Dictionnaire des rimes
Les rimes en : dragonnade
Que signifie "dragonnade" ?
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- (Historique) Persécutions exercées sous Louis XIV contre les protestants, pour les forcer à embrasser la religion catholique.
- la canonnade de l’île de Ré lui présageait les dragonnades des Cévennes — (Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, édition de 1849, page 328.)
- Il est inutile de faire le récit tragique de la « grande dragonnade du Midi », commencée en mai dans le Béarn par les soins de l’intendant Foucault et poursuivie jusqu’en juillet dans le Sud-Ouest, le Languedoc et le Dauphiné. — (Léo Hamon, Un Siècle et demi d’histoire protestante: Théodore de Bèze et les protestants sujets du roi, 1989)
Mots qui riment avec "ade"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "dragonnade".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ade , ades , oide , oides et ad .
- lasserade
-
barricade
?- Retranchement qu’on fait avec des barriques remplies de terre ou avec des pieux, des chaînes, des pavés, etc. pour se défendre, pour se mettre à couvert de l’ennemi.
- Quelques habitants avaient cru devoir barricader les portes de la ville ; mais Henri IV s'écria : Plus de barricades ! S'ils ne croient pas à mon pardon ou s'en jugent indignes, qu'ils accompagnent l'ambassadeur d'Espagne ou le cardinal légat. — (César Cantu, Histoire universelle, 1855)
- Deux cents barricades sont formées en un instant; on les pousse jusqu'à cent pas du Palais-Royal. Tous les soldats, après avoir vu tomber quelques-uns des leurs, reculent et regardent faire les bourgeois. Le parlement en corps marche à pied vers la reine, à travers les barricades qui s'abaissent devant lui, et redemande ses membres emprisonnés. — (Voltaire, Le Siècle de Louis XIV)
- Il n'y a plus de motifs de lutte. M. Lanza, qui préside, fait sur-le-champ afficher une proclamation où il demande au peuple la destruction des barricades, afin que le parlement puisse s'ouvrir paisiblement.[…]. Tout doit rentrer dans l'ordre. Il faut renverser les barricades. Plus de combats ! plus de sang inutile à répandre ! — (Louis-Antoine Garnier-Pagès, Histoire de la révolution de 1848, 1861)
- En moins d'une heure vingt-sept barricades sortirent de terre dans le seul quartier des halles.[…] Au centre était cette fameuse maison n° 50, qui fut la forteresse de Jeanne et de ses cent six compagnons, et qui, flanquée d'un côté par une barricade à Saint-Merry, et de l'autre par une barricade à la rue Maubuée, commandait trois rues. — (Victor Hugo, Les Misérables)
- La chaussée, couverte de neige, était bloquée par une barricade et des deux côtés de l'étroit passage des sentinelles veillaient, la mitraillette sur la poitrine. — (Alexandre Tchakovski, C'était à Léningrad, traduit du russe par Julia et Georges Soria, 1951)
- (Sens figuré) Tout ce qui fait obstacle ou peut protéger.
- Il n’empêche que Chateaubriand, Lamartine, Hugo (sans parler des autres) sont de gigantesques barricades à eux seuls contre l’ignorance, la bêtise et la régression en cours. — (Philippe Sollers, Éloge de l’infini, Gallimard, page 451)
- lapujade
-
ramade
?- (Pyrénées) Réunion de plusieurs centaines de moutons.
- Le troupeau était si nombreux qu’on le divisa en trois ramades, dont chacune avait près d’un millier de têtes. — (Legoarant, cité par Littré)
- (Rare) Ensemble de branches feuillues.
- […] presque en même temps la lumière s’alluma sous la ramade et Jeanne apparut. — (Anne Philippe, Un été près de la mer, France Loisirs, page 83)
- (Occitanie) Giboulée.
- (Occitanie) Sévère réprimande.
-
ruade
?- Action d’un cheval, d’un mulet, etc., qui lance vivement en arrière les pieds de derrière, en s’appuyant sur les pieds de devant.
