Dictionnaire des rimes
Les rimes en : doucin
Que signifie "doucin" ?
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- (Botanique) Cultivar sauvage du pommier domestique utilisé comme porte-greffe.
- Un sociétaire présenta deux pommes « Jeanne d’Arc », produites par un arbre provenant de greffe sur doucin. — (Michel Besnier, Cherbourg, 1986)
- Certaines espèces peuvent aussi être multipliées au moyen de racines coupées par petits bouts, tels sont les poulognias et les acacias ; d’autres par drageons, tels sont les lilas, les spireas, les pommiers, les cognassiers, qui nous font des sujets nains pour mettre dans les jardins ; les drageons qui poussent au pied des pommiers qui sont des semis, sont les sujets qu’on appelle des doucins. — (François Leclère, Nouveau traité de la taille des arbres, de leur plantation et sur l’amélioration des terrains incultes, 1865)
- Mélange d’eau douce et d’eau de mer.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Zoologie) Oursin aussi nommé châtaigne de mer.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Œnologie) Mauvais goût altérant le vin.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Aunis) Terres douces (argilo-calcaires), appelées ainsi par contraste avec les terrains pierreux. Note : Ce terme est généralement utilisé au pluriel.
- Les doucins tirent leur nom de la douceur au toucher qui les opposent aux rendzines caillouteuses. — (Alain Ratour, Géographie humaine et aménagement en Haute-Saintonge, 1979)
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "doucin".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
-
bourbonien
- Relatif à la famille des Bourbons.
- Le roi respirait ; et tout en songeant parfois à ce que son orgueil bourbonien avait eu à souffrir dans ce voyage de Paris, il s’en consolait à l’idée de sa popularité reconquise. — (Alexandre Dumas, Ange Pitou, chapitre XLV, « Médée », 1850)
- Habitués qu’ont longtemps été en France les esprits à remarquer sur le chemin des âges l’Église et la monarchie bourbonienne faisant route ensemble, ils se sont pour ainsi dire figuré leur union indissoluble. — (Revue du monde, ancien et nouveau, Volume 156, 1903)
- (En référence au nez des Bourbons) Long et arqué, en parlant d’un nez.
- [...] une femme assez corpulente, plutôt vieille, habillée de noir – et qui faisait remonter sur son nez bourbonien des lunettes à monture d'or et à verres teintés que, de toute façon, sa verrue violacée au bord d'une narine eût arrêtées dans leur chute –, avait choisi de se carrer juste en face de moi [...]. — (Angelo Rinaldi, L'éducation de l'oubli, Denoël, 1974, pages 230-231)
- Le visage était très long, le nez proéminait un peu, bourbonien, sur les lèvres minces et le menton à peine marqué. — (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 85)
-
estudiantin
- (Vieilli) Relatif aux étudiants, à leur vie.
- Mihály était fasciné par cette simplicité et ce laisser-aller estudiantin. Voici un homme qui a réussit l’impossible, pensa-t-il avec envie, pendant que Waldheim engloutissait le jambon cru tout en discourant. — (Antal Szerb, Le voyageur et le clair de Lune, 1937, page 173, édition Viviane Hamy, traduction par Charles Zaremba et Natalia Zaremba-Huszvai)
- Je sortais du restaurant, après avoir fumé une cigarette, je voyais un petit rassemblement estudiantin où le débat semblait être chaud et mouvementé. — (Hamid Touali, Amnay le Berbère ou l’identité clandestine, 2016)
- Ici, je voudrais me concentrer sur ce que les étudiants apprennent réellement dans ces jobs factices imposés — des leçons qu’ils ne tireraient pas d’activités ou de passe-temps estudiantins plus traditionnels, comme réviser ses examens ou organiser des fêtes. — (David Graeber, traduit par Élise Roy, Bullshit jobs, Les liens qui libèrent, 2018, ISBN 979-10-209-0633-5)
- Pourtant la bouffée de révolte estudiantine du printemps 2012 nous a rappelé que les mouvement populaires sont imprévisibles. — (Gérald Baril, Si près, si loin, les oies blanches, Montréal, XYZ, 2020, p. 317)
-
contins
- Première personne du singulier du passé simple de contenir.
- Deuxième personne du singulier du passé simple de contenir.
-
empreins
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe empreindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe empreindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe empreindre.
-
enjoins
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe enjoindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe enjoindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe enjoindre.
-
contraint
- Qui est gêné, forcé.
