Unijambiste de la cote 284)
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écalure
- Pellicule dure de certaines graines ou fruits.
- Le commerce de ces écalures est considérable, parce que les Arabes de tout le Yeman ne boivent point de Caffé du grain même, mais ils sont toujours grand usage de la boisson dite Kahoua Kecher, faite avec lesdites écalures , tant les pauvres que les riches; […]. — (Claude-Marie Guyon, Histoire des Indes orientales anciennes et modernes, Paris : chez Jean Dessaint & Charles Saillant, 1744, vol.3, chap.2, p.903)
- Les producteurs n'utilisent aucun produit chimique et emploient comme engrais du fumier, de l’écalure de café et du tourteau de ricin. — (Études rurales : Cafés et caféiers : Singularités et universalité d'une production mondialisée, Éditions de l'École des hautes études en sciences sociales, n°180, juil.-déc. 2007, page 225)
- Cependant, autour des tombes, le Champ-de-Mars est tout boueux, couvert d'ordures, de mégots, d’écalures de tournesol. — (Alexandre Soljénitsyne, La Roue Rouge: Quatrième nœud : Avril Dix-Sept, traduit du russe par Anne Coldefy-Faucard, Geneviève et José Johannet, Fayard, 2009, vol.1)
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sature
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de saturer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de saturer.
- Elle est restrictive de la sécrétion hyperchlorhydrique de la muqueuse gastrique et sature l’acidité du contenu stomacal. — (Société de thérapeutique, Bulletin général de thérapeutique médicale, chirurgicale, obstétricale et pharmaceutique, volume 155, 1908)
- On """se sature""" d’opium et de parfums, et l’on s’endort dans la mollesse, la torpeur et la sensualité. — (Bulletin de l’Académie nationale de medecine, 1865)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de saturer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de saturer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de saturer.
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écriture
- Procédé qui permet de représenter un langage avec des symboles ou des lettres.
- L’écriture transporte d’un sens à l’autre la pensée. La parole communique la pensée de la bouche à l’oreille par le son ; l’écriture saisit le son insaisissable au passage, le transforme en signes ou en lettres, et communique ainsi la pensée de la main aux yeux. — (Alphonse de Lamartine, Gutenberg)
- Sans croire en aucune manière à la divination des âmes par l’écriture, il était sensible à la forme des lettres comme à une sorte de dessin qui peut avoir aussi son élégance. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, pages 178-179)
- Il eut tort de citer le mot de Voltaire, qui est beaucoup trop décisif et immodéré : « L’écriture est la peinture de la voix ; plus elle est ressemblante, meilleure elle est », et qui conduirait à l’orthographe individuelle, c’est-à-dire à une confusion telle qu’on ne se comprendrait jamais quand on s’écrirait les uns aux autres. — (Émile Faguet, Simplification simple de l’orthographe, 1905)
- L’écriture est précisément cet acte qui unit dans le même travail ce qui ne pourrait être saisi ensemble dans le seul espace plat de la représentation. — (Roland Barthes. L’empire des signes. Paris, Flammarion, 1980, page 22)
- Toute l'écriture est de la cochonnerie. — (Antonin Artaud, Le Pèse-nerfs, dans Oeuvres complètes, I, Paris, Gallimard, 1954, page 120)
- (Par extension) Manière dont on trace ces caractères.
- Ces textes funéraires sont tous d'une écriture négligée, maigre et anguleuse; et le papyrus trouvé sur la momie de Pétaménoph étant le plus récent, porte encore par cela même des traces plus marquées de la décadence de l’art graphique égyptien sous la domination gréco-romaine. — (Frédéric Cailliaud, Voyage à Méroé, au fleuve Blanc, au-delà de Fâzoql, t. 4, 1827, page 27)
- Il trouvait aux Archives, non pas seulement les papiers administratifs des derniers siècles, mais les chartes du moyen âge. Il les fallait lire, il en fallait déchiffrer l’écriture, distinguer les formules, déterminer les dates, […]. — (Henri Wallon, Notice sur la vie et les travaux de M. Joseph-Natalis de Wailly, membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres , dans les Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1888, vol.32, n°6 , page 556)
- À propos de Modeste Mignon, il annonce joyeusement à son amie : « Encore soixante-dix feuillets de mon écriture… Ce sera fini demain. » — (Octave Mirbeau La Mort de Balzac, 1907)
- Il trouva des papiers d’un caractère absolument privé, et, entre autres, d’ardentes lettres d’amour tracées d’une grande écriture féminine. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 90 de l’édition de 1921)
- L’écriture retenait l’attention de nos maîtres. Ils nous apprenaient l’anglaise ou cursive, la fine bien sûr, la moyenne et la grosse, la ronde, la bâtarde et même la gothique. Ils voulaient que nous eussions d’abord une écriture régulière et lisible, puis belle et élégante sans fioritures. Nous avions tout un jeu de plumes dans un petit étui. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 50)
- (Par extension) Chose écrite.
