Dictionnaire des rimes
Les rimes en : donquichottisme
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "donquichottisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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japonisme
- Influence japonaise.
- (Art) Mouvement artistique de l’impressionnisme et de l’Art nouveau où se ressent l’influence de l’art japonais sur les artistes, premièrement français, puis occidentaux, caractérisé par la liberté de la composition, des couleurs et des motifs, par le manque de perspective et par les lignes fortes.
- Le japonisme[…] Vers 1875, l’influence du Japon sur les arts appliqués était beaucoup plus importante que celle des chinoiseries en France sur l’art du 18ème siècle. L’estampe en couleurs eut un effet rafraîchissant et revigorant sur l’art de Manet, Degas, Monet, Van Gogh et Toulouse-Lautrec. — (Maison des sciences de l’homme, Actes de la recherche en sciences sociales, 1979, p. 65)
- En 1900, la sixième exposition fut dédiée à l’art japonais et rendit hommage au japonisme en tant que mouvement artistique né de l’influence de l’art japonais en Europe. — (Klaus Carl, Klimt, 2011, ISBN 9781781608753, p. 226)
- Bretagne-Japon 2012, ce sont 12 musées bretons qui s’unissent pour présenter des collections rares et inédites au grand public : objets japonais et œuvres empreintes de japonisme. — (Ouest magazine, no 1, Synapse éditions, 2012, p. 14)
- (Désuet) Caractéristique propre aux Japonais.
- […] aux environs du milieu du cinquième mois, il est d’usage de porter le vêtement sans doublure […] Japonisme, pour indiquer la venue de la chaleur. — (Bulletin mensuel de la Société Impériale Zoologique d’Acclimatation, volume 5, page 38, 1868)
- (Désuet) Religion présente au Japon lors de son évangélisation au XVIe siècle, soit le bouddhisme ou le shintoïsme.
- À peine Laurent les eut-il quittés, que les bonzes et les idolâtres mirent tout en œuvre pour les ébranler et les ramener au japonisme. — (Lettres des Missions du Japon, page 308 (lettre de 1534 probablement traduite), Antoine Faivre, 1830, Rusand)
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humanisme
- Mouvement intellectuel apparu au cours de la Renaissance qui puise de textes antiques des modèles de vie, d’écriture et de pensée, culture des belles-lettres, des humanités.
- Du XVIe au XVIIIe siècle, elle [Raguse] vit fleurir dans ses murs toute une école de poëtes élégants qui développèrent leur génie sous la double influence de l'humanisme et de la renaissance italienne. — (Louis Léger, Rev. historique, tome II, page 229)
- Le mot le plus honni de cette époque, je le rappelle, était le mot humanisme, et quand nous invitâmes Fernand Dumont à donner une conférence au printemps 1971, on dut presque le protéger du chahut des marxistes. — (Georges Leroux, Entretiens, propos rapportés par Christian Nadeau, Boréal, Montréal, 2017, page 151)
- (Philosophie) Doctrine centrée sur l’intérêt des hommes et de l’humanité, qui valorise l’humain avant tout.
- Débusquer les bases biologiques d’un comportement n’enlève rien à l’humanisme du geste ni au libre arbitre : nous demeurons toujours libres de choisir entre un geste altruiste ou égoïste. — (La démagogie est-elle génétique ?, dans Le Québec sceptique, n° 58, automne 2005, page 17)
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jésuitisme
- Doctrine, système de religion et de conduite attribués aux jésuites.
- (Péjoratif) Escobarderie, acte qui semble manquer de franchise et de sincérité.
- Le docteur, comme tous les gens qui font profession de jésuitisme, s’exagérait Paris ; il le voyait peuplé d’athées furibonds comme Diderot, ou ironiques comme Voltaire, et de pères jésuites fort puissants faisant bâtir des séminaires plus grands que des casernes. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Faites attention : ici il faudra choisir votre camp, il n’y a pas de place pour le double jeu. Ce qu’il me reprochait, en somme, c’était du jésuitisme. — (Jean de La Guérivière, Les bons pères, 2008)
- Cette conception des rapports avec un adversaire politique, ce jésuitisme détestable, a fait davantage pour détruire le mouvement ouvrier dans son ensemble qu’aucune des tactiques « sacrées » du bolchevisme. — (Emma Goldman, Trotsky proteste beaucoup trop, 1938)
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collectivisme
- Théorie sociale qui consiste à supprimer la propriété individuelle des moyens de production, et à remettre à la collectivité des travailleurs tous les produits du travail.
