Dictionnaire des rimes
Les rimes en : divisionnisme
Que signifie "divisionnisme" ?
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- (Art) Technique picturale mise en place par Georges Seurat et Paul Signac consistant à rendre une couleur sur la toile en la décomposant en ses couleurs primaires et leurs complémentaires.
- Comme son nom l’indique précisément, le divisionnisme est une technique picturale qui consiste à appliquer sur la toile de petites taches de couleur pure juxtaposées et reconstituant dans l’œil du spectateur une teinte obtenue par « division » et non plus, comme avant, par simple mélange sur la palette. — (Gérard Denizeau, Vocabulaire des arts visuels du XIXe siècle, 2004)
- (Politique) Au Rwanda, action interdite par la loi, qui consiste à séparer les ethnies (essentiellement hutue et tusie), ne serait-ce qu'administrativement ou dans le discours.
- « C'est comme un refrain. Quand ils ne savent pas de quoi nous accuser, ils disent en choeur “divisionnisme, divisionnisme” », rigole McDowell Kalisa, son éternel bandana rouge noué sur le crâne. — (Libération, 4 décembre 2003)
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "divisionnisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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perspectivisme
- (Philosophie) Relativisme qui met en perspective toute pensée, tout système de pensée par rapport aux autres doctrines concurrentes.
- [...] Chez Nietzsche comme chez Leibniz, le perspectivisme ne signifie pas « à chacun sa vérité » mais que c’est le point de vue comme condition de la manifestation du vrai. Chez un autre grand perspectiviste, le romancier Henri James, le point de vue, et la technique des points de vue n'a jamais signifié que la vérité est relative à chacun , mais qu'il y a un point de vue à partir duquel le chaos s'organise, où le secret se découvre. [...] ( Gilles Deleuze )
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monothéisme
- (Religion) Caractère d'une religion qui n’admet l’existence que d’un seul dieu, déité, esprit ou personnage divin.
- L’idée de l’action d’un volonté et d’une intelligence dans la nature n’est en aucune façon le fruit exclusif du monothéisme chrétien. — (Ernst Mach, traduit par Emile Bertrand, La Mécanique, Librairie scientifique A. Hermann, Paris, 1904, page 431)
- Ainsi parlait Hérodote des Sassanides, soulignant la particularité du zoroastrisme, culte officiel de l’État perse de l'époque : son monothéisme. Bien avant l’avènement du christianisme et sans doute du judaïsme, les zoroastriens plaçaient leur foi en une divinité unique et abstraite, Ahura Mazda (…). — (Célian Macé, Ainsi parlait le zoroastrien, journal Libération, 3 août 2012, page IV)
- Mais le pharaon a tenté sans cesse d'imposer le monothéisme, au lieu d'en profiter au service de son trône. — (Ayman Elghandour, Mahfouz et son Akhénaton, progres.net.eg, 1er décembre 2020)
- Il tire ainsi l'ultime conséquence du monothéisme juif : si Dieu est l'Unique, il doit être le Dieu de tous. — (Après Jésus. L'invention du christianisme, sous la dir. de Roselyne Dupont-Roc et Antoine Guggenheim, Albin Michel, 2020, page 214.)
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ergotisme
- (Médecine, Médecine vétérinaire) Maladie provoquée par l’ingestion de céréales contaminées par l’ergot de seigle, ou par les dérivés médicamenteux de celui-ci, et qui provoque la gangrène des membres.
- L’un des derniers exemple d’ergotisme se rapporte au pain maudit de Pont-Saint-Esprit en 1951. […]. Trois cents habitants furent victimes du mal et 5 décédèrent tandis qu’une trentaine demeuraient atteints sur le plan mental. — (Jean Semal, Pathologie des végétaux et géopolitique, 1982)
- Les manifestations de l’ergotisme sont connues de longue date. Les cas d’ergotisme actuellement observés sont d'origine médicamenteuse, essentiellement secondaires à l’intoxication par alcaloïdes dérivés de l’ergot de seigle. — (Collectif, Manifestations cardiovasculaires de l’ergotisme, La Presse médicale, Masson, 1998, vol. 27, n°7, pp. 304-306)
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monisme
- (Philosophie) Doctrine qui explique tout l’univers, choses et êtres, par les transformations d’un élément unique.
