Dictionnaire des rimes
Les rimes en : dorien
Que signifie "dorien" ?
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- Relatif au peuple qui se répandit en Grèce vers le XIIe siècle avant Jésus-Christ.
- Invasion dorienne.
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "dorien".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
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matin
- Les premières heures du jour.
- […], mais ce lui était plaisir que de ne point manquer la sortie de l’étable fumante, dans la prime fraîcheur du matin. — (Alphonse de Châteaubriant, Monsieur des Lourdines, chapitre 1, 1910)
- Tout le temps qui s’écoule depuis le moment où le soleil se lève jusqu’à midi ; matinée.
- Cette quasi-religieuse allait à l’église tous les matins, elle accomplissait les austérités claustrales, et faisait des économies pour soulager les pauvres… — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, premier épisode)'
- (Par extension) En parlant des heures qui s’écoulent depuis minuit jusqu’à midi.
- Une heure, deux heures, onze heures du matin.
- (Poétique) Commencement, début.
- Le matin de la vie : la jeunesse.
- Telles sont les chimères qui charment et égarent au matin de la vie. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
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florin
- Pièce de monnaie étrangère dont la valeur varie suivant l’époque et les pays où elle a cours.
- — J’ai rencontré dernièrement à Bade, dit Mattia, dans les salles de jeu, un gentleman aux dents blanches et pointues qui souriait toujours malgré sa mauvaise fortune ; il ne m’a pas reconnu, et il m’a fait l’honneur de me demander un florin pour le jouer sur une combinaison sûre ; c’était une association ; elle n’a pas été heureuse : M. James Milligan a perdu. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Elle compta ce qu’elle avait dans la main et trouva six francs quatre-vingt-cinq centimes en estimant le florin d’Autriche à deux francs. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- Par le baron Zorn de Bulach, nous savons qu'on jouait gros jeu à Schœnbrun. Il cite le cas d'une femme qui avait perdu près de 30 000 florins, et du mariage d'un haut personnage, où il y avait environ cinquante tables de jeu. — (Louis Hastier, La vérité sur l'affaire du collier, Librairie Athème Fayard, 1955, chapitre 2)
- (Spécialement) (Histoire) Ancienne pièce (initialement d’argent) britannique, valant deux shillings (2 s) soit un dixième de livre sterling ; frappée à partir de 1849, elle disparut en 1971 avec la décimalisation de la livre sterling, et est alors remplacée par la pièce de 10 (nouveaux) pence (10 p) de même valeur.
- — Combien d’argent y a-t-il sur la coiffeuse ? — Outre le billet de dix livres que vous m’avez dit de prendre, Monsieur, il y a deux billets de cinq livres, trois d’une livre, une pièce de dix shillings, deux demi-couronnes, un florin, quatre shillings, six pence et un demi-penny, Monsieur. — Prenez tout, dis-je. Vous l’avez bien gagné. — (P. G. Wodehouse (Pelham Grenville Wodehouse), L’inimitable Jeeves, chapitre 12 (« Bingo n’a pas de chance »), titre original : The Inimitable Jeeves, 1923, traduit de l’anglais par Jean-Pierre Aoustin, édition de poche 10-18 consultée, page 152, ISBN 2-264-01674-4, 284 pages, 1992)
- (Spécialement) Le florin néerlandais, qui eut cours de 1279 jusqu’au 28 janvier 2002, où il fut remplacé par l’euro.
- A cela s'ajoute la parité du florin des Antilles néerlandaises qui, étant au double du florin néerlandais, semble exercer un effet de renchérissement sur les prix, encore qu’ils aient été relativement stables ces dernières années. — (European Parliament, Documents de séance: Numéros 56 à 135, 1963)
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couffin
- Berceau de petite dimension facilement transportable.
- Trois hommes et un couffin. — (film par Coline Serreau, 1985)
- Cabas.