- […] il leur faut des électeurs ouvriers assez naïfs pour se laisser duper par des phrases ronflantes sur le collectivisme futur […] — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap. IV, La Grève prolétarienne, 1908, p. 157)
- Une jolie clameur dans la presse et au Parlement ! Un socialiste au gouvernement et quel socialiste ? Un socialiste identifiant en un discours prononcé quelques années plus tôt à Saint-Mandé socialisme et collectivisme ! — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Il est paradoxal de voir à quel point les grands bourgeois, partisans de l’individualisme théorique, adoptent pour eux-mêmes un collectivisme pratique. — (Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot « III. Les espaces de la bourgeoisie », Michel Pinçon éd., Sociologie de la bourgeoisie. La Découverte, 2016, pp. 46-76.)
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existentialisme
- (Philosophie) Courant philosophique mettant en avant la liberté de l’homme et sa vocation à décider lui-même de sa propre existence.
- Comme toutes les étiquettes philosophiques, le nom d’existentialisme désigne plutôt une tendance qu’une doctrine. — (Roger Verneaux, Histoire de la philosophie contemporaine, 1960)
- Pour ce faire, la jeunesse parisienne a choisi l’originalité et opte pour la tendance philosophique que prônent Sartre, Camus et Simone de Beauvoir au cœur du Quartier Latin. Là, l’existentialisme s’en donne à cœur joie. Sans oublier les farfelus utopistes tels que Ferdinand Lope[sic], assisté de ses « Lopettes ». — (Jacques Lévêque, Croque-notes: Une autobiographie musicale, Publishroom, 2016, chap. 2)
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arrivisme
- Disposition à user de n’importe quel moyen pour s’imposer dans le monde.
- On recoit relativement peu à Suarlée. C’est le mérite de ces milieux très rassis que l’arrivisme social et mondain y soit à peu près nul. L’idée de se lier d'intimité avec le prince de C. ou le duc d’A., qu’on invite et chez qui l’on se rend aux grandes occasions ne vient pas plus à l’esprit que celle de déjeuner avec le jardinier. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 134)
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hédonisme
- (Philosophie) Doctrine philosophique remontant à Aristippe de Cyrène. Le plaisir serait la première chose à rechercher pour être heureux dans la vie.
- « Toute existence est construite sur du sable, la mort est la seule certitude que nous ayons. Il s'agit moins de l'apprivoiser que de la mépriser. L'hédonisme est l'art de ce mépris. »— (Michel Onfray)
- (Par extension) Recherche systématique du plaisir, de la satisfaction des sens ; le plaisir l'emporte alors sur toutes les autres valeurs morales.
- Jadis, l’hédonisme était suspect. Cette mentalité s’est longtemps maintenue, là encore, par la double culture laïque et chrétienne, fondée sur le travail, l’effort et l’ascèse. [...] Depuis, bonheur, bien-être et jouissance sont devenus des absolus. « Je me suis fait plaisir », entend-on. Un tel aveu, autrefois, aurait été indécent. Maintenant, il donne le ton. — (Jean Sévillia, Moralement correct, 2007)
- (Morale) Recherche de plaisirs égoïstes. Quête effrénée du plaisir, allant de pair avec un mépris affiché pour la réserve, l'abstinence et la privation.
- (Publicité) Plaisir fugace. Recherche insatiable d'objets renouvelés de satisfaction précaire : rencontres, objets manufacturés, spectacles, images, musique.
- (Spécialement) Explication de l'économie par la recherche du maximum de satisfaction, avec le minimum d'effort. [1]
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freudisme
- (Psychologie) Ensemble des théories psychanalytiques de Sigmund Freud.
- Marxisme et freudisme d’autre part éclaircissent chaque jour davantage la condition humaine; ils établissent que l’esprit humain n’est pas seulement structure, mais événement, que nous sommes histoire. — (Lacroix, Marxisme, existent., personn., 1949)
- Voici donc le gros mot lâché, il sert à jeter l’opprobre sur toute pensée critique à l’endroit du freudisme, les auteurs du Livre noir de la psychanalyse s’en souviennent, meurtris d’avoir été traités d’antisémites et de révisionnistes par la presque totalité de la presse emboîtant alors le pas comme un seul homme à la dame spécialiste de la perversion. — (LeMonde.fr)
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automobilisme
- (Automobile) Terme général qui désigne tout ce qui concerne les véhicules automobiles à vocation utilitaire ou dédiés au tourisme.