- Je ne lui trouvai plus cette vivacité, ces brusques élans, cette rapide expression qui m’avaient tant plu en elle. Ses regards étaient lents, ses gestes contraints, son attitude morne. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, 1896, réédition Le Livre de Poche, page 220)
- L’empressement qu’elle mettait à nous être agréable et, comme elle disait, à « faciliter les choses », était si épais que nous restions le plus souvent, Alissa et moi, contraints et quasi muets devant elle. — (André Gide, La porte étroite, 1909, réédition Le Livre de Poche, page 37)
- Jamais Clément Talon ne faisait un pas qui ne fût absolument nécessaire ; il marchait lentement, lourdement, avec quelque chose de contraint qui me porte à croire qu’il souffrait de la goutte. — (Julien Green, Le voyageur sur la terre, 1927, réédition Le Livre de Poche, page 128)
- Mais, à la longue, elle se vit contrainte de renoncer à ses méthodes iniques, parce que trop d’enquêtes s’étaient tournées à sa confusion […]. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Il a l’air contraint.
- Une posture contrainte.
- Il n’y a rien de contraint dans ses manières.
- Je n’y consentirai que contraint et forcé.
-
gamin
- (Familier) Espiègle, malicieux, vilain.
- Bobinette hocha la tête d’un air gamin, tout en sollicitant d’un coup d’œil lancé à M. de Naarboveck une approbation que celui-ci consentait d’un léger hochement de tête. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, L’Agent secret, 1911, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 1, page 959)
- Un air gamin, un geste gamin, un ton gamin, L’air, le geste, le ton d’un enfant espiègle.
- Avoir l’esprit gamin se dit de quelqu’un qui a de la gaieté et de la jeunesse dans l’esprit et qui aime à plaisanter.
-
couffin
- Berceau de petite dimension facilement transportable.
- Trois hommes et un couffin. — (film par Coline Serreau, 1985)
- Cabas.
- Elle marchait sur les genoux, arrachant activement l’ivraie qu’elle jetait dans un couffin. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- Entre Yari et Sissy, dans une savane immense de gamba, nous avons croisé, ce matin, quatre Manga menant à Kano dix ânes chargés de pains de sel et de couffins de natron — une production de ce pays très particulier où abondent les mares salines. — (Louis Alibert, Méhariste, 1917-1918, Éditions Delmas, 1944, page 32)
- Il passa en faisant claquer ses petits pas d'âne léger sur les dalles du pont. Les couffins, qui bringuebalaient sur son dos, étaient pleins jusqu'aux bords de branches d'argélas en fleur. — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
- « – Ce matin, ma mère veut que nous ramassions un petit couffin d’olives vertes, pour les mettre à la potasse ! » — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 213)
- L'outillage d'extraction comprend : deux couffins en alfa tressé, d'une contenance de deux ouïbas chacun; une pioche du genre pic, […]. — (Jean-Louis Combès, Les potiers de Djerba, Secrétariat d'État aux affaires culturelles et à l'information, 1967, page 51)
-
contint
- Troisième personne du singulier du passé simple de contenir.
- Raoul fit un mouvement pour s’élancer et, aussitôt, se contint et domina sa colère. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
-
économétricien
- Économètre.
- Pour présenter une solution, l’économétricien doit faire appel à ses connaissances en économie, en mathématiques et en statistique.
- Un économétricien peut bien revêtir d’oripeaux mathématiques n’importe quelle erreur d’observation, il ne transformera pas cette erreur en vérité, même si ses raisonnements sont corrects au point de vue formel. — (Revue de l’Institut international de statistique, Volumes 14 à 15, 1946)
-
commun
- Qui sert, qui peut servir à tout le monde ou seulement à plusieurs personnes.
- Un puits commun.
- Une cour commune.
- Passage, escalier, chemin commun.
- Cela est commun à tout le bourg, commun aux deux maisons.
- Les biens les plus précieux, répondit M. Bergeret, sont communs à tous les hommes et le furent toujours. L'air et la lumière appartiennent en commun à tout ce qui respire et voit la clarté du jour. — (Anatole France, Monsieur Bergeret à Paris, chapitre XVII, 1901)
- Partagé par différents êtres ou par différentes choses.
- La cour d’appel partagea alors les dommages, selon les principes de la faute commune, constatant que la victime s’était imprudemment aventurée sur un boulevard passager, sans prendre les précautions nécessaires. — (Orville Frenette, L'incidence du décès de la victime d'un délit ou d'un quasi-délit sur l'action en indemnité, Librairie de l'Université d'Ottawa, 1961, page 85)
- Le boire et le manger sont communs à l’homme et aux animaux.
- La vie végétative est commune aux animaux et aux plantes.
- Qualités communes.