- Toute la métaphysique d'Aristote est conditionnée par la nécessité d'échapper au monisme du Père des Métaphysiciens, de Parménide. — (Louis Rougier, Histoire d'une faillite philosophique: la Scolastique, 1925, éd.1966)
- Le monisme va à l’encontre des doctrines qui opposent deux principes contraires, comme l’âme et le corps.
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aspermatisme
- Synonyme de l’aspermie.
- L’aspermatisme entraîne une stérilité.
- Inversement l’orgasme peut exister sans éjaculation : c’est l’aspermatisme. — (Annales des maladies des organes génito-urinaires, volume 29, 1911)
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monétarisme
- (Économie, Politique) Doctrine économique pour laquelle l’action de l’État en matière monétaire est inutile voire nuisible et prônant l’indépendance absolue des banques centrales de l’État.
- Déjà en couronnant Sen, puis Stiglitz, puis Krugman, le jury du Nobel d’économie avait montré qu’il tenait pour non pertinents les paradigmes et axiomes de Milton Friedman et du monétarisme. — (Michel Rocard, Le prix Nobel d’économie pour l’autogestion, Libération, 20/10/2009)
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géotropisme
- (Biologie) Propriété d'un organisme vivant de s'orienter ou de se déplacer par rapport à la gravité terrestre.
- Le veau était né. Maladroitement campé sur ses pattes, il constatait l’évidence du géotropisme et la difficulté de se maintenir en équilibre. — (Franck Bouysse, Grossir le ciel, La manufacture de livres, Paris, 2014)
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eugénisme
- Volonté d’améliorer l’espèce humaine notamment à l’aide de la technologie génétique.
- La doctrine officielle réprouve l’eugénisme comme l’euthanasie, ne connaît que l’euh ! des hésitations devant le problème des mesures à prendre pour étouffer dans l’œuf la plus terrible atteinte à la dignité humaine. — (Hervé Bazin, La Tête contre murs, 1949)
- Les programmes d’eugénisme visant à éliminer les gènes récessifs défavorables des populations humaines en empêchant la reproduction des personnes atteintes, ne fonctionnent pas. — (Anthony J. F. Griffiths traduit par Chrystelle Sanlaville, Introduction à l'analyse génétique, 2002)
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éthérisme
- État dans lequel on a, par l’influence de l’éther ou du chloroforme, perdu tout sentiment.
- Celles du chloralisme et de l’éthérisme, plus rares aujourd’hui, ont donné lieu à des descriptions qui sont restées célèbres sous la plume de de Clérambault. — (Cahiers médicaux lyonnais, volume 44, numéros 1 à 12, 1968)
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nicotinisme
- Tabagisme.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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évangélisme
- (Christianisme) (Désuet) Synonyme de luthéranisme.
- (Christianisme) Courant dominant du protestantisme.
- C’est ainsi qu’en France, le mouvement précurseur du protestantisme était déjà appelé évangélisme ou biblianisme et Érasme a cherché, lui aussi, à caractériser la foi des « évangéliques » car l’appellation désignait les protestants en général. — (Guillermo Uribe, Les transformations du christianisme en Amérique latine - Des origines à nos jours, 2009)
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absolutisme
- (Politique) (Sens propre) Régime politique fondé sur le pouvoir absolu du dirigeant, hors de toute limite institutionnelle.