- L°automobilisme a pris, dans ces dernières années, une extension considérable : les voitures de promenade, de tourisme, les fiacres, les omnibus pour le transport en commun, les voitures de livraison, les camions, ont successivement demandé à la mécanique une traction plus puissante et plus économique. — (MM. Rochet, Guénot et Mesnager, Rapport sur l’automobilisme. Mémoire présenté au Congrès international de mécanique de 1900, reproduit en pages 69-90 du Bulletin de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, numéro de juillet 1900, page 69.)
- Les jeunes gens que j'ai connus les plus fanatiques d’automobilisme étaient auparavant les moins curieux de voyages. Le plaisir n'est plus ici de voir du pays, ni même d'arriver vite dans tel lieu, où du reste plus rien n'attire ; mais bien précisément d'aller vite. — (André Gide, Journal, août 1910 ; Éditions Gallimard, collection Bibliothèque de la Pléiade, Paris, 1948, page 310.)
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monachisme
- Institution monastique en général, état de moine.
- Le développement du monachisme au Moyen Âge.
- Saint Benoît avait compris qu’il fallait à une telle époque un monachisme plus humble, plus laborieux, pour défricher la terre, devenue tout inculte et sauvage, pour défricher l’esprit des barbares. — (Jules Michelet, Histoire de France, tome I, A. Lacroix et Cie, Paris, 1880, p. 278)
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interventionnisme
- Doctrine politique et économique qui prône l’ingérence de l’État pour l’intérêt public.
- Il faut réduire l’interventionnisme de l’État dans l’économie, ouvrir à la concurrence les monopoles publics et donner plus de souplesse aux entreprises.
- (Militaire) Doctrine qui prône l’intervention dans un conflit.
- Certains voient en 24 heures chrono un message politique qui soutient l’interventionnisme américain, justifie la torture et fait passer Amnesty International (renommée Amnesty Global) pour une organisation qui donne l’impunité aux terroristes et gêne ceux qui les empêchent de nuire. — (Wikipédia, « 24 heures chrono »)
- (Médecine) Médicalisation excessive.
- On peut s’interroger sur l’interventionnisme médical lors de l’accouchement et insister sur l’importance de notre vécu personnel dans la façon de vivre sa maternité.
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charisme
- (Christianisme) Don exceptionnel ou grâce, accordé par Dieu à une ou plusieurs personnes, comme le don de guérison, l'aptitude à « parler plusieurs langues », etc., non pour le bien de soi, mais pour le bien de tous.
- Chacun possède son charisme. C’est la forme particulière que prend le Saint-Esprit dans les divers individus. — (Revue de l’histoire des religions, page 453, Paul Alphandéry, 1899)
- La translation du corps de l’évêque myroblyte, de Myre à Bari où il repose depuis le 9 mai 1087, n'a pas interrompu le précieux charisme, le tombeau de saint Nicolas n'a point cessé d'être glorieux, et, comme tout pèlerin de Bari peut le voir de ses yeux, la « manne » ou liqueur miraculeuse continue à découler de ses ossements. — (Eugène Marin, Saint Nicolas: évêque de Myre (vers 270-341), Paris : Librairie Victor Lecoffre, 1917, page 143)
- (Christianisme) (Par extension) Depuis 1971, désigne le caractère collectif de cette qualité appliquée à un institut, une communauté ou une congrégation religieuse.
- Terme de plus en plus utilisé dans le vocabulaire de l'Église depuis le concile de Vatican II, le charisme désigne le caractère propre d'un institut ou d'une congrégation.— (Loup Besmond De SENNEVILLE – «Le charisme» - Journal La Croix, page 14, 13-14 septembre 2014)
- En ce sens, le charisme peut-être défini comme un moyen pour s'approcher d'un groupe social particulier, complète le dominicain Jean-Claude Lavigne. Ce moyen peut-être l'école, l'hôpital ou la présence dans les quartiers.— (Jean-Claude Lavigne – «Voici, je viens» : la vocation religieuse, Bayard, 2012)
- (Par extension) Aura indéfinissable, talent que semble posséder quelqu’un, souvent lié à sa prestance, qui est capable de susciter l’adhésion, la fascination d’un grand nombre de personnes.