- Alors les chevaux, excités par les coups de fouets des chasseurs, se précipitèrent dans toutes les directions en hennissant et en lançant des ruades. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Pour l’essai des chevaux appareillés, les ruses des maquignons ne sont pas moins variées ; ainsi le plus paresseux est mis sous verge ; […] ; le croupionnement peut être évité, la ruade amoindrie par les courroies dites rueuses, […]. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- (Sens figuré) (Familier) Brutalité inattendue d’homme grossier et emporté.
-
régalade
?- Manière de boire en portant la tête en arrière et en versant la boisson dans la bouche, sans que le vase touche les lèvres.
- La femme rentra. Son âme avait visiblement une attitude que son corps était empêché de traduire. Cette femme voulait reparaître la tête basse. Mais la disposition particulière de son ventre, de sa poitrine et de son cou l’obligeait à garder la tête renversée, comme quelqu’un qui boit à la régalade. — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 84)
- Elle était assise sur la terrasse, en face de mon père, qui buvait à la régalade, en tenant le coq de terre poreuse au-dessus de son visage levé vers le ciel. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, pages 354-355)
- Tes ours, Majesté, tes ours ! Ivres morts du premier au dernier et qui s’égosillent à brailler des chansons de corps de garde ! Les uns vêtus de riches manteaux, les autres en costume de ville, celui-ci honteusement vautré dans un coin, celui-là en train de percer une barrique pour boire ensuite à la régalade, cet autre encore roulant sous la table ! — (Dino Buzzati, La Fameuse Invasion de la Sicile par les ours (1945) ; traduit de l’italien par Hélène Pasquier, 1968, page 86)
- (Vieilli) Feu vif et clair qu’on allume pour réchauffer promptement les personnes qui arrivent.
- Faire une bonne régalade.
- Action de se régaler.
-
panade
?- (Cuisine) Soupe ou bouillie ordinairement faite avec de la croûte de pain, de l’eau, du sel, du beurre et un jaune d’œuf.
- Une panade bien mijotée.
- Au milieu de la table, une casserole de soupe panade. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 13)
- Ma mère mettait le pain rassis dans une grande boîte en fer à gâteaux Lu et une fois par semaine, elle faisait une panade au lait qu’elle rendait onctueuse en ajoutant un œuf et un morceau de beurre. Qui mange de la panade aujourd’hui ? — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 161)
- (Cuisine) Mélange d'eau, de beurre, de farine et de sel constituant le résultat de la première étape de fabrication de la pâte à choux.
- Il faut bien dessécher la panade avant d'y ajouter les œufs pour réussir la pâte à choux.
- (Cuisine) (Belgique) Repas pour bébé, composé de fruits ou de légumes écrasés.
- Snif… Mais ce n'est pas du tout ça, Modeste ! Ça peut être très mauvais pour un bébé, une panade faite n'importe comment. — (Greg et Franquin, Modeste et Pompon, 1958)
- Nous allons aborder un sujet (presque) tabou. Vaut-il mieux donner des petits pots industriels ou de la panade ? — (« Dossier : petits pots contre panades », Père au foyer, <pereaufoyer.be>, 12 mai 2010)
- [Le bébé] comprend que le monde des bruits et des sons est intimement lié à celui des personnes et qu’on peut en tirer avantage pour obtenir certains services et prévoir le comportement des autres personnes (par exemple, l’arrivée de la mère dans la chambre, la rentrée du père à la maison, la préparation du biberon et de la panade). — (Jean-Adolphe Rondal, Votre enfant apprend à parler, 2001)
- (Sens figuré) Mauvaise posture.
- Il me saute au cou et m’invite immédiatement à son club, où, nouveau hasard – je te raconte tout cela uniquement pour que tu saches combien de hasards doivent se donner rendez-vous pour sortir quelqu’un de la panade – il y avait là celle qui est devenue ma femme. — (Stefan Zweig, traduit par Alzir Hella (2002), La pitié dangereuse, Grasset, Paris, 1939, page 269)
-
caronade
?- (Histoire, Marine, Militaire) Sorte de canon gros et court, moins lourd mais de même calibre que ceux qui servaient alors, surtout en usage dans la marine de guerre.
