Dictionnaire des rimes
Les rimes en : drakkar
Que signifie "drakkar" ?
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- (Histoire, Marine) Bateau léger à voiles et à rames, à l'étrave très relevée, utilisé par les Vikings du haut Moyen Âge.
- Toutes ces données expliquent la remarquable tenue à la mer et la rapidité du drakkar, la légèreté et la maniabilité, le faible tirant d’eau permettant des manœuvres faciles, même sur les hauts fonds. — (Serge Sochon, Alerte ! Drakkars sur la Seine ! - Le siège de Paris par les Vikings, 1993)
- (Héraldique) Meuble représentant le bateau du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté de profil, équipé de boucliers, arborant une tête de dragon ou une spirale en proue et muni d’une voile rectangulaire. À rapprocher de bateau, flobard, gabarot, galère, navire, nef et vaisseau.
- D’or au drakkar de gueules, à la voile d’argent chargée d’une tête de cheval de sable, voguant sur une rivière d’azur, qui est de la commune de Dannevoux de la Meuse → voir illustration « armoiries avec un drakkar »
Mots qui riment avec "ar"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "drakkar".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ar , ars , art , arts , ard , ards , are , ares , arre , arres , oir , oirs , oire et oires .
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hansart
- (Désuet) En Normandie, hachette ou couperet dont on se sert pour découper la viande.
- Il frappa avec le hansart au milieu des côtes, c’était pas facile ; puis, avec une petite scie aux dents aiguisées, il a levé des filets de barbaque encore rouge... — (Patrick Boutin, Corps et âme, 2018)
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découpoir
- Instrument qui sert à faire des découpures.
- (Métallurgie) Disque de métal qui constituent les taillants d'une machine destinée à couper le fer comme une cisaille.
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costard
- (Familier) Costume d’homme, complet-veston.
- Parce que j’aime autant vous dire que pour moi Monsieur Éric avec ses costards tissés en Écosse à Roubaix, ses boutons de manchettes en simili et ses pompes à l’italienne fabriquées à Grenoble, et ben c’est rien qu’un demi-sel. — (Michel Audiard, Le Cave se rebiffe, 1962)
- Au restaurant, on me regarde avec effroi et puis tout de suite après avec un intérêt qui se transforme en curiosité malsaine, et finalement, j’aurais dû mettre un costard, parce que tous les nerds, les has been, les déclassés en portent pour se faire remarquer ce qui en fait le meilleur moyen de ne pas se faire remarquer. — (Lolita Pille, Bubble gum, Bernard Grasset, Paris, 2004, ISBN 2-246-64411-9, ch. IV, p. 63)
- Il se déloque dans son rabicoin, se fout à poil, pend soigneusement chemise et costard sur des cintres, enlève montre, chaussures et chaussettes, caleçon […]. — (Françoise Thibaut, Le Japonais chante tous les matins, Publibook, 2006, p. 304)
- (Familier) Personne vêtue d’un complet, particulièrement un supérieur hiérarchique.
- Les costards vont passer faire l’inspection demain.
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dortoir
- (Construction) Grande salle où l’on couche, garnie de plusieurs lits et qui se trouve dans les communautés religieuses, les maisons d’éducation ou dans certains hospices.
- Ils arrivèrent à la salle qui servait de dortoir aux bandits, ils dormaient étendus çà et là. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Et l'abat-jour du quinquet, accroché dans la muraille au-dessus de la tête d'Emma, éclairait tous ces tableaux du monde, qui passaient devant elle les uns après les autres, dans le silence du dortoir et au bruit lointain de quelque fiacre attardé qui roulait encore sur les boulevards. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1857)
- Le dortoir était une pièce au plafond bas, percée de petites fenêtres armées de barreaux. — (Madeleine Mansiet-Berthaud, Wanda, Presses de la Cité, 2017, p. 43)
- (Par analogie) Regroupement d’animaux qui dorment ensemble.
- Un dortoir d'étourneaux.
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glissoir
- Couloir pratiqué le long d'un versant montagneux, à travers une forêt, pour y faire glisser des troncs d'arbres.
