Dictionnaire des rimes
Les rimes en : discipline
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "discipline".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
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poitrine
- (Anatomie) Partie du corps depuis le bas du cou jusqu’au diaphragme, contenant les poumons et le cœur.
- En effet, à l’appel du gong, Habib se porta rapidement à la rencontre du Suédois et le bombarda sans arrêt de swings si vigoureux à la poitrine que l’autre s’écroula. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Assise en tailleur, sa robe aux tons mandarine, dévoilant à peine le bout de ses sandalettes, elle étalait d’une main un cataplasme de kaolin sur la poitrine de Koura, tenant de l’autre sa chevelure noire qui s’était libérée et dessinait de fines stries à la surface de la matière couleur craie dans le bol, sur ses genoux. — (Claire-Lise Marguier, Le Sceau de la reine, Rouergue, 2014, pages 108-109)
- (Par extension) — En un clin d’œil La Mole écarta les aiguillettes de son pourpoint, et tira de sa poitrine une lettre enfermée dans une enveloppe de soie. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
- Seins des femmes.
- Il détaillait ma beauté, un cri d'extase pour mes yeux, un béement prolongé pour mes mains, un sifflement coquin pour mes jambes, un silence bien préparé pour ma poitrine. — (Pierre-Robert Leclercq, Parfois la nuit, Éditions Calmann-Lévy, 1975)
- Elle revint habillée d’un tailleur noir, hyper-sexy, la veste bâillant sur une poitrine à damner un intégriste. — (Jacob Cohen, L’espionne et le journaliste, 2008, page 18)
- Les papes suivants affecteront en revanche d’être offusqués par tant de poitrines opulentes, tant de zigounettes ainsi impudiquement dévoilées. Clément VIII, Paul III et Paul IV songèrent à détruire la fresque... — (Jean-Michel Renault, Censure et caricatures: les images interdites et de combat de l'histoire de la presse en France et dans le monde, éditions Pat à Pan, 2006, page 23)
- Ensemble des organes contenus dans la poitrine, et principalement les poumons.
- — Je vous avouerai, madame, que je ne puis vous aimer, car vous serez cause que mon fils mourra de la poitrine. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- « Depuis longtemps on se plaint violemment des chambrées dans lesquelles vous couchez mes ouvriers, et c’est aux mauvaises conditions dans lesquelles sont établis ces logements qu’on attribue les maladies de poitrine et la fièvre typhoïde qui tuent tant de monde. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- Or, nous devons tout essayer pour maintenir peuplés ces plateaux de sol ingrat et non chercher à éloigner la population, l’obligeant […] à périr de la poitrine dans des bourgades industrielles. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Boucherie) Partie des côtes, avec la chair qui y tient.
- Poitrine de veau, de mouton.
- Du bœuf dans la poitrine.
- (Métallurgie) Partie d’un creuset de haut fourneau située autour du trou de coulée[1].
- Le Four est dit à Poitrine fermée lorsque le Creuset est entièrement à l’intérieur du four ; il est dit à Poitrine ouverte lorsque le Creuset, à la fois intérieur et extérieur, constitue un Avant-Creuset qui permet de travailler jusqu’au fond du Creuset intérieur — (L. Babu, Traité théorique et pratique de métallurgie générale, tome II : Combustibles - Appareils métallurgiques, Paris, 1906, page 315)
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gazoline
- (Automobile) Essence liquide, très volatile, obtenue à partir de la distillation du pétrole.
- Au premier étage, un quinquet à la gazoline fumait à côté d'une large porte vitrée sur laquelle, en caractères dépolis, le mot Salone était inscrit. (— (Gide, Les Caves du Vatican, 1914, page 782)
- L’Internationale n'est pas riche, en ce moment, et les envois de matières premières sont bien nécessaires. Enfin, ils font ce qu'ils peuvent : gazoline, pétrole, armes, instructeurs. — (Malraux, Conquér., 1928, page 74)
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enlumine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de enluminer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de enluminer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de enluminer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de enluminer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de enluminer.
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chalcosine
- Minéral synonyme de chalcocite.