- Traits, caractères communs.
- Ami commun.
- Péril commun.
- Des goûts communs les rapprochèrent.
- Cette douleur, cette joie m’est commune avec bien des gens.
- Entreprendre une chose à frais communs.
- La commune mesure de deux quantités.
- J’ai cela de commun avec lui.
- Cette affaire n’a rien de commun avec celle dont il s’agit.
- (En particulier) Mutuel, réciproque.
- D’un commun accord.
- Public, collectif.
- L’intérêt commun
- Le bien commun.
- Général ; ordinaire ; habituel ; moyen ; qui appartient ou peut appartenir à la plupart des hommes ou à un grand nombre d’hommes.
- Le meilleur préservatif contre les souris est un chat, non pas un chat angora, mais un chat à poil lisse et ras, rayé de gris et de brun, de la race commune appelée chat de gouttière. — (« Souris », dans la Grande encyclopédie illustrée d’Économie domestique et rurale, par Jules Trousset, Paris : chez Fayard frères, s.d. (vers 1875), page 2310)
- À huit heures et demie la directrice fut remplacée par une adjointe, Mme Galant, grosse femme assez commune, qui avait l’air d’une marchande des Halles cossue, plutôt que d’une institutrice. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- […] une décence qu'on ne trouve pas à ce point dans les campagnes où la trivialité est si commune. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
- C’est l’opinion commune.
- Une erreur très commune.
- Une destinée commune.
- L’usage en est fort commun.
- Il n’y a rien de si commun, rien n’est plus commun.
- Cette terre donne tant de revenu, année commune, bon an, mal an, en compensant les mauvaises années avec les bonnes.
- Répandu et abondant ; fréquent ; courant.
- Les melons sont fort communs cette année.
- Les bons muscats sont communs en Languedoc, en Provence.
- Il est commun de croiser des cerfs dans ces forêts.
- (En particulier) (Mathématiques) Propriété valable pour plusieurs nombres ou entités.
- Diviseur commun.
- Le plus grand commun diviseur.
- Dénominateur commun.
- (Géométrie) Ce qui appartient à la fois à deux figures que l’on compare.
- L’angle a, le côté b et c sont communs à tel triangle et à tel autre.
- (Droit de la copropriété) Relatif à une communauté de biens.
- Époux communs en biens.
- Le contrat porte que les époux seront communs en biens.
- (Linguistique) Qualifie les mots, les termes ordinaires d’une langue, par opposition à ceux qui ne sont usités que dans les arts et dans les sciences.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Linguistique) Qualifie la langue qui est parlée le plus généralement dans un pays, ou parfois sert de langue d'échange (koiné).
- En France, le français est la langue commune.
- Qui est médiocre, qui ne sort pas de l’ordinaire, qui est peu estimable dans son genre.
- Il a fait un discours très commun.
- C’est un orateur fort commun.
- Une invention commune.
- Rien de plus commun.
- De peu de valeur et d’une qualité médiocre.
- Un marchand qui n’a que des marchandises très communes.
- Il n’y a là rien que de commun.
- Vulgaire, bas, par opposition à noble, distingué.
- Son langage est bien commun.
- Cette femme a des manières communes.
- Tu as tous les mauvais instincts. Par-dessus le marché, tu es commune. J’ai honte de toi. Dès ta petite enfance, j’ai compris que tu ne serais jamais une dame. — (Julien Green, « Moïra », 1950, réédition Le Livre de Poche, page 40)
- (Grammaire) Épicène, ayant une terminaison identique au masculin et au féminin [2].
- (Linguistique) Dans certaines langues, genre grammatical avec tous ses articles issu d'une fusion du masculin et du féminin, alors que le neutre demeure.
- Le mot lag (« loi ») est du genre commun en suédois.
-
chagrin
- Qui éprouve du déplaisir, de la tristesse.
- André est chagrin de la conduite de son fils.
- inquiet, chagrin, je redoublai d’ardeur et d’efforts — (Pierre-Victorien Lottin de Laval, Manuel complet de Lottinoplastique, 1857, lire en ligne)
- Au milieu du lac, il y avait une bête que Julien ne connaissait pas, un castor à museau noir. Malgré la distance, une flèche l’abattit ; et il fut chagrin de ne pouvoir emporter la peau. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, 1877)
- Dans les ténèbres qui m’enveloppaient, j’évoquais sa figure, et je le distinguais nettement, troublé, chagrin de trouver la pauvre femme dans un tel désespoir. — (Émile Zola, La Mort d’Olivier Bécaille, 1879)
- Je sais que ma composition est ratée, et maintenant que le souvenir de la face pâle est moins vif, et que les fumées de notre banquet sont évanouies, je me sens chagrin, j’éprouve comme des remords. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- — Les domestiques en auront peut-être cassé.— Mon chéri, lui dis-je, chagrin de son irrespect, les domestiques de l’Élysée ne cassent rien. Les patrons non plus, d’ailleurs. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Qui marque du déplaisir, de la tristesse.