- Le premier d’ailleurs inconnu dans notre patois n’implique pas nécessairement un glissoir où l’on dévale régulièrement du bois, le second par contre, désigne toujours un glissoir à bois. — (Willy Gyr, Le Val d’Anniviers: vie traditionnelle et culture matérielle basées sur le patois de Saint-Luc, 1935)
- Petit coulant mobile où passe une chaine.
- Partie intérieure d'un soulier où se glisse le talon du pied
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lézard
- (Zoologie) Petit reptile saurien à quatre pattes et à longue queue.
- Nous errâmes longtemps dans l’édifice abandonné, suivant d’interminables corridors, montant et descendant des escaliers hasardeux, ni plus ni moins que des héros d’Anne Radcliffe, mais nous ne vîmes en fait de fantômes que deux pauvres lézards qui se sauvèrent à toutes jambes, ignorant sans doute, en leur qualité d’Espagnols, le proverbe français : Le lézard est l’ami de l’homme. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Il avait saisi l’arbre à pleins bras, […]. À chaque effort, il se haussait d’une demi-coudée. Dans ses reins se mouvaient des souplesses de lézard ; l’écorce pétillait sous ses orteils nus ; […]. — (Alphonse de Châteaubriant, Monsieur des Lourdines, chapitre 1, 1910)
- À la pente du roc que la flamme pénètre,Le lézard souple et long s'enivre de sommeil,Et, par instants, saisi d'un frisson de bien-être,Il agite son dos d'émeraude au soleil. — (Leconte de Lisle, Poèmes barbares)
- (Par métonymie) Peau de lézard utilisée en maroquinerie, ou son imitation.
- On connaît ses fringues extravagantes, la veste en lézard et le costume de 2 000 dollars en poulain mort-né, qu'il jeta un jour dans la poubelle d'un aéroport, son chapeau orné d'une superbe tête de mort, tibias croisés. — (Jean-Paul Bourre, Sexe, sang et rock'n'roll, Camion noir, 2009, chapitre 10)
- […], le barbu aux cheveux verts dont la châtelaine de fausse fourrure, les bas violets et la jupe en lézard m'ont tellement plu. — (Natacha Michel, Circulaire à toute ma vie humaine, Seuil, 2005, page 177)
- Dans un coin, le sosie de Rossi di Palma écoute d’un air pénétré un type tout en lézard. — (Luc Arbona, Escualita : Trans Paris Express, Les Inrockuptibles, 26 novembre 2014)
- (Musique) Bruit de sifflement parasite.
- Les musiciens et preneurs de son ont associé ce sifflement à celui provoqué par un mauvais réglage du son qu'on appelle le "LARSEN" et que vous avez peut-être entendu en approchant trop près le micro d'un haut-parleur. Pour le spécialiste du son le "larsen" et le lézard ne font pas de différence. — (VERT, comme un lézard !, Le Cami, n° 23, consulté le 14 septembre 2015).
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté vu de dessus, les pattes largement espacées du corps et montant (posé en pal la tête vers le chef). Il est parfois représenté passant mais dans ce cas, il faut le blasonner.
- De sinople à trois lézards d’or, qui est de Flagey-lès-Auxonne → voir illustration « armoiries avec 3 lézards »
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asseoir
- Mettre quelqu’un sur un siège ou sur quelque chose qui tient lieu de siège.
- Asseoir un malade.
- Asseyons-nous sur ce banc, par terre.
- On le fit asseoir.
- (Sens figuré) L’y admettre.
- Faire asseoir quelqu’un à sa table,
- (Sens figuré) Faire monter au trône, faire devenir roi ou reine.
- Qu’à enfin produit, chez nous, l’esprit démocratique ? La constitution éphémère de 1791, chef-d’œuvre d’imbécilité (imbecillitas) […] qui, au lieu de la liberté nous a légué le plus horrible esclavage ; qui devait asseoir le Roi sur un trône constitutionnel et par suite inébranlable, et qui l’a fait périr sur un échafaud, etc. ? — (Jean François Aubuisson de Voissins, Considérations sur l’autorité royale et sur les administrations locales, Ponthieu, 1825)
- (Architecture) Poser solidement et à demeure.