- Au 16e siècle, il connut une intense activité minière pour le cuivre et l’argent (chalcopyrite, bornite, chalcosine, cuivre gris). — (Jean-Paul Jacob, Michel Mangin, De la mine à la forge en Franche-Comté: des origines au XIXe siècle, 1990)
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brigandine
- (Histoire) (Armurerie) Armure protégeant le torse constituée de plaques rivetées sous du cuir ou du tissu épais.
- Jupiter était vêtu d’une brigandine couverte de velours noir, à clous dorés, — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
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gouine
- Mot normand[1] signifiant autrefois « femme » du terme scandinave kvinna (même sens). Le mot est plus tard devenu péjoratif. Le normand a aussi les termes gouënipe ou couénipe « femme de mauvaise vie ».
- Auguste Creuzé de Lesser[2] tire ce mot de la reine Goïne (à rapprocher avec le gaélique coinne, « femme », l’anglais queen, « reine ») qui trompait son mari et le fit périr pour fuir avec son amant :« Quoiqu’en amour à la bonté j’incline,Je n’en ai pas pour la reine Goïne ;Et jusqu’à nous son nom un peu changéVint justement en proverbe érigé. » — (La Table ronde, 1810)
- Auguste Scheler[3] soulignant que l’ancien français avait godine (sens identique), propose une racine god : le verbe godailler (« boire avec excès ») ayant subi lui aussi une évolution vers gouailler (« s’amuser ») d’où gouaille. Cette racine, selon ce même auteur faisant référence au philologue allemand Friedrich Christian Diez, n’est pas issue du latin gaudere (« jouir »), mais est plutôt d’origine celte et se retrouve dans le gallois god (« luxure »), l'ancien français godon (« femme de mauvaise vie ») ou, plus proche de nous, godelureau.
- De l’arabe قينة, qayna (le « ق -q » arabe étant souvent retranscrit en « g », comme dans le mot qahba donnant gaupe, et comme il est fréquemment prononcé dans certains dialectes, tel قلب qalb (« cœur » en français), prononcé « galb » en Tunisie et dans la Péninsule arabique). Une qayna était une esclave-musicienne au Moyen-Orient, d'où la réputation de femme de mauvaise vie.
- Probablement issu plus ou moins directement de la racine indo-européenne gʷḗn ("femme"). À rapprocher du sens 2.
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biguine
- (Danse) Danse et musique guadeloupéenne, née au XIXe siècle.
- La biguine possède de nombreux traits communs avec le jazz de la Nouvelle Orléans.
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fine
- (Typographie) Terme utilisé communément dans l’imprimerie et par les typographes pour désigner une espace insécable, mais d'une largeur fixe non justifiable (en cas de justification des lignes complètes de paragraphes entre les deux marges), et plus fine (entre un sixième et un quart de cadratin, selon les polices de caractères utilisées) que l’espace normale (un demi cadratin) séparant les mots ; la fine est utilisée soit en juxtaposition avec certains signes de ponctuation, soit aussi (dans les conventions typographiques françaises) comme séparateur de groupes de chiffres dans un nombre ou un numéro.
- On insèrera en français une fine avant les signes de ponctuation double comme les deux-points, le point-virgule, le point d’exclamation, le point d’interrogation, ainsi qu’à l’intérieur des guillemets français, ou parfois aussi après une puce ou un tiret demi-cadratin en tête d’un élément dans une liste ou énumération afin que les premiers termes de chaque élément apparaissent verticalement alignés en cas de justification des paragraphes. On utilisera aussi la fine comme séparateur de groupes de chiffres dans les nombres et numéros.
- Les fines typographiques juxtaposées aux signes de ponctuation dans les documents déjà mis en page sont le plus souvent codées U+2009 (un cinquième de cadratin, soit 0,2 em) dans les normes Unicode et ISO/IEC 10646. Cependant les typographes francophones recommandent traditionnellement souvent plutôt U+2005 (la fine d’un quart de cadratin, soit 0,25 em), contrairement aux typographes anglophones qui lui préfèrent traditionnellement U+2006 (la fine d’un sixième de cadratin, soit 0,166 em, presque invisible et très souvent omise). La différence de largeur entre les fines dépend de la façon dont sont conçues les polices de caractères utilisées, et notamment de l’approche incluse dans les glyphes eux-mêmes, puisque les typographes français ont souvent utilisé dans leurs polices une avance plus réduite que les typographes anglophones, afin de faire tenir plus de texte dans les lignes de paragraphes, sans trop augmenter le nombre de pages dans les ouvrages imprimés. Les polices de caractère modernes tiennent compte de la conception de leur glyphes pour ajuster la largeur de la fine typographique U+2009 qu’elles contiennent. Les autres fines à largeur constante U+2005 et U+2006 sont réservées aux typographes pour le rendu final des documents déjà totalement mis en page, avec des polices de caractères bien déterminées.