- A l'absolutisme prétendu divin, qui, nécessairement interprété par les hommes, n’a jamais produit que l’oppression mortelle, l'écrasement de l’esprit, le massacre des corps - […] - opposons l’heureuse liberté de la diversité humaine, avec ce que nous pouvons concevoir et faire de justice faillible dans des conflits d'égoïsme universel. — (Georges Clemenceau; Article du 14 juin 1899, paru dans Justice militaire en 1901)
- Mais il était poète aussi et la poésie, à cette époque d'absolutisme et de barbarie, était chose dangereuse lorsqu'on avait l'esprit aussi caustique que Thierrat ; […]. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- Bismark jugea tout autrement. La République devait causer, à son avis, la décadence définitive des Gaules alors que le quasi-absolutisme germanique maintiendrait la prééminence allemande. Les événements de 1914 ont tranché le différend. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942, p.27)
- Nationalisme et Socialisme en tant que nouveaux credo du pouvoir, furent expérimentés et se révélèrent insuffisants, car tous deux, comme le réformisme avant eux, sombrèrent sur l'écueil de l’absolutisme. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p.73)
- (Par extension) Manière d’être intransigeant dans sa pensée ou sa façon d’agir.
- C’est le contact avec l’absolutisme de Bradley qui va permettre ce changement de perspective. — (Francois Houang, De L’humanisme a L’absolutisme, Vrin, 1964, page 66)
- (Philosophie) Métaphysique de l’absolu.
- L’absolutisme philosophique de Platon est en lui-même une révolution. — (Jean-Cassien Billier, Aglaé Maryioli, Histoire de la philosophie du droit, Armand Colin, 2001)
- (Religion) Intolérance issue de la règle divine.
- Ils avaient à défendre la plus belle des causes, celle de la liberté de conscience contre l’absolutisme religieux, mais ils la trahirent […] — (Charles Chenevière, Farel, Froment, Viret, réformateurs religieux au XVIe siècle, Ch. Gruaz, 1835, page 264)
- (Sciences humaines) Forme inconditionnelle de comportement social.
- Enrégimentés sous un chef suprême […] les templiers de la doctrine […] se distinguent […] sans aucun catéchisme écrit, ni verbal, par une certaine allure sacerdotale de l’esprit et de la physionomie, par un certain absolutisme conventionnel dans leurs théories, du reste très souples et très élastiques […] — (Évariste Bavoux, Philosophie politique ou de l'Ordre moral dans les sociétés, Delloye, 1840)
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barbiturisme
- Toxicomanie aux barbituriques.
- Le barbiturisme a pu être assimilé à une toxicomanie bien que les effets et les conséquences de l’abus de ces drogues soient assez éloignés de ceux des véritables stupéfiants. — (Jean Delphaut, Les Hypnotiques, 1963)
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dualisme
- (Religion) Système qui suppose la coexistence, dans l’univers, dans l’homme ou dans les choses, de deux principes, de deux parties, de deux éléments.
- Le dualisme manichéen expliquait le monde par le concours et l’antagonisme de deux principes divins, le principe du Bien et le principe du Mal.
- (Politique) État politique ou social, dans lequel deux éléments différents coexistent.
- La guerre de 1914 a mis fin au dualisme de l’Autriche-Hongrie.
- (Droit constitutionnel) Régime parlementaire où le gouvernement est responsable politiquement à la fois devant le Parlement et devant le chef de l’État.
- (Par extension) Position qui se situe entre deux éléments opposés.
- Ce dualisme de Freud ne se construit pas sur une opposition entre la matière et le mental, mais entre la réalité objective, dont il ne conteste pas un instant l’existence, et la réalité fictionnelle […] — (Lionel Naccache, Le Nouvel Inconscient : Freud, le Christophe Colomb des neurosciences, Odile Jacob, 2009, page 420)
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despotisme
- Manière de gouverner du despote.
