Dictionnaire des rimes
Les rimes en : discophile
Que signifie "discophile" ?
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- Collectionneur de disques de musique.
- Le discophile peut donc être assuré d’acquérir avec ces deux disques l’interprétation la plus riche et la plus fidèle d’une musique qui ne souffre pas la médiocrité. — (La Nouvelle revue des deux mondes, 1962)
Mots qui riment avec "il"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "discophile".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : il , ils , ille , illes , ill , ile , iles , yle , yles , ylle et ylles .
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habile
- Adroit ; qui fait ce qu’il entreprend avec souplesse.
- De toutes parts, on m’offre de la main-d’œuvre, brodeuses déjà habiles ou simples apprentières. — (Victor Eugène Ardouin-Dumazet, Voyage en France, vol.22, Berger-Levrault, 1900, p.59)
- Dès sa première communion, gagé par l’un ou par l’autre, […], il était sans l’avoir appris devenu habile à menuiser, à charronner, à réparer un coutre, à ferrer un cheval. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 10)
- Il est habile en toutes choses.
- Il est habile à se tirer des positions les plus embarrassantes.
- « Ma fille m’a affirmé que vous étiez très habile de vos mains Ratchet.— Ah ! mais Monsieur ! Je vous jure que je lui ai jamais mis les … » — (Ratchet and Clank 3, 2004)
- (Droit) Qui a la capacité, le droit de.
- Être habile à contracter mariage.
- Être habile à succéder.
- Être habile à se porter héritier.
- (Par extension) Qui est fait avec adresse, avec souplesse.
- Ce que vous venez de faire n’est guère habile.
- Savant, intelligent, plein d'expérience.
- Sans savoir ni grec ni latin, on peut être habile homme.
- Il est habile dans son art, dans les affaires.
- Il est habile en toutes choses, en mathématiques.
- J’ai fait choix d’un habile avocat.
- Être habile à tromper.
- C’est un habile fripon.
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assibile
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe assibiler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe assibiler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe assibiler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe assibiler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe assibiler.
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ratatouille
- (Vieilli) Ragout.
- Je demandai du poulet à dîner, et l’on me donna à manger cet agréable mélange de pommes de terre, de mouton et de pain qui se nommait, se nomme et sans doute se nommera toujours la Ratatouille. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- On aurait pu lui servir la ratatouille la mieux accommodée, son estomac se barrait, ses dents molles refusaient de mâcher. — (Émile Zola, L’Assommoir, 1877)
- Elles bouffent des patates et des fayots, des fayots et des patates… et c’est à peu près tout. Si seulement c’était cuisiné potablement. Ah ouat ! On leur sert des ratatouilles à faire refouler et vomir un cochon ! — (Émile Pouget, La Charité, c’est le meurtre !, dans Le Père peinard, 4 juillet 1897)
- Depuis que son garçon était parti, celui-ci déjeunait dans un bouillon proche du bureau, ou emportait sa ratatouille dans une petite gamelle et mangeait parmi la poussière des cartons […] — (Marcel Martinet, La Maison à l’abri, 1919)
- Pauvre sergent, pauvre huissier, vivant de ratatouilles et ne sachant même pas repriser une chaussette. — (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 154)
- Chaque fois que Lucile les recevait chez elle, elle les laissait concocter une ratatouille de leur invention, pour la fabrication de laquelle ils étaient autorisés à utiliser n’importe quel produit de sa cuisine, et qu’elle s’était engagée, quoi qu’il arrive, à goûter. — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
- (Cuisine) Plat typique niçois, contenant plusieurs légumes cuits et assaisonnés, généralement composé de tomates, courgettes, aubergines, poivrons et oignons.
- (Sens figuré) Mélange hétéroclite.
- Un éditeur […] lui proposa de rafistoler les manuscrits d’un grand faiseur feuilletonnesque […] Henri se mit à la besogne, remania l’infâme et crasseuse foutaise du romancier célèbre, pimenta cette ratatouille sans goût. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 32)
- Une vie se compose d’une sacrée ratatouille d’ingrédients. — (Alexandre Arnoux, Rhône mon fleuve, 1944)
- (Populaire) Raclée.