- Par une douce soirée du mois d’août, en 1821, deux personnes gravissaient les chemins pierreux qui découpent les rochers sur lesquels est assis le château. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Le plateau sur lequel est assise la cité de Carcassonne commande la vallée de l’Aude, qui coule au pied de ce plateau. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- (Militaire) Placer, établir un camp.
- Asseoir un camp,
- Il assit son camp hors de la portée du canon de la ville.
- (Manège) Dresser un cheval à exécuter ses airs de manège ou à galoper avec la croupe plus basse que les épaules.
- Asseoir un cheval,
- (Sens figuré) Fonder ; établir.
- D’autre part, cette mansuétude et cette bonté vraiment chrétiennes lui avaient assis, parmi les ouailles, une solide réputation de brave et d’honnête homme. — (Louis Pergaud, « Le Sermon difficile », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Mais, depuis la bataille de Tolbiac et la conversion de Clovis, L'Église eut ses coudées franches et put rapidement asseoir son influence à travers le territoire. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Partout le rail assied la victoire de l’industrialisation, relance toutes les activités de pointe, ancre le capitalisme. — (Jean-Pierre Rioux, La Révolution industrielle 1780-1880, Le Seuil (Collection Histoire), 1971, page 78)
- (Sens figuré) Se fier à une parole, à des promesses.
- On ne peut asseoir aucun fondement sur ce qu’il dit, sur ce qu’il promet,
- S’emploie particulièrement, dans l’acception qui précède, en matière d’impositions, de rentes, etc.
- Asseoir un impôt, une contribution sur un genre de propriété, d’industrie.
- Asseoir une hypothèque sur un immeuble.
- (Eaux et forêts)
- Asseoir les ventes, Marquer le canton de bois qui doit être coupé.
- Magistrature assise. Voyez « magistrature ».
- Voter par assis et levé, se dit, dans une assemblée délibérante, lorsque les membres font connaître leur opinion, leur vote en se levant ou en restant assis.
- (Pronominal) Se mettre sur son séant. Voir s’asseoir.
- On s’assoit sur deux congèles poussés le long d’une planche… — (Alain Damasio, Les Furtifs, 2019)
- (Pronominal) (Sens figuré) Ne pas tenir compte de, désobéir. Voir s’asseoir.
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fondoir
- Lieu où les bouchers fondent les graisses et les suifs.
- Récipient où l'on fait fondre diverse matières, bitume, graisse, neige, etc.
- L’énergie thermique est produite par des panneaux photovoltaïques en toiture. Lesquels chauffent la neige stockée dans un fondoir : le refuge dispose d’un réservoir d’eau d’une capacité de 20 000 litres. — (Rhône-Alpes, n°27, page 17, 2012, Conseil régional)
- Devant le Théâtre Outremont, un ouvrier pelletait des débris près d'un fondoir à bitume qui ronflait bruyamment; deux autres, sur la toiture, hissaient un seau fumant au bout d'un câble. — (Yves Beauchemin, Le second violon, Éd. Québec Amérique, 2012)
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kart
- Petite voiture monoplace à quatre roues, équipée d’un moteur de petite cylindrée.
- Jacques Villeneuve, qui ne courait plus en karting, me prêta à nouveau son kart de F125 pour toute la saison 1990. — (Bertrand Godin, Charles-André Marchand, Piloter son avenir, 2017)
- « Tu n'as que ta bite et ton couteau » était une phrase fétiche de son frangin quand il « mécaniquait » ses Mobylettes et ensuite ses karts dans le garage. — (Sylvain Rossignol, Notre usine est un roman, Éditions La Découverte, 2008, 2010)
- Cent pilotes amateurs étaient conviés sur la ligne de départ, répartis en neuf catégories de véhicules, dont des karts, buggys et autres super tourisme propulsion. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 3 août 2022, pages locales, page 7)
- Discipline de sport automobile utilisant ce genre de véhicules.