- L’amîn est celui dont l’écriture, dans les contrats, actes et autres documents, fait foi. Il doit donc bénéficier de la confiance de toutes les parties. — (Paul Bonnenfant, Sanaa: Architecture domestique et société, CNRS Éditions, 2014, page 92)
- (Par extension) Marque ou une trace qui code une signification.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Philosophie) Ensemble des procédés et des systèmes signifiants par lesquels les hommes ont transcrit matériellement, à travers les âges, leurs paroles et leurs pensées.
- (Par extension) Système d’écriture.
- L’écriture latine, de même origine que la grecque, s’est géométrisée de manière analogue. — (Marcel Samuel Raphaël Cohen, La grande invention de l’écriture et son évolution, volume 1, 1958)
- Ainsi, en dépit du fait que le logogramme chinois est souvent peu informatif quant à sa prononciation, l’information phonologique contenue dans l’écriture est exploitée pour prononcer les caractères rares. — (Ronald Peereman, « La médiation phonologique dans la reconnaissance des mots écrits », dans La reconnaissance des mots dans les différentes modalités sensorielles, sous la direction de Régine Kolinsky, José Morais & Juan Segui, Presses Universitaires de France, 1991)
- (Au pluriel) (Religion) La Bible ; les Écritures.
- Les évangéliques et les catholiques, tout en étant différents, se retrouvent sur de nombreux points, comme les questions d'éthique. La principale différence est l'autorité de la Bible, les évangéliques ont un rapport très personnel aux écritures, ils s'y réfèrent, ils la lisent régulièrement, […]. — (Franck Poiraud, Les évangéliques dans la France du XXIe siècle, Edilivre/Editions APARIS, 2007, page 210 (différant corrigé en différents))
- Dessin et peinture, quand on parle d’une icône religieuse.
- L’écriture de l’icône me procure une telle joie que j’ai eu envie de la partager. — (Anne Truffert)
- L’écriture d’icônes, technique d’art sacré chrétien, a pour vocation de faire participer à la liturgie et à la vie de ’'Église dans la prière. — (Jérôme Lescure)
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enrayure
- (Agriculture) Premier sillon tracé dans un champ.
- Ce qui sert à enrayer une roue.
- L’enrayure cassa au milieu de la descente.
- (Rare) (Charpenterie) Pièce qui s’oppose au mouvement d'une autre pièce.
- Un second rang de moises, posé en L à 1m,80 du premier rang, formait l’enrayure des arbalétriers M du comble. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
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tavelure
- Bigarrure d’une peau tavelée.
- Elle cacha sa figure dans ses deux mains. Je n’en avais jamais remarqué, comme ce jour-là, les grosses veines, les tavelures. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 111)
- – Rien que la jupe moelleuse, les tavelures qui parsèment le dos de ses mains et, sur son annulaire, au niveau de l’articulation ce petit creux… — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, pages 226-227)
- La peau de ce chien présente une curieuse tavelure.
- (Agriculture) Une des maladies cryptogamiques, provenant de divers champignons, notamment sur pommiers, pruniers, poiriers et oliviers et qui altèrent aussi bien les feuilles que les fruits.
- Le pommier. La tavelure tache de noir les feuilles et les fruits au printemps, et se conserve dans les feuilles mortes en hiver. — (Delahaye Thierry, Vin Pascal, Le pommier, 95 p., Actes Sud, Le nom de l'arbre, 1997, page 56)
- (Astronautique, Physique) Ensemble de petites taches qui apparaissent sur une image, dues soit à l’observation, à l’aide d’un faisceau cohérent, d’une surface présentant des irrégularités à l’échelle de la longueur d’onde, soit à la propagation d’un rayonnement dans une atmosphère présentant des variations aléatoires d’indice de réfraction ; par extension, chacune de ces petites taches.
-
monture
- Animal (cheval, âne, mulet, etc.) que l’on monte.