- Dans certains cas, la fine typographique U+2009 peut être partiellement justifiable (et légèrement agrandie) mais uniquement en cas d’activation de la justification des espaces d’approche intercaractère. La justification usuelle des paragraphes ne fait souvent pas appel à cet ajustement (nécessaire seulement dans la présentation de colonnes de texte très étroites afin d’éviter des espacements excessifs entre les mots lorsque les paragraphes sont justifiés), mais ne justifiera que les autres espaces. Les autres espaces fixes U+2000..U+2006, exprimées en cadratins, ne sont normalement pas affectées par la justification, et sont donc recommandées chaque fois que l’espace doit absolument conserver une largeur fixe, mais elles restent sécables.
- Toutefois, toutes ces fines ont le défaut de rester encore sécables (à cause d’une omission non corrigeable dans les propriétés Unicode du caractère U+2009), et une autre fine de largeur équivalente (mais insécable) a été ajoutée plus récemment (depuis Unicode 5.1) pour corriger ce défaut, codée U+202F. Cette dernière n’est pas encore supportée par nombre de polices, et les navigateurs internet ou moteurs de rendus, s’ils la traitent correctement comme insécable, omettent souvent de la remplacer par U+2009 quand cette dernière est disponible dans les polices utilisées. Pour ces raisons, la fine typographique devrait plutôt être représentée en SGML de façon symbolique avec « &nnbsp; », afin que les moteurs de rendus puissent déterminer plus librement le caractère Unicode équivalent à utiliser ; en HTML cependant (et aussi dans les documents graphiques SVG), cette référence symbolique (absente de leurs normes) n’est que rarement supportée par les moteurs de rendu : on lui préférera alors «   » (U+2009), un caractère bien supporté mais rendu insécable par une propriété CSS « white-space:nowrap ».
- (Vieilli) Eau-de-vie de raisin, en particulier cognac, de qualité supérieure. Apocope de fine champagne.
- — Je veux, dit Bénin, un grog au rhum.— Tiens ! moi aussi.— Je ne connais pas ça messieurs…, mais j’ai de la fine que je ne vous dis que ça.— Donnez de la fine ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 83)
- Sur ces mots, il a commandé trois nouvelles fines à l'eau. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 89)
- Ce traitement, on l’imagine N’est que pour la petite angine,Car s’il s’agit d’une grosse angineFaut ajouter un litre de fine. — (Jean Constantin, La petite angine, 1960)
- L’oncle Jules rapportait du Roussillon des raisins à l’eau-de-vie, des gâteaux mielleux qui collaient aux dents, un foie d’oie comme un cœur de veau, de la fine d’avant le déluge, et des R remis à neuf. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 26)
- Toute seule au barDans un coin noirUne blonde platineSirote sa fine — (Chagrin d'amour (groupe), Chacun fait (c'qui lui plaît), 1981)
- (Industrie minière) Fraction fine issue d’un concassage ou d’un broyage.
- Les opérations de broyage marquent usuellement le terme des opérations d’épuration des fines, que celles-ci soient destinées à l’agglomération ou à la carbonisation. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 362)
- Aphérèse de perle fine.
- Et voilà au cou de Bertille, médusée, deux cents fines tirées du profond des mers chaudes où le requin parfois vient croquer du plongeur. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 114)
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bernardine
- (Religion) (Catholicisme) Religieuse cistercienne.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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légumine
- Substance tirée des graines de légumineuses.
- On prépare les solutions de légumine la veille, à froid, mais on les chauffe, avant lʼessai, pendant 1 heure au bain-marie en ébullition. — (Carlsberg laboratoriet, Comptes rendus des travaux du Laboratoire Carlsberg, Volume 5, 1903)
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colchicine
- (Chimie) Alcaloïde de formule brute C22H25NO5 présent dans les semences de colchique.