- La force du charlatan, c’est son charisme, ce qui le rapproche à la fois du sorcier et du prophète mais il se compare mieux au premier qu’au second. — (Le Faire valoir, une introduction à la sociologie des phénomènes publicitaires, page 155, Gérard Lagneau, 1969)
- On ne présente plus le pur-sang arabe. Sa beauté, son charisme et toutes les légendes qui s'y rattachent en font un cheval à part. — (Laetitia Bataille, Races équines de France, France Agricole Éditions, 2008, page 35)
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paramagnétisme
- (Magnétisme) Propriété qu’a le magnétisme de donner aux corps une direction parallèle à la ligne des pôles, quand ces corps sont placés entre les deux pôles d’un électro-aimant énergique, courbé en fer à cheval.
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benzolisme
- (Médecine) Intoxication par le benzol, par le benzène ou par ses dérivés (toluène, xylène, etc.).
- Robert Linhart fait le même constat d’atteintes persistantes : le benzolisme des peintres, l’étain, les bronchites chroniques, les rhumes à répétition, les mauvaises toux, les crises d’asthme, les respirations rauques. — (Thierry Pillon. Le Corps à l’ouvrage, Stock, 2012, p. 107)
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fixisme
- (Géologie) Théorie selon laquelle il n’y a ni déplacement (par exemple que la stabilité des surfaces terrestres est considérée comme acquise pour toujours), ni transformation ni évolution.
- (Biologie) Théorie selon laquelle il n’y a ni transformation ni évolution des espèces végétales ou animales.
- Sonia Kebaïli et Atf Azzouna se sont inspirés des travaux de Foucault et d'Astolfi pour proposer une démarche mise à l'épreuve dans la pratique dans 3 classes de lycée. Le choix des lycées s'est fait sur un critère social en allant d'un lycée populaire où le fixisme créationniste était mobilisé au départ par un élève sur cinq à des lycées plus privilégiés où il était nul ou très faible.— (Mathieu {M., Peut-on désassujettir des élèves au créationnisme ?, Le Café pédagogique, le 16 juillet 2016)
- État d'une société où il est impossible de se mouvoir le long de l'échelle sociale.
- Par touches successives, son manuscrit s'apparente à un traité sur la mobilité sociale, il est une ode au mouvement permanent, à la transgression du fixisme social et d'un certain ordre moral. — (Gilles Havard, L'Amérique fantôme, Flammarion Québec, 2019, page 138)
- (Sciences humaines et sociales) Immobilisme.
- En 2011, nous avions organisé les élections avant le 5 décembre parce qu’il y avait une sorte de fixisme encore. — (Florence Morice, « Aubin Minaku : en RDC, il ne faut pas “avoir un « fixisme » sur les dates” »8 septembre 2015)
- (Apiculture) Méthode d'élevage des abeilles, où elles sont libres de fixer elles-mêmes leurs rayons.
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nicotinisme
- Tabagisme.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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fédéralisme
- (Politique) Système politique ou social de groupement en un seul État de plusieurs États ou en une seule société de plusieurs sociétés.
- Les chiites voient dans le fédéralisme une protection contre le retour d’un pouvoir dictatorial centralisateur à Bagdad, comme celui de Saddam Hussein qui a favorisé les sunnites. — (Le Monde, 11 octobre 2006)
- Il va de soi que nous assistons à un dialogue de sourds. Entre la banalisation des vicissitudes du fédéralisme canadien et leur extrême dramatisation, il n’y a aucune discussion possible. — (Michel David, Le Devoir, 3 octobre 2006)
- Je pense que les péquistes, qui veulent diviser le pays, ne veulent pas que le fédéralisme fonctionne. Car si le fédéralisme fonctionne, il n’y a pas de raison que la population du Québec prenne le grand risque de la séparation. — (Stephen Harper, entrevue au Devoir, 27 septembre 2006)
- Le fédéralisme, modèle de répartition des pouvoirs appelé plus exactement régime fédéral (régime vient de regere, diriger et fédérer de foederar, rapprocher par une alliance, réunir), avec ce que ce mot comporte de relatif, de transitoire, comme le sont les gouvernements successifs, le fédéralisme, donc, devient l'objet principal du politique. — (Anne Légaré, « Le fédéralisme, une idéologie qui occule l'État », in Argument, vol. 19, n° 2, printemps-été 2017, p. 106)
- (Canada) Option politique selon laquelle le Québec devrait rester au sein de la Confédération canadienne.