- Elle marchait sur les genoux, arrachant activement l’ivraie qu’elle jetait dans un couffin. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- Entre Yari et Sissy, dans une savane immense de gamba, nous avons croisé, ce matin, quatre Manga menant à Kano dix ânes chargés de pains de sel et de couffins de natron — une production de ce pays très particulier où abondent les mares salines. — (Louis Alibert, Méhariste, 1917-1918, Éditions Delmas, 1944, page 32)
- Il passa en faisant claquer ses petits pas d'âne léger sur les dalles du pont. Les couffins, qui bringuebalaient sur son dos, étaient pleins jusqu'aux bords de branches d'argélas en fleur. — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
- « – Ce matin, ma mère veut que nous ramassions un petit couffin d’olives vertes, pour les mettre à la potasse ! » — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 213)
- L'outillage d'extraction comprend : deux couffins en alfa tressé, d'une contenance de deux ouïbas chacun; une pioche du genre pic, […]. — (Jean-Louis Combès, Les potiers de Djerba, Secrétariat d'État aux affaires culturelles et à l'information, 1967, page 51)
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dravidien
- Relatif aux Dravidiens, population du Sud de la péninsule indienne.
- Les peuples dravidiens.
- Famille de langues refoulées dans le Sud de l'Inde par l'indo-aryen.
- Langues dravidiennes.
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chérubin
- (Théologie) Esprit céleste qui tient le second rang de la première hiérarchie des anges ; entre le séraphin et le trône.
- Voici comment s'exprime saint Grégoire le Biglosse : « Nous reconnaissons neuf degrés ou ordres d’Anges, parce que la Parole de Dieu rend témoignage des Anges, des Archanges, des Vertus, des Puissances, des Principautés, des Dominations, des Trônes, des Chérubins et des Séraphins. — (Macaire, Théologie dogmatique orthodoxe, tome 1, traduit du russe par un russe, Paris : chez Joël Cherbuliez, 1859, p. 484)
- Afin d’en finir avec cette orfèvrerie symbolique, disons encore que […] la sarde évoque les Séraphins, la topaze les Chérubins, le jaspe les Trônes, la chrysolithe les Dominations, le saphir les Vertus, l’onyx les Puissances, le béryl les Principautés, le rubis les Archanges et l’émeraude les Anges. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- (Peinture, Sculpture) Enfant ailé qui représente un ange.
- La Vierge aux paupières endolories écartait la main gauche en un geste rapace, tandis que l’autre main se crispait, avec des doigts surprotecteurs, sur un enfant agenouillé (à la forte calvitie frontale) qui priait, béni à distance par un autre chérubin, lequel s’appuyait à un androgyne au regard louche et à la bouche pincée, tendant, sans aucun souci des convenances, un index indécent en direction de son vis-à-vis. — (Alain Demouzon, La Pêche au vif, 1977, chapitre 6)
- (Bible, Théologie) Dans l’Ancien Testament, une certaine sorte d’anges.
- Sachez aussi, orgueilleux chevalier, que nous comptons parmi nous des noms glorieux […] ; des noms qui remontent à ces temps radieux où la présence divine faisait trembler le siège de la miséricorde entre les chérubins. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Archéologie) Représentation d’animaux fantastiques qui ornait les autels des Hébreux.
- (Héraldique) Meuble représentant l’être stylisé du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté comme un rencontre humain (parfois féminin) surmontant ou encadré de deux ailes éployées. À rapprocher de ange, angelot, archange et saint.
- D’azur au ciboire d’or surmontée d’un chérubin d’argent, qui est de Boitel de Dienval → voir illustration « armoiries avec un chérubin »
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autovaccin
- (Médecine) Vaccin obtenu depuis un prélèvement fait sur le malade (ou un animal de son troupeau s’il s’agit d’un animal) et administré à lui-même ou à son troupeau.
- L’emploi d’un autovaccin est recommandé. — (Samuel Boucher, Bernard Lardeux, Maladies des pigeons: manuel pratique, 1995)
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palatin
- Relatif au mont Palatin, une des sept collines de Rome.
- Relatif au palais d’un prince.
- Chapelle palatine.
