Dictionnaire des rimes
Les rimes en : discontinu
Que signifie "discontinu" ?
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- Qui ne se répète pas d’une façon continue ou régulière.
- Ce moteur fait des bruits discontinus.
- Qui présente des solutions de continuité.
- Une deuxième bande moins importante et discontinue commence un peu à l’W. de Fontaine-les-Luxeuil pour se terminer à la vallée de la Saône, vers Ormoy. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 13)
- (En particulier) (Mathématiques) Qualifie une fonction ou une application qui présente au moins une discontinuité.
- (En particulier) (Musique) Qualifie une voix qui procède par intervalles au lieu de procéder par un chant uniforme.
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "discontinu".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
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nimbus
?- (Météorologie) Nom donné à une couche épaisse et longue de nuages d’un gris plus ou moins foncé, d’où tombe de la pluie ou de la neige.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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humérus
?- Os du bras, depuis l’épaule jusqu’au coude.
- Pièce de l'avant, la raquette a comme base osseuse les carpes, le radius, le cubitus, l’humérus, le scapulum. — (Collectif, Abattage et Transformation des viandes de boucherie: Les produits élaborés à base de viande, Educagri Editions, 2001, p. 15)
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détenu
?- Qui est en état de détention, qui est prisonnier.
- Un homme détenu.
- Une femme détenue.
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féru
?- (Médecine vétérinaire) Qui est blessé, frappé de quelque chose.
- Ce cheval a le tendon féru.
- (Sens figuré) Être passionné par, être savant en.
- Peu adeptes de la télévision et de la radio, les 15-34 ans n’en sont pas moins férus d’actualité, d’après une étude de Médiamétrie. — (Yassine El Azzaz, Sur les réseaux sociaux, les jeunes trouvent des informations « que l’on ne voit pas ailleurs », Le Monde. Mis en ligne le 24 août 2018)
- Il est féru d'astronomie - Il est féru de cette femme.
- être féru d’amour : être éperdument amoureux
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malentendu
?- Paroles ou actions prises dans un autre sens que celui où elles ont été dites ou faites.
- Les fraises des bois et le petit verre de jaune ou de verte — au choix — qu'on vous verse au café, dissipent un peu ce léger malentendu. — (Schweizer Alpen-Club, L'Echo des alpes, page 360, A. Jullien, 1894)
- Un malentendu existe entre lui et les simples mortels. […]. Il arbore superbement un scepticisme, un snobisme de décadence qui leur reste inaccessible et fermé. Son ironie naturelle les gêne et les déconcerte. Il est ennuyé, blasé ; […]. — (Anatole Claveau, Le Tout-Paris, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e éd., p.31)
- Ainsi tous les points ayant donné lieu depuis cinq ans à quelque malentendu, soit en France, soit à l’étranger, ne serait-ce qu’exceptionnellement, ont été l’objet d’explications supplémentaires. — (Alphonse Bertillon, Identification anthropométrique, instructions signalétiques, Imprimerie Administrative, 1893, p. i-xii)
- Le philosophe doit éviter les ambiguïtés ou les plurivocités, et décider du langage qu'il entend au juste parler. Dans le cas contraire, les portes sont grandes ouvertes aux malentendus. — (Robert Zimmer, Petites distractions philosophiques: Comment apprendre à penser sans jamais s'ennuyer, Librairie Vuibert, 2017, chap. 1)
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dénue
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe dénuer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe dénuer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe dénuer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe dénuer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe dénuer.
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imprévue
?- Féminin singulier de imprévu.
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émoulut
?- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe émoudre.
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charnu
?- (Anatomie) Qui est formé de chair.
- Une masse charnue. Les parties charnues du corps.
- Au physique, Antoine n’avait que les lèvres charnues d’Adélaïde.— (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1870)
- (Par analogie) (Botanique) Pulpeux, succulent, en parlant des plantes et de leurs parties.