- Quant aux montures destinées au service des voyageurs, c’étaient de ces petits chevaux de race espagnole, noirs ou grisâtres de robe, […] bêtes douces et courageuses qui sont fort estimées. — (Jules Verne, Aventures de trois Russes et de trois Anglais, 1872)
- À peine nos montures avaient-elles un assez large espace pour marcher deux de front. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Faits prisonniers par les dragons prussiens, nous avions été emmenés jusqu’à Vrigne-aux-Bois au grand trot de nos montures. — (Victor Thiéry, Après la défaite : Souvenirs et impressions d’un prisonnier de guerre en Allemagne, Paris : chez Frinzine, Klein & Cie, 1884, page 17)
- Parfois les rênes s'échappent de nos doigts engourdis, et nos montures aveuglées, tournant le dos à la tempête, refusent d'avancer. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 36)
- Accompagné de trois cavaliers, il approchait de Troyes : avec sa monture, il y avait donc quatre chevaux. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (Sens figuré) — Vers le sud, à cent mètres environ au-dessus des eaux, chevauchant, telles des Valkyries, les étranges montures dont la mécanique européenne avait été l’inspiratrice, les Japonais s’avançaient sur leurs monoplans rouges. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 312 de l’édition de 1921)
- (Art) Action de monter un objet, un outil, un bijou ; résultat de cette action.
- (Par extension) Travail de l’ouvrier qui l’a monté.
- La monture de cet éventail, de ce bijou a été exécutée avec goût. Il en a coûté tant pour la monture.
- Ce qui sert à assembler, à supporter, à fixer la partie ou les parties principales d’un objet, d’un outil.
- La monture d’une scie, d’un télescope.
- (En particulier) Métal employé pour assembler, réunir, encadrer les différentes pièces dont se forment une tabatière, un étui, un vase, un bijou quelconque.
- Une monture de vermeil, d’or, d’argent. La monture d’une bague.
- (En particulier) Partie des lunettes qui maintient les verres.
- Par une fenêtre ouverte, elle aperçut un piano sur lequel jouaient à quatre mains deux filles portant les mêmes lunettes à monture d’écaille. — (Jane Thynne, Le jardin d’hiver, traduit de l’anglais par Sophie Bastide-Foltz, Éditions JC Lattès, 2016, chapitre 4)
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mouture
- Action de moudre du blé, mais aussi d’autres grains.
- De nos jours, on a appliqué les machines à vapeur à la mouture du blé comme à toutes les autres industries. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 107)
- Prix payé au meunier pour cette opération.
- (Vieilli) Mélange du froment, du seigle et de l’orge, par tiers.
- On ne saurait tirer une bonne mouture d’un mauvais sac. — (Erckmann-Chatrian, L’ami Fritz, 1864)
- (Sens figuré) Version, en parlant d’un texte.
- «Donc, tant et aussi longtemps que la mouture finale de la loi avec toute la réglementation incluse à chacun des articles touchés ne sera pas disponible, les utilisateurs ne doivent pas changer leurs habitudes de pratique», de conclure M. Gagnon. — (Julien Cabana, Côtes-à-côtes avec cabine: des précisions tardives qui changent tout, Le Journal de Québec, 9 février 2021)
- Ce n’est pas une œuvre originale, ce n’est qu’une seconde mouture.
-
apure
- Acte qui apure, qui vérifie définitivement.
- Attendu que, faute de cet apure [l'affirmation sous serment d'un fait par le préfet], il y a doute sur la fausseté de la nouvelle publiée par… — (Ordonnance d'un juge d'instruction, dans Journal officiel 25 juin 1875, page 4600, 2e colonne)
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pisciculture
- (Élevage) Art de faire éclore artificiellement les poissons, de les multiplier, de les élever.
- De plus en plus de poissons vendus dans le commerce sont issus de la pisciculture.
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fourniture
- Provision fournie ou à fournir.
- Fourniture de blé, de vin, de bois, d’argent, etc.
- La fourniture de l’armée.
- Fourniture scolaire.
- Dès l’âge de dix ans, je n’avais cessé de convoiter ces biens matériels, conçus pour la gloire et la commodité d’un pouvoir cérébral, qui s’assemblent sous le nom générique de « fournitures de bureau ». — (Colette, Le képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, p. 118.)
- Action même de fournir, d’approvisionner.
- Ah ! la bougresse ! Elle est maintenant entretenue par un banquier tchécoslovaque qui a réalisé une fortune colossale pendant la guerre dans les fournitures aux armées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 180)
- (Commerce) Ce qu’on livre, de ce qu’on procure.
- Ce que les tailleurs, tapissiers, et autres semblables artisans ou qui travaillent à façon, ont coutume de fournir en employant l’étoffe, la matière principale.