- Fédéralisme, néo-fédéralisme, quasi-fédéralisme, souveraineté-association, tout cela, finalement, au-delà de la satisfaction symbolique, n’est que technique de gestion. Mais que le Québec soit reconnu comme État français en Amérique du Nord, avec le français comme seule langue officielle, ça me paraissait un objectif essentiel sur le plan historique. — (Robert Bourassa, Gouverner le Québec, Montréal, Fides, 1995)
- Les historiens doivent sans doute éviter de faire la promotion d’une quelconque idéologie politique particulière. Ils doivent notamment éviter de faire dans leur classe la promotion du fédéralisme canadien ou de la souveraineté du Québec. — (Le Devoir, 28 septembre 2006)
- (Histoire) Pendant la Révolution, projet attribué aux Girondins de constituer la France en une fédération de ses départements.
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misonéisme
- Attitude qui consiste à rejeter toute innovation, tout changement.
- Ces enfants trouvent que leurs parents font preuve de misonéisme.
- Restreindre la part de la réflexion dans l'enseignement, c'est, dans la même mesure, le vouer à l'immobilisme. Et peut-être est-ce là ce qui explique en partie un fait surprenant et que nous aurons à constater, c'est l'espèce de misonéisme dont notre enseignement secondaire a fait preuve pendant des siècles. — (Émile Durkheim, L'Évolution pédagogique en France, chapitre 1, 1938)
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élitisme
- Attitude favorisant la formation d’une élite et l’accession des individus jugés comme étant les meilleurs aux postes de responsabilités.
- Il aimait l’élitisme et ne jurait que par les plus forts de la classe. — (Julie Carry, L’Élitisme à la française, 2018)
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étatisme
- Doctrine qui préconise la concentration des organismes industriels, commerciaux, etc., entre les mains de l’État et qui exagère les droits de l’État au détriment de ceux de l’individu.
- Son développement fut, donc, une lutte incessante contre les forces de l’étatisme et celle du capitalisme. — (Georges Guezennec, La Yougoslavie autogestionnaire: bilan critique d’une époque prestigieuse, 1991)
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bouddhisme
- (Religion) Voie religieuse orientale née en Inde au VIe siècle avant notre ère, et fondée sur un triple socle appelé « les trois joyaux » : les bouddhistes déclarent prendre refuge dans le Bouddha (le fondateur), dans le Dharma (la doctrine du Bouddha) et dans le Sangha (la communauté des croyants).
- Comme toute autre religion, le bouddhisme a sa métaphysique et sa mythologie ; il a aussi une morale et une organisation qui lui sont propres. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- On a beaucoup discuté pour savoir si le bouddhisme est une religion ou une philosophie, et la question n’a jamais été tranchée. Posée en ces termes, elle ne peut avoir de sens que pour un Occidental. [...] Il est un chemin, une voie de salut, celle qui mena le Bouddha à l’Éveil; il est une méthode, un moyen d’atteindre la libération par un travail mental et spirituel intense. — (André Migot, Le Bouddha, Club français du livre, 1960)
- Le bouddhisme lamaïque a créé depuis le XIIIe siècle des liens étroits entre le Tibet et la Mongolie. — (René Cagnat et Michel Jan, Le Milieu des Empires : Entre Chine, U.R.S.S. et Islam, le destin de l'Asie centrale, Robert Laffont, 1981, page 249)
- Je crois donc que, si on veut définir le bouddhisme de la façon la plus simple, il faut d’abord le considérer comme une voie. Et le but de cette voie est d’atteindre ce qu’on peut appeler la « perfection », la connaissance ultime, l’Éveil, ou, techniquement « l’état de Bouddha ». — (Mathieu Ricard, Jean-François Revel Le moine et le philosophe, Robert Laffont, 2012)
- Jusqu’au début du siècle dernier, le bouddhisme passait pour une doctrine nihiliste. L’idée, découlant d’une interprétation erronée de la notion de nirvâna, se retrouve, sous une forme ou une autre, sous la plume de presque tous ceux qui ont écrit sur le bouddhisme au XIXe siècle, et au début du XXe siècle. — (Bernard Faure, Le Bouddhisme, Le Cavalier Bleu, 2014)
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botulisme
- (Médecine) Intoxication alimentaire liée à la présence de toxine botulique, causée par le microbe Bacillus botulinus dans la charcuterie avariée.