- Plante, racine, feuille charnue. Des fruits charnus. Des pruneaux bien charnus. Des olives bien charnues.
- (Sens figuré) Qui a de la consistance, de l’épaisseur.
- Ripartites helomorphus se distingue de ses congénères par le chapeau gibbeux et charnu, beaucoup plus épais que la largeur des lamelles, par l'absence de cils marginaux et par ses spores très petites à verrues basses et arrondies. — (H. S. C. Huijsman, « Observations sur le genre Ripartites », dans Persoonia, vol. 1, part. 3, 1960, page 337)
- On vient là surtout pour entendre des mots faussement familiers, des mots si charnus qu’ils semblent autant d’injures lancées à toutes les cuisines diététiques : tablier de sapeur, gras-double, tête de veau sauce gribiche, pieds paquets, saucisson chaud, fraise de veau, potée aux deux viandes. — ( Philippe Delerm, Le bistrot lyonnais, dans La sieste assassinée, Gallimard, coll. Folio, 2001, p. 73.)
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cohue
?- (Histoire) Nom du lieu où les petites justices, dans quelques provinces, se tenaient.
- Le procureur était à la cohue.
- Assemblée bruyante et tumultueuse.
- Toute cette cohue se dispersa. — (Antoine Hamilton, Gramm. 3.)
- Si… en pareille cohue on me peut retenir. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Sat. III.)
- Minerve seule à Samos descendue Avait du ciel suivi les souverains ; Mais du Dieu Pan, des Faunes, des Sylvains, Elle évitait l’indécente cohue. — (Malfil., Narcisse, ch. III.)
- Et votre complaisance un peu moins étendue De tant de soupirants chasserait la cohue. — (Molière, Le Misanthrope II, 1)
- Je serais mort en quatre jours, s’il me fallait vivre en homme du monde : je suis tranquille au milieu du tintamarre et solitaire dans la cohue. — (Voltaire, Lett. Mme Florian, 12 octobre 1767)
- Confusion dans une assemblée trop nombreuse.
- Quelle cohue sur les trottoirs et comme il est difficile de se mouvoir parmi ces gens qui, sans penser à mal, vous coudoient ! — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Désuet) Criaillerie, clameur.
- On lui a fait une cohue dont il a été fort touché. — (Paul Scarron, dans Richelet)
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convaincu
?- Intimement persuadé.
- Je suis convaincu par tes arguments.
- Parler d’un ton convaincu : Parler avec un ton qui marque la conviction.
- Convaincant, qui marque la conviction.
- Logeur, manager, élève d’Utrillo, M.G. cumulait ces fonctions de l’air le plus cérémonieux et le plus convaincu du monde. — (Francis Carco, Utrillo, dans Pages choisies, Albin Michel, 1935, page 106)
- Fervent.
- Homme intelligent et sympathique, d’un commerce agréable, musulman convaincu mais tolérant, c'est un des rares Marocains qui ont tiré un profit réel de leur séjour en Europe. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 96)
- Reconnu coupable.
- La loi de Lynch était fréquemment appliquée ; un homme convaincu de meurtre ou de vol pouvait se voir arrêter, juger, et… pendre, en moins d’un quart d’heure, pour peu qu’un comité de vigilance énergique s'emparât de lui. — (Paul de Rousiers, La Vie américaine. Ranches, fermes et usines, 1899, pages 224-225)
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écu
?- (Armement) Bouclier que portaient autrefois les chevaliers.
- […] le chevalier se couvrit la tête de son casque, passa son écu au bras gauche, sauta sur le rivage, tira son cheval après lui, s’élança en selle […] — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- (Par extension) Armoiries, puisque celles-ci ornaient les boucliers des chevaliers.
- Son écu est parti, coupé, tranché, écartelé. L’écu de France.