- Un jour, je serai plus fort que lui −et alors, quelle ratatouille je lui foutrai ! — (Marcel Pagnol, Fanny, 1932)
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gaspille
- (Touraine) Gaspillage.
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cynophile
- Qui aime les chiens.
- L’unité cynophile de la Direction de la police urbaine de proximité voit ainsi le jour en 1950, avec comme mission première d’assurer la sécurité des personnes et des biens. — (Julien Laurent, Histoires insolites de la Police Française, 2013)
- «Plus de 200» membres de la DIA, «une centaine» de policiers et gendarmes, soutenus par des hélicoptères et des unités cynophiles ainsi qu'un régiment militaire, participent à cette opération, sur le territoire italien, tandis que «500 agents» y participent dans les trois autres pays, selon la même source. — (AFP, Mafia: vaste opération policière européenne contre la 'Ndrangheta, Le Journal de Montréal, 5 mai 2021)
- Brigade cynophile, brigade canine, brigade policière avec chiens.
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anémophile
- (Botanique) Dont le pollen est disséminé par le vent.
- […] le peuplier qui confie son pollen au vent est anémophile. — (Nathalie Tordjman, Le Peuplier, Le Nom de l’arbre, Actes Sud, 1996, page 17)
- Peut-être dans celui de Mme de Guermantes pourrais-je voir de vraies fusées de pollen projetées par les fleurs anémophiles. — (Marcel Proust, « Notes et variantes : Sodome et Gomorrhe », in À la recherche du temps perdu, t. III, « Bibliothèque de la Pléiade », Gallimard, 1988, page 1268)
- Essentiellement anémophile, la betterave est, qui plus est, une plante bisannuelle récoltée en fin de première année. — (Fourche, Rémi. « Internationalisation des traitements arsenicaux : des doryphores américains aux abeilles françaises (1868-1922) », Histoire & Sociétés Rurales, vol. 48, no. 2, 2017, pp. 137-176.)
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érectile
- (Anatomie) Qui est susceptible d’érection.
- LA DINDE. — Semblable au mâle, à part les différences sexuelles (touffe plus petite et venant plus tard, pendeloque plus petite et non érectile, coloration moins vive, membranes charnues moins développées, et taille plus réduite).— (A. Bellême, Canards, dindons, oies, pigeons, pintades, 1950, p.48)
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scintille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de scintiller.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de scintiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de scintiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de scintiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de scintiller.
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débile
- Faible, qui manque de forces, de vigueur.
- On a les jambes débiles après de longues maladies. Un estomac débile doit observer un grand régime. — (Antoine Furetière, Pierre François Giffart, Dictionnaire universel françois & latin, 1732, page 519)
- Toute débile que j'étais, dit-elle, ou, pour dire la vérité, demi-morte, je montai à cheval pour aller avec mon mari rejoindre l'armée […]. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- […] il me semble aussi que c'est lui qui nous quitte et que je prends congé d'un mourant... Mais il y a des mois et des mois, me dit-on, qu'il semble ainsi près de mourir et que seule la ferveur entretient dans ce corps débile cette flamme près de s'éteindre. — (André Gide, Ostrovski, en annexe de Retour de l’U.R.S.S., 1936)
- L'État est un être énorme, terrible, débile. Cyclope d'une puissance et d'une maladresse insignes, enfant monstrueux de la Force et du Droit, qui l'ont engendré de leurs contradictions. — (Paul Valéry, Tel Quel, Gallimard, édition 1943, page 174)
- (Par extension) (Médecine) Qui est atteint dans sa raison.
- Rien d'autre, dans la communauté virtuelle, que le désolant spectacle des bogosses autoproclamés qui filaient des rancards débiles à des filles qui ne l'étaient pas moins, à grand renfort de Ase soiiiiiiiir, jte kiff ou de G troooooop hâte d'y eeeeetre. Non, je ne les enviais pas. — (Anne Percin, Comment (bien) rater ses vacances, Éditions du Rouergue, 2011)
- Le clown débile s’accroche et il y a longtemps qu’il n’amuse plus. — (Loïc Tassé, Et maintenant la loi martiale!, Le Journal de Québec, 21 décembre 2020)
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rétractile
- Qui a la faculté de se rétracter, se retirer, se contracter.