- Il ne faut jamais manger le contenu d’une boîte de conserve dont le couvercle est bombé, sans quoi on risque le botulisme.
- (Philosophie) Pensée de Jean-Baptiste Botul (le personnage fictif crée par l'écrivain Frédéric Pagès). Il s’agit donc bien d’un canular.
- À travers la subtile théorie du botulisme — dont le nom est homonyme de celui qui, en médecine, désigne « l’affection provoquée par le germe botulus (en latin botulus, boudin), présent notamment dans la charcuterie » (p. 85) —, au fil des références aussi érudites (à propos du kantisme) qu’improbables parfois — Sur un fragment peu connu de J. B. Botul, par le même Pagès (éd. Pluriel, 1998) — se dévoile « une des plus graves questions de la métaphysique occidentale ». — (Jean-François Jeandillou, Michel Arrivé, Supercheries littéraires : la vie et l’œuvre des auteurs supposés, 2001)
- C’est dans ce berceau doré, arrosé de corbières et de minervois, qu’un philosophe imaginé par un journaliste parisien, Frédéric Pagès, a démarré une carrière posthume fulgurante. Jean-Baptiste Botul, dont on sut très vite qu’il fut l’inventeur du botulisme (entre autres), allait être progressivement exhumé des mémoires imaginaires. — (Didier Babou : Pomy veut offrir une rue à Bernard-Henri Lévy sur La Dépêche du Midi, 20 février 2010)
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fonctionnarisme
- Carrière de fonctionnaire ou ensemble des fonctionnaires.
- Les jeunes gens de cette localité rêvent ardemment d’aller végéter dans les villes ; cependant, s’ils avaient l’amour du travail, ils pourraient aisément s’enrichir sur le sol natal. Mais le fonctionnarisme les fascine ! — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Péjoratif) Tendance à mettre le plus grand nombre d’organismes entre les mains des fonctionnaires de l’État.
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obstructionnisme
- Résistance active pour faire obstruction à quelqu'un ou quelque chose.
- Le parti d'opposition fait de l’obstructionnisme pour ne pas voter la loi.
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islamisme
- (Vieilli) Islam.
- Le bouddhisme lui prépare le terrain et le féconde, tandis que le brahmanisme ou l’islamisme le sèche et le brûle. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d'Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- Mon cher ami, avez-vous aussi l’intention d’embrasser l’islamisme ? — (Pierre Loti, Aziyadé, 1879)
- Les légendes nartes baignent dans le monde de croyances, mi-religion, mi-folklore, où les Ossètes du début du XXe siècle vivaient encore. Sous l’islamisme des uns, sous l’orthodoxie des autres, on y reconnaît les survivances du plus ancien paganisme, les traces du christianisme byzantin que la Géorgie médiévale avait apporté et qui s’est tôt perdu comme Église et comme doctrine, et aussi la sorte de paganisme second qui s’est constitué entre la ruine de Byzance et l’offensive relativement récente des deux grandes religions. — (Georges Dumézil, Le Livre des Héros – Légendes sur les Nartes, Gallimard/Unesco, “Caucase”, “Collection UNESCO d’œuvres représentatives”, 1965, p. 13)
- (Vieilli) Ensemble des pays, des régions où l’Islam est la religion dominante, de même que la chrétienté est l’ensemble des pays où le christianisme domine.
- Viennent les croisades, c’est à dire la lutte de l’Islamisme et de la chrétienté ; ici un vaste champ est ouvert : la parole évangélique reprend toute son énergie pour pousser deux mondes l’un contre l’autre. — (Eugène Géruzez, Cours dvéloquence française, professé à la faculté de Paris)
- (Aujourd'hui) Islam politique.
- Au début des années 1980, un tournant majeur se produit dans les études sur l’islam, quand les spécialistes en science politique s’emparent du fait musulman avec les outils de la sociologie. Ils forgent alors le terme d’« islamisme ». — (Xavier Ternisien, Intégrisme, fondamentalisme et fanatisme : la guerre des mots, Le Monde, 8 octobre 2001)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.