- Sa petite moue chagrine trahissait l’importance qu’elle avait mise à se trouver à cette revue. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Qui est porté à l’humeur sombre et difficile.
- La vieillesse chagrine incessamment amasse ;Garde, non pas pour soi, les trésors qu'elle entasse ;Marche en tous ses desseins d'un pas lent et glacé ;Toujours plaint le présent et vante le passé ;Inhabile aux plaisirs dont la jeunesse abuse,Blâme en eux les douceurs que l'âge lui refuse. — (Nicolas Boileau, Art poétique, 1674, chant III, v. 383 à 388)
- La dame des Belles-Cousines étoit née vive & sensible, mais elle l’ignoroit encore. Un vieux époux, chagrin & grondeur, avec lequel elle n’avait vécu qu’un an, n’avoit eu ni le temps ni le don de le lui apprendre. — (Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan, Histoire du petit Jehan de Saintré et de la dame des Belles-Cousines, 1792, pages 10-11)
- Mais au milieu de tant d’exemples édifiants et touchants, on trouve quelquefois de ces personnes malcontentes et chagrines, à qui tout déplaît dans leur profession, et dont la vie, par-là même, n'est qu'amertume et dégoût. — (Louis Bourdaloue, Sur l'Observation des règles, dans les Œuvres de Bourdaloue - tome 4, Paris : chez Lefèvre & chez Pourrat frères, 1838, page 537)
-
épicurien
- Qui est partisan de la doctrine d’Épicure ; qui est conforme à cette doctrine.
- Le moment semble venu où l'on peut avec plus de justice apprécier la doctrine épicurienne, et chercher la part de vérité qu'elle renferme. — (Jean Marie Guyau, La Morale d’Épicure: et ses rapports avec les doctrines contemporaines, Librairie Félix Alcan, 1927, page 17)
- La clé de la sagesse épicurienne consiste à comprendre que nous pouvons être heureux si nos désirs, au lieu d'être illimités, se ramènent à la dimension restreinte des besoins de notre corps. — (Roger-Pol Droit, Lucrèce, l'épicurien, en préface à la traduction de Lucrèce, De la nature de José Kany-Turpin, éd.Flammarion, 2008, p.XV)
- Il semble au contraire que, dans l’épistémologie de la physique épicurienne, l'observation du monde, sa connaissance empirique, soit non seulement légitime, mais encore nécessaire. — (Pierre-Marie Morel, Épicure: la nature et la raison, Librairie J. Vrin, 2009, page 36)
- En questionnant : « Dites-moi si vous avez jamais vu ou lu des philosophes pensant que le monde a été fait par hasard », Spinoza qui, quelques lignes après, fera l'éloge des Atomistes, affirme, par là même implicitement que telle n'est pas, selon lui, la conception épicurienne du clinamen. — (Laurent Bove, La stratégie du conatus: affirmation et résistance chez Spinoza, Librairie philosophique J. Vrin, 1996, p. 149)
- Il demeurait cependant, dans le bouquet SFR, bien des pépites, sur le plan culinaire en particulier, je devenais maintenant un bon vieux gros bonhomme, un philosophe épicurien pourquoi pas, qu’est-ce qu’Épicure avait d’autre en tête, au juste ? En même temps un quignon de pain rassis et un filet d’huile d’olive c’était un peu limité, il me fallait des médaillons de homard et des Saint-Jacques avec leurs petits légumes, j’étais un décadent moi, pas un pédé rural grec. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 332.)
- (Par hyperbole) Hédoniste, qui ne songe qu’au plaisir.
- […] ; on aurait pu dire de ses traits qu’ils étaient beaux, s’il ne s’était niché sous l’arcade de son œil le sentiment rare et épicurien qui indique l’homme des brûlantes voluptés. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- En voyant ses mauvais mœurs, ses goûts épicuriens, l'impiété même dont il faisait profession ouverte, sauf à s'en défendre tant bien que mal, soupçonnerait-on que Costar était d'église ? — (Monseigneur Antonin Fabre, Les ennemis de Chapelain, tomes 1 & 2, collect. Études littéraires sur le XVIIe siècle; Éditions A. Fontemoing, 1897, p. 160)
- épreins
-
assyrien
- Relatif à l’Assyrie, le plus puissant empire mésopotamien de l'Antiquité.