- Je le dote d’un petit perfectionnement personnel : des griffes rétractiles, comme celles d’un chat, au bout des pattes. — (Bernard Werber, Nous les Dieux, Albin Michel, 2004, page 184)
- Câble USB rétractile.
- Certes point le bain bleu que nourrit ce ciel clair Mais la mer rétractile et septentrionale — (Lucie Delarue-Mardrus, Sirène, La Figure de proue, Eugène Fasquelle, 1908, page 80)
- (Par extension) Fait de se rétracter.
- Et moi qui craignais qu’elle s’en fût aperçue (et un certain mouvement rétractile et contenu de pudeur offensée qu’elle eut un instant après, me donna à penser que je n’avais pas eu tort de le craindre), j’acceptai de lutter encore, de peur qu’elle pût croire que je ne m’étais proposé d’autre but que celui après quoi je n’avais plus envie que de rester tranquille auprès d’elle. — (Marcel Proust, À l’ombre des jeunes filles en fleurs, 1919)
- La bouche aussi vivait comme sous les doigts, d’un tremblement rétractile, nue comme un petit cratère de gelée marine. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
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idylle
- Petit poème à sujet pastoral ou amoureux.
- Oh ! les chastes églogues ! Oh ! les idylles chantées par les poètes ! Oh ! les paysanneries enrubannées et naïves qui défilent, conduites par la muse de Mme Deshoulières, au son des flageolets et des tambourins ! — (Octave Mirbeau, Le Tripot aux champs, Le Journal, 27 septembre 1896)
- Dans un souvenir pastoral, les vers d'une triste idylle écrite par La Fontaine flottèrent devant sa mémoire rêveuse. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- (Sens figuré)
- Liaison romantique, aventure amoureuse qui ne reste pas toujours chaste.
- Devant ce réveil navré de Paris, elle se trouvait prise d'un attendrissement de jeune fille, d'un besoin de campagne, d'idylle, de quelque chose de doux et de blanc. - Oh ! vous ne savez pas ? dit-elle en revenant à Steiner, vous allez me mener au bois de Boulogne, et nous boirons du lait. — (Zola, Nana, 1880)
- Moi qui connais bien Hélène, je n'ai guère été étonné de la voir entamer une idylle avec un homme jeune, de vingt ans son cadet. Elle est ce qu'on appelle aujourd'hui une cougar. — (François Robin, Landerneau revivra : Une ville en campagne, L'Harmattan, 2013, p.210)
- Amour naïf et tendre vécu affectivement par deux êtres dans la fraîcheur d'un sentiment idéalisé. Relation rêvée dans un climat idéal.
- Partie de la trop aimable idylle florianesque, son histoire d'amour peu à peu s'était assombrie jusqu'à prendre les couleurs arrières du roman flaubertien, qui dit l'universelle maldonne. — (Philippe Berthier, Figures du fantasme: un parcours dix-neuviémiste, Presses Universitaires du Mirail, 1992, p.164)
- juill
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habille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de habiller.
- J’aère, m’habille, fais manger les doudous, m’occupe de mes toilettes et de celles de Luna, fais un tour de crottes qui n’est pas du luxe pour désencrotter le jardin. — (site www.alexandraborsari.org, entrée du journal pour le 2 mars 2018)
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de habiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de habiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de habiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de habiller.
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charmille
- Allée plantée de charmes très rapprochés les uns des autres et souvent taillés en forme de berceaux.
- Planter une charmille. Se promener dans une charmille.
- Il était minuit ; le souper était préparé dans une charmante salle, formée par des murs de charmille de douze ou quinze pieds de hauteur. Pour mettre le souper à l’abri de la rosée du soir, s’il en survenait, ces murs de verdure supportaient une tente à larges bandes rouge et blanc. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- La voiture passa devant la grande porte de la cour de la ferme, continua son chemin le long d’une épaisse charmille et s’arrêta en face d’un petit porche de bois rustique. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- Dès sa première jeunesse Tonsard faisait des journées pour le jardinier du château, car il n’avait pas son pareil pour tailler les arbres d’allée, les charmilles, les haies, les marronniers de l’Inde. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre troisième)
- (Par extension) Toute allée couverte constituée avec des plantes.