- L’exsanguino-transfusion a été proposée mais étant donné la rapide fixation de la colchicine sur les organes elle est de peu d’intérêt. — (La Revue de médecine, volume 17, n° 32 à 45, 1976)
- L’épidémiologiste Nimâ Machouf voit les résultats de l’étude sur la colchicine comme une «lueur d’espoir» qui pourrait éventuellement venir alléger la pression qu’impose la pandémie de COVID-19 aux hôpitaux. — (TVA Nouvelles, Une «lueur d’espoir» avec la colchicine, site tvanouvelles.ca, 24 janvier 2021)
- Par ailleurs, la colchicine possède des propriétés cardioprotectrices mises à profit dans des états inflammatoires chroniques tel que la fièvre méditerranéenne familiale (FMF). — (Sabrina Boutefnouchet, Pierre Champy, Corine Girard, Pharmacognosie, 2020, page 216)
- (Chimie) (Pharmacologie) (En particulier) Énantiomère à usage thérapeutique, (S)-colchicine.
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dentine
- Substance majoritaire constituant la dent et plus généralement l’organe dentaire.
- La dentine est vascularisée et innervée par les vaisseaux et les nerfs venant du desmodonte depuis l’apex radiculaire jusqu’à la chambre pulpaire coronaire
- Autour de la pulpe et des canaux, la dentine est le tissu dur où se fixe le calcium. — (Fernand Geubelle, Protégé pour mieux grandir: prévention chez le jeune enfant, 2006)
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chromatine
- (Histologie) Substance composée de molécule d’ADN, d’ARN et de protéines, qui sert à créer les chromosomes eucaryotes.
- Par des recherches cytogénétiques, on a mis en évidence la présence de la chromatine sexuelle chez environ 82 p. 100 des cellules examinées chez tous les intersexes qui appartiennent du point de vue anatomo-clinique à cette dysgénésie. — (Recueil de médecine vétérinaire, vol. 145, part. 2, Vigot Éditions, 1969, page 1135)
- Le degré de condensation de la chromatine varie au cours du cycle cellulaire. — (Geoffrey M. Cooper, La Cellule : Une approche moléculaire, 1997)
- À l’heure actuelle, les scientifiques ne savent pas exactement ce qui provoque le ramollissement des cellules cancéreuses, mais ils pensent que cela pourrait être dû à des modifications de la chromatine, cette structure du noyau des cellules constituée d'ADN et de protéines. — (Radio-Canada, Les cellules cancéreuses ramollissent lorsqu'elles se métastasent, radio-canada.ca, 26 avril 2021)
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bruine
- (Météorologie) Petite pluie très fine et ordinairement froide qui tombe lentement.
- La pluie ou la bruine ont été les compagnes fidèles de presque toutes mes courses. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- D’abord on la prenait pour une simple bruine, un vague crachin que balayerait le premier coup de vent puis, au bout de quelques mètres, on se sentait pénétré d’une humidité froide et collante qui faisait regretter d’avoir renoncé au parapluie. — (Alain Demouzon, Monsieur Abel, 1979, section Samedi 8 septembre, 9 heures)
- Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)…
- Associée à cette pluie de météorites, il faut ajouter une « bruine » quasi permanente de micrométéorites, de petits grains interplanétaires arrivant tous les jours sur la Terre. Actuellement, cette « bruine » correspond à environ 50 à 100 tonnes de grains par jour. — (« Chapitre IV. Sur la Terre comme au ciel : Un Titan pluvieux », , Les origines du vivant. Gallimard, 2016, pp. 60-68.)
- (Agriculture) (Désuet) Nielle des blés, que ce soit celle de l’anguillule ou du charbon nu, voire la carie.
