Dictionnaire des rimes
Les rimes en : dress
Que signifie "dress" ?
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- Habit.
 - Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
 - Robe (vêtement).
 - Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
 - Tenue (manière d’être habillé).
 - Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
 
Mots qui riment avec "esse"
                        Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "dress".
                        Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
                    
Cette liste comprend des mots se terminant par : esse , esses , aisse , aisses , èce , èces et ess .
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                                            ogresse
                                                                                            
?- (Mythologie) (Fantastique) Ogre femelle.
 - Ces petites Ogresses avoient toutes le tein fort beau — (Charles Perrault, Le Petit Poucet, dans Histoires, ou Contes du temps passé, page 210. 1697)
 - (Sens figuré) Femme avide de jeunes gens.
 - — Oui, dis-je, mais selon Simon, elle le mange des yeux pendant que lui mange son « quatre-heures ». Peut-être qu’un jour ça ne lui suffira plus…— Qu’est-ce que tu veux insinuer ? Mais qui t’a appris…— C’est vrai, dit à mi-voix le Doyen, qu’il y a des ogresses… — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 21)
 - (Désuet) (Argot) Femme qui louait aux prostituées tout ou partie de leur toilette.
 - Les filles publiques nomment ainsi les revendeuses qui leur louent la pièce qui manque à leur toilette, au besoin même la toilette tout entière ; elles ne pouvaient vraiment choisir un nom plus caractéristique, et qui exprimât mieux l’idée qu’elles voulaient rendre ; rien, en effet, ne peut être comparé aux ogresses [...]. — (Eugène-François Vidocq, Dictionnaire argot-français, réédition : Éditions du Boucher, 2002, page 99)
 - (Vieilli) (Argot) Tenancière de tapis-franc ou de maison close ; femme proxénète, maquerelle.
 - Les dispensés, les vieilles bêtes, les ogresses du trottoir et les femmes du monde sur le retour contemplent d’un œil béat ce spectacle nauséabond. Le départ de la classe fait baver d’aise les catins et les bistros. — (Laurent Tailhade, Discours pour la Paix, Lettre aux conscrits, L’Idée libre, 1928, pages 21-30)
 - Un repris de justice, qui, dans cette langue immonde, s’appelle un ogre, ou une femme de même dégradation, qui s’appelle une ogresse, tiennent ordinairement ces tavernes, hantées par le rebut de la population parisienne ; forçats libérés, escrocs, voleurs, assassins y abondent. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, § 1, 1842-1843)
 
 - grèce
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                                            étroitesse
                                                                                            
?- Qualité de ce qui est étroit.
 - […] ou bien, les marées sont nulles spécialement sur ce point du littoral américain, et peut-être pour les mêmes raisons qui les rendent insensibles dans certaines mers resserrées, la Méditerranée entre autres, où le rapprochement des continents riverains et l'étroitesse des pertuis ne donnent pas un accès suffisant aux eaux de l'Atlantique. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
 - On aurait pu croire que le rabbinat du Nord-Est dénué de toute culture générale, détenait le monopole de l'étroitesse d'esprit. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
 - Dans le quartier étudié dans le centre d'Aix-en-Provence, la circulation est rendue compliquée par le sens obligatoire de la rocade et l’étroitesse des rues ; […]. — (Vincent Kaufmann, Christophe Jemelin & Jean-Marie Guidez, Automobile et modes de vie urbains: quel degré de liberté?, Documentation française, 2001, page 48)
 
 - bisness
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                                            maîtresse
                                                                                            