- (Histoire) Qualifie l'assemblée littéraire constituée par Charlemagne.
- École palatine ou Académie palatine.
- (Histoire) Qualifiait un seigneur revêtu d’un office, d’une charge dans le palais d’un prince.
- Il y a eu quatre comtes palatins en Angleterre.
- Relatif au Palatinat, à la Rhénanie-Palatinat en Allemagne.
- L’électeur palatin s’appelait aussi comte palatin du Rhin.
- La Princesse palatine.
- De grands candélabres d’or brillaient entre les miroirs sur le mur, et Le Brun avait prodigué toute la richesse de sa palette sur le plafond, où Louis lui-même, dans le rôle de Jupiter, lançait ses foudres sur un amoncellement convulsé de Titans hollandais et palatins. — (Arthur Conan Doyle, Les Réfugiés)
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eurasien
- (Géographie) Relatif à l’Eurasie.
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dahoméen
- (Géographie) Relatif à l’ancien État du Dahomey (aussi bien le Royaume de Dahomey (XVIIe–fin XIXe siècle) et la colonie du Dahomey (1894–1958) que la République du Dahomey (1958–1975)), devenu aujourd’hui le Bénin.
- Leurs pères avaient implorés les fétiches de Whydah en dansant ce Yanvalou et en leurs jours de détresse, ils s’en souvenaient avec une fidélité qui ressuscitait de la nuit des temps la puissance ténébreuse des vieux dieux dahoméens […] — (Jacques Roumain, Gouverneurs de la rosée, 1944, page 61)
- Culture dahoméenne.
- (Linguistique) (Archaïsme) fon, fon-gbe
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brodequin
- Chaussure de peau ou d’étoffe qui couvre le pied et le bas de la jambe et se lace sur le dessus du pied.
- Isaac, […], se jeta aux pieds du généreux outlaw, et, frottant sa barbe contre ses brodequins, il cherchait à baiser le pan de sa casaque verte. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Les mouvements de la marche relevaient par instants la robe de la jeune fille, et permettaient de voir, au-dessus des brodequins, la rondeur d’une jambe finement moulée par un bas de soie à jours. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Ses mains, grassement effilées, faisaient se jouer à travers les œillets le lacet du brodequin comme une navette agile, sans songer au jupon qu’il fallait rabattre. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; réédition Gallimard, 2012, collection Folio, page 53)
- Un beau matin il s’est amené ici avec une paire de brodequins à recoudre. — (Louis Pergaud, Un point d’histoire, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Morel s’éloigna du pas lourd de ses brodequins. Bien qu’il ne mît plus jamais les pieds dans la boue, il avait conservé l’habitude des souliers de chasse, son premier luxe, bien avant l’achat de sa première presse à injecter, quand il était encore tâcheron, avec deux compagnons. — (Roger Vailland, 325.000 francs, 1954, réédition Le Livre de Poche, page 212)
- (Vieilli) Chaussure que portaient les acteurs de comédie. Note : S’oppose ainsi au cothurne et au socque des acteurs de tragédie.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Cyclisme) (Vieilli) Chaussure que portent les coureurs cyclistes.
- Il accéléra et passa à quarante-cinq à l’heure. Le sang coulait de la cuisse sur les jambes et sur les brodequins. — (Roger Vailland, 325.000 francs, 1954, réédition Le Livre de Poche, page 40)
- (Histoire) (Au pluriel) Torture qui se donnait avec des planches et des coins dont on serrait fortement les jambes de l’accusé.
- Supplice des brodequins.
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brigantin
- (Marine) Petit bâtiment à un ou deux mâts, gréé comme un brick, et qui n’a qu’un pont.
- A 2 milles dans l'est-nord-est se trouverait une roche couverte de 2 mètres d'eau, désignée sous le nom de Helen, porté par un brigantin de Dundee qui s'y perdit le 19 avril 1824 : […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Le 10 février 1606, il fit mouiller un brigantin dans un de ses ports. — (G. L. Domeny de Rienzi, Océanie ou cinquième partie du Monde, Firmin Didot frères, tome troisième, 1837, page 1)
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contint
- Troisième personne du singulier du passé simple de contenir.
