Dictionnaire des rimes
Les rimes en : domisme
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "domisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
-
cynisme
- (Philosophie) Philosophie cynique, doctrine matérialiste et anticonformiste des philosophes cyniques.
- Le cynisme fit de grands progrès dans la Grèce.
- (Par extension) Affectation d’impudence, mépris des convenances et de la morale.
- Mépris des hommes encore, le cynisme qui le fait parler de « succès prodigieux » quand on est en pleine catastrophe. — (Victor Serge, Portrait de Staline, 1940)
- Et je voulais aussi mettre en avant leurs discours : quand Amine Nasser dit que le pétrole est indispensable à la lutte contre le réchauffement climatique, quand le PDG de Total Patrick Pouyanné dit que grâce au plastique, le pétrole a de beaux jours devant lui… Ces gens sont d’un cynisme total. — (“Il y a des crimes climatiques, donc il y a des criminels”- Entretien avec Mickaël Correia, Frustration, 22 Juil 2022)
-
pancosmisme
- (Philosophie) Doctrine philosophique d’après laquelle seul le monde existe.
-
argotisme
- Mot, tournure, expression propre à l’argot.
- Si l’on ne connaît pas le mot dialectal ou français régional, le mot fait figure de pur argotisme. — (Centre de philologie et de littératures romanes de l’Université de Strasbourg: Travaux de linguistique et de littérature, volume 15, 1977)
-
mutisme
- (Médecine, Psychologie) État de celui qui est muet.
- Le mutisme est ordinairement une suite de la surdité de naissance.
- Je ne parle pas ici du mutisme causé par la destruction des nerfs récurrents ou par une attaque d’apoplexie : il n’est alors qu’un symptôme. Je passerai également sous silence le mutisme causé par les divers empoisonnements, parce que j’aurai à m’en occuper plus tard. Lorsque le mutisme est essentiellement nerveux, il constitue le seul symptôme de l’affection. — (Isidore Valleix, Guide du médecin praticien, volume 2, 1860)
- Lise était muette, mais non muette de naissance ; c’est-à-dire que le mutisme n’était point chez elle la conséquence de la surdité. Pendant deux ans elle avait parlé, puis tout à coup, un peu avant d’atteindre sa quatrième année, elle avait perdu l’usage de la parole. Cet accident, survenu à la suite de convulsions, n’avait heureusement pas atteint son intelligence, qui s’était au contraire développée avec une précocité extraordinaire ; non-seulement elle comprenait tout, mais encore elle disait, elle exprimait tout. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- (Par extension) Fait de ne pas parler, souvent pour exprimer un retrait, un rejet, un entêtement, etc.
- Jamais personne ne l’avait entendue chanter, et ce mutisme donnait lieu à de bizarres interprétations. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Ses amis et ses compagnons de promenades lointaines, les spahis du Bureau arabe, s’étaient de nouveau retranchés dans un mutisme lourd, dans la soumission froide des premiers jours. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- Mais cette nouvelle surprise me coupait la parole : je ne répondis rien. Je donnai même à ce mutisme un air d’imbécillité pour laisser Mauricette expliquer elle-même son mystère. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre I)
- Le matin, chez Tante Madeleine, le grand-père, en proie au plus noir chagrin, avait accablé les siens de son mutisme. — (Pierre-Henri Simon, Les Valentin, 1931)
- Le mutisme, c’est l’absence de parole. Le silence n’est pas lié à la parole ou à l’absence de parole. — (Les crocodiles ne pensent pas! – Reflets du tantrisme cachemirien – Entretiens avec Éric Baret, Éditions de Mortagne, Boucherville (Québec), 1994, page 33)
-
bellicisme
- Doctrine ou état d'esprit qui prône la guerre, ou encourage l'esprit guerrier.
- L’un des buts évidents de ce document est de faire comprendre au Kremlin, prompt à accuser la Géorgie de bellicisme aveugle, que Tbilissi préfère la voie diplomatique à la voix des armes. — (http://www.caucaz.com)
-
cyclotourisme
- (Cyclisme) Pratique du vélo en tant que loisir, moyen de locomotion pour promenades et voyages, sans esprit de compétition.