?- Celle qui a un pouvoir de domination sur les êtres ou les choses.
 - Celle qui a quelqu’un à son service.
 - Ils déclarèrent qu’ils la reconnaissaient toujours pour leur dame et maîtresse, et qu’ils la défendraient envers et contre tous. — (Charles de Montalembert, Histoire de sainte Élisabeth de Hongrie, duchesse de Thuringe, Debécourt, Paris, 1836, page 186)
 - Celle qui exerce un pouvoir.
 - Rome fut fondée par des brigands, et Rome n’en devint pas moins la maîtresse du monde ; que cet exemple vous inspire, et faisons pour la Germanie, ce qu’ils firent pour l’univers. — (Jean-Henri-Ferdinand Lamartelière, Robert, chef des brigands, Paris, 1844 (1re édition 1793), page 77)
 - Celle qui a la prééminence dans un domaine ou un lieu, qui peut y faire prévaloir son autorité.
 - ou, ce qui reviendroit au même, asservir ses ministres, en ce qui regarde leurs fonctions spirituelles, à la puissance civile, devenue maîtresse dans l’Église, comme elle l’est de droit dans l’état. — (Félicité de La Mennais, De la religion considérée dans ses rapports avec l’ordre politique et civil, 1825, page 105)
 - Debout l’un près de l’autre, comme le maître et la maîtresse de maison, quand les invités arrivent — (Jean Giraudoux, Sodome et Gomorrhe, 1943, page 145)
 - Tout nouveau venu qui entrait dans la gargote disait en voyant la Thénardier : Voilà le maître de la maison. Erreur. Elle n’était même pas maîtresse. Le maître et la maîtresse, c’était le mari. Elle faisait, il créait. Il dirigeait tout par une sorte d’action magnétique invisible et continuelle. — (Victor Hugo, Les Misérables, Émile Testard, Paris, 1890 (1re édition 1862), page 149)
 - (Spécialement) Servante(-)maîtresse, servante qui joue le rôle de la maîtresse de maison.
 - Le mari a sa femme, le garçon a la maîtresse ; et le garçon qui n’a pas la maîtresse a la servante-maîtresse. — (Edmond de Goncourt, Jules de Goncourt, Journal des Goncourt : 1858-1860, H. Champion, Paris, 2005 (1re édition 1860), page 531)
 - Une vieille bonne qui l’avait élevé, une de ces servantes maîtresses qui sont les tyrans des familles, vint ouvrir — (Guy de Maupassant, Monsieur Parent, Paul Ollendorff, Paris, 1886, page 5)
 - Être sa maîtresse, être maîtresse de soi : être indépendante, avoir la faculté d’agir à sa guise, de disposer librement de soi.
 - Ah ! quand ne serai-je plus reine, pour être ma maîtresse ! — (Eugène Scribe, Le Verre d’eau, Velhagen & Klasing, Bielefeld, 1861, page 33)
 - Annette est libre, elle est maîtresse d’elle-même, et il faut lui plaire — (Honoré de Balzac, Annette et le criminel, 1824, page 111)
 - N’ayant jamais un foyer qui lui appartienne, elle [la femme romaine] n’a rien de ce qui donne l’autorité dans la maison. Jamais elle ne commande ; elle n’est même jamais libre ni maîtresse d’elle-même. — (Numa Denis Fustel de Coulanges, La Cité antique, Durand, 1864, page 103)
 - Être maîtresse en quelque chose ou de quelque chose : être supérieure dans un domaine, être un modèle pour autrui.
 - Ô femmes ! Vous êtes nos maîtresses en fourberie ! Qui peut lutter contre vous ? — (Nicolas Edme Restif de La Bretonne, Monsieur Nicolas, ou le Cœur humain dévoilé, 1796, page 173)
 - (Sens figuré) Celle qui domine, gouverne.
 - Y a-t-il rien de plus bas et de plus honteux que cette passion, qui fait d’un homme une bête féroce ? et la raison ne doit-elle pas être maîtresse de tous nos mouvements ? — (Molière, Le Bourgeois gentilhomme, tome 3, Charpentier, Paris, 1910 (1re édition 1670), page 242)
 - Il s’inclinait devant la nécessité, maîtresse des hommes et des dieux, et il terminait la lecture du classement par les noms de Morlot, Laboriette et Chazal, sans commentaire inutile. — (Anatole France, La Vie en fleur, Calmann-Lévy, Paris, 1925, page 97)
 - Tout l’acte de la construction exige une coordination aussi parfaite que possible entre la mimique, la figuration et la musique, laquelle est ici souveraine maîtresse et doit commander l’action des personnages et des matériaux mouvants. — (Paul Valéry, Variété III, 1936, page 108)
 
 - 
                                            réapparaisse
                                                                                            
?- Première personne du singulier du présent du subjonctif de réapparaître (ou réapparaitre).
 - Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de réapparaître (ou réapparaitre).
 
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                                            engraisse
                                                                                            
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de engraisser.
 - Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de engraisser.
 - Première personne du singulier du présent du subjonctif de engraisser.
 - Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de engraisser.
 - Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de engraisser.
 