- Tonnerre ! s’écria le général, comme c’est pointé ! Ils ont des caronades faites exprès. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Le cuivre des caronades étincelait comme de l’or, les planches luisaient comme le palissandre du meuble le mieux verni. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- fourchades
- tuberculoide
- regades
-
digitigrade
?- (Zoologie) Qualifie un animal vertébré mammifère dont les doigts servent de surface d’appui au sol.
- La marche digitigrade puis sur les talons objectivera la fonction articulaire et la qualité musculaire. — (Maurice Bouysset, Pathologie ostéo-articulaire du pied et de la cheville, 2004)
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bousculade
?- Désordre par suite de poussée.
- À toute allure les autobus, les omnibus et les charrettes de commissionnaires voituraient malles et valises vers la gare ; sur les quais envahis, l'exode des hiverneurs d'élite se heurtait à la bousculade des voyageurs de toute espèce. — (Paul Margueritte, Jouir, 1918, T.2, p.260)
- Une bousculade plus violente se produisit ; les petits veaux et les génisses rejetés de droite et de gauche par la poussée des grands bestiaux s’égratignèrent aux ronces flottantes des haies. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Il y eut quelques bousculades, d'ailleurs vites réprimées, des cris aigus de filles, des plaintes, des protestations, […]. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Une douzaine de jeune gens entouraient une sorte de croquant endimanché, coiffé d'un chapeau melon qui roulait des yeux ahuris et s'efforçait d'éviter la bousculade systématique dont il se voyait l'objet. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 94)
- Et, tandis que la foule transportée hurlait ses acclamations, Ahmed Abdou entraîna Zariffa loin de cette bousculade. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
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caleçonnade
?- Spectacle où l’humour réside essentiellement dans une suite de situations inconvenantes.
- Il y a toujours, dans les coulisses de la politique française, un bruit de caleçonnade endiablée ou une odeur d’alcôve, désormais insupportables. — (Christophe Barbier, DSK, Icare impardonnable, lexpress.fr, 17 mai 2011)
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ratonade
?- (Peu usité) Variante orthographique de ratonnade.
- Constantine : 20 août 1955. La ratonade gigantesque fit des centaines de morts, tous algériens, abattus au fusil-mitrailleur par les Européens déchaînés et haineux protégés discrètement par les autorités coloniales de la ville... — (Rachid Boudjedra, L'Insolation, Paris [Denoël, 1972], LP, 1994, page 166-167.)
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robinsonnade
?- Action de robinsonner, de vivre seul.
- Nous autres pour qui une telle robinsonnade demeure une chose virtuellement impossible. — (Littérature de voyage, Le Devoir.com, 5 novembre 2011)
- Récit d’aventures semblables à celles de Robinson.
- Dans Robinson Crusoé comme dans L’Île mystérieuse, les héros récapitulent à eux seuls l’ensemble des savoir-faire humains. Les robinsonnades sont comme le rêve d’un monde oublié. — (Michel Authier, Pierre Lévy, Les arbres de connaissances, La Découverte, Paris, 1996, page 165)
- Car rédiger une nouvelle robinsonnade, aussi merveilleuse et mystérieuse soit-elle, c'est forcément s'inscrire dans une lignée de roman à succès. — (Lionel Dupuy, En relisant Jules Verne, La Clef d’Argent, 2005, page 129)
- En 1711, le puritain Daniel Defoe crée l’aventurier Robinson Crusoé qui devait s’échapper de son gros roman édifiant et ennuyeux et reparaître dans nombre de « robinsonnades » extravagantes. — (Michel Tournier, Il y a quatre siècles, Don Quichotte enfourchait Rossinante, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 33)
- Je lui explique que la « robinsonnade » est devenu une sorte de genre littéraire où nous sommes nombreux à avoir travaillé. — (Michel Tournier, Un écrivain dévoré par les enfants, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, pages 182-183)
-
triade
?- Ensemble composé de trois unités, ou trio.
