Dictionnaire des rimes
Les rimes en : drumlin
Que signifie "drumlin" ?
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- (Géologie) Relief d’origine glaciaire caractérisé par une crête rectiligne et allongée dont la longueur varie de plusieurs dizaines de mètres à plus d’un kilomètre.
- À l’est, on distinguait les sommets de Snowdonia, le drumlin chauve de Holy Island, à l’entrée de Holyhead. — (Joseph O’Connor, Muse, traduction de Carine Chichereau, Phébus, collection « littérature étrangère», 2011, page 144)
- Les moraines terminales sont vallonnées d’une façon qui semble raisonnable, pas aussi lisses que les drumlins mais encore harmonieuses, rythmiques, tandis que les moraines kames sont toutes chaotiques, semées de creux et de bosses, imprévisibles, avec dans leur apparence quelque chose de fortuit et des secrets. — (Alice Munro, Du côté de Castle Rock, traduit de l’anglais (Canada) par Jacqueline Huet et Jean-Pierre Carasso, Éditions de l’Olivier, 2009, page 318)
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "drumlin".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
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corallien
- Formé, constitué de coraux.
- Un récif corallien.
- « Contrairement aux apparences, le corail n’est pas une plante. C’est un lointain cousin de la méduse, qui vit en symbiose avec des microalgues. Pour se nourrir et grandir, la colonie corallienne, formée de polypes, a besoin de capturer des proies », explique Aline Tribollet, chargée de recherche sur l’écologie récifale et le devenir des coraux. — (« Coraux : Gros plastivores », Malbouffe, le dico, Les Dossiers du Canard enchaîné no 147, avril 2018, page 26)
- Un endroit avec des plages coralliennes cernées de cocotiers câlins. — (Bernard Lenteric, La Nuit des enfants rois, 1981, édition Le Livre de poche, page 51.)
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ancien
- Qui existe depuis très longtemps.
- Le curé de Melotte était donc encore universellement aimé et respecté : n’était-il pas un des plus vieux du village et des plus anciens de la paroisse! — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- C’est une ancienne coutume. — Un bâtiment très ancien.
- Antique, concernant une époque historique précédant le Moyen Âge.
- Dans l’Égypte ancienne, on construisit les pyramides.
- L’usage ancien voulait que l’on pratique le baisemain.
- (Antéposé) Se dit de quelqu’un qui a changé de situation ou de quelque chose qui a changé de destination.
- Cheminant vers la rue Saint-Joseph, elle songe avec nostalgie à l’ancienne Suzanne, celle qui s’épivardait dans la rue avec ses enfants pendant les récréations et qui, parfois, grimpait au pommier en déchirant sa jupe... — (Anne-Marie Sicotte, Les accoucheuses, tome 1 : La Fierté, Éditions 12/21, 2015, chap. 3)
- C’est l’ancien président du club.
- Il habite dans une ancienne boucherie.
- (Sylviculture) Arbres réservés qui ont plus de trois fois l’âge du taillis dans lequel ils se trouvent, par opposition à moderne.
- Marquer en réserve les arbres anciens, les modernes et les jeunes ou baliveaux de l’âge du taillis.
- Sert aussi à distinguer un personnage historique d’un autre portant le même nom.
- Pline l’ancien et Pline le jeune.
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appartint
- Troisième personne du singulier du passé simple de appartenir.
- Quand il suivit un peu plus tard comme externe les classes du collège d’Arbois, il appartint tout d’abord à la catégorie des élèves que l’on pourrait appeler bons-ordinaires. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 12)
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contint
- Troisième personne du singulier du passé simple de contenir.
- Raoul fit un mouvement pour s’élancer et, aussitôt, se contint et domina sa colère. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
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bourrin
- (Ouest de la France) Âne.
- Et l'on sait que le péjoratif bourrin, bourrique, qui veut dire primitivement âne ou cheval, ânesse ou jument de couleur rousse (grec puros, purichos, latin burrhus ou burrus, burricus) désigne une bête de qualité inférieure à la fois sotte et méchante. — (L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, numéros 508 à 518, 1994)
- (Par extension) (Familier) (Péjoratif) Cheval.
- Vite, nous apprenions à prendre un prudent recul lorsque quelque charmant bourrin, arrêté au trottoir, venait, en cataracte, à soulager sa vessie. — (Albert Simonin, Confession d’un enfant de la Chapelle)
- Mais entre deux brancards, dis donc ! Comme un bourrin !... — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 11)
- (Familier) (Péjoratif) Personne manquant de finesse dans une activité, utilisant la force physique avant la technique.