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hagard
- le vieil anglais hauke, aujourd'hui hawk, « faucon », avec le suffixe péjoratif -ard ;
- le scandinave hak-r, « tête chaude », avec le même suffixe.
- Huet[3] avait proposé l'allemand Hag, ancien français hague[1] (d'où haie), « lieu propre à rendre fier celui qui l'a pour défense » ; l'explication est mauvaise, mais l'étymologie est bonne[3], car un auteur du XIVe siècle dit que le faucon hagard est celui qui est de mue de haie :N'est mestiers c'om m'apaie [apaise]Par tels discours ; ne sui muiers de haie — (Ménagier, II, 317).Le faucon hagard est le faucon qui mue de haie, c'est-à-dire dans les haies, et non en domesticité[3]. Mais il s'agit vraisemblablement d'une étymologie populaire[1].
- Apparenté[1] à l’anglais haggard, lui-même issu du français mais à rapprocher de hag (« sorcière, vieille femme ») ; étymologie avancée[1] par Kluge pour l'allemand hager (« maigre, hâve ») mais non retenue par la suite[1].
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invitatoire
- (Liturgie catholique) Antienne qui se chante avec le Venite exultemus.
- L’invitatoire du dimanche.
- D’ordinaire, une heure de l’office commence par un invitatoire. — (Philippe Robert, Chanter la liturgie, 2000)
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couguar
- Autre nom du puma.
- Tout en songeant à la fille qui gît près des marécages, il entend le cri d’un couguar et une oie sauvage le survole. — (Diane Carter, Le Cri du Bayou, 2014)
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boutoir
- (Zoologie) Partie supérieure du groin avec laquelle le sanglier et le porc fouissent la terre.
- Le Sanglier a les défenses plus grandes, le boutoir plus fort et la hure plus longue que le cochon domestique ; il a aussi les pieds plus gros, les pinces plus séparées et le poil toujours noir. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, « Le Cochon, le Cochon de Siam et le Sanglier », in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 627.)
- Le solitaire fouilla de son boutoir le sol qu’il labourait avec le tranchant de sa redoutable défense. — (Dominique Bockstael, Le sanglier des Ardennes, 1960)
- (Maréchalerie) Instrument avec lequel les maréchaux-ferrants enlèvent la corne superflue du pied d’un cheval avant de le ferrer.
- Outil servant à creuser les sabots.
- Boutoir de sabotier.
- (Outillage, Travail du cuir) Outil qui sert aux corroyeurs à racler le cuir lors d'un opération nommée butage. → voir butoir.
- Boutoir de corroyeur.
- (Héraldique) (Rare) Nom donné à l’extrémité du groin du sanglier. On le précise dans le blasonnement quand il est d’un émail différent.
- D’argent à un chêne de sinople englanté d’or, posé sur une terrasse aussi de sinople et traversé au pied d’un sanglier de sable armé d’argent, le boutoir de gueules, qui est de Sedan → voir illustration « boutoir de gueules »
- (Argot) Pénis.
- Je n'arrive vraiment pas à comprendre comment elle peut garder la ligne qu'elle a, avec les quantités qu'elle bouffe. C'est N'Gustro qui doit l'émacier. Pénétration par grand boutoir doit valoir séance de sauna. Je ne sais pas. Ça donne à penser. — (Jean-Patrick Manchette, L'Affaire N'Gustro, 1971, Chapitre 31, Réédition Quarto Gallimard, page 222)
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cellular
- (Anglicisme) (Vieilli) Type de tissu souple à grandes mailles, utilisé notamment pour des chemisettes et des vêtements de sport jusqu’aux années 1950.