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                                            hardiesse
                                                                                            
?- Qualité de celui ou de celle qui est hardi.
 - Le petit Latournelle eut la hardiesse d’épouser cette fille arrivée à l’âge anti-matrimonial de trente-trois ans, et sut en avoir un fils. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
 - Il y avait cependant autant de franche hardiesse dans le visage du chevalier que des traits humains en pouvaient exprimer […] — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
 - (Rare) Témérité ; insolence ; impudence.
 - La princesse, choquée d’une telle hardiesse, faillit se trahir, mais elle réfléchit que, le petit sabotier croyant avoir affaire à sa pareille, sa prétention n’avait rien d’offensant […] — (Charles Deulin, Manneken-Pis)
 - On peut dire que, depuis plus de trente ans, le pouvoir ecclésiastique a exploité le Concordat au profit de ses intérêts avec une hardiesse croissante. Il l’a audacieusement violé, il l’a violé sans discontinuité dans toutes celles de ses prescriptions qui proclament les droits du pouvoir civil. — (Discours d’Émile Combes à Auxerre, le 4 septembre 1904)
 - Le gracieuse négligence, la hardiesse naïve de la Fontaine furent inappréciées par le grand roi ; mais le froid et correct Boileau donna à la poésie des préceptes tels que Louis les auraient donnés lui-même — (Théophile Lavallée, Histoire des Français depuis le temps des Gaulois jusqu'en 1830, Paris, Charpentier, 1858, 20e éd., t.3, chap.4, p.283)
 - (Rare) Liberté.
 - Si tu savais combien sont jolies ces Alexandrines, et avec quelle hardiesse elles s’habillent et se parent. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
 - Qualité d’un acte hardi.
 - Note : En parlant des choses.
 - La hardiesse de cette entreprise, de ce plan de campagne, de cette stratégie, de cette action étonne. Cette réponse est d’une grande hardiesse.
 - Cette proposition est d’une telle hardiesse que… La hardiesse de ces opinions, de ces doctrines, de cette thèse devait surprendre. La hardiesse d’un geste, des manières.
 - Note : En parlant du style, des expressions, etc.
 - Une grande hardiesse de style. La hardiesse des pensées, des expressions, du plan.
 - Note : Se dit, en termes de beaux-arts, en parlant d’une exécution hardie.
 - Attaquer la note avec hardiesse.
 - Il y a beaucoup de hardiesse dans le jeu de ce musicien.
 - Une grande hardiesse de pinceau, de crayon.
 - Note : Se dit aussi en parlant des ouvrages de l’art qui présentent quelque chose d’extraordinaire, de grand.
 - Les figures de ce groupe ont des poses pleines de hardiesse et de grâce. Cette partie de l’édifice est d’une grande hardiesse. La hardiesse de l’architecture gothique.
 - Licence que se permet un écrivain, un artiste.
 - Ce tour n’est pas grammatical, mais c’est une hardiesse que l’usage permet.
 - Note : Dans ce sens, on l’emploie souvent au pluriel.
 - Il y a des hardiesses heureuses dans cet ouvrage, dans ce tableau, dans cette musique.
 - Il y a des hardiesses dans cet ouvrage : Il y a, dans cet ouvrage, des choses hasardées.
 
 - 
                                            vieillesse
                                                                                            
?- Âge avancé.
 - II y a six degrés d’âges ; savoir : l’enfance proprement dite, infantia ; la seconde enfance, pueritia; l’adolescence, la virilité, la vieillesse et la décrépitude. — (Dictionnaire des sciences médicales, volume 52, page 415, Charles-Louis-Fleury Panckoucke à París, 1821)
 - C’était elle qui assumait dans la maison les travaux de l’homme que sa vieillesse lui eût rendus difficiles. Combien de ménagères auraient, d’elles-mêmes, pris cette initiative généreuse ! — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
 - Il portait un costume gris foncé, devait avoir dans les 60 ans, mais restait vif et musclé. Les rides qu'il avait au coin des yeux rayaient de vieillesse son visage dur et impénétrable. — (Jose Rodrigues dos Santos, La formule de Dieu, traduit du portugais par Carlos Batista, Paris : HC éditions, 2012, chap. 4)
 - (Sens figuré) …
 - Bâton de vieillesse. Voyez « bâton ».
 - Vétusté, ancienneté, en parlant de choses.
 - Cette maison, ce bâtiment tombe de vieillesse.
 - La vieillesse de ces chênes.
 - Personnes âgées en général.
 - La vieillesse est chagrine, est avare, est soupçonneuse.
 - (Proverbial) …
 - Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait, Si les jeunes gens avaient plus d’expérience, et les vieillards plus de forces.
 