- Les Laboureurs n’ignorent pas que l’abondance de la récolte dépend de la bonté du grain qu’ils emploient pour les semailles. Mais cette attention est sur-tout nécessaire pour le bled. La nielle, bruine, érourure, bosse, charbon, carie, &c., leur font bien connoître que l'intérieur du froment est converti en une poudre noire comme du charbon : […]. — (Pierre-Joseph Buc'hoz, Manuel usuel et économique des plantes, Paris : chez l’auteur, 1782, page 94)
- La carie, que l'on nomme souvent aussi charbon ou bruine, produit sur le blé des désastres dont les résultats sont effrayants. — (M. Bardin, « Inconvénients et danger que présente l'emploi de l'arsenic dans le chaulage des blés comme préservatif de la carie », dans les Mémoires de la Société d'agriculture, des sciences, arts et belles-lettres du département de l'Aube, tome 12, n° 89 à 96, années 1844 & 1845, Troyes : Imprimerie Mouquot, page 268)
- Il soulevait les gerbes et les ameulonnait en dizeaux tous les quarante pas. Les épis cariés, atteints de bruine et de charbon laissaient échapper une poudre noire quand il les secouait. — (Serge Montigny, L'âme en feu, Éditions du Seuil, 1961, chapitre 19)
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palatine
- (Noblesse) Épouse d’un palatin ou princesse de la maison palatine.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Habillement) Fourrure que les femmes portent en hiver sur le cou et sur les épaules, et qui pend sur le devant.
- Cette nouvelle faillit faire tourner la tête à ses deux aînées, qui pensaient qu’à la fin elles pourraient quitter cette campagne où elles s’ennuyaient tant ; et quand elles virent leur père prêt à partir, elles le prièrent de leur apporter des robes, des palatines, des coiffures et toutes sortes de bagatelles. — (Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, La Belle et la Bête, 1756)
- La vieille Georgine Aubert […] restait tout étendue dans sa longue calèche, sous une palatine de martre comme en plein hiver. — (Gustave Flaubert, L’éducation sentimentale, 2e partie, chapitre IV, page 233, réédition Garnier-Flammarion, 1969)
- C’est là que tu seras assise, les pieds dans de grosses pantoufles, avec une bonne palatine bien chaude sur les épaules, et que tu vendras nos eaux-de-vie. » Elle riait d’avance. — (Erckmann-Chatrian, Le Blocus, page 108, 1948, Bibliothèque Verte)
- Ensemble des poils poussant sur la poitrine.
- Voilà bien sa palatine ; mais elle a grisonné, monsieur Vautrin, s’écria Mme Poiret. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, troisième partie)
- « À ton avis », interrompit un chercheur vêtu d’une chemise rouge à carreaux largement ouverte sur la poitrine, ce qui permettait d’admirer une palatine de poils noirs très touffue dont il était aussi fier, apparemment, que de ses connaissances, « à ton avis, W.A.M. est entièrement motivé par la F.M.? C'est bien ça ta thèse ? – Absolument, tout à fait, répliqua Adeline, qui se promit in petto d’utiliser désormais le sigle W.A.M. à l’instar de son collègue, et ne s’en priva pas. W.A.M. est le type même du surdoué immature qui réclame un vouloir extérieur à son moi pour aller au fond de ses potentialités. Bon. Tant qu’il a son père, tout est okay, mais après, faut qu’il trouve un substitut du père. D’ailleurs, il a pas dépassé le stade anal : si tu lis sa correspondance, t’es fixé ; tout le temps il est question d’excréments ; très rarement de sexe. La F.M. a été pour W.A.M. le vecteur idéal pour véhiculer un message qu’il voulait évacuer dans sa globalité dynamique. » — (Jean Dutourd, Trilogie française : Le séminaire de Bordeaux, 2013)
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déracine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de déraciner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de déraciner.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de déraciner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de déraciner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de déraciner.
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badine
- Verge que l’on porte en guise de canne, ou dont on se sert pour fustiger ou cravacher.
- […] tandis que Lucien faisait sauter, avec le bout de sa badine à pomme d’or incrustée de turquoise, les journaux dépliés. — (Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, 1844.)