- Thérèse voit encore le gilet de cellular, les bras nus musculeux ; cette peau blême et soudain le rouge cru du cou et de la face. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Après une telle journée, après les heures délicieuses passées à côté d’elle, sentant à chaque mouvement du bateau la chair chaude de ses bras nus le pénétrer à travers la manche de cellular de sa chemise, il était décidé à tenter une démarche. — (Félix Léonnec, Le rayon dans la nuit, Midinette, 09/11/1934, page 13)
- Toutes les dames connaissent bien le cellular dont on fait des chemises d’hommes. Une lectrice, jeune encore, a eu l’idée de se tailler une blouse sportive, très seyante, dans une de ces chemises un peu fatiguée. Des points d’épine ornent l’encolure et les poignets. Imitez donc ce geste, mesdemoiselles. — (Le cellular, La Croix, 16/04/1938, page 4)
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flambart
- Nom donné par les marins normands au feu Saint-Elme.
- Petit navire en usage sur la côte de Normandie.
- Nom qui s’est donné quelquefois aux pirates portant avec eux le fer et la flamme.
- Charbon à demi consumé qui jette encore de la flamme et de la fumée.
- Graisse que les charcutiers recueillent à la surface de l’eau dans laquelle ils font cuire les diverses parties du porc.
- Ne pourra être employé aucunes graisses appelées flambart pour l’ensimage des draps et serges, mais seulement du saindoux de porc du plus blanc, Règl. sur les manuf. août 1669, art. 53.
- (Familier) Joyeux compagnon, surtout en parlant des masques en temps de carnaval.
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blutoir
- Sorte de sac ou de tamis qui sert à passer la farine pour la séparer du son.
- Ce blutoir n’est pas assez fin, il ne rend pas la farine assez blanche.
- Notre moulin, en effet, possédait un blutoir de six mètres de long, composé du « cylindre » en toile de soie à six pans tournant sur son axe légèrement oblique. — (Claude Rivals, Pierre Roullet: la vie d’un meunier, 2004)
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oreillard
- Dont les oreilles sont longues, basses, pendantes ou mal plantées.
- Un cheval oreillard, une jument oreillarde.
- Qui a de longues oreilles, comme les lapins.
- Il s’agissait d’une vaste cage grillagée mobile peinturlurée en rouge & bleu, que le grand-père avait dû confectionner, qui permettait à la gent oreillarde de brouter l’herbe fraîche à la belle saison dans le pré & de se dégourdir les pattes. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, page 203)
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brocard
- Parole de moquerie, raillerie piquante.
- Lancer des brocards.
- Essuyer des brocards.
- Votre honneur m’est cher, et je ne puis souffrirQu’aux brocards d’un chacun vous alliez vous offrir. — (Molière, Le Tartuffe ou l'Imposteur in Œuvres de Molière, tome VI, Firmin Didot, Paris, 1821, page 74)
- Nous nous battîmes un jour en plein village, sur la place, pour un brocard dont je le poursuivais. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 130)
- Elle ne parle pas ce langage, bien sûr ! Oserait-elle troquer le doux roucoulement méridional contre cette brocaille sèche, ce brocard de pierrailles qu’on jurerait de l’allemand ? Ah ! pécheresse ! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Quand on tend l’oreille, spécialement la nuit, dans les maisons de Léandra, on les entend discuter sans arrêt, se rabaisser le caquet, se renvoyer brocards, pouffements, petits rires ironiques. — (Italo Calvino, Les Villes invisibles, 1972 ; traduite de l’italien par Jean Thibeaudeau, 1974, page 97)
- (Droit, Histoire) Adage, maxime juridique.
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débrouillard
- (Familier) Qui est habile à se débrouiller.
- Ce garçon est très débrouillard : il saura se tirer d’affaire.
- Mais je crois que nous voici déjà près de chez vous, miss Poirson. Ce taximan est un débrouillard. — (Régis Messac, la Taupe d’or [1934], éditions de la Grange Batelière, 2021, première partie, chapitre IV, p. 78)
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renard
- Mammifère carnivore, au museau pointu et aux oreilles droites, d’un parmi plusieurs genres de la famille des canidés (Vulpes, Atelocynus, Cerdocyon, Dusicyon, Otocyon, Lycalopex, Urocyon).