- Quand on est en carteEt qu’on d’vient trop tarteC’est pas choucard pour l’osierEn six marquotinsCe foutu bourrinPouvait plus faire un lacsé— (Boris Vian, Ballade de la chnouf, 1957)
- On n’a plus, comme il y a 30 ans, des équipes de bourrins qui envoyaient des grands ballons devant. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 30 juillet 2022, pages sportives, page 8)
- De temps en temps, à la place de ma meilleure amie, je vois une dinde comme les pouffes que j’aperçois en boîte, le samedi soir, le corps si moulé dans du lycra que même un bourrin décérébré comprend qu’il faut peloter… — (Éric-Emmanuel Schmitt, Le Poison d’amour, éditions Albin Michel, Paris, 2014, page 57)
- (Argot policier) Policier, en particulier inspecteur des mœurs.
- Le quartier grouillait de bourrins, on ne s’est pas attardés !
- (Argot) Homme ou femme facile sur le plan sexuel.
- Et tu roulais des yeux blancs vers ta Clémence… Ah ! le terrible bourrin qui s’appuyait des régiments. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 13)
- (Familier) Cheval-vapeur ou cheval fiscal d’un véhicule à moteur.
- Ma voiture, elle tape les cent-trente bourrins à l’aise.
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archidiocésain
- Qui dépend d’un archevêché, qui appartient à un archevêché.
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cartésien
- (Philosophie) Relatif à la doctrine de Descartes.
- Ce principe de la philosophie cartésienne, je pense, donc je suis, est ce que les adversaires du cartésianisme ont attaqué avec le plus de persévérance; et cela se conçoit, car ce principe admis, l'autorité de la conscience et de la raison s'ensuit nécessairement. — (Jules Simon, Introduction de: « Œuvres de Descartes », édition Charpentier à Paris, 1845)
- Le rationalisme cartésien et l’ère nouvelle de la science du XVIIe siècle ont marqué la fin du Moyen Âge et du monopole de l'Église sur les entreprises humaines. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 121)
- Les Français n’ayant lu de Descartes que la première phrase du Discours de la méthode et l’ayant prise à contre-sens prêtent à l’épithète « cartésien » le sens de : attaché au gros bon sens. — (Michel Tournier, Journal extime, 2002, Gallimard, collection Folio, pages 134-135)
- Qui a adopté cette doctrine.
- Un philosophe cartésien.
- (Sens figuré) Rigoureux, clair, logique, méthodique, rationnel.
- (Mathématiques) Qui se rapporte à des objets liés à la géométrie de René Descartes.
- Un axe cartésien, des coordonnées cartésiennes.
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ceint
- Participe passé masculin singulier de ceindre.
- Troisième personne du singulier du présent de ceindre.
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citadin
- Celle qui habite une ville ou une zone urbaine.
- […] ô riche et chanceux Hérault, toi qui verses au cœur des citadins déprimés l'intarissable joie liquide de tes litres vendus par toi trente sous et revendus, par l'épicier ou sur le zinc, trois francs. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Pour le monde développé , le XIXe siècle est le siècle par excellence de l’urbanisation. Pour l'Europe (sans la Russie), le nombre de citadins (critère des 2 mille habitants) passe de 31 millions en 1800 à 170 millions en 1910. — (Paul Bairoch, « Croissance démographique et urbanisation : une perspective historique et internationale », dans Croissance démographique et urbanisation : politique de peuplement et aménagement du territoire : séminaire international de Rabat (15-17 mai 1990), Association internationale des démographes de langue française, Presses universitaires de France, 1993, page 9)
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arlequin
- De l’ancien français Hellequin (« Satan »)[1]. La maisnie Hellequin (« escorte d’Hellequin ») désigne une chevauchée de démons, halequin signifie « génie malfaisant ». Entre 1571 et 1580, un zanni, paysan bouffon de la commedia dell’arte, donne à Paris une nouvelle interprétation de son personnage en empruntant au Hellequin français son nom et son comportement de petit diable. Emprunté par l’italien sous la forme Arlecchino, il fait alors le tour de l’Europe. (1585) Harlequin désigne un personnage de théâtre. — (Histoire plaisante des Faicts et Gestes de Harlequin Commedien Italien Contenant ses songes et visions, sa descente aux enfers pour en tirer la mère Cardine, Paris, Didier Millot, 1585)
- Selon Frédéric Ozanam[2], cet Hellequin serait apparenté au germanique Elfen Koenig (« roi des elfes ») altéré en Erlkönig (« roi des aulnes »).