- L’alpinisme et le cyclotourisme sont appréciés pour le contact avec la nature et l’air pur qu’ils impliquent, pour le bien-être et l’exercice qu’ils proposent au corps, pour l’effort qu’ils demandent, et enfin pour l’affrontement avec l’obstacle et la joie de vaincre la difficulté qu’ils fournissent. — (Gérard Fontaines, La culture du voyage à Lyon de 1820 à 1930, 2003)
-
laïcisme
- (Religion) Position qui tend à donner aux institutions un caractère non religieux.
- Ce que l’école primaire de la troisième République et le laïcisme intégral ont pu créer de valable se trouve en toute sa force représenté dans l’Yonne mieux qu’en aucune autre région. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- C’était plus qu’il n’en fallait pour inquiéter les partisans des régimes d’autorité […] Pour enrayer les progrès du laïcisme et des mouvements revendicatifs, ceux-ci mirent tout en action, essayant jusqu’à des coups d’État. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Malheureusement, il n’existait aucun attachement philosophique au laïcisme et à ses valeurs de scepticisme, d’expérimentation et de tolérance, si essentielles au pluralisme politique. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- (Péjoratif) (Politique) Défense excessive de la laïcité, notamment par prise de position anti-religieuse.
- Il convient de répéter ici qu'il ne s'agit pas de ce que certains appellent un « laïcisme » ou pire une « laïcardise ». La religion et les institutions religieuses, les postures religieuses, les pensées religieuses, font partie de notre histoire et elles participent au débat démocratique et à la société civile, […]. — (Jean-Michel Quillardet, « La laïcité à la française a-t-elle vécu ? », le 7 avril 2007, sur le site Le Figaro / FigaroVox (www.lefigaro.fr))
- (Religion) (XVIe siècle) Doctrine tendant à réserver aux laïcs une certaine part dans le gouvernement de l’église.
-
colonialisme
- (Histoire, Politique) Idéologie justifiant la colonisation entendue comme l’extension de la souveraineté d’un État ou d’un peuple sur un autre, en général moins développé.
- Enfermé dans un cycle infernal, le colonialisme se révèle, plus que jamais, intrinsèquement, rétif à toute évolution. — (Marc Quaghebeur, Bibiane Tshibola Kalengayi, Aspects de la culture à l’époque coloniale en Afrique centrale, 2008)
- Ensemble de relations administratives, économiques et sociales établies entre une métropole et ses colonies
- Polémique sur "les bienfaits", les méfaits du colonialisme.
- Longtemps perçus comme des sous-langues appartenant à des sous-races, les créoles ont été rejeté du revers de la main comme étant des appauvrissements, voire des perversions de la langue. On sent ici tout le poids du colonialisme. — (Anne-Marie Beaudouin-Bégin, La langue affranchie, se raccommoder avec l’évolution linguistique, Québec, Éditions Somme toute, 2017, page 66.)
- (Par extension) Tendance dominatrice d’un peuple, d’un État.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
nihilisme
- (Philosophie) Doctrine selon laquelle aucune existence n’a de justification ou de sens en soi.
- Dans ces conditions, il n’y avait plus de réponse à la question métaphysique : pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Comme le redira André Comte-Sponville, c’est alors la question du sens qui paraît elle-même dépourvue de sens. La doctrine de Schopenhauer fut ainsi, à l’époque contemporaine, la première des philosophies de l’absurde. Il résulta de ce nihilisme ontologique que rien n’a en soi plus de valeur que de sens, pas plus la vie que le reste, puisque rien ne saurait avoir d’autre destination que l’anéantissement dans la suite du devenir. — (Michel Nodé-Langlois, Au service de la sagesse, Editions Artège, 2009, p. 418))
- Autre idée, plus piteuse : le nihilisme serait une réaction de désenchantement face à «l'imperfection du monde et de l'Homme », qui engendre chez le nihiliste une volonté de nier toute valeur aux hommes réels, au profit d'un homme rêvé (et de même pour le monde)... Les nihilistes sont donc des dépressifs. — (Auteur inconnu, Le nihiliste et l’antidémocrate, Éditions Le Manuscrit, 2002, p.26)
- (Philosophie) Doctrine d’après laquelle rien de ce que nous croyons connaître par les sens n’a de réalité substantielle. Par extension, scepticisme radical affirmant l’impossibilité de constituer un savoir scientifique qui puisse être tenu pour vrai.