 - 
                                            esse
                                                                                            
?- Lettre latine S, s.
 - J’avais oublié le cran d’arrêt : je pèse sur cette languette amovible qui poussée en arrière découvre une lettre majuscule gravée, une esse, initiale du mot sûreté. — (Gaston Cherpillod, Les Changelins, L’Âge d’Homme, 1981, p. 147)
 - (Art) Instrument en forme de S.
 - (Travaux publics) Conduite en forme de S, permettant d’assurer la mise hors-gel.
 - L’esse de raccordement d’une bouche incendie.
 - Cheville de fer tordue, faite à peu près en forme d’S, qu’on met au bout de l’essieu d’une voiture, pour empêcher que la roue n’en sorte.
 - L’esse est sortie de l’essieu.
 - L’esse s’est rompue.
 - Crochet auquel sont suspendus les plateaux au fléau d’une balance.
 - (Boucherie) Crochet aux extrémités effilées servant à suspendre des quartiers de viande.
 - Crochet qui sert à élever les pierres pour la construction d’un édifice.
 - (Lutherie, Musique) Chacune des ouïes de la table d’harmonie des instruments de la famille du violon.
 - (Technique) Instrument de mesure constitué d'une lame de métal recourbée destinée à contrôler le diamètre des fils de fer.
 
 - cordesse
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                                            gesse
                                                                                            
?- (Botanique) Genre de plantes herbacées grimpantes, aux tiges ailées ou non, à feuilles comportant deux stipules, deux folioles à nervures parallèles, plus grands que les stipules, et une vrille, aux fleurs papilionacées, et formant des gousses.
 - On cultive la gesse comme les pois, soit au champ, soit au jardin. Son produit est en raison de la qualité de la terre où on la sème ; mais pour qu'elle devienne d'un grand rapport , il faut la placer dans un bon fonds. — (Cours complet d'agriculture théorique, pratique, économique, et de médecine rurale et vétérinaire, […], ou Dictionnaire universel d'agriculture, par l'Abbé Rozier, tome 3, Paris chez Buisson, chez Léopold Collin & chez D. Colas, 1809, p. 580)
 - La gesse réussit très-bien sur les terres calcaires et les sols légers, médiocres et perméables, les terrains argileux et humides ne lui conviennent pas. On la sème en automne et même dès le mois d'août sur un seul labour : […]. — (Guillaume-Louis-Gustave Belèze, Dictionnaire universel de la vie pratique à la ville et à la campagne, Paris : Librairie de L. Hachette & Cie, 1859, p. 835)
 - La gesse se sème au printemps sous le climat de Paris et se récolte au moment de la formation des gousses. — (Raoul Gouin, Alimentation rationnelle des animaux domestiques, 1911)
 - Graine de la gesse domestique ou gesse commune. — Note : Il est surtout utilisé au pluriel.
 - Parmi les graines, on peut manger des gesses et des vesces en farine, assaisonnées sans huile et avec du cumin écrasé. — (Notices et extraits des manuscrits de la Bibliothèque du roi et autres bibliothèques, tome 11, Imprimerie royale, 1827, p. 193)
 - Même pour faire seulement de bonnes bêtes de travail, il faudrait rentrer le jeune bétail aussitôt que l'herbe devient rare sur les herbages et distribuer au râtelier une nourriture non-seulement bonne, mais un peu variée, donner des gesses, des vesces, du bon foin, en y ajoutant de petites rations de racines et de tubercules, […]. — (Jean-Henri Magne, Hygiène vétérinaire appliquée étude de nos races d'animaux et les moyens de les améliorer, 2e éd., tome 2, Paris : chez Labé, 1857, p. 388)
 
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                                            hautesse
                                                                                            