- L'auteur de cette Notice a imaginé un système qui a simplifié cette opération de telle sorte, qu'avec quatre-vingts poinçons, représentant tous les éléments de groupes, et combinés de manière que toutes les parties se parangonnent et se juxtaposent dans tous les sens, on peut reproduire exactement toutes les inscriptions cunéiformes assyriennes. — (François-Antoine Duprat, Précis historique sur l'Imprimerie nationale et ses types, Paris : Librairie orientale de Benjamin Duprat, 1848, page 46)
- L’empire assyrien, l’empire persan, l’empire d’Alexandre ne furent pas non plus des patries. Il n’y eut jamais de patriotes assyriens ; l’empire persan fut une vaste féodalité. — (Ernest Renan, Qu’est-ce qu’une nation ?, Conférence faite à la Sorbonne, le 11 mars 1882)
- La petite fête continue. À quatre heures, on est dans un cabaret étroit de Montmartre, où le maître d’hôtel ressemble à un eunuque assyrien. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Il a une barbiche assyrienne, d’une minceur à la fois discrète et peaufinée. — ( Philippe Delerm, La sieste assassinée, Gallimard, coll. Folio, 2001, page 35)
- (Religion) Relatif aux Assyriens, terme qui désigne d'abord les chrétiens nestoriens, puis l'ensemble des chrétiens d'Orient parlant un dialecte néo-araméen, les chaldéens, syriaques orthodoxes, syriaques catholiques, et parfois les maronites, les mandéens (sabéens) et les juifs targumiques néo-araméophones.
- L’Église assyrienne d’Orient.
-
besoin
- Privation de quelque chose qui est nécessaire.
- On lui a donné de l’argent, il en avait bien besoin.
- Avez-vous besoin de quelque chose ?
- Je n’ai plus besoin de rien.
- Chacun connaît ses besoins.
- Confier, exposer à quelqu’un ses besoins.
- Subvenir, pourvoir à ses besoins, aux besoins de sa famille.
- Cela me fait besoin, bien besoin.
- Indigence ; dénuement.
- Que répondre d'autre à cette femme qui avait été choyée, entourée... Qui n'avait certainement jamais su ce qu’étaient le besoin, les boulots permettant de gagner trois francs six sous puis la délinquance, la descente aux enfers... En dix ans, Clara avait tout connu ou presque. — (Carole Duplessy-Rousée, Le Silence d'Amarine, éd. Pygmalion, 2014, chap. 3)
- Il l’a assisté dans le besoin, dans son besoin.
- (Désuet) Manque de nourriture.
- Être épuisé de fatigue et de besoin.
- Mouvement instinctif, du sentiment qui porte à rechercher ou à faire quelque chose.
- Roland avait, depuis le berceau, ce que nos grands-mères appelaient le diable au corps, ce que nous appellerions nous la bougeotte névrotique, un besoin viscéral de se frotter à tous les interdits, […]. — ('Francis Renaud, Justice pour le juge Renaud : Victime du gang des lyonnais ?, Éditions du Rocher, 2011, chap. 8)
- Le tabac devient un besoin pour quelques personnes, [mais] à quoi bon augmenter le nombre des besoins ? La nature ne nous en avait donné que trois ou quatre. La civilisation, qui a commencé par nous faciliter la satisfaction de ces trois ou quatre besoins, y a ajouté une trentaine d'autres besoins..., et la sottise, une centaine. De ces besoins viennent la dépendance, les tyrannies, la nécessité du travail incessant, la pauvreté du plus grand nombre". — (Alphonse Karr, Menus propos, 1859)
- Les besoins du corps et de l’âme.
- Les besoins de la nature.
- C’est un besoin naturel.
- Se créer des besoins factices.
- Prévenir tous les besoins d’une personne.
- Le besoin d’aimer, de connaître.
- (Familier) Besoins du corps qui résultent de la digestion
- Je pris l'habitude, à l'imitation des goumiers et des bellahs, d'aller pisser accroupi, à flanc de dune, pour parer au risque de m'humidifier le saroual par vent tourbillonnant et parce qu'en terre d'Islam, ce besoin est à satisfaire discrètement. — (Robert Le Roy, Méhariste au Niger: souvenirs sahariens, Éditions Karthala, 1997, page 76)
- Un besoin naturel. — Faire ses besoins.