- Mais le « négationnisme » n’est qu’un miroir grossissant d’un phénomène affectant l’ensemble des sciences historiques et sociales. Ce fictionnalisme postmoderne a séduit nombre d’historiens, qui ont ainsi légitimé un « nihilisme épistémologique » privant le concept de vérité de toute signification. — (Pierre-André Taguieff, Court traité de complotologie, Editions Mille et une nuits, 2013, p. 97)
- (Philosophie) Doctrine niant l’existence de toute valeur morale objective.
- Il partage donc bien cette impression assez généralisée au sein de la jeunesse européenne des années 1880 et 1890, que l’on manque de principe dirigeant, de valeurs solides, de vérités. Les maitres à penser de la jeunesse portent une lourde responsabilité. Selon Barrès, Renan, plus que quiconque, a contribué à répandre ce « nihilisme moral ». — (Zeev Sternhell, Maurice Barrès et le nationalisme français, Editions Complexe, 1970, p.39)
- Comportement ignorant tout objectif transcendant, de long terme, ou tout critère éthique. A l’extrême, comportement recherchant la destruction comme un but en soi.
- Rejetons la voie de la violence, qui est le produit du nihilisme et du désespoir. — (Kofi Annan, discours à l’Assemblée générale de l’ONU, 24 septembre 2001)
- Système de pensée politique qui vise à la destruction de toutes les institutions religieuses, sociales, politiques.
- L’argument qui lui fait juger « faible » le nihilisme russe, c’est le besoin d’obéir à une cause, le fanatisme. — (François Guéry, Archéologie du nihilisme : De Dostoïevski aux djihadistes, Editions Grasset, 2015, p.80)
-
démonisme
- Croyance aux démons.
- Ces destins démoniques valent qu’on les contemple, mais démonisme ne signifie pas toujours génie ou sublimité humaine. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 104)
- En regard, l’ancien démonisme apparaît comme un creux bien plus dangereux et la nature-dragon comme le vide du champ de bataille moderne ; par bonheur le sujet procédant à l’électrification ne sait pas ou guère plus ce qu’est l’obscurité, ce que sont le tocsin dans la nuit du village, les ténèbres du mal, de Franz Moor, de Richard III (« La lumière brûle bleu, c’est l’heure sinistre de minuit »), mais en retour un autre sentiment mythique s’est d’autant plus nettement imposé à lui : l’expérience de l’image de Saïs. — (Ernst Bloch, L’Angoisse de l’ingénieur, 1985 ; traduit de l’allemand par Philippe Ivernel, 2015, pages 14-15)
-
anilisme
- Intoxication par l’aniline.
-
fractionnisme
- Action tendant à créer une rupture au sein d'un groupe, d'un parti politique, d'un syndicat.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
interventionnisme
- Doctrine politique et économique qui prône l’ingérence de l’État pour l’intérêt public.
- Il faut réduire l’interventionnisme de l’État dans l’économie, ouvrir à la concurrence les monopoles publics et donner plus de souplesse aux entreprises.
- (Militaire) Doctrine qui prône l’intervention dans un conflit.
- Certains voient en 24 heures chrono un message politique qui soutient l’interventionnisme américain, justifie la torture et fait passer Amnesty International (renommée Amnesty Global) pour une organisation qui donne l’impunité aux terroristes et gêne ceux qui les empêchent de nuire. — (Wikipédia, « 24 heures chrono »)
- (Médecine) Médicalisation excessive.
- On peut s’interroger sur l’interventionnisme médical lors de l’accouchement et insister sur l’importance de notre vécu personnel dans la façon de vivre sa maternité.
-
hébertisme
- Système d’éducation mentale, morale et physique, fondé sur la pratique d’activités en lien avec la nature.
- L’hébertisme est une philosophie de vie holiste développée par Georges Hébert. En plus de l’apprentissage des métiers manuels courants, de la culture mentale et morale, intellectuelle et esthétique (danse, chant, arts...) et d’une "initiative naturiste" (nutrition, hygiène, naturopathie...), l’hébertisme promeut un entraînement physique complet par la Méthode Naturelle. — (Hébertisme ou Méthode Naturelle ?, sportnat.be, 2019)
- (En particulier) La partie de cette doctrine consacrée à l’éducation physique.
- Ainsi, il aura fallu trois ans pour que chaque cité cheminote du réseau nord devienne un centre de promotion de l’hébertisme. Sur chaque site, des leçons d’éducation physique sont données sur des stades implantés au cœur de la cité et comportant, systématiquement, un terrain d’évolution en plein air et une salle couverte (gymnase ou hangar). — (Tony Froissart, Raoul Dautry et l'hébertisme (1920-1939), dans la Revue du Nord 2004/2 (n° 355))
- L’hébertisme consiste en une activité physique régulière, qui se déroule en plein air. Peut-on pour autant parler d’un sport ou de plusieurs sports ? « Créé par Georges Hébert au début du XXe siècle, il s’agit d’une méthode de gymnastique, mais qui s’inspire de gestes naturels » explique Monique Fargier, du centre hébertiste nantais. — (La gymnastique naturelle du centre hébertiste, ouest-france.fr, 30 septembre 2013)
- Employer l’hébertisme comme activité physique chez les enfants et adolescents, tel est le but de ce cahier qui donne beaucoup d'idées et une approche de cette discipline qui entre tout à fait dans le cadre des activités scoutes. — (Présentation su cahier Hébertisme, lesscouts.be, 2019)
- (En particulier) (Québec) Activité physique de loisir pratiquée sur des parcours extérieurs présentant un certain nombre d’obstacles à franchir (et appelés à l’origine « parcours Hébert »).
- D’Arbre en Arbre® c’est le réseau de parcours d’aventure d’hébertisme aérien au Québec! Parcours Tyroliennes, passerelles et sentiers suspendues, hébertisme aérien, saut pendulaire, pont de cordes... — (Parc d'Arbre en Arbre®, arbreenarbre.com, 2011)
- Comme bien des enfants, j’ai passé mes étés dans des camps de vacances. Je raffolais en particulier de la piste d’hébertisme. On nous avait dit que c’était un monsieur Hébert qui avait inventé ce genre de parcours en forêt, de là le mot « hébertisme ». — (Anne Marie Parent, L’hébertisme: une façon de bouger en pleine nature!, vifamagazine.ca, 16 septembre 2014)
- Les petits aventuriers seront heureux de retrouver un parcours d’hébertisme au sol pour mettre à l’épreuve leur agilité et un mini labyrinthe pour travailler leur débrouillardise. — (Les activités hivernales à Voiles en Voiles, voilesenvoiles.com, 2015)
-
iotacisme
- (Linguistique) Évolution, notamment en grec postclassique, d’une voyelle ou d’une diphtongue vers le son i.
- Entre le Ve et le IIIe siècle avant l’ère chrétienne, le grec ancien a subi un iotacisme à la suite duquel les lettres η et υ et les groupes de lettres ει, ηι, οι, et υι se sont tous prononcés [i]. Depuis cette époque, la langue grecque ne comporte plus qu’un unique son [i] pouvant être écrit de sept façons différentes : η, ι, υ, ει, ηι, οι, υι.
-
amoralisme
- Ignorance (volontaire ou non) de la morale en vigueur.
- Son amoralisme dans les affaires de l’amour et du pouvoir —inextricablement enchevêtrées au long de sa carrière— ne l’empêchait pas d’avoir, à la différence de plusieurs de ses rivaux, une conception sérieuse et personnelle des tâches politiques. — (Wikipédia, « Étienne François de Choiseul »)
- (Philosophie) Doctrine selon laquelle il n’existe pas de morale immanente, sinon à titre de croyance, sans fondement objectif et universel.
- […] l’amoralisme, accusant la vertu, sécrète le même pharisaïsme que la vertu accusant le vice. — (Emmanuel Mounier, Traité du caractère, 1946, page 708)
-
hégélianisme
- Doctrine de Hegel.
- L’expérience esthétique des œuvres exige et produit l’abolition du jugement pratique sans, dans le hégélianisme, s’accomplir dans un pur jugement de goût. — (Caroline Guibet Lafaye, L’Esthétique de Hegel, 2003)
-
alphabétisme
- Fait, pour un système d’écriture notant la parole, d’utiliser un alphabet.
- L’alphabétisme crée l’écriture segmentale : tandis que les syllabaires regroupent plusieurs sons sous un seul symbole, les alphabets attribuent des sons individuels à des symboles ; le degré suivant, observable dans certaines écritures plus récentes comme le hangul, associe des traits phonologiques individuels à des caractéristiques graphiques des symboles.
- (UNESCO) Résultat d’une alphabétisation réussie : capacité à lire et à écrire.
- Le programme d’alphabétisme fonctionnel vise les jeunes de 15 ans au plus. — (Tina James, Technologies de l’information et de la communication pour le développement en Afrique: Volume 3, 2005)
- Le nombre d’analphabètes est passé de 871 millions au cours de la période 1985-1994 à 774 millions pour la période suivante (2000-2006), ce qui a fait passer le taux mondial d’alphabétisation des adultes de 76% à 83,6%. — (Centre d’actualités de l’ONU, UNESCO : taux d’alphabétisation en progrès mais situation préoccupante en Asie et Afrique → lire en ligne)
-
existentialisme
- (Philosophie) Courant philosophique mettant en avant la liberté de l’homme et sa vocation à décider lui-même de sa propre existence.
- Comme toutes les étiquettes philosophiques, le nom d’existentialisme désigne plutôt une tendance qu’une doctrine. — (Roger Verneaux, Histoire de la philosophie contemporaine, 1960)
- Pour ce faire, la jeunesse parisienne a choisi l’originalité et opte pour la tendance philosophique que prônent Sartre, Camus et Simone de Beauvoir au cœur du Quartier Latin. Là, l’existentialisme s’en donne à cœur joie. Sans oublier les farfelus utopistes tels que Ferdinand Lope[sic], assisté de ses « Lopettes ». — (Jacques Lévêque, Croque-notes: Une autobiographie musicale, Publishroom, 2016, chap. 2)
-
dilettantisme
- Caractère ou manière d’être de celui qui est dilettante, qui n’est pas professionnel.
- Il va de soi que cette capacité d'écrire sur des sujets aussi différents lui valut son lot de critiques : on lui reprocha ainsi de ne pas connaître suffisamment les sciences sur lesquelles il écrivait et, en fin de compte, de faire preuve de dilettantisme. — (Esther Benfredj, « Arthur Koestler : itinéraire d'un enfant du siècle », in Argument, vol. 18, n° 2, printemps-été 2016, p. 65)
- Elle n'était pas amoureuse, mais elle aimait paraître avec le bel Italien qui exhibait sa fortune de manière un peu ostentatoire et démontrait un dilettantisme ajoutant à son charme. — (Justine Laval, Les Romanesques, tome 5 : L'enfant de l'amour, Éditions 92, 2011, chap. 3)
- Faire quelque chose par dilettantisme, par pur dilettantisme : Sans y tenir, sans y avoir intérêt, par plaisir.
-
égotisme
- Étude sans complaisance qu’un écrivain fait de lui-même, de son physique et de son caractère, de sa personnalité ; tendance, disposition à parler de soi-même.
- On peut reprocher de l'égotisme à la forme que j'ai adoptée. On permet à un voyageur de dire : « J’étais à New-York, de là je m’embarquai pour L'Amérique du sud, je remontai jusqu’à Santa-Fé-de-Bogota. Les cousins et les moustiques me désolèrent pendant la route, et je fus privé, pendant trois jours, de l’usage de l’œil droit. » On n’accuse point ce voyageur d’aimer à parler de soi ; on lui pardonne tous ces je et tous ces moi, parce que c’est la manière la plus claire et la plus intéressante de raconter ce qu’il a vu. — (Stendhal, De l'Amour, 1re préface de 1826,)
- Moi, j’ai un heureux naturel, – que l’on me pardonne si je fais un abus de l’égotisme dans ce récit, car il est rare que la personnalité d’un auteur ne se mêle pas à ce qu’il raconte – voir Hugo, Dumas, Lamartine et tant d’autres. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre IV, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Jouissance raffinée de sa propre personne ; culte du moi, intérêt excessif accordé à sa propre personnalité, au développement de celle-ci.
-
césarisme
- (Histoire, Politique) Forme de gouvernement personnel et autoritaire qui s’exerce avec l’assentiment du peuple.
- Le gouvernement de Napoléon III a souvent été considéré comme un césarisme.
- En d’autres termes encore, en un autre terme, le premier Empire ne fut point ce que nous nommons un césarisme. — (Charles Péguy, Notre jeunesse, 1910)
-
esthétisme
- (Art) Courant artistique et littéraire anglais du dernier quart du XIXe siècle, repris en France vers 1890-1900.
- (Par extension) Tendance à évaluer les choses du seul point de vue esthétique, le beau étant alors considéré comme une valeur absolue.
- La distance créée par le vieillissement du texte est certes goûtée et entre dans le jeu de l’esthétique littéraire. Mais, s’il faut répéter cette évidence, elle est aussi et d’abord subie. Elle est source d’incompréhension. — (Michel Zink, Lire un texte vieilli, du Moyen Âge à nos jours, dans La lettre du Collège de France [En ligne], 26 juin 2009)
- (Par extension) Jugement particulier sur les caractéristiques de ce qui est beau ou non.
- « Défendre la liberté du langage musical contre tous les esthétismes tyranniques », telle était la devise du groupe « Zodiaque », fondé en 1947 par Maurice Ohana. — (Christian Leblé, « Maurice Ohana », in Musiciens de notre temps depuis 1945, éditions Plume et SACEM, Paris, 1992, page 385)
-
figurisme
- Doctrine de ceux qui regardent les événements de l’Ancien Testament comme des figures de ceux du Nouveau.
- Le figurisme est ainsi, aux yeux de C.-L. Maire, le fil directeur qui met en évidence la cohérence de la trajectoire janséniste à travers tout le siècle. — (Revue d’histoire de l’Église de France, volume 82, numéros 208 à 209, 1996)
-
canadianisme
- (Linguistique) Terme ou tournure propre aux francophones du Canada.
- La poudrerie est un canadianisme qui désigne la neige soulevée par le vent avec l'apparence d'une fine poudre.
- (Linguistique) Tournure anglaise propre aux anglophones du Canada.
- (Politique) (Rare) (Désuet) Position politique en faveur de la confédération canadienne, par opposition au souverainisme québécois. → voir fédéralisme
- Toute la carrière politique de M. Lesage prouve l'importance qu'il attache à la place et au rôle des Canadiens français dans la Confédération. Ils ont été historiquement à l'avant-garde du canadianisme. — (Communiqué de Jean Lesage publié en 1961, cité dans Jean-François Lisée, De Gaulle l'indépendantiste, éditions Carte blanche/La boîte à Lisée, 2020, page 55)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.