- Il y a des triades de divers genres ; une triade est formée par les trois vertus principales, une autre par les trois vices qui leur répondent, une autre par les trois plus anciens rois, une autre par le ciel, la terre et l’homme, etc. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- La Chine et l’Inde formaient bientôt avec l’Égypte une triade menaçante, un cauchemar complexe, aux angoisses variées. — (Charles Baudelaire, Les Paradis artificiels, 1860, p. 429)
- Lors de l’intoxication aiguë, la présentation classique initiale est la triade : céphalées, nausées, vomissements et sensations vertigineuses. — (« Pathologies toxiques non tumorales », chap. 8 de Toxicologie, ouvrage collectif sous la direction de Xavier Coumoul, Éditions Dunod, 2017, rééd. 2019, page 192)
- (Stéréochimie) Séquence configurationnelle ou séquence constitutive comprenant trois unités configurationnelles.
- (Police) (Illégalité) Association criminelle de la mafia chinoise.
- Après la fondation du Mandchoukuo, Fu Ziheng, membre de l'ordre Tong du Gang Vert, prend le commandement de la 1re brigade de l'armée pronipponne stationnée à Fengtian. Dans les casernes de Fengtian, beaucoup d'officiers se rallient à lui et forment un groupe local du Gang Vert. Cette alliance entre triades et autorités d'occupation japonaises aura des conséquences décisives sur les évolutions criminelles des 10 années à venir. — (He Bingsong, Le Crime organisé en Chine: Des triades aux mafias contemporaines, traduit du mandarin sous la direction d'Albane Lahlou, texte corrigé et annoté par Pierre Barroux, Emmanuelle de Bongain & Xavier Raufer, Paris : CNRS Éditions, 2012)
- cohade
-
estrapade
?- Supplice qu’on faisait subir à un condamné, en l’élevant en haut d’une longue pièce de bois, les mains liées derrière le dos avec une corde qui soutenait tout le poids du corps, puis en le faisant tomber avec force jusqu’à quelques décimètres du sol, dans l’eau, parfois dans un bucher. Cela lui disloquait les bras.
- Le monde venait de subir le supplice de l’estrapade : soulevé par de grands espoirs au sortir de la guerre froide, il était tombé de très haut.— (Stephen Smith, La Ruée vers l’Europe, Grasset, 2018, page 67)
- L’estrapade, ou les baptêmes de feu consistaient à suspendre un protestant au-dessus d'un bûcher, à le plonger à différentes reprises dans la flamme en abaissant et en relevant la corde. — (François-René de Chateaubriand, Études historiques, 1831)
- (Sexualité) — Notre étreinte fut foudroyante. Il me gougnotta le cul, en fit ce que l’estrapade avait omis de commettre, et je plantai moi-même les ongles dans ses cicatrices qui versèrent à nouveau leur nectar. — (Céline W. Barney, Guillotine !, collection Gore, n° 95, Fleuve Noir, 1989, chapitre 10)
- (Par métonymie) Potence.
- Ah! te voilà enfin, gibier d’estrapade ! s’écria le capitaine en frappant du poing sur la table. — (George Sand, Les Beaux Messieurs de bois-doré, 1868, page 140)
- (Gymnastique) Action de se suspendre par les mains à une corde et de faire passer le corps entre les deux bras écartés.
- Les écarts et les estrapades gymnastiques de mon avocat. — (Charles Nodier, Fée Miettes, 1831)
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cagade
?- (Occitanie) (Algérie) Raté monumental et ridicule.
- Sa prestation était nulle. Il a fait une vraie cagade.
- Remarque bien que tout ça finira sûrement par une cagade : mais ça peut durer deux ou trois ans, et pour le moment, je ne vois pas ce que nous pouvons faire. — (Marcel Pagnol, Jean de Florette, 1963)
- Les supporteurs de L’Olympique de Marseille sont en pleine cagade. — (Alain Guédé, « Une jolie prime de match pour Tapie », Le Canard Enchaîné, 16 mai 2018, page 4)
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colonnade
?- (Architecture) Ensemble de colonnes disposées à intervalles réguliers sur une ou plusieurs rangées, le long de la façade d'un édifice, autour d'une place publique etc.