- Raoul fit un mouvement pour s’élancer et, aussitôt, se contint et domina sa colère. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
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égyptien
- De l’Égypte.
- Dans le passé, on était musulman, cairote, damascène, saïdaoui, beyrouthin, bagdadi. Avec le nationalisme, on devint égyptien, syrien, libanais, irakien. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p.74)
- (Géographie) Relatif à l’Égypte, à sa culture, à ses habitants.
- Entre l’obélisque de Paris et son frère resté à Louxor, il n’y a plus de ressemblance aucune, et c’est miracle que le nôtre ait su prendre une beauté nouvelle en abandonnant sur la terre égyptienne tout ce qui lui donnait signification et grandeur. — (Pierre Louÿs, La ville plus belle que le monument, dans Archipel, 1932)
- « Les premiers éléments découverts à l’intérieur de la tombe semblent indiquer qu’elle date de la 18e dynastie [celle d’Akhenaton et de Toutânkhamon il y a près de trois mille cinq cents ans] », considérée comme l’apogée de l’Égypte antique, a indiqué Mostafa Waziri, patron des Antiquités égyptiennes. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 16 janvier 2023, page 15)
- (Linguistique) Relatif à l’égyptien ancien.
- (Linguistique) Relatif à l’arabe égyptien.
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coquin
- Le latin coquinus (« culinaire, de cuisine ») peut être accepté du point de vue sémantique (→ voir cuistre issu latin *coquistro de coquere) ; mais le substantif, en latin médiéval coquinus au sens de « mendiant » n’est apparemment qu’une latinisation du français et cela supposerait une formation demi-savante qui ne correspond pas aux formations populaires des mots français issus du latin[2].
- Comme coquet[1] dérivé de coq mais aucun des dérivés ne présentant un sens proche de coquin[2].
- Le dérivé de coque au sens de « coquille » pour désigner un mendiant ou un gueux portant une coquille pour faire le faux pèlerin (→ voir coquillard) est impossible du point de vue chronologique : coquin apparait au douzième siècle[2].
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bottin
- Annuaire des professionnels.
- Jusque vers 1980 dans toutes les postes de France trônait un énorme meuble métallique sur lequel étaient fixés les bottins, où les professions étaient classées par catégorie, puis par ville.
- Annuaire téléphonique (par confusion avec le véritable bottin des professions).
- Je vais chercher son numéro dans le bottin.
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cornéen
- (Ophtalmologie) Relatif à la cornée.
- Pandorum Technologies est une jeune startup basée à Bangalore, dans le sud de l’Inde, qui affirme avoir créé du tissu cornéen grâce à leur technologie de bio-impression. — (Mélanie R., Pandorum Technologies et l’impression 3D de tissus cornéens, 3dnatives.com, 16 mai 2019.)
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frein
- (Vieilli) Mors, partie de la bride qu’on met dans la bouche du cheval pour le gouverner.
- Un cheval qui mâche son frein, qui ronge son frein.
- (Sens figuré) Ce qui retient dans les bornes du devoir, de la raison.
- L’honneur, les lois, les bienséances sont autant de freins qui retiennent les hommes qui les empêchent de mal faire.
- Sa passion ne connaissait plus de frein.
- Mettre un frein à ses désirs, à ses passions, à sa colère, à son ressentiment.
- (Sens figuré) Personne qui constitue une entrave au bon déroulement d’un acte, au bon avancement d’une entreprise commune.
- Matuidi, un frein pour le transfert de Rabiot ? — (buzzsport.fr, 9 juillet 2018)
- (Par analogie) (Anatomie) Ligament qui bride ou retient quelque partie ou quelque organe du corps.