- D’après Antoine Court de Gébelin, de l’italien el lecchino ou al lecchino (lecchino (« gourmand », « lécheur de plats », « lèche-cul »)), ce qui correspond au caractère originel de l’Arlequin du théâtre italien.
- De la racine germanique harl- (« bigarré ») avec le suffixe diminutif -kin (= -ken, -chen) — (Michel Desfayes, Origine des noms des oiseaux et des mammifères d’Europe y compris l’espèce humaine)
- De l’italien allocco (chouette hulotte) avec le suffixe diminutif -ino, ayant donné allochino, puis arlochino, en référence aux mouvements comiques et mécaniques de l’Arlequin italien et à son masque. — (Edmond Stoullig, Revue d’art dramatique)
- De harle ou herle (« oiseau de rivière bruyant au plumage bicolore noir et blanc ») avec le suffixe diminutif -quin. — (Commentaires aux Œuvres de Rabelais)
- D’après Gilles Ménage[3], du surnom d’un acteur italien qui aurait reçu le nom d’Harlecchino (« petit Harlay ») à cause de son intimité avec le président de Harlay, hypothèse probablement fausse[3].
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carpien
- (Anatomie) Qui appartient au carpe, au poignet.
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déteint
- Participe passé masculin singulier de déteindre.
- Des piliers ronds supportent la voûte de bois dont la couleur bleue est déteinte. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 118, 2012)
- Troisième personne du singulier du présent de déteindre.
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éthiopien
- Relatif à l’Éthiopie, aux Éthiopiens.
- 17 février 1941. Je dois rejoindre Harrar, en territoire éthiopien, et me mettre en contact avec les patriotes favorables à l’empereur. La meilleur façon d’y arriver reste la voie ferrée qui va de Djibouti à Addis-Abeba, en passant par Dire Dawa. Signé : cap. Koïnsky. — (Hugo Pratt, « Les Scorpions du Désert, Brise de mer (épisode 5) », 1992, dans Les Scorpions du désert - L’intégrale, Casterman, 2009, page 291)
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dévonien
- (Géologie) Qui constitue la formation supérieure des terrains de transition.
- Terrain dévonien.
- Formation dévonienne.
- (Géographie) Qui concerne le Devon, comté d’Angleterre.
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benjoin
- Sorte de baume, substance aromatique et résineuse qui découle des incisions faites au Styrax benjoin, arbre d’Extrême-Orient.
- Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,- Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,Ayant l’expansion des choses infinies,Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,Qui chantent les transports de l’esprit et des sens. — (Charles Baudelaire ; « Correspondances »)
- Et voilà que tout à coup, parmi tant de barbes rondes, ovales, carrées, qui floconnaient, qui frisaient, qui exhalaient ambre et benjoin, fut remarquée une barbe taillée en pointe. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Le vent éternel du Souf bruissait dans les décombres et, dans son souffle tiède, une senteur de benjoin glissa. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- Ils échangent également du brésil contre de la cannelle, de l’encens et de l’alun, ainsi que des étoffes contre des clous de girofle et du benjoin.— (Laïdi Ali, « 11 - La guerre des épices est déclarée », dans : , Histoire mondiale de la guerre économique. sous la direction de Laïdi Ali. Paris, Perrin, « Hors collection », 2016, p. 183-210. URL : https://www-cairn-info.wikipedialibrary.idm.oclc.org/---page-183.htm)
- Nom français de la plante Imperatoria ostruthium L., de la famille des Apiacées.
- On y introduit des substances diverses, des menthes pilées du benjoin de la sauge du styrax mêlés à du formol à du phénol à du permanganate à de l’eau oxygénée. — (Monique Wittig, Les Guérillères, Éditions de Minuit, page 69)
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écrin
- Petit coffret ou étui où l’on met des bagues, des pierreries et des objets précieux.
- Elle range ses bijoux dans un écrin.
- Accroche-cœur –Aux larmes de cendre,elle regardala rouflaquette de l’écrin,souvenird’une époque crépusculaire,peu avant le début…de sa chimiothérapie.— (Cornéliu Tocan, Chutes microscopiques. 50 micronouvelles illustrées, Créatique, Québec, 2020, pages 13-14)
- (Bijouterie) Ensemble des joyaux contenus dans ce coffret.
- Un riche écrin.
- L’écrin de la Reine.
- Boite spécialement étudiée pour y ranger un objet spécifique et généralement vendu avec l'objet en question (bijou, montre, médaille, objet de valeur, etc.).