- Ici, dans mon intérieur, on tient a chier nanti. On voudrait libérer Mandela en grand tralala. Quoi de plus naturel qu'un gros besoin mené à bien aux accords du Boléro de Ravel et dans les effluves d'un déodorant à la vanille ? — (Patrice Delbourg, Villa Quolibet, Le Cherche-Midi, 2015)
- Nécessité.
- Lorsque dans une armée le besoin de récompenses se fait très vivement sentir, on peut affirmer que sa valeur est en baisse. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, p.359)
- Je n’ai pas besoin de vous dire que cela doit rester secret entre nous, signifie il est impératif que cela reste entre nous.
- Qu’est-il besoin de… Qu’est-il nécessaire de…
- Avoir besoin de, avoir besoin que, se dit de Ce qui est ou de Ce que l’on croit nécessaire, utile, convenable.
- Cet homme a besoin de repos, a un extrême besoin de se reposer.
- Avoir besoin de dormir, de manger, de marcher, etc.
- Vous pouvez vous retirer, je n’ai plus besoin de vous.
- Je ne puis vous prêter le livre que vous me demandez, j’en ai besoin.
- Ce jeune homme a besoin, aurait besoin, grand besoin d’être surveillé.
- Il n’a pas besoin qu’on lui dise deux fois la même chose.
- Ce plancher s’affaisse, il a besoin d’une poutre neuve.
- Ces plantes ont besoin d’eau, ont besoin d’être arrosées.
- Avoir besoin de, suivi d’un infinitif, signifie aussi être dans l’obligation, dans la nécessité de…
- J’ai besoin d’aller à tel endroit.
- J’ai besoin d’être de retour à la fin du mois.
- Tu n'avais donc pas besoin de modifier cette chose.
- Ce qui peut être utile ou nécessaire à un projet, à une entreprise, à un but.
- Il est expliqué plus bas que le scandale n’est qu’un mot, qu’on fait naître la chose selon les besoins et les circonstances et que le plus scandaleux n’est point que tel banquier couche, un beau jour à la Santé, mais que tant d’autres dorment paisibles dans leurs draps. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 173)
- Les besoins de la cause.
- (Finance) Personne à laquelle on présente une lettre de change, une créance, quand le tiré est absent ou ne paye pas. Recommandataire
-
plein
- Qui contient tout ce qu’il est capable de contenir ; il est opposé à vide.
- La machine à écrire sur la consolette Louis XV, la ronéotype sur le bureau Napoléon III, des paquets de papier partout sur un vestige de tapis de la Savonnerie, et des cendriers pleins de clopes dans tous les coins. — (Alain Demouzon, Section rouge de l’espoir, 1979, chapitre 9)
- (Par hyperbole) Qui contient une grande quantité.
- Il a ses greniers pleins de blé, et ses caves pleines de vin.
- La salle est pleine de monde. Parler la bouche pleine.
- (Élevage) (Au féminin) Qualifie un animal en gestation.
- Une chatte pleine. Une chienne pleine. Une jument pleine.
- Qui abonde en quelque chose que ce soit.
- La population de Saint-David […] parlait un curieux patois anglais plein d’expressions maritimes. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Sens figuré) — Jusqu’ici, il s’était promené avec son fusil sous le bras, plein d’un sentiment d’altière sécurité, […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 356 de l’édition de 1921)
- C’est un pays plein de tout ce qui est nécessaire à la vie.
- Un jardin plein de fruits. Une rivière pleine de poissons.
- Un habit plein de taches, plein de boue. Un champ plein de chardons.
- Qui est gras, replet, rebondi.
- Cet homme a le visage plein. Cette femme a la gorge pleine. Des joues bien pleines.
- Qui est entier, complet.
- Une semaine pleine. Une pleine semaine. Un plein mois. Un mois plein.
- (Sens figuré) Qui est entier, complet, absolu.
- Un plein succès. Il parla avec une pleine franchise. Il a une pleine connaissance de l’affaire.
- Il a pleine autorité. Il a pleine puissance d’en disposer comme il jugera à propos. Il a pleine liberté d’aller où il voudra.
- Se construit souvent avec la préposition en et sert à former différentes locutions adverbiales de lieu et de temps, qui signifient « au milieu de », mais qui ne servent véritablement qu’à donner plus de force et d’expression à ce qu’on dit.
- […]; Azemmour, la ville maure remontant à l’antiquité, en plein déclin aujourd'hui par suite de l’ensablement de son port et l’indolence de sa population; […]. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 148)
- Après avoir laissé derrière nous les Orcades, nous entrâmes en plein Atlantique, et la mer s'enfla prodigieusement. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 29)
- L’apologue du lampadaire est paraît-il bien connu des chercheurs : un type qui a perdu ses clés explore en vain les dessous d’un lampadaire en pleine nuit. Pourquoi chercher seulement là ? Parce que c’est le seul endroit éclairé. — (Frédérique Roussel, Trouvaille dans les archives de l’Académie française, dans Libération n° 11471, du 14 avril 2018, page 45)
- Il l’insulta en pleine rue, en plein marché.