- Moi, Henri II de Bourbon, prince de Condé, bien que je sois de la famille royale, bien que mon écu porte les trois fleurs de lys, je ratifie le choix qui vient d’être fait, et salue M. le duc d’Angoulême pour notre roi légitime. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Par extension) (Numismatique) Monnaie d’or ou d’argent frappée aux armes du souverain qui l’émettait.
- D’ailleurs il ne pense pas à Modeste, cet écu de cent sous fait homme ! — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- À propos, continua le roi, n’était-ce pas dix mille écus que vous deviez toucher de M. de Guise au cas où vous tueriez l’amiral ? — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre III)
- L’argent ! ce mot retentissait à mes oreilles, toutes les minutes. Je n’entendais jamais que le tintement de ce mot qui, à la fin, avait pris comme une sonorité d’écus remués. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- « Je t’envoie également cent écus romains pour le plaisir des doigts. La frappe est infiniment plus belle que celle des écus français. » — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, pages 260-261)
- (Désuet) Ancienne monnaie de compte populaire.
- À la foire, les Quarréens calculent encore par pistole (monnaie de compte de dix fr.) et par louis de vingt-quatre francs. L’écu de six francs et le demi-écu ont disparu : ils appartenaient au système duodécimal ; le louis de 24, du même système, devrait disparaître aussi. — (Abbé Guignot, Essai sur Quarré-les-Tombes ; ses sarcophages mérovingiens et sa station préhistorique, impr. Bousrez, Tours, 1895, page 41)
- (Désuet) Appellation populaire des pièces de cinq francs frappées jusqu'en 1878.
- — Vous avez raison, dit Marsillat, et je suis bien fâché de n’avoir que cinq francs à joindre à votre aumône. Halte-là, Mylord, ajouta-t-il après avoir déposé son écu dans la main de la petite paysanne, et en voyant que sir Arthur se fouillait à son tour. Vous n’avez parié que cinq sous, et vous ne devez pas mettre davantage à l’offrande. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Je reçois de nombreuses piécettes d’argent et quelques beaux écus de cinq francs. Je m’empresse quelques jours plus tard de les porter à la Caisse d'épargne. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 73)
- (Sens figuré) Marque quelconque en forme de blason.
- Une indéniable sérénité se reflétait sur ses traits. Peut-être était-ce l’apaisante influence du cigare dont la bague rouge, ornée d’un somptueux écu gaufré d’or, indiquait sans discrétion le prix. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- (Sens figuré) (Au pluriel) Richesse.
- Avoir des écus.
- Format français de papier défini par l'AFNOR avec les dimensions suivantes : 40 × 52 cm.
- (Comptes) Acronyme de l’anglais European Currency Unit (Unité de Compte Européenne ou UCE, en français) et qui servit de référence monétaire avant l’introduction de l’euro. Son symbole est ₠ (Unicode U+20A0), son code ISO 4217 ECU.
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complut
?- Troisième personne du singulier du passé simple de complaire.
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descendu
?- Participe passé masculin singulier de descendre.
- Depuis le matin, les Cantons de l’Est sont envahis par un froid sibérien: le thermomètre est descendu à moins quarante degrés. — (Sylvie Desrosiers, La Jeune Fille venue du froid, Éditions de la courte-échelle, Montréal, 1997, page 7)
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étendue
?- (Didactique) Dimension d’une chose en longueur, largeur et profondeur.
- Celui qui, au sommet de l’Etna promène à loisir ses yeux autour de lui, est principalement affecté par l’étendue et par la diversité du tableau. — (Edgar Poe, Eureka, 1848, traduction de Charles Baudelaire)
- À l’inverse, l’étendue de telle plaine divisée en une mosaïque de parcelles culturalement distinctes se verra différenciée par des contenus, eux aussi dotés d’attributs géométriques et de surface […] — (Yves Poinsot, Comment l’agriculture fabrique ses paysages, Karthala Éditions, 2008, p. 15)
- (Philosophie) Le volume des choses. Peut s’entendre des trois dimensions.