- (Poétique) Contenant, entourage, d’une chose précieuse ou jolie.
- Dans la feuillée, écrin vert taché d’or,Dans la feuillée incertaine et fleurie… — (Arthur Rimbaud, Tête de faune)
- Et, dans l’écrin du souvenirPrécieusement enfermée,Perle que rien ne peut ternir,Tu demeures la plus aimée. — (Ch. Cros, Le Coffret de santal, 1873)
- Dans le splendide écrin de sa bouche écarlateDe ses trente-deux dents l’émail luisant éclate. — (Moréas, Cantil., 1886)
- Il le met, comme Jésus, sur le pinacle du temple, et lui montre tous les joyaux de la terre, l’écrin du mal… — (Honoré de Balzac, Oeuvres illustrées de Balzac, Gambada, Paris, 1852.)
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araméen
- Relatif au peuple d’Aram.
- Il parlait avec force gesticulations, dans le langage araméen du pays, mais dûment émaillé de mots grecs, surtout pour les termes militaires. — (Amin Maalouf, Les Jardins de lumière, 1991, Le Livre de Poche, page 50)
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euscarien
- Basque.
- Vous n’avez que faire de mon opinion sur la muse basque, que vous appelez, je ne sais pourquoi, euscarienne. — (Mérimée, Lettres F. Michel, 1850, p. 21)
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cubain
- Relatif à Cuba, à sa culture, à son peuple, etc.
- La victoire armée du peuple cubain sur la dictature de Batista […] a démontré de façon tangible que, par la guérilla, un peuple peut se libérer d'un gouvernement qui l’opprime. — (Che Guevara, Principes généraux de la guerre de guérilla, traduction de Fanticha Gonzalez-Batlle, dans Œuvres I : Textes militaires, Paris : Maspero, 1961, 1968, p.27)
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dandin
- (Familier) Niais qui n’a pas de contenance.
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diocésain
- (Religion) Qui appartient à un diocèse.
- Mgr l’évêque concélébrait avec l’archiprêtre et le vicaire général chargé de la catéchèse diocésaine. — (Alain Demouzon, Monsieur Abel, 1979, section Dimanche, 11 heures)
- Concentrons-nous ici sur un seul épicier, Thomas Dickenson de Worcester – un chef-lieu et un centre diocésain qui comptait environ 10 000 habitants, y compris de nombreux membres du clergé et professions libérales, au milieu du XVIIIe siècle, et un arrière-pays vaste et prospère.— (Stobart Jon, « Sucre et épices. Achat de produits exotiques au XVIIIe siècle en Angleterre », Histoire urbaine, 2011/1 (n° 30), pages 127-146. DOI : 10.3917/rhu.030.0127. URL : https://www-cairn-info.wikipedialibrary.idm.oclc.org/revue-histoire-urbaine-2011-1-page-127.htm)
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cornélien
- Qui a le caractère du style de Pierre Corneille.
- J’ai ôté toutes les dissertations cornéliennes qui anéantissent l’intérêt. [1]
- Le vers cornélien a de la grandeur, de la simplicité et une grave harmonie. — (Littré)
- Relatif aux tragédies de Pierre Corneille.
- Il est tout à fait évident que la liberté serait gravement compromise si les hommes en venaient à regarder les valeurs homériques (qui sont bien près des valeurs cornéliennes) comme étant seulement propres aux peuples barbares. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, page 338)
- — Choix cornélien— C’est le mot que je cherchais — (René Goscinny, Strapontin et le gorille, 1962, réédition Le Lombard, 1998, page 150)
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chiromancien
- Personne qui pratique la chiromancie.
- Paparel, le président du tribunal, attirait à lui ceux qui croyaient à ses vertus de chiromancien. — (André Brincourt, Le bonheur de rompre, 2000)
- Pourquoi, le 26 septembre 1938, Claude Cahun a-t-elle voulu prendre les empreintes de ses mains ? Parce qu'une amie l'avait convaincue des prouesses du jeune chiromancien de Jersey ? Parce qu'elle s'était souvenu des empreintes des mains d'André Gide, d'André Breton, de Paul Éluard, de Marcel Duchamp, etc., reproduites dans Minotaure et soumises à un chiromancien ? — (Georges Sebbag, « Claude Cahun surréaliste off », dans Le surréalisme et la science, dossier réuni par Henri Béhar, Mélusine n° 27, L'Age d'Homme, 2007, p. 232)
- Avant que quelques beaux esprits de la cour eussent inventé les cartes pour charmer les loisirs d'un roi imbécille , c'étoit aux chiromanciens que les curieux s'adressoient pour faire tirer leur horoscope ; mais aujourd'hui la chiromancie n'est guère plus exercée que dans les campagnes; les gens comme il faut s'adressent aux tireurs de cartes. — (Jacques-Barthélemy Salgues, Des erreurs et des préjugés répandus dans la société, tome 2, Paris : chez F. Buisson & chez Delaunau, 1811, page 88)
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coquin
- Le latin coquinus (« culinaire, de cuisine ») peut être accepté du point de vue sémantique (→ voir cuistre issu latin *coquistro de coquere) ; mais le substantif, en latin médiéval coquinus au sens de « mendiant » n’est apparemment qu’une latinisation du français et cela supposerait une formation demi-savante qui ne correspond pas aux formations populaires des mots français issus du latin[2].