- Despotisme vient du mot δεσπότης, qui signifie maître. Il y a despotisme toutes les fois que les hommes ont des maîtres, c’est-à-dire sont soumis à la volonté arbitraire d’autres hommes. — (Nicolas de Condorcet, Idées sur le despotisme, à l’usage de ceux qui prononcent ce mot sans l’entendre dans la bibliothèque Wikisource , I, 1789)
- Il y avait quelque chose d’enivrant dans ces embrassades fréquentes, données et reçues, […]. C’est qu’on sortait du despotisme, et que pour quelques instans on entrait dans la liberté ! — (Alexandre Dumas, La Vendée après le 29 juillet, La Revue des Deux Mondes T.1, 1831)
- Plus tard, la royauté se relâcha de son despotisme et alors intervint le gouvernement constitutionnel ; […]. Le despotisme royal n'est pas tombé tout seul ou par la bonté des souverains ; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.V, La grève générale politique, 1908, p.236)
- (Par extension) Toute sorte d’autorité absolue, oppressive, tyrannique, qu’on s’arroge, qu’on exerce.
- Ceci n’était pas le résultat d’un défi entre des gardiens et une prisonnière, entre le despotisme du cachot et la liberté du détenu, mais l’éternelle répétition de la première scène jouée au lever du rideau de la Création : Ève dans le paradis. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Trop souvent une aristocratie de notabilités locales a exploité à son profit les fonctions publiques, et fait sentir aux Anglais que son despotisme peut être plus intolérable encore que celui d’une administration centrale, parce qu’elle est à la fois et moins impartiale et moins responsable. — (Anonyme, Angleterre. - Administration locale, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- […] ; elle avait la conscience qu’elle était digne d’un rang plus élevé que celui auquel le despotisme arbitraire des préjugés religieux lui permettait d’aspirer. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Malgré sa corpulence excessive, l'autorité de M. Hector sur ses subordonnés n'est guère contestable. Il la doit surtout […], à cette indémontrable apparence de bonhomie qui dérobe son intransigeance absolue, son despotisme maniaque, la secrète satisfaction d'être redouté. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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amateurisme
- Fait de pratiquer en amateur une activité.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par extension) (Péjoratif) Caractère amateur d’un travail d’individus peu compétents ou négligents.
- Il se distingue par son amateurisme et son zèle héroïque.
- J’étais un peu déçu, c’est vrai, de n’avoir pas détecté les arômes et les saveurs annoncés, et j’ai bien failli m’accuser d’amateurisme, cette fois au mauvais sens du terme. — (Thierry Tahon, Petite philosophie de l’amateur de vin, 2005)
- L'objectivité est décrite comme une qualité face à l’amateurisme, au dogmatisme et aux intérêts particuliers. — (Marie-Anne DUJARIER, Le management désincarné, Enquête sur les nouveaux cadres du travail, La Découverte, 2015.)
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bilinguisme
- Situation sociale dans laquelle deux langues sont utilisées.
- Une telle situation rend la survie du sarde plus difficile que jamais et condamne les sardophones a un statut de diglossie, loin du bilinguisme souhaité, dans lequel leur langue apparait cantonnée, plus que jamais, à des situations de communication limitées. — (Michel Contini, « Un sarde unitaire ? La parole est aux isophones… » dans Јужнословенски филолог, LVI/1-2, Belgrade, 2000, page 530)
- Le bilinguisme n’est pas simplement une juxtaposition de deux compétences linguistiques, c’est un état particulier de compétence langagière qui ne peut être évalué avec les termes de la norme monolingue. — (Barbara Abdelilah-Bauer, Le défi des enfants bilingues, 2006)
- Pour un individu, fait d’être bilingue, de maîtriser deux langues.
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interventionnisme
- Doctrine politique et économique qui prône l’ingérence de l’État pour l’intérêt public.
- Il faut réduire l’interventionnisme de l’État dans l’économie, ouvrir à la concurrence les monopoles publics et donner plus de souplesse aux entreprises.
- (Militaire) Doctrine qui prône l’intervention dans un conflit.
