Dictionnaire des rimes
Les rimes en : disciplinaire
Que signifie "disciplinaire" ?
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- Qui concerne la discipline.
- Mesure disciplinaire.
- S'ils se présentent comme des instruments libéraux, respectueux de l'autonomie des acteurs et de leurs initiatives, ces instruments font l'objet d’analyses critiques qui en soulignent les effets disciplinaires. — (Thomas Frinault, Christian Le Bart, Érik Neveu, Nouvelle sociologie politique de la France, Armand Colin, « Collection U », 2021)
- (Militaire) Qualifie une peine appliquée aux membres d’un corps pour une faute contre la discipline.
Mots qui riment avec "ère"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "disciplinaire".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ère , ères , ere , eres , erre , erres , aire , aires , air , airs , ert et erts .
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dentellière
- Celle qui fait de la dentelle.
- Nous en avons assez des dentellières et de leurs racontars, et nous remontons vers la ville haute. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- La beauté soudaine et non délibérée qui émanait de Pomme à ses tâches quotidiennes, lorsqu’elle lavait, qu’elle préparait à dîner, empreinte de la simple majesté de son geste de « Dentellière », était du même au-delà, sans doute, qu’une symphonie de Mahler. — (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 105)
- Généralement, le travail est distribué par un dentellier qui recherche la clientèle, qui exécute ou fait exécuter les modèles à la demande […]. Fréquemment, le dentellier recourt à une entrepreneuse chargée des relation avec les dentellières. — (Jean-Louis Clade, La Haute-Saône autrefois, 2002)
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mystère
- Ce qu’une religion a de plus caché, ce qui n’est connu que des initiés.
- Alliette est l’homme le plus heureux de la terre ; il ne parle que tarots, cartes, sortilèges, sciences égyptiennes de Thot, mystères isiaques. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- (En particulier) (Bible, Christianisme) Vérité de foi contenue dans la révélation et qui, sans contredire la raison, la dépasse.
- On peut considérer que la raison, incapable d’établir la possibilité intrinsèque des mystères révélés, telles que la Trinité, l’Incarnation, l’Eucharistie, la création ex nihilo, peut néanmoins établir qu’ils ne sont pas contradictoires […] Les mystères, étant supra-rationnels, ne sauraient être démontrés ; mais, comme ils ne sont pas pour cela anti-rationnels, les arguments qui tendent à établir qu’ils sont absurdes n’ont aucune valeur probante […] — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1925, éd. 1966)
- Il est certain qu’ésotéristes et amateurs de mystère préféreront toujours continuer à considérer la question comme insoluble de façon technique. Car le mystère est une forme indéniable de plaisir, et qui s'autoexcite indéfiniment. — (Eric Guerrier, Pyramides: ou le principe de l'escalier, Editions L'Harmattan, 2012, page 13)
- (Par extension) (Sens figuré) Ce qu’il y a de caché, de secret, d'inconnaissable dans les phénomènes de la nature ; ce qui est inexplicable par la raison humaine.
- Le mystère des perturbations de l’orbite de Mercure n'a finalement été élucidé qu'avec la théorie de la relativité générale proposée par Albert Einstein au début du XXème siècle. — (Barry Williams (traduit par Claude Lafleur), L’Astrologie confrontée aux progrès de l’astronomie, dans Le Québec sceptique, n°24, décembre 1992, p. 41)
- La grande forêt des Ardennes est une des plus chargée de mystères. […]. l'hiver, lorsque la neige a cessé de tomber depuis quelques jours, lorsque l'armée des sapins noirs immobiles se détache sur le sol blanc, le voyageur solitaire doit se défendre contre un sentiment de crainte, presque d'angoisse. — (Georges Blond, L'Agonie de l'Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, page 130)
- L’aporie est une espèce d’énigme, mais considérée d’un point de vue logique plutôt que magique ou spirituel. C’est un problème qu’on renonce à résoudre, au moins provisoirement, ou un mystère qu’on refuse d’adorer. — (André Comte-Sponville, Dictionnaire philosophique, Presses universitaires de France, 2001)
- (Sens figuré) Ce qu’il y a de caché, de secret dans les affaires humaines.
- Jusqu’à cette nuit, aucune lumière accusatrice ne s’était échappée de ces deux âmes ; mais entre elles et Dieu certainement il s’élevait quelque sinistre mystère. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- C’est comme cela. Moi aussi j’ai mes mystères, tout maire que je suis ; mais venez, je vais vous montrer autre chose. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Ce coin perdu de Jan-Mayen n’est pas à l’abri des cancans, des mystères, des intrigues et même des complications diplomatiques. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Les soins, les précautions que l’on prend pour n’être pas entendu, pour n’être pas observé.
- Je donnai même à ce mutisme un air d’imbécillité pour laisser Mauricette expliquer elle-même son mystère. — (Pierre Louÿs, Trois Filles de leur mère/Chapitre 1, 1926)
- Il m’a entretenu, avec beaucoup de mystère, de tous ses chagrins. - Ils sont sortis tous deux en grand mystère.
- (Ironique) Pourquoi faire tant de mystère pour nous dire ce que tout le monde sait ? - Faut-il faire tant de mystère pour si peu de chose ?
- (Religion) Composante du rosaire.
- (Histoire) Nom que l’on donnait, au Moyen Âge, à certaines pièces de théâtre, d’inspiration religieuse, dont le sujet était tiré des Écritures ou de la vie des saints.
- Ce jour-là, il devait y avoir feu de joie à la Grève, plantation de mai à la chapelle de Braque et mystère au Palais de Justice. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- Pour la poésie dramatique en langue vulgaire, sa partie religieuse, le mystère et le miracle, se rattachait aux mystères latins antérieurs, qui eux-mêmes étaient une partie du culte, et tenaient à cet ensemble de représentations théâtrales que l’église avait empruntées originairement au paganisme. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- Tour à tour commencent à défiler les pages, les rois, les anges, les saintes, qui paraissent jouer un de nos vieux mystères avec, comme décor, la cathédrale. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 238.)
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bihebdomadaire
- Qui revient, qui paraît deux fois par semaine.
- Pour Mornet, la ville n’était sans doute qu’un puits nauséabond dans lequel il puisait à pleines mains la boue nécessaire à alimenter son torchon bihebdomadaire. — (Alain Demouzon, Le retour de Luis, 1977, chapitre 1)
- Les jours de publication de l’édition bihebdomadaire furent, quant à eux, régulièrement modifiés. — (Michel Brix, Nerval journaliste (1826-1851) : Problématique. Méthodes d’attribution, 1986)
- Mais elle est explicitement et officiellement responsable de la gestion d’un ensemble de pratiques soignantes bien qu’il ne s’agisse pas ni de la totalité ni de la majorité des protocoles soignants en cours dans le « réseau alcoologique Dr Haas » ; là encore, le portefeuille des pratiques soignantes en charge de l’URSA fluctue selon les époques : outre le Grand Cirque (pratique phare des soins clodoaldiens), l’accueil bihebdomadaire au bar de l’URSA et les activités art-thérapie et théâtre-thérapie, nous allons citer la bibliographie, la réunion des femmes, voire