?- Titre qu’on donnait au sultan.
 - À mon arrivée, j’ai été informé par le capitaine d’un brûlot français qu’on a fait prisonnier environ douze des vaisseaux qui avaient combattu sous l’escadre de Vos Hautesses. — (Eugène Sue, Histoire de la Marine, éditeur Félix Bonnaire, 1837)
 - Grand Prince, dis-je alors au sultan, veuillez croire que je suis d’avoir participé à cette audacieuse soustraction. Mais que Votre Hautesse veuille bien se rassurer. — (Léo de Bernard, Une séance de prestidigitation devant le sultan, paru dans Le Monde illustré, 1857)
 - Au moment de nous séparer, il s’adressa à votre serviteur, à raison de mes fonctions de chancelier du Divan, que j’étais à cette époque, pour m’annoncer que Sa Hautesse, prenant en considération la requête qu’il lui avait présentée, de concert avec le sérasquier, avait bien voulu rendre la liberté à Stéfanâki, destiné à être interprète de l’armée, et à l’exilé Yacovâki, dont le sérasquiérat utiliserait les services. Il me donna, en outre, personnellement, l’ordre de promulguer, dès mon arrivée à la Sublime-Porte, les firmans relatifs à leur mise en liberté et de les délivrer au sérasquier. — (Akif-Pacha, Un diplomate ottoman en 1836 (affaire Churchill), Ernest Leroux, Éditeur, Paris, 1892, traduction annotée d’Arthur Alric)
 
 - lagesse
 - landresse
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                                            liesse
                                                                                            
?- Joie débordante et collective.
 - Il y avait dans le mois certains jours de splendeur, où l’on ne serait pas descendu dans la rue sans gants, jours de liesse, où l’on dînait toute la journée. — (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème , 1848)
 - Et maintenant on exigeait de lui, accablé, des chants, de la joie, une communion avec l'aveugle liesse populaire. — (Georges Rodenbach, Le carillonneur, 1917)
 - Pourtant, le Roi des Rois n’est pas heureux. De la tour de son palais, à sept étages, tandis que la nuit tombe, il regarde avec colère la liesse de Babylone, la capitale du monde. — (Renée Dunan, Ces Dames de Lesbos, 1928)
 
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                                            affaisse
                                                                                            
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe affaisser.
 - Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe affaisser.
 - Pendant la dissection du sac, la hernie se désétrangle spontanément : on entend un gargouillement et le sac s’affaisse. — (Archives de la Société des sciences médicales et biologiques de Montpellier et du Languedoc méditerranéen, volumes 13 à 14, 1932, page 327)
 - Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe affaisser.
 - Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe affaisser.
 - Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe affaisser.
 
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                                            hiesse
                                                                                            
?- Première personne du singulier du subjonctif II de heissen.
 - Troisième personne du singulier du subjonctif II de heissen.
 
 - angresse
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                                            clownesse
                                                                                            
?- (Cirque) (Vieilli) Actrice qui, dans les cirques, fait des exercices d’équilibre et de souplesse tout en jouant un rôle bouffon. Elle porte habituellement un accoutrement grotesque.
 - Alors, de même qu’un robuste gaillard s’éprend d’une fille grêle, cette clownesse doit aimer, par tendance, une créature faible, ployée, pareille à moi, sans souffle, se dit des Esseintes — (Joris-Karl Huysmans, À rebours, Georges Crès, Paris, 1922 (1re édition 1884), page 134)
 - Erdgeist de Wedekind fait de la scène un circus mundi, avec le dressage d’animaux sauvages et une clownesse sans âme. — (Claudine Amiard-Chevrel, Théâtre et cinéma années vingt: une quête de la modernité, 1990, p. 12)
 - (Par analogie) Femme qui n’est pas sérieuse.
 - J’ai appris à jouer du violon, très mal. J’étais donc une clownesse musicienne. — (Héloïse Cerboneschi, L’Indécence aux Enfers, 2013, p. 10)
 
 - pourcharesse
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                                            délicatesse
                                                                                            