- Dans cet espace, on avait semé du gravier et le lierre grimpait au mur. Il y avait même une tonnelle, une table et des chaises de jardin. [...]— C’est là que je fais des pauses quand j’en ai marre de tripatouiller les moteurs... C’est ma charmille... — (Patrick Modiano, Villa triste, 1975)
- (Vieilli) (Désuet) Plant de jeune charme.
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épicondyle
- (Anatomie) Une apophyse osseuse située au dessus d’un condyle.
- Le bras gauche, mesuré de l’angle inférieur de l’acromion à la saillie de l’épicondyle, offrait environ six lignes de plus que le bras droit. — (Mémoires de l’Académie Royale de Médecine, Volume 5, 1836)
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condyle
- (Anatomie) Tête articulaire d'un os, proéminente et arrondie.
- Le condyle externe et le condyle interne du fémur.
- Le condyle de l'humérus ou capitulum.
- Les condyles de la mâchoire, etc.
- Pour l’anatomiste, il n’existe qu’un condyle au coude : c’est la voussure arrondie qui fait face à la cupule radiale, comme la trochlée fait face aux surfaces articulaires cubitales. — (Revue médicale de la suisse romande, Volume 64, 1944)
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monostyle
- (Architecture) Se dit d’une colonne figurant une seule tige de papyrus à bouton fermé, ou qui est la réduction en un tout d’un bouquet de papyrus.
- Une colonne monostyle.
- Qui a un seul style.
- C’est [Marcel Proust] un écrivain qui ne cherche pas à changer de corps. Il croit à la vérité de sa quête et il croit à l’installation du passé. C’est un écrivain monostyle et ce monostyle est très modern’ style. — (Pascal Quignard, « Écrire n’est pas un choix, mais un symptôme », La Quinzaine littéraire, n° 565, 1er novembre 1990)
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hippomobile
- Qui utilise les chevaux pour la traction, en parlant des véhicules.
- Les années 1855-1900 constituèrent l'âge d'or de la traction hippomobile, en particulier dans les transports publics, qui se développèrent intensément dans les grandes villes à partir des années 1850. — (Ghislaine Bouchet, Le cheval à Paris de 1850 à 1914, 1993)
- Les taxis de jadis étaient des véhicules hippomobiles. — (Jean-Luc Kourilenko, Mémoire en Images, Caen, éditions Alan Sutton, 1995)
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deuil
- Affliction, douleur qu’on éprouve lors du décès de quelqu’un, ou suite à une autre perte importante.
- Suis-je heureux ? Oui ; je n’ai ni deuil, ni regrets, ni désir compliqué ; donc, je suis heureux. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Ici bas, quand le deuil fond sur nous, nous ne pouvons hélas! que nous arrêter un instant pour pleurer. Il nous faut très vite nous remettre en marche. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Oui, mon père à peine en terre, j’étais coupable, oubliant mon deuil, trahissant mon chagrin et son souvenir. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 33)
- Les deux compères se mirent à rire du fond de la gorge, laissant échapper des bouffées d’air saccadées, mais tout en maintenant leurs lèvres et leurs mâchoires en position de deuil, jusqu’à en être endolories. — (Amin Maalouf, Le rocher de Tanios, Grasset, 1993, collection Le Livre de Poche, page 102)
- (Par extension) Grande tristesse causée par une chose funeste, déplorable.
- Le jour où l’on apprit la mort de ce grand homme d’état fut un jour de deuil.
- (Poétique) Aspect triste de la nature pendant la mauvaise saison.
- Le deuil de la nature. – La nature est en deuil.
- (Par extension) Code vestimentaire qui caractérise la tristesse à l’occasion de la mort.
- La veuve de Henri II était vêtue de ce deuil qu’elle n’avait point quitté depuis la mort de son mari. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
- La mère de Zariffa, déjà prévenue, et la figure couverte de pâte bleue en signe de grand deuil, arriva en hurlant […] — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- (Funéraire) Décorum funéraire, marque extérieure de la douleur réglée par l’usage.
- Tendre une église de deuil. – Magasin de deuil. – Papier de deuil.
- Temps pendant lequel se porte le deuil.
- On a abrégé les deuils. – Le deuil des veuves ne dure plus qu’un an. – L’année de deuil.
- Cortège des parents qui assistent aux funérailles de quelqu’un.
- J’ai vu passer le deuil. – Mener, conduire le deuil.