- S’étant emparé d’un vada qu’une vieille femme vendait dans la rue, un corbeau s’apprête à le dévorer, perché sur une branche, lorsqu’un renard survient. — (Laetitia Colombani, Le cerf-volant, chapitre 17)
- Ce qui détermina la chute de gros Zidore et de gros Léon ce fut tout simplement une petite jalousie de chasseurs provoquée par un malheureux renard, un vulgaire goupil, un vieux charbonnier à museau chafouin, à queue pelée. — (Louis Pergaud, La Chute, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Par ellipse) Fourrure de renard.
- « Suzanne, je m’en vais. » Suzanne demeure comme une chèvre à son piquet. Elle remonte et descend son renard : elle est très affairée. — (Antoine de Saint-Exupéry, Manon, danseuse, 1925)
- Seulement des bronzes ou des fibules de renards, et d’un prix modéré. — (André Malraux, La Condition humaine, 1946, réédition Folio Plus Classiques, 2019, page 168)
- Elle porte un très beau renard argenté.
- Personnage cauteleux, fin et rusé.
- Laisser près du Roi ce renard de jésuite, sans lui avoir donné mes instructions secrètes, sans avoir un otage, un gage de sa fidélité à mes ordres ! quel oubli ! — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- — Voyez-vous, elle croit tromper un vieux renard de mon espèce ! — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- Ce sont les vieux renards de la politique, car Mr. Roosevelt est trop bon politicien pour ne pas s’être assuré leur concours et leur amitié. — (André Maurois, Chantiers américains, 1933)
- (Par extension) Ouvrier qui refuse de faire la grève, jaune.
- (Marine) Ancien outil de navigation, plateau circulaire de bois ou de cuivre, permettant au timonier de noter les conditions de vent aux demi-heures à l’aide de chevilles.
- Aujourd’hui, le renard est un plateau analogue, en cuivre, décoré du nom et de l’insigne du bâtiment, et portant les noms des officiers du bord. Il est utilisé par le factionnaire à la coupée pour pointer avec une cheville coulissante leur présence à bord ou leur sortie à terre.
- (Sens figuré) Fentes ou trous par lesquels les eaux d’un bassin ou d’un réservoir se perdent et qu’il est difficile de découvrir.
- On peut quelquefois procéder à la captation des « renards » isolés ; mais l’opération, facile en chômage, si l’on en trouve le point de départ dans la cuvette, est difficile en temps de navigation.En chômage, on refouille le talus, en suivant le « renard », sur une profondeur d’au moins 1 mètre et on refait la partie ainsi déblayée avec de la terre à corroi bien pilonnée et bien reliée aux parois de la fouille. — (Octave Jacquinot et François Galliot, Canaux: Cours professé à l’École nationale des ponts et chaussées, J.-B. Baillière et fils, 1922, page 576)
- Renard de l’hôtel de Sully, à Paris. (Architecture) Bâtiment feint.
- Les ouvriers donnent le nom de renard à ces sortes de décorations, parce qu’elles trompent. — (Augustin-Charles d’Aviler, Dictionnaire d’architecture civile et hydraulique, 1755, article « Bâtiment feint », page 58)
- (Argot) Par ellipse de queue de renard, vomissement, vomi, vomissure. Surtout après une cuite avinée, la gerbe vomie a une couleur orangée rappelant celle de l’animal.
- De grands silences se faisaient, coupés par (…) des chutes sourdes d’ivrognes (…) le vin coulait si fort depuis six heures, qu’il allait se promener sur les trottoirs. Oh ! de belles fusées, des queues de renard élargies au beau milieu du pavé. — (Émile Zola, L’Assommoir, 1877, page 772)
- Aller au renard, écorcher le renard, piquer un renard, vomir.
- On en avale un verre, deux verres, dix verres sans piquer de renard ; mais quand on en a jusqu’au goulot, finalement, faut dégueuler. — (La Petite lune, 1878-79, no 13, page 2)
- Ça chlinguait drôlement (…). Ça (…) donnait envie d’aller au renard. — (Auguste Le Breton, Rififi, 1953, page 146)
- Quelque chose qu’il ne peut pas retenir lui échappe avec la violence d’une fusée ; il s’est avancé vers la portière, dans l’espoir d’y lancer son renard. — (Kock, Compagn. Truffe, 1861, page 113)
- (Métallurgie) Loupe détachée de la gueuse par le feu de la chaufferie. La métaphore est identique au sens précédent, le métal en fusion ayant une couleur orangée.