- Certains voient en 24 heures chrono un message politique qui soutient l’interventionnisme américain, justifie la torture et fait passer Amnesty International (renommée Amnesty Global) pour une organisation qui donne l’impunité aux terroristes et gêne ceux qui les empêchent de nuire. — (Wikipédia, « 24 heures chrono »)
- (Médecine) Médicalisation excessive.
- On peut s’interroger sur l’interventionnisme médical lors de l’accouchement et insister sur l’importance de notre vécu personnel dans la façon de vivre sa maternité.
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biculturalisme
- Fait d’être biculturel, d’avoir deux cultures.
- Et on voyait grand, avec de belles réalisations dont, en culture, le dernier coup d’éclat fut sans doute cette entente sur le biculturalisme que la troïka franco-canado-québécoise a imposée aux Nations Unies, obtenant gain de cause face aux impérialistes du bloc anglo-saxon: ce qui n’est pas une mince victoire. — (« Un 5 octobre glorieux pour le Québec », LeDevoir.com, 5 octobre 2011)
- Mais derrière cette unité de façade, la Nouvelle-Zélande est toujours noyée sous la mêlée du biculturalisme. — (« Rugby : la Nouvelle-Zélande hypocrite envers les Maoris », Rue89.com, 23 septembre 2011)
- Enfin, la promotion du français dans les pays de langue arabe s’accompagne désormais d’une réflexion sur les nouveaux bilinguismes et biculturalismes franco-arabes, [...]. — (République française, Ministère des Affaires étrangères et européennes, « Les actions par zones géographiques : Afrique du Nord et Moyen-Orient », 17 juin 2010)
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légalisme
- (Philosophie, Religion) Doctrine qui impose le respect excessif, littéral de la loi au détriment de son esprit.
- En définitive, le réformisme et le légalisme des mouvements de citoyens ont donné leur marque à la « révolution pacifique » de l’automne 1989. — (Guillaume Mouralis, Une épuration allemande ; La RDA en procès 1949-2004, 2008)
- Le légalisme est la pratique qui respecte de manière absolue les lois religieuses prises à la lettre et qui soumet rigoureusement la vie religieuse à la régulation par les lois. — (Antoine Vergole, Dette et Désir, 1978)
- Si le légalisme du PCF participe à la baisse de la criminalité communiste pendant la guerre d’Algérie, c’est avant tout parce que ce dernier est accepté, intériorisé et réapproprié par la très grande majorité des membres du PCF qui, en vertu de leurs trajectoires militantes, de leur socialisation à la discipline partisane ou de leur attachement affectif et idéologique à l’institution, acceptent à des degrés divers et selon des modalités variées les contraintes pratiques du légalisme. — (Vanessa Codaccioni, Punir les opposants ; PCF et procès politique 1947-1962, 2013)
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botulisme
- (Médecine) Intoxication alimentaire liée à la présence de toxine botulique, causée par le microbe Bacillus botulinus dans la charcuterie avariée.
- Il ne faut jamais manger le contenu d’une boîte de conserve dont le couvercle est bombé, sans quoi on risque le botulisme.
- (Philosophie) Pensée de Jean-Baptiste Botul (le personnage fictif crée par l'écrivain Frédéric Pagès). Il s’agit donc bien d’un canular.
- À travers la subtile théorie du botulisme — dont le nom est homonyme de celui qui, en médecine, désigne « l’affection provoquée par le germe botulus (en latin botulus, boudin), présent notamment dans la charcuterie » (p. 85) —, au fil des références aussi érudites (à propos du kantisme) qu’improbables parfois — Sur un fragment peu connu de J. B. Botul, par le même Pagès (éd. Pluriel, 1998) — se dévoile « une des plus graves questions de la métaphysique occidentale ». — (Jean-François Jeandillou, Michel Arrivé, Supercheries littéraires : la vie et l’œuvre des auteurs supposés, 2001)
- C’est dans ce berceau doré, arrosé de corbières et de minervois, qu’un philosophe imaginé par un journaliste parisien, Frédéric Pagès, a démarré une carrière posthume fulgurante. Jean-Baptiste Botul, dont on sut très vite qu’il fut l’inventeur du botulisme (entre autres), allait être progressivement exhumé des mémoires imaginaires. — (Didier Babou : Pomy veut offrir une rue à Bernard-Henri Lévy sur La Dépêche du Midi, 20 février 2010)
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aventurisme
- Tendance à prendre des décisions aventureuses, prise de risque excessive dans la conduite des affaires.