- Ils ont été volés en plein jour, en plein midi.
- Il a passé la nuit en plein air.
- Avec les prépositions à et de, il sert à former plusieurs locutions adverbiales qui marquent l’intensité, l’abondance, le haut degré de la chose dont il s’agit.
- Crier à pleine tête, à pleine gorge. Voguer à pleines voiles. Boire à plein verre.
- De l’eau qui vient à plein tuyau. Une femme grosse à pleine ceinture. Des chevaux qui tirent à plein collier.
- J’allais devant la maison, sur le gravier où le soleil donnait encore à plein. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 16)
- Du vin qui sent la framboise à pleine bouche.
- Il a fait cela de plein gré, de son plein gré.
- (Sens figuré) (Familier) Ivre.
- La Biscotte, d’une voix empêtrée de colle de pâte.– Oui, c’est moi… Mon pau’ ieux… s’ suis saoul comme eun’ vache.Lidoire.– Viens te coucher, si c’est qu’ t’ es plein. — (Georges Courteline, Lidoire, 1891)
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disconviens
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de disconvenir.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de disconvenir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de disconvenir.
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crachin
- Bruine ; petite pluie fine.
- Malgré l’heure et le crachin, des bandes infatigables montaient et descendaient la rue Crébillon, braillant des chansons à boire et à forniquer. — (Henri Lopès, Le chercheur d'Afriques, 1990)
- Un matin du mois de Juin, il mousine un petit crachin froid. Un gros camion vient de quitter le Champ du Trou : il emporte nos meubles. — (Bernard Kuntz, Planète Rimbe, Éditions Edilivre, 2007, page 160)
- Quand je dit pluie, je devrais dire crachin breton ! C'est le genre de perturbation qui n'arrose pas votre jardin, et qui ne lubrifie pas suffisamment le pare-brise pour que les essuie-glaces fonctionnent correctement. — (Bernard Jean René Dusert, Les aventures et mésaventures de Titine, un cabriolet pas comme les autres, tome 3 : Deuxième semestre 2017: ça s'arrange, éditions BoD/Books on Demand, 2020, page 248)
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cornélien
- Qui a le caractère du style de Pierre Corneille.
- J’ai ôté toutes les dissertations cornéliennes qui anéantissent l’intérêt. [1]
- Le vers cornélien a de la grandeur, de la simplicité et une grave harmonie. — (Littré)
- Relatif aux tragédies de Pierre Corneille.
- Il est tout à fait évident que la liberté serait gravement compromise si les hommes en venaient à regarder les valeurs homériques (qui sont bien près des valeurs cornéliennes) comme étant seulement propres aux peuples barbares. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, page 338)
- — Choix cornélien— C’est le mot que je cherchais — (René Goscinny, Strapontin et le gorille, 1962, réédition Le Lombard, 1998, page 150)
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crottin
- Fiente, excrément des chevaux et de quelques autres animaux.
- Le cryptocoque est cultivable à 38°, en ensemençant, avec du pus aseptique d’abcès, de la gélose au crottin de cheval recouverte d’une macération de ganglions du même animal : […]. — (G. Marotel, Parasitologie vétérinaire, J.-B. Baillière & fils, 1927, page 520)
- Au pied des rochers, il y avait en effet un passage très étroit mais dans lequel Angelo découvrit du crottin frais. Il ne put contenir sa joie et il parla de ce crottin comme de pépites d’or. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 303)
- Son propriétaire [d’une vigne], le vieux Niéni, venait de temps à autre la défendre à coups de serpe contre les envahisseurs, et lui apporter quelques bouchées de crottins, sur le dos même de son âne qui en était le fabricant. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 84)
- Maintenant, les corbillards à tombeau grand ouvertEmportent les trépassés jusqu'au diable vauvertLes malheureux n'ont même plus le plaisir enfantinDe voir leurs héritiers marron marcher dans le crottin. — (Georges Brassens, Les Funérailles d'antan, 1960)
- Et le bœuf et l'âne sentirent la crainte tordre les boyaux de leur ventre, et ils fientèrent leur fiente suivant l'usage et la coutume de leur espèce, savoir : l'âne crottant son crottin, le bœuf bousant sa bouse. — (François Cavanna, Les aventures du petit Jésus, Éditions du Square, 1973, page 29)
- (Fromage) Petit fromage de chèvre rond dont la forme évoque du crottin de cheval.