- En vain je parcourais les promenades d’un petit air vainqueur; je me dandinais, je frappais l’air de ma badine d’ébène, j’arrangeais mes cheveux, je dérangeais ma cravate; en un mot, je me donnais des grâces: rien n'y faisait. — (Édouard Lemoine, Une maison de Bouillotte, dans le Musée français, 1837, vol.2, page 254)
- Il brillait de tous ses feux, des guêtres, boutons de manchette, pommeau de la badine jusqu’au monocle ; il portait des gants beurre frais, semblait sortir des mains du barbier et n’avait sur la poitrine qu’un seul ruban, la décoration de chevalier de la Couronne d’Italie. — (Federico De Roberto, Le Vœu ultime, vers 1921, traduction de Muriel Gallot, 2014. p. 80.)
- Lorsque j’étais seul, j’avançais avec une canne, une petite badine d’osier qu’elle m’avait acheté à la vogue de Chèzeneuve. Je fouillais devant moi comme avec une trompe. — (Frédéric Dard, Georges et la dame seule, Gap : Éditions Ophrys, 1943 & Paris : éd. Fayard, 2003)
- Le capitaine badin jusqu’au bout de sa badine passa son doigt ganté de chevreau blanc sur la culasse luisante de graisse de son pistolet-mitrailleur démonté et le considéra souillé en demandant d’un ton où l’insolence le disputait à la perplexité : « C’est ça que vous appeler un pistolet-mitrailleur propre ? » — (Georges Perec, Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?, Denoël, 2000, collection Folio, pages 47-48.)
- Le vrai secret, c’était le personnage grimpé sur un tabouret et qui tient à la main une longue badine, ou une espèce de perche, dont l’extrémité atteint le centre de la scène. Quel sens donner à son geste ? — (Philippe Delerm, La bulle de Tiepolo, Gallimard, 2005, collection Folio, page 59.)
- Il a sursauté comme jadis sous les coups de badine. Un nom charmant pour ce petit objet d'allure inoffensive, qui devenait cinglant dans les mains de sa mère, quand il était petit garçon. — (Wendy Delorme, Le corps est une chimère, 2018, Au Diable Vauvert, page 154.)
- (Au pluriel) Se dit de pincettes fort légères.
- Une paire de badines.
- (Au pluriel) Se dit de pincettes pour le feu et dont font usage les serruriers, les taillandiers [1].
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jaspine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de jaspiner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de jaspiner.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de jaspiner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de jaspiner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de jaspiner.
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byzantine
- Féminin singulier de byzantin.
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brucine
- (Chimie) (Médecine, Pharmacie) Alcaloïde tiré de la noix vomique et utilisable comme régulateur de la pression sanguine.
- la brucine est un poison violent. — (Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, édition de G. Sigaux, 1981 (date de l’édition), vol. 2, page 997)
- L’acide azotique […] décolore l’indigo et colore en rouge orangé la brucine et la morphine. — (Cousin & Serres, Chimie, physique, mécanique et métallurgie dentaires, 1911)
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enracine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de enraciner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de enraciner.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de enraciner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de enraciner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de enraciner.
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esculine
- Hétéroside toxique et anticoagulante issue de l'écorce du marronnier d’Inde, (Aesculus hippocastanum.L). Son aglycone est l'esculétine un dérivé de la coumarine et son glucide le glucose.
- De l’écorce des jeunes rameaux (de marronnier) de moins de 5 ans, on extrait aussi l’esculine, pour ses vertus médicinales. Au XVIIIe siècle, à une époque où l’acide salicylique n’avait pas encore été isolé, l’écorce des marronniers était recherchée pour ses effets fébrifuges quand le quinquina venait à manquer. Depuis la fin du XIXe siècle, l’écorce du marronnier d’Inde est aussi administrée contre les troubles de la circulation veineuse : varices et hémorroïdes. — (Tordjman, N., "Le marronnier", 95 p., pages 77-78, 1999, A. Sud, Le nom de l'arbre)
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alpine
- Chèvre alpine.
- Synonyme de préalpes du Sud, race de mouton.
- (Entomologie) Espèce (Malacosoma alpicola) de papillon de la famille Lasiocampidae.
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histidine
- Acide aminé dont le groupement latéral comporte un cycle imidazole, à caractère basique.
- L’un des rôles de l’histidine, par exemple, est de fournir des matériaux de formation à la globine, une albumine particulière qui est un des constituants de l’hémoglobine du sang. — (Jean-Pierre Icikovics, Science & vie: témoin du siècle où tout a changé. 1913-1945, 2000)
- capitoline
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.