- En arrière du foie, on trouve le ligament hépato-gastrique, qui fixe l'estomac dans la scissure postérieure du foie; ce frein se prolonge à droite et en arrière, attache le duodénum à la face inférieure du rein droit, puis se dirige de droite à gauche, en se continuant avec le péritoine pariétal de la région sous-lombaire et le mésentère proprement dit. — (Auguste Chauveau, Traité d'anatomie comparée des animaux domestiques, troisième édition revue et augmentée avec S. Arlong, Paris : Librairie J. B. Baillière & fils, 1879, page 438)
- (Mécanique) Dispositif destiné à modérer la vitesse d’un mécanisme, à enrayer les roues d’un véhicule.
- […] le bateau raidissant sa chaîne cassa ses bosses ; le frein du guindeau se rompit ; il fallu mouiller le seconde ancre pour pouvoir le réparer. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- La place de la Nation, […], s'ouvrait à tous les vents. Des tramways éclairés et vides y décrivaient, en piaulant sur leurs rails, une courbe laborieuse et quelques rares taxis, ralentissant l'allure, répondaient du crissement brutal des freins. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Si la topographie l'exige, le préfet peut imposer sur certaines voies l'obligation de munir tout véhicule d'un frein ou d'un dispositif d’enrayage. — (Article 17, Code de la route, France, 30 octobre 1935)
- (En particulier) Petite pièce fixée sur un écrou et qui l’empêche de se desserrer.
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crétin
- Équivalent francoprovençal (Valais, Savoie) de chrétien[1][2] ; mot de compassion devenu péjoratif comme benêt, fada, innocent, etc.
- De l’allemand Kreidling, dérivé de Kreide (« craie »), à cause de la couleur blanchâtre de leur peau.
- Dérivé de crêt, avec le suffixe -in ; le crétin serait un habitant des montagnes, le crétinisme résultant d’un manque en sels minéraux, dont l’iode, dans leur alimentation.
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fifrelin
- Chose de peu de valeur, en particulier menue monnaie. → voir liard, sou et tripette, dans les expressions ne pas valoir un liard, un clou, ne pas valoir tripette.
- La faim le tiraillait. Il n’avait pas un fifrelin en poche. — (Blaise Cendrars, L’Or, Grasset, 1925)
- Et abstiens-toi de me refiler une poignée de fifrelins et de supplier pour un délai supplémentaire. — (Glen Cook, Le Château noir, IX, 1984)
- Pour autant, ces évolutions ne sont peut-être qu’un fifrelin dans ce que prépare l’État. — (Sandrine Dyckmans, « France Connect va révolutionner les marchés dématérialisés », article paru le 15 mars 2016 sur achatpublic.info ; accès réservé aux abonnés)
- Tu t’es fait avoir, c’est du toc, ça ne vaut pas un fifrelin !
- (Argot militaire) (1840 ou avant) Soldat d’infanterie de (la) ligne.
- Durant les causeries autour de la soupe, il avait appris du capitaine les choses « indispensables au métier » , que les cavaliers étaient des cavalos, […], les soldats de la ligne des fifrelins […] — (Georges d’Esparbès, La folie de l'épée, Albin Michel, Paris 1927, page 50.)
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muscardin
- Espèce de petit mammifère rongeur, d’Europe et d’Asie, nocturne et hibernant, au pelage roux, à queue touffue et avec de grands yeux noirs.
- Le muscardin était autrefois commun dans les haies et taillis, mais il est aujourd’hui de plus en plus rare, suite à la destruction de son habitat par l’homme. Le muscardin passe environ la moitié de sa vie endormi. Lorsqu’il est éveillé, il est toujours dans les arbres, à faire des acrobaties sur les plus fines brindilles, sa queue servant de balancier. — (Corinne Derons, Le muscadin, lunivers-des-animaux.e-monsite.com, 17/08/2018)
- Cépage aux grappes de taille moyenne et de forme cylindrique et compacte, aux baies ovoïdes, noires-bleutées, vinifié avec le grenache, le syrah ou le mourvèdre.