- (Plus courant) Superficie d’une chose.
- Dans les vallées de la Meuse et de la Chiers, il existe également de belles prairies qui sont souvent d’une étendue immense. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 100)
- […] l’armée permanente de l’Islande se réduit à deux policemen, dont les gourdins suffisent à maintenir l’ordre le plus parfait sur toute l’étendue du territoire. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, E. Plon & Cie, Paris, 1883, page 48)
- C’est ainsi qu’à la ferme de la Faille près de Sainte-Marie-en-Chaux […] le Ranunculus fluitans déploie seul ses longues chevelures sur de larges étendues, masquant presque totalement les galets du fond. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 61)
- En haut, des milans planaient au-dessus des arbres et franchissaient l'étendue lisse du Nil, […]. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- (Absolument) — La bise enfile l'étendue, houle dans les sapinières à longue et morne plainte. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Sens figuré) Ampleur.
- L’étendue du pouvoir, de l’autorité. - L’étendue de ses devoirs.
- Il voudrait donner à l’application de cette loi plus d’étendue qu’elle n’en doit avoir.
- Cette proposition, prise dans toute son étendue, serait fausse.
- Il connut alors toute l’étendue de sa misère.
- Un esprit d’une grande étendue, d’une vaste étendue.
- Une voix d’une grande étendue.
- Sa voix manque d’étendue.
- Il a une grande étendue de connaissances.
- L’étendue du mal, du danger.
- L’étendue d’un discours, d’une dissertation : Sa longueur.
- Vous devriez donner un peu plus d’étendue à ce chapitre.
- Longueur d’un temps, sa durée.
- Dans l’étendue de tous les âges, de tous les siècles.
- La vie de l’homme est d’une étendue bien bornée.
- (Optique) Produit de la surface éclairée, par l’angle solide sous-tendu par cette surface.
- L’étendue est proportionnelle à la luminosité. — L’étendue géométrique de l'interféromètre sphérique de Fabry-Perot.
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goulue
?- Féminin singulier de goulu.
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cornu
?- Qui a des cornes.
- Les diables cornus.
- Un animal cornu blessa de quelque coups Le lion, qui, plein de courroux… — (Jean de la Fontaine, Fables. V, 4.)
- Qui a des coins ou angles saillants.
- Un pain cornu. Une pièce de terre cornue.
- Du fond de cet antre pierreux, Entre deux montagnes cornues. — (Voltaire, Ép. XXVI.)
- (Logique) Bizarre, étrange, absurde, illogique.
- On donnait le nom d’argument cornu à cet argument-ci : Vous avez ce que vous n'avez pas perdu ; or vous n'avez pas perdu des cornes ; donc vous avez des cornes. — (Etienne Bonnot de Condillac, Historique ancien III, 18.)
- (Sens figuré) Lièvres cornus, idées folles, extravagantes, ainsi dites parce que les lièvres n'ont pas de cornes.
- Et de lièvres cornus le cerveau [ils] nous barbouillent. — (Mathurin Régnier, Satires, IX)
- Tous vos beaux arguments cornus Pour me persuader de vivre Et pour m’obliger à vous suivre, N'étaient donc que pour m’attraper. — (Paul Scarron, Virg. trav. II.)
- (Par dérision) (Désuet) Mari trompé.
- Ainsi sont les Européennes, dit Michael. Ah, mes amis, si tous les cornus d’Europe portaient lampions, ô miséricorde, quelle illumination ! — (Albert Cohen, Belle du Seigneur, Gallimard, 1968, page 561)
- (Botanique) Dont le style ou les anthères sont en forme de corne.
- Affecté de l’ergot.
- Blé cornu.
- (Médecine vétérinaire) Dont la hanche, très prononcée, forme une forte saillie, défaut dû, soit à une conformation vicieuse, soit simplement à la maigreur.
- Cheval cornu, jument cornue.