- Il se forme, dans le bain de fonte, des grumeaux de fer métallique que l’ouvrier cherche à rapprocher en une seule masse ; cette masse poreuse porte le nom de loupe, renard ou masse.
- Travailler le fer en chaufferie ou piquerie est une autre méthode, c’est faire chauffer la massue provenant du renard à côté de la gueuse pour faire l’encrené, ensuite faire chauffer les extrémités de l’encrené toujours à côté de la gueuse. — (Jean-François Belhost et Yves Sancey, La métallurgie comtoise, 1994)
- (Argot) Flatulence.
- Lâcher un renard.
- (Ichtyologie) Synonyme de requin-renard.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Armoiries avec un renard (sens héraldique) (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté passant et, contrairement au loup, a la queue abaissée. À rapprocher de chien, goupil, levrette, lévrier et loup.
- D’or à la fasce de gueules chargée d’un renard passant d’argent, accompagnée en chef d’une croisette de gueules, qui est de Bouzonville → voir illustration « armoiries avec un renard »
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greffoir
- Petit couteau dont on se sert pour greffer des arbustes, de la vigne, etc.
- Le greffoir est indispensable pour les greffages par bourgeon, en écusson, pour tailler le greffon des greffes par rameau, pour le soulèvement des écorces, pour les greffages sous verre, la section des ligatures qui étranglent la greffe, etc. — (Charles Baltet, L’Art de greffer, 5e édition, G. Masson Éditeur, Paris, 1892)
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broutard
- (Élevage) Veau ou agneau élevé en plein air, nourri au lait maternel et au pâturage.
- Mes fils adhèrent, en 1969, à la coopérative Beef-Grill Champagne qui leur fournit des broutards, dits babys. Ce sont des taurillons venant de régions où ils vivaient une grande partie de l’année dans de bonnes pâtures. — (Mémoires de la Société d’agriculture, commerce, sciences et arts de la Marne, volume 107, page 376, 1992)
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jacquard
- (Soierie) Métier à tisser destiné à tisser la soie.
- Le métier Jacquard ou simplement jacquard a été une des causes de la Révolte des Canuts. En effet, Joseph-Marie Jacquard a developpé cette technologie pour commander la levée de fils de chaîne sur le métier à tisser de manière mécanique afin d’éviter ce travail aux enfants.
- (Par métonymie) Tissu élaboré sur le jacquard.
- (Par extension) Tricot fait à la main ou à la machine, à motifs géométriques et aux couleurs variées.
- Quel sociologue appréciera le ferme flou des dernières démocraties qui auront lutté contre l’angoisse ambiante par le ponceau d’un spencer ou le jacquard d’un pull-over ? — (Pierre Daninos, Made in France, Julliard, 1977)
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drayoir
- (Vieilli) Variante de drayoire.
- Puis, la seconde opération, le débourrement, confiée aux drayeurs au chevalet (époileurs), consiste à débarrasser avec leur drayoir (boutoir) la face externe des peaux des poils rongés par le mélange de lait de chaux et d’orpiment (sulfure d’arsenic) et à écharner au drayoir (tranchet) les restes de chair et de graisse des faces internes. — (Jean-Pierre Gonay, Albert Briffoz, Luc Desamore, Théodule Guiot, Ghislain Bouvy, Bulletin du Cercle historique de Durbuy: Trimestriel n° 127: mars 2014, 2014)
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guipoir
- (Passementerie) Outil pour guiper, pour faire des torsades.
- La dentellière qui fait ces sortes d’ouvrages emploie, outre ses fuseaux, un petit crochet appelé guipoir. — (Pierre Verhaegen, La dentelle belge, 1912)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.