- Le muscardin est un cépage d’appoint qui entre dans la fabrication de plusieurs vins méridionaux. Il leur apporte une note de fraîcheur ainsi qu’un arôme floral. — (Le cépage Muscardin, avis-vin.lefigaro.fr, consulté le 04/02/2019)
- (Désuet) Pastille ou dragée aromatisée au musc, utilisée sous ce nom essentiellement aux XVIe et XVIIe siècles.
- Pour les delicats & plus friands on fait des muscardins. Prenez le tiers d’une noix muscade confite, trois dragmes d’écorce de citron, & aucant de mirabolan confit, demi dragme d’ambregris & autant de musc, du sucre le double de tout & avec le mussilage de la gomme tragacant tirée en eau de buglofe, faites-en des muscardins. — (André du Laurens traduit par Théophile Gelée, Toutes les oeuvres de Me André Du Laurens, sieur de Ferrières, Du Petit-Val, 1621, page 40)
- La matiere ordinaire des Suppositoires, est le miel, commun, cuit en une consistence solide & qui puisse se casser étant refroidi, duquel on fait de petites quilles de la longueur du doigt [...]. On se contente aussi quelque fois de Suppositoires faits avec du Savon coupé en petite pyramide, puis huilé, pour le mieux introduire dans le fondement. Il y en a aussi qui y introduisent des muscardins, en lieu de suppositoires. — (Moyse Charas, Pharmacopée royale galénique et chymyque, Paris, 1676, page 127)
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corbin
- (Désuet) (Ornithologie) Ancien synonyme de corbeau ou de grand corbeau (oiseau).
- (Désuet) (Ornithologie) Petit corbeau.
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euclidien
- Relatif à Euclide.
- Espace euclidien.
- (En particulier) (Mathématiques) Qualifie une géométrie où l’axiome des parallèles est réputé vrai.
- La géométrie du plan est euclidienne. La géométrie sur une autre surface, en général, ne l’est pas.
- En géométrie différentielle classique euclidienne, on a été conduit à attacher aux courbes et aux surfaces en chacun de leurs points des trièdres de référence particuliers : le repère de Frenet, le repère de Darboux. — (Annales de la Faculté des sciences de l'Université de Toulouse, Éditions E. Privat, 1940, p.4)
- Cette histoire devait devenir Alice au pays des merveilles et paraître en 1865 entre un traité de géométrie euclidienne et un recueil de formules de trigonométrie plane. — (Michel Tournier, Lewis Carroll au pays d’Alice, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 105)
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archidiocésain
- Qui dépend d’un archevêché, qui appartient à un archevêché.
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carolingien
- Relatif à Charlemagne, son règne, son époque et à la dynastie qu’il a fondé.
- Notre cité ne figure dans aucune des chartes de l'époque mérovingienne, dans aucune des donations des princes carolingiens. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- La période carolingienne, pendant laquelle un nouveau pouvoir impérial prend un temps une tournure césaro-papiste semblable à ce qui s’observe à Constantinople et s’impose sur les évêques, joue un rôle-clé dans l’homogénéisation et la structuration de l’Église latine — (Joseph Morsel avec la collaboration de Christine Ducourtieux, L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat…, 2007)
- Cela donne l’occasion à la Bretagne de montrer qu’elle n’a pas oublié ses traditions saunières multiséculaires qui acquièrent aux temps carolingiens une nouvelle jeunesse. — (Jean-Christophe Cassard, Les Bretons de Nominoë, 2015)
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faquin
- En 1534, Rabelais l’utilise au sens de « portefaix », de l’ancien français facque, ou fasque, lui-même du néerlandais fak (« poche »). L’italien moderne facchino a conservé le sens de « portefaix », inusité en français moderne.
- Guiraud le fait venir d’un radical fasc-, apparenté au latin fascis (« faix, charge »). — (Le Grand Robert de la Langue Française, 2e éd.)
- De l’italien facchino attesté en 1442[1] ou de l’espagnol faquín attesté en 1445[1], eux-mêmes issus de l’arabe فقيه, faqih (« juriste spécialisé dans le fiqh, la jurisprudence islamique »)[2].
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.