- Le crottin de Chavignol est fabriqué dans le Cher.
-
matin
- Les premières heures du jour.
- […], mais ce lui était plaisir que de ne point manquer la sortie de l’étable fumante, dans la prime fraîcheur du matin. — (Alphonse de Châteaubriant, Monsieur des Lourdines, chapitre 1, 1910)
- Tout le temps qui s’écoule depuis le moment où le soleil se lève jusqu’à midi ; matinée.
- Cette quasi-religieuse allait à l’église tous les matins, elle accomplissait les austérités claustrales, et faisait des économies pour soulager les pauvres… — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, premier épisode)'
- (Par extension) En parlant des heures qui s’écoulent depuis minuit jusqu’à midi.
- Une heure, deux heures, onze heures du matin.
- (Poétique) Commencement, début.
- Le matin de la vie : la jeunesse.
- Telles sont les chimères qui charment et égarent au matin de la vie. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
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écrin
- Petit coffret ou étui où l’on met des bagues, des pierreries et des objets précieux.
- Elle range ses bijoux dans un écrin.
- Accroche-cœur –Aux larmes de cendre,elle regardala rouflaquette de l’écrin,souvenird’une époque crépusculaire,peu avant le début…de sa chimiothérapie.— (Cornéliu Tocan, Chutes microscopiques. 50 micronouvelles illustrées, Créatique, Québec, 2020, pages 13-14)
- (Bijouterie) Ensemble des joyaux contenus dans ce coffret.
- Un riche écrin.
- L’écrin de la Reine.
- Boite spécialement étudiée pour y ranger un objet spécifique et généralement vendu avec l'objet en question (bijou, montre, médaille, objet de valeur, etc.).
- (Poétique) Contenant, entourage, d’une chose précieuse ou jolie.
- Dans la feuillée, écrin vert taché d’or,Dans la feuillée incertaine et fleurie… — (Arthur Rimbaud, Tête de faune)
- Et, dans l’écrin du souvenirPrécieusement enfermée,Perle que rien ne peut ternir,Tu demeures la plus aimée. — (Ch. Cros, Le Coffret de santal, 1873)
- Dans le splendide écrin de sa bouche écarlateDe ses trente-deux dents l’émail luisant éclate. — (Moréas, Cantil., 1886)
- Il le met, comme Jésus, sur le pinacle du temple, et lui montre tous les joyaux de la terre, l’écrin du mal… — (Honoré de Balzac, Oeuvres illustrées de Balzac, Gambada, Paris, 1852.)
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coronarien
- (Anatomie) Qui concerne les vaisseaux coronaires.
- (Médecine) Qui est atteint d’une affection des coronaires.
- Troubles coronariens.
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comédien
- Homme dont la profession est d’interpréter un personnage, de jouer un rôle au théâtre, au cinéma, à la télévision. Note : Non limité à la comédie.
- Les hommes, des êtres communs, sans idéal, sans orthographe, des fils de coiffeurs ou de marchandes de frites, qui s’étaient faits comédiens par désœuvrement, par fainéantise, par amour du paillon, du costume, pour se montrer sur les planches en collant de couleur tendre et redingote à la Souwaroff, des Lovelaces de barrière, toujours préoccupés de leur tenue, dépensant leurs appointements en frisures, et vous disant, d’un air convaincu : « Aujourd’hui, j’ai bien travaillé, » quand ils avaient passé cinq heures à se faire une paire de bottes Louis XV avec deux mètres de papier verni… — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 233)
- Un Roman policier, mon premier long métrage, est né du désir de retravailler avec les comédiens de mon deuxième court métrage (Hymne à la gazelle), Abdelhafid Metalsi et Marie-Laure Descoureaux, et de l'envie de raconter une histoire avec de l’action. — (La distribution vue par une réalisatrice : Stéphanie Duvivier, dans Cinéma guérilla - mode d'emploi, par Jérôme Genevray, Dunod, 2012, page 174)
- Plus de deux siècles plus tard, Constant Coquelin, ému par la déchéance de quelque ancienne gloire des tréteaux, crée une maison de retraite pour comédiens. — (Christophe Barbier, Dictionnaire amoureux du théâtre, Plon, 2015)
- (Sens figuré) Homme qui, dans des vues intéressées, feint des passions et des sentiments qu’il n’a pas.
- Il est bon comédien.
- Méfiez-vous de lui, c’est un grand comédien.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.