- kentrophylle
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puéril
- Qui appartient à l’enfance.
- Âge puéril.
- L’instruction puérile.
- « La Civilité puérile et honnête » est le titre d’un vieux livre fait pour apprendre la civilité aux enfants.
- Montréal n’a pas changé. Mais après Londres, la ville te semble rajeunie. Puérile, inachevée. — (Anaïs Barbeau-Lavalette, La Femme qui fuit, éditions Marchand de feuilles, Montréal, 2015, page 263)
- (Par extension) Frivole et qui conviendrait à un enfant, soit dans le raisonnement, soit dans les actions.
- Je sens les chaînes des passions se désappesantir, les vues de l’éternité devenir plus consolantes de jour en jour, et les petites tracasseries de la vie humaine me paraissent tous les jours plus puériles. — (Pierre André Sayous, Le dix-huitième siècle à l’étranger, tome second, 1861)
- Je concevrais, dit-elle un soir après avoir longtemps cravaché les chevaux de ses plaisanteries, que les princes et les gens riches prissent à cœur l’hippiatrique ; mais pour faire le bien du pays, et non pour les satisfactions puériles d’un amour-propre de joueur. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, troisième partie)
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fille
- Femme depuis sa naissance jusqu’à son mariage.
- Nous autres jeunes filles françaises, nous sommes livrées par nos familles comme des marchandises, à trois mois, quelquefois fin courant. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Dès minuit, le père Canquoëlle pouvait ourdir toutes les trames, recevoir des espions et des ministres, des femmes et des filles, sans que qui que ce soit au monde s’en aperçût. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, première partie)
- Cette gentillesse qui abrégeait les formes et supprimait les fadaises ridicules que tout garçon se croit tenu de débiter à la belle fille dont il essaie de faire sa maîtresse, m’avait séduit. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- François Cadet, un bel homme, un beau garçon dont les filles s’éprennent d’abord, pour qui elles se jalousent et se déchirent. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
- (Spécialement) Jeune fille encore vierge.
- Que cherche Colombe ? Depuis qu’elle n’est plus fille, tient-elle à devenir la femme de tout le monde ? J'ai honte de mon amie. — (Éric-Emmanuel Schmitt, Le Poison d’amour, éditions Albin Michel, Paris, 2014, page 116)
- Enfant de genre féminin considérée par rapport à ses parents.
- […] il vint des Vieux Marais habiter à Manise comme brigadier, avec sa fille, une belle bachelle de dix-sept ans tout au plus. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Il traita d’abord Joséphine de putain, chose affirma-t-il qui ne l’étonnait guère attendu qu’elle était la fille de sa mère, […]. — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Quand il a des filles, un père de famille ne doit pas plus laisser introduire un jeune homme chez lui sans le connaître, que laisser traîner des livres ou des journaux sans les avoir lus. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Dans chaque dechra on trouve une à deux familles maraboutiques. Les mrabtin font remonter leur généalogie au prophète Mohamed par l'intermédiaire de sa fille Fatima et de son gendre Ali. — (Aīssa Ouitis, Les contradictions sociales et leur expression symbolique dans le Sétifois, Société nationale d'édition et de diffusion, 1977, page 94)
- (Par extension) Femme célibataire.
- Ce qui tourmentait et désolait et retournait le curé de Melotte, c’était le dévergondage des filles et des garçons du pays. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Maman s’imaginait que toute la ville connaissait mon aventure. Personne ne voudrait plus m’épouser. Elle avait cette idée fixe que je resterais fille. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 46)
- (Vieilli) (Par ellipse) Fille d’honneur ; demoiselle d’honneur.
- elle [Louise de Savoie] mena toutes ſes filles — (Mme de La Fayette, La Princesse de Clèves, 1678)
- (Vieilli) Servante ; employée.
- En sabots, les manches relevées sur leurs bras blancs, les filles balayaient le devant des boutiques. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 158)
- (Par ellipse) (Familier) Fille de joie ; prostituée.