- Comme coquet[1] dérivé de coq mais aucun des dérivés ne présentant un sens proche de coquin[2].
- Le dérivé de coque au sens de « coquille » pour désigner un mendiant ou un gueux portant une coquille pour faire le faux pèlerin (→ voir coquillard) est impossible du point de vue chronologique : coquin apparait au douzième siècle[2].
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colin
- (Ichtyologie) Nom vernaculaire ambigu donné vulgairement à plusieurs genres de poissons osseux de l'ordre des gadiformes, dont les différentes espèces de lieu (Theragra spp. et Pollachius spp.) et le merlu commun (Merlucchius merlucchius), et à deux genres de poissons de l'ordre des perciformes (Dissostichus et Notothenia).
- Les espèces de poissons que l'on trouve dans cette zone sont les poissons pélagiques, le hareng, le maquereau, le brishing, le capelan, les poissons de fond comme la morue, le haddock, le colin, le merlan et les poissons plats, […]. — (La pêche maritime, volume 50, n° 1122 à 1125, Éditions maritimes, 1971, p. 733)
- (Ichtyologie) (Par ellipse) Nom que l'on donne tout particulièrement au lieu noir dans certaines régions, et quand il est commercialisé sous forme surgelée ou en conserve sous l'appellation de colin lieu.
- Les enfants adorent les batonnets de colin.
- (Ornithologie) Nom normalisé donné à huit genres regroupant 17 espèces d'oiseaux galliformes de la famille des odontophoridés, au plumage bigarré, souvent pourvus d'une huppe caractéristique, habitant les savanes, les prairies ou les forêts montagneuses clairsemées des zones tempérées, subtropicales et tropicales s'étendant des États-Unis jusqu'à la partie septentrionale de l'Amérique du Sud.
- (Ornithologie) (Désuet) Un des anciens noms vernaculaires du grand labbe (Stercorarius skua), un grand oiseau charadriiforme de la famille des stercorariidés.
- Du caniard, colin ou grisard. Chap. XII - Le caniard est oyseau de marine ayant le pied plat & va nageant dessus l'eau, beaucoup plus frequent au rivage de l'Ocean, qu'il n'Est en la mer mediterranee. Son cry est cause de lui auuoir trouué telle appellation. Il n'est guere veu es partiës mediterranees esloignees de la mer. Aussi est-il contraire en celá à beaucoup d'autres oyseaux de marine, n'estoit qu'on lui eust appriuoisé & porté des sa naissance. — (Pierre Belon, L' histoire de la nature des oyseaux, auec leurs descriptions, & naifs portraicts retirez du naturel: escrite en sept livres, Livre III - De la Nature, Guillaume Cauellat, Paris, 1555, p. 167)
- Le canard colin ou Grisard se trouve sur les seuls bords de l'Océan ; quelquefois il se perche fur les arbres ; il est très chargé de plumes grisâtres & est de la grosseur d'une Oye moyenne : son cri imite le son d'une flûte : ses pieds sont semblables à ceux du canard ordinaire; il n'a pas la propriété de faire le plongeon: sa tête est fort grosse, l'entrée de son gozier est fort grande, & comme il est gourmand & difficile à rassasier, il avale de fort gros poissons: il vole long-tems; sa peau est dure, sa chair indigeste; il ne fait ordinairement que deux petits. — (Jacques Christophe Valmont de Bomare, Dictionnaire raisonné universel d'histoire naturelle, Volume 1, Didot le Jeune, Paris, 1764, p. 417)
- (Théâtre) Berger jeune et amoureux dans les opéras-comiques.
- L'année suivante, je fus engagé à Metz comme choriste et deuxième colin. — (Hippolyte de Villemessant, Mémoires d'un journaliste, 1967, tome 1)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.