- (Grammaire) Diacritique de l’alphabet vietnamien attaché au coin supérieur droite des lettres "o" et "u" pour donner "ơ" et "ư" (arrondissement de voyelles).
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barbu
?- (Barbe) Qui a de la barbe, qui porte une barbe.
- Il y avait là Legray, le photographe, Lockroy, le dessinateur, etc., enfin, une quatorzaine de troupiers finis, plus ou moins moustachus, plus ou moins barbus, le sac au dos, le fusil à deux coups sur l'épaule, et chacun avec un râtelier varié à sa ceinture. — (Henri Durand-Brager, Quatre mois de l'expédition de Garibaldi en Sicile et en Italie, Paris : chez E. Dentu, 1861, page 84)
- D’un étage à l’autre, c’était un remue-ménage incessant de paras, qui montaient et descendaient, chassant devant eux des Musulmans, prisonniers déguenillés, barbus de plusieurs jours. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- La chèvre est un animal barbu.
- (Botanique) Qualifie les parties d’un végétal qui ont des touffes de poils, de barbes.
- Les anthères du charme sont barbues.
- La feuille du tilleul est barbue à l’angle des nervures.
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affût
?- (Armement) Machine de bois ou de métal servant à supporter ou à transporter une pièce d’artillerie.
- Les 4 Servans de l’affût s'y portent alors : ils ôtent la chevrette et la mettent sur le traîneau avec le reste des armemens ; […]. — (Aide-mémoire a l'usage des officiers d'artillerie de France, attachés au service de terre, 4e éd., tome 1, Paris : chez Magimel, 1809, p. 350)
- Le ministre, soutenu par quatre hommes de sa suite, descendit de cheval péniblement et en jetant quelques cris involontaires que lui arrachaient ses douleurs ; mais il les dompta et s’assit sur l’affût d’un canon. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- Une découverte militaire importante révolutionne la conception des villes et surtout des remparts : les frères Bureau inventent, aux alentours de 1450, l’affût à roues, ce qui assure la mobilité de l’artillerie. — (Bogdan Andrei Fezi, Bucarest et l’'influence française, Éditions L’Harmattan, 2005)
- Par ailleurs, pour des raisons budgétaires, le même canon est monté sur un affût tracté pour équiper les divisions d'infanterie. — (Bernard Schnetzler, Quelle armée de Terre pour demain ?, Éditions Economica, 2003)
- (Papeterie, Technique) Châssis de bois qui formait le moule pour puiser les feuilles de papier.
- (Héraldique) Meuble représentant un support de canon dans les armoiries. Il n’est quasiment jamais séparé du fût de canon. Il est généralement représenté sous une forme ancienne dont la couleur peut différer de celle du fût du canon, on dit alors que le canon est affûté d’une certaine couleur.
- D’or à la pièce de canon de sable tournée à senestre, montée sur un affût de gueules et posée sur une montagne d’azur mouvant de la pointe, qui est de Montfort-sur-Argens → voir illustration « armoiries avec un canon sur son affût »
- (Technique) Manche d'un outil tranchant. (Note :pour un rabot on dit fût).
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disconvenue
?- Participe passé féminin singulier du verbe disconvenir.
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infatue
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe infatuer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe infatuer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe infatuer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe infatuer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe infatuer.
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complu
?- Participe passé masculin singulier de complaire.
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déplut
?- Troisième personne du singulier du passé simple de déplaire.
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disconvenu
?- Participe passé masculin singulier du verbe disconvenir.
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acarus
?- Variante de acare.
- Rencontrer des ours, ou entendre un avaleur de sabres, bras nus et ceinturonné de rouge, confronter en plein air l'acarus de l'homme à l'acarus du chameau et faire à des paysans un cours philosophique de gale comparée! Mais, en vérité, il faut en grande hâte se jeter en bas de sa chaise de poste, et ce sont là de merveilleux bonheurs ! — (Victor Hugo, Le Rhin, 1842, page 163)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.