- La place Pigalle, passé deux heures du matin, est le refuge des noctambules professionnels. Des musiciens, des nègres, des filles, des invertis se donnent rendez-vous dans les bars et voient souvent l’aube se lever sans que la chance leur ait souri. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Le long des boutiques éclairées, des ombres se succédaient sans hâte. Il y avait des nègres, quelques Chinois, des blancs. Tous reluquaient les filles. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 41)
- Il arrive aussi, mais cet usage tend à disparaitre au début de la IIIe République, que les filles racolent en arpentant à tour de rôle le trottoir situé devant la maison. — (Alain Corbin, Les filles de noce, 1978)
- (Poétique) (Littéraire) (Soutenu) Descendante issue de telle ou telle lignée, ou native de tel ou tel pays.
- La fille des césars.
- Une fille du peuple.
- (Christianisme) Nom que l’on donne aux religieuses de certaines communautés.
- Les filles de saint Vincent de Paul.
- Les filles du Carmel, de la Charité.
- (Sens figuré) (Vieilli) Établissement qui est de la fondation et de la dépendance d’un autre.
- Ces abbayes sont filles de Cîteaux.
- C’est une fille, une des filles de Cluny.
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bouvril
- Lieu, dans les abattoirs, où on loge les bœufs.
- Le pauvre bougre de bœuf rame des antérieurs, gigote des nombles ; un petit vent froidureux passe sur le bouvril ; on cogne, sans réponse, sur le masque de cuir. — (Paul Chamberland, Poésie et politique: mélanges offerts en hommage à Michel van Schendel, 2001)
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broutille
- Menues branches d’arbres entrant, avec les morceaux de bois, dans la composition des fagots, dont elles constituent l'âme.
- Le bûcheron se mit à couper du bois, et ses enfants à ramasser des broutilles pour faire des fagots. — (Charles Perrault, Le Petit Poucet (1697), dans Les Contes de Perrault, texte établi par Pierre Féron, Casterman, 1902, p. 40)
- De petits villageois, tels que ceux-ci, avaient élevé leur colosse; ils étaient en train d'y mettre le bouquet, lorsque la vieille Lisheth vint à passer, courbée en demi-cercle sous le poids d'un fagot de broutilles. Elle avait eu bien du mal à le recueillir, à cause de la neige nouvellement tombée; […]. — (« L'homme de neige », dans Le Magasin pittoresque, 18e année, 1850, p. 13)
- (Sens figuré) (Familier) Éléments sans grande importance au vu de l’ensemble (d'un projet, par ex.) et qu’on peut considérer comme accessoires, sans que cela n’enlève rien à leur valeur intrinsèque.
- Qui plus est, il lui fallait conserver ses huit dollars et des broutilles jusqu'à ce que, d'une manière ou d'une autre, il parvienne à avoir davantage d'argent. — (Charles Willeford, Ainsi va la mort, traduit de l'américain par Danièle et Pierre Bondil, Paris : chez Payot & Rivages, 1992, chap. 9)
- Se complaire, s’abîmer (Litt.) dans des broutilles, et oublier l’essentiel.
- Restaient à acheter des tables, des lampes, des chaises et des broutilles comme un dessus-de-lit, des rideaux, des coussins. Mais ils garderaient cela pour un autre jour. — (Susan Crosby, Un cadeau pour nous deux, traduit de l'américain, en recueil avec Un si séduisant médecin, par Mira Lyn Kelly, Éditions Harlequin, chap. 6)
- (Par extension) Chose sans grande importance, qui ne mérite pas que l’on s’y attarde (fréquent aussi au singulier).
- Ce folliculaire n’a fait paraître que des broutilles qu'on aura vite oubliées.
- - Ah ! ça, San-Antonio, rouscaille le Big Boss, vous me dérangez pour une broutille pareille ! — (Frédéric Dard (San-Antonio), Tout le plaisir est pour moi, Fleuve Noir, 1959, page 45)
- Est-ce un désaccord de fond ou bien n’est-ce qu’une broutille ? — (Yves Maire du Poset, Olivier de Clermont-Tonnerre, Toutes les clés du savoir-vivre en entreprise, 2010)
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papouille
- (Familier) Attouchement pour faire rire, sourire, exciter.
- Tu es une mignonne petite canaille ! dis-je au bébé en lui faisant une papouille, ce qui le fit gigoter, se pâmer. — (Blaise Cendrars, Bourlinguer, Denoël, Paris, 1948, page 255)
- Ils s’embrassent, se font des papouilles.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.