- Le président ukrainien Viktor Iouchtchenko a dénoncé dimanche l’aventurisme de la première ministre, Ioulia Timochenko, son ancienne alliée.
- Paul Wolfowitz était, avec Douglas Feith et Richard Perle, l’incarnation de cet aventurisme pyromane tant décrié par les alliés traditionnels de Washington. Leurs déclarations à l’emporte-pièce, leurs positions tranchées avaient sérieusement approfondi le fossé d’incompréhension entre la Maison blanche et l’Europe, que Condoleeza Rice tente aujourd’hui de colmater à coup de joutes charmeuses et de postures séductrices. — (source)
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barbarisme
- (Linguistique) Mot ou forme incorrecte, ou dont le sens est altéré, dévié. → voir impropriété et solécisme
- Un barbarisme heureux reste dans une langue sans la défigurer ; des solécismes ne s’y établissent jamais sans la détruire. — (Chateaubriand, Mémoires d’Outre-Tombe, 1848)
- Par un barbarisme de la basse latinité, on a dit essere au lieu de esse, pour se conformer à la terminaison ordinaire des infinitifs latins; essere ensuite a été contracté en ser; et le futur est composé de cet infinitif et du présent du verbe auxiliaire: ser-ai, ser-as, ser-a. — (August Wilhelm von Schlegel, Observations sur la langue et la littérature provençales, Paris : Librairie grecque-latine-allemande, 1818, page 92 (dans les notes))
- Il y a (dit Voltaire sur un vers du Cid) un dictionnaire d’orthographe où il est dit qu’« invaincu » est un barbarisme. Non ; c’est un terme hasardé et nécessaire. Il y a deux sortes de barbarisme, celui des mots et celui des phrases. Égaliser les fortunes pour égaler ; éduquer, pour donner de l’éducation, voilà des barbarismes de mots. — (François Génin, « De l’Étymologie », chap. 1 de Récréations philologiques, ou Recueil de notes pour servir à l'histoire des mots de la langue française, 2e éd., Paris : chez Chamerot, 1858, p. 28)
- — Jusque midi, je corrige les devoirs de mes élèves. Ce n’est pas amusant…— Ah ?— De lire quinze copies qui, s’il y avait un barbarisme à faire, le contiennent quinze fois. Au crayon rouge, j’inscris mes notes dans le coin : mal, très mal, inepte… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, pages 97-98.)
- Quant au terme « érotisme », il n'est pas plus dans le Littré qu’humanisme, ces barbarismes étant nés au même moment engendrés par un même père ; la fascisation. — (Thérèse Plantier, Le discours du mâle : logos spermaticos, Paris : Éditions Anthropos, 1980)
- (Par extension) Faute contre la règle ou le bon goût.
- (Par confusion avec barbarie) Acte qui relève de la barbarie.