- […] ; la façade de François Ier avec ses colonnades surchargées d’ornemens ; […]. — (Alexandre Dumas, La Vendée après le 29 juillet, Revue des Deux Mondes T. 1, 1831)
- Les Grecs vivaient au grand air. […]. Leurs lieux de réunion, cela est assez connu, étaient des places publiques, généralement voisines des portiques ou colonnades où l’on se réfugiait en cas de pluie. — (Pierre Louÿs, Sports antiques, 1901, dans Archipel)
- (Sens figuré) Parfois apparait une belle colonnade de cyprès, sombre évocatrice de l’Orient, […]. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- La colonnade de la place Saint-Pierre, dans la cité du Vatican, est due à l'architecte Bernini, dit Le Bernin.
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tremblade
?- (Rare) Synonyme de tremblote, de tremblement dû à la peur ou à une autre cause, notamment en créole de la Réunion et de la Guyane.
- Figurez-vous que vers les 7 heures du matin je suis pris d’une tremblade telle que je suis forcé de me mettre au lit, et malgré la clôture des ouvertures, six couvertures et une grosse capote, j’ai été plus d’une heure à me réchauffer. — (Louis Bouton, Plantes médicinales de Maurice, Port-Louis 1864)
- Au contraire, il avait été pris d'une tremblade irrépressible car il se savait désormais une cible, toute désignée pour les malandrins, assassineurs et autres zobops qui hantaient Cité Soleil et y faisaient régner, en concurrence avec les macoutes censés représenter l’ordre public, une manière de terreur » — (Raphaël Confiant, Les ténèbres extérieures, éditions Écritures, 2008)
- Une tremblade de contentement s’empara de son corps quand, dans sa bouche gourmande, s’écoula une douce sanguinolance. — (Jean-Louis Robert, A l’angle malang : les maux d’ici. Le roman de l'Océan Indien, éditions Grand océan, 2004)
- livrade
-
millade
?- (Botanique) (Occitanie) Petit mil.
- L’une de ces antiques métairies au bord d’un immense champ de millade, j’aime à penser que nous sommes issus de l’une d’elles. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 93)
- (Occitanie) Bouillie de mil.
- Henri IV, dans son enfance, partagea souvent la millade des Béarnais.
- Les poulardes engraissées à la millade, les lièvres, les pâtés de bécasses, n’éveillaient en moi aucune idée de luxe. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 25)
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aubade
?- Concert donné en plein air, vers l’aube, à la porte ou sous les fenêtres d’une personne.
- Donner une aubade.
- Après la parade, Lucien fut d’inspection à la caserne ; à peine rentré chez lui, les trente-six trompettes vinrent sous ses fenêtres lui donner une aubade agréable. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Cette coutume s’appelait aubade. Chaque année au 14 juillet, la fanfare municipale se divisait ainsi en petites formations de trois ou quatre musiciens qui allaient, sur le coup de sept heures du matin, réveiller en musique les notabilités de la ville et, quelquefois aussi, une demoiselle auprès de qui l’un de ces messieurs voulait se distinguer. — (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 131)
- J’ai graissé la patte au bergerPour lui faire jouer une aubade — (Georges Brassens, Il suffit de passer le pont, in Le Vent, 1953)
- Sûr, faut que je chanteMon aubade à Lydie :Ô ma Lydie tu hantesMes rudes rêves au litDis ! Tu me séduis en teRiant de mes ridiculesEt vaines tentatives de conciliationsAvec tes tantes hâtives à te marierAvec un marchand de tapis né à Tunis — (Boby Lapointe, Aubade à Lydie en do)
- (Ironique) (Familier) Insulte, avanie, peur faite avec vacarme à quelqu’un.
- Il a eu une furieuse aubade.
- Qu'il aille au diable avec sa sérénade,Je vais songer à lui donner l’aubade, moi. — (Jean-François Regnard, Sérénade)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.