?- Qualité de ce qui est délicat.
 - Ce qui me frappa surtout, c'est la transparence bleutée de l'air, l'extrême délicatesse de tons que prenait le ciel au-dessus des eaux du lagon. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
 - La délicatesse des traits, des contours.
 - Des tissus d’une extrême délicatesse.
 - (Par extension) Adresse, légèreté, soin.
 - Marguerite, d’une aiguille d’or à la pointe arrondie, sondait les plaies avec toute la délicatesse et l’habileté que maître Ambroise Paré eût pu déployer en pareille circonstance. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre X)
 - Il composa son rôle avec un art exquis ; il attendit sans sourciller les difficultés et les délicatesses de la situation qu’il avait acceptée. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
 - Ils se contentaient donc de ménager la chèvre républicaine et le chou réactionnaire avec une délicatesse, un doigté qu’eût pu leur envier tel politicien de plus grande envergure ; député, sénateur, voire sous-secrétaire d’État ou ministre. — (Louis Pergaud, Deux Électeurs sérieux, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
 - (Sens figuré) Ménagement, circonspection.
 - Dans le passé, des présidents ont dû quitter leur trône parce qu'ils étaient en délicatesse avec le chef du gouvernement. Michel Bissonnet, par exemple. — (Antoine Robitaille, À Québec, les élus devront «prêter serment» à Nathalie Roy, Le Journal de Québec, 29 novembre 2022)
 - C’est une affaire qui doit être traitée avec beaucoup de délicatesse.
 - Qualité de ce qui est agréable au goût.
 - Il y eut des plats à ravir la pensée !… des nouilles d’une délicatesse inédite, une féra de Genève à la vraie sauce genevoise, et une crème pour plum-pudding à étonner le fameux docteur qui l’a, dit-on, inventée à Londres. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
 - (Sens figuré) Sensibilité, aptitude à juger finement de ce qui regarde les sens ou l’esprit.
 - Délicatesse de goût, de tact.
 - Délicatesse de jugement, d’esprit.
 - (Sens figuré) Ce qui est senti, pensé, fait ou exprimé d’une manière délicate.
 - J'étais alors d'une candeur stupéfiante et d'une délicatesse de sentiment si raffinée que, pour recevoir galamment une « femme mariée » qui me venait voir, j'avais allumé toutes les bougies de mes deux candélabres. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
 - La délicatesse d’une pensée, d’un sentiment.
 - Des attentions pleines de délicatesse.
 - Il y a beaucoup de délicatesse dans ce qu’il écrit, dans tout ce qu’il dit.
 - Les délicatesses du langage, du style, Les finesses du langage, du style.
 - Faiblesse, débilité.
 - La délicatesse de son tempérament, de sa santé ne lui permet pas de travailler longtemps de suite.
 - Vers cette époque Amédée prit son premier rhume ; rhume qui malgré l’amène climat de Pau ne céda point de tout l’hiver, et laissa derrière lui une fâcheuse délicatesse du côté des bronches. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
 - Mollesse.
 - Cet enfant est élevé avec trop de délicatesse.
 - Il ne faut pas s’accoutumer à tant de délicatesse.
 - Susceptibilité, facilité à s’offenser, à se choquer.
 - – Avez-vous des scrupules d’éducation, des délicatesses de conscience, des préjugés d’honnêteté ? — (Octave Mirbeau, Contes et nouvelles – Gavinard, réédition Arcadia, 2002, page 75)
 - Avoir une extrême délicatesse sur le point d’honneur.
 - On ne saurait avoir trop de délicatesse sur de certaines choses.
 - Être en délicatesse avec quelqu’un, se dit en parlant de deux personnes piquées l’une contre l’autre et qui se témoignent de la réserve et de la froideur.
 - Scrupules sur ce qui touche à la probité, à la morale, aux bienséances.
 - Lui non plus n'aurait pas voulu choquer Jim par son manque de délicatesse, mais sa nature brutale subitement l'emportait. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
 - J'ai un faible pour la délicatesse ! La preuve ? Vous ne me verrez jamais me moucher dans les rideaux de votre salon. — (Frédéric Dard, San Antonio : Du mouron à se faire, Fleuve noir, 1955)
 
 - favresse
 - boresse
 - 
                                            guinderesse
                                                                                            
?- (Marine) Gros cordage employé à caler les mâts.
 - — Il serait avantageux d’adapter dans l’épaisseur des chouquets une mortaise de chaque côté pour y recevoir un réa en fonte ayant son essieu en fer et pour servir à passer les guinderesses. — (Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer, tome 1, page 246, 1866, réédition de 1891, Émile Testard)
 
 
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.