- Le tailleur veut tant pour ses fournitures.
- Le tapissier a pris tant pour façon et fourniture.
- (Cuisine) Menues herbes dont on accompagne les salades.
- La fourniture de cette salade est excellente.
-
injure
- Insulte, outrage, ou de fait, ou de parole, ou par écrit.
- Louer les princes des vertus qu’ils n’ont pas, c’est leur dire impunément des injures. — (François de La Rochefoucauld, Maximes et Réflexions morales (320), 1664)
- La veille du jour où il arrêta Eugène sur le cours Sauvaire, il avait publié, dans l’Indépendant, un article terrible sur les menées du clergé, en réponse à un entrefilet de Vuillet, qui accusait les républicains de vouloir démolir les églises. Vuillet était la bête noire d’Aristide. Il ne se passait pas de semaine sans que les deux journalistes échangeassent les plus grossières injures. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 99)
- Il cracha une injure, s’élança et réempoigna la jeune femme qui, cette fois, se débattit en vain. — (Claude Orval, Un Sursis pour Hilda, Librairie des Champs-Élysées, 1960, première partie, chapitre V)
- J'aurais voulu qu'ils se missent en colère, qu'ils me dissent des injures ou qu'ils me montrassent le poing, car c'était leur impassibilité qui me rendait fou. — (Jacques Boucher de Perthes, Voyage a Constantinople par l'Italie, la Sicile et la Grèce, 1855, vol.2, chap.68, p.494)
- (En particulier) Parole offensante, outrageante.
- […] les discussions avec les camarades se réglaient toujours à la manière antique, par des bordées d’injures qui précédaient le crêpage en règle des tignasses. — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Et elle me bombarde, d’une voix mauvaise, avec un accent crapuleux, d’une bordée d’injures grasses. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 159)
- Ainsi, lorsque l’injurieur (celui qui prononce l’injure) s'adresse à un injuriaire (celui à qui s'adresse l’injurieur) à propos d'un injurié (celui dont parle l’injure) : c'est l’injure référentielle, car l’injurié dans le discours est le référent, et l’injurieur ne s'adresse pas directement à lui mais à l’injuriaire. La relation est, schématiquement de type triangulaire.Ou bien , lorsqu'un injurieur s'adresse à un injuriaire qui est en même temps l’injurié : c'est l’injure interpellative. La relation est ici duelle. — (Évelyne Larguèche, L’injure, la société, l’islam. Une anthropologie de l’injure, dans la Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, Aix-en-Provence : Édisud, 2004, n° 103-104, page 31)
- (Sens figuré) Dégradation, la ruine, la perte de certaines choses par l’effet des intempéries, de la durée, de l’âge.
- Ces monuments, ces édifices ont éprouvé, ont ressenti l’injure du temps.
- Cette statue est exposée aux injures de l’air, du temps.
- L’injure de l’âge.
-
motoculture
- Utilisation du moteur mécanique dans l’agriculture.
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encolure
- (Hippologie) Partie du corps qui s’étend, chez un animal, depuis la tête jusqu’aux épaules et au poitrail.
- Bientôt le Sultan arrive; les tambours battent, les clairons sonnent aux champs; les fantassins présentent les armes et les cavaliers s’inclinent sur l’encolure de leurs chevaux en criant. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 119)
- Les femmes « youyoutèrent » à gorge déployée, et nous échangeâmes congratulations et compliments, l’un flattant l’encolure du mulet, notre héros, l’autre exagérant les mérites du conducteur bédouin. — (Évelyne Berriot-Salvadore, La Méditerranée et ses cultures, éditions du Cerf, 1992, page 184)
- (Sens figuré)
- On sait que Geffroy a publié une sorte d’encyclopédie des musées d’Europe, qui est le plus beau, le plus complet et le meilleur des cicérones de notre temps, battant, à cent encolures, tous les ouvrages similaires. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Au temps de Judas, Grasset, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 361)
- (Anatomie) Même partie chez l’humain.
- C’est un bel homme bien en chair, élégant en effet, quoique de massive encolure, avec de larges épaules, des joues pleines, de beaux yeux noirs caressans. — (Ernest Duvergier de Hauranne, Huit mois en Amérique, Revue des deux mondes, Vol. 2005, 1866, page 495)
- (Par extension) (Couture) Partie d’un vêtement qui entoure le cou.
- L’encolure d’une chemise, d’un pardessus.
- (Sens figuré) (Familier) Air, apparence.
- Il a l’encolure d’un sot.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.