- La première sélection des écrits de Maurras présentés en traduction au public britannique est donc condamnable à l'avance, parce que contaminée dès le point de départ par sa présupposée affinité avec le barbarisme nazi. — (Charles Maurras et la vie française sous la Troisième République, actes 1er Colloque Maurras, Aix-en-Provence les 6, 7 et 8 décembre 1968, Université d'Aix-Marseille : Institut d'études politiques, Centre Charles Maurras, 1972, p. 108)
- Dès le printemps 1940, il invite ses disciples à refuser de se « plier au barbarisme hitlérien » et publie au début de l'été 1940 un appel pour exhorter les chrétiens « à résister, du moins spirituellement, à la folie allemande qui horrifie les hommes ». — (Philippe Souleau, « Bordeaux, enjeu stratégique de la Seconde Guerre mondiale », dans Les villes en guerre (1914-1945), sous la direction de Philippe Chassaigne & Jean-Marc Largeaud, Armand Colin, 2004, page 52)
- Je ne supporte plus ce que l'Homme me force à faire. Sa haine, sa violence, son barbarisme, je n'en suis pas responsable. — (Razik Alex Menidjel, Les Premiers pas, Éditions Publibook, 2005, page 144)
- Je ne supporte plus cette violence, dit-elle. Où que j'aille à Londres, je ne vois que barbarisme et cruauté. — (Peter Ackroyd, William et Cie, traduit de l'anglais pat Bernard Turle, Éditions Philippe Rey, 2006, chap. 11)
- Puis-je demander au lecteur, […], de se vider l'esprit des images de ce monde, ravagé par les quelques millénaires post-néolithique de barbarisme ; cet antimonde qui se mirait sans cesse dans ses miroirs déformants... — (Pierre Meyer, Un siècle et demi après la fin du Monde, Éditions Publibook, 2011, page 9)
- […] si cette action était démontrée à l'encontre de Morelli, elle constituerait un crime de droit commun, l'achèvement d'un blessé étant un acte de barbarisme odieux, contraire aux lois de l'honneur et de la guerre, depuis longtemps indiscutées par les nations civilisées, et ce fait étant prévu par les dispositions de l'article 233 du Code pénal français. — (Jurisprudence française, 1807 à 1952. Période 1807-1926, page 730, André Bruzin, Jean Nectoux, 1954 - NOTE : Le Journal du droit international, vol. 57, 1930, page 109, pour la même phrase use du mot "barbarie".)
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chrisme
- (Religion) Symbole chrétien formé du digramme des lettres grecques entrelacées chi et rhô. Note : Ce caractère a son caractère Unicode : ☧ (U+2627).
- Le sarcophage, décoré d’un chrisme et de pampres de vigne, aurait, selon la tradition, contenu le corps de Drausin, évêque de Soissons, mort vers 680.
- Le portail principal, placé au fond d’un narthex, est décoré d’un « chrisme », monogramme du Christ, flanqué de deux lions et entouré d’inscriptions expliquant au pèlerin la signification de ces images. — (Marie-France Chabaud, Les Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne, 2004)
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dogmatisme
- (Philosophie) Caractère des doctrines philosophiques qui affirment certains principes, certaines vérités.
- La doctrine médicale de l’Ayurvéda est un pur dogmatisme ; elle est toute entière en théories, dont le dogmes, clairs et précis, se tiennent et se relient, et par leur solidarité composent un corps aussi nettement circonscrit que celui de la systématisation galénique. — (Augustin Cabanès, « Médecine », dans La grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts, par une société de savants et de gens de lettres, tome 23, Paris : Société anonyme de "La Grande encyclopédie", s.d. (vers 1900), p. 513)
- […] il se meut à l’aise dans le bel univers sphérique de son catéchisme, où la Sainte Trinité garantit tout : l’incorruptibilité des essences, la bonté de la création, le sens providentiel de l’histoire, l’infaillibilité du Pape, le dogmatisme ingénu des vicaires de village et des poètes catholiques. — (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
- La rigidité du corps auquel il appartenait, se mariant avec une sévérité innée, l’emprisonnait dans un carcan de dogmatisme. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires : (I) Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- (Par extension) (Péjoratif) Disposition à donner à ses opinions, à ses raisonnements un caractère affirmatif, impérieux.
- Ce que nous reprochons au bon sens, c’est son dogmatisme, c’est d’être celui qui affirme toujours : — C’est ceci ! ou : c’est cela ! — et d’être celui qui a toujours, qui veut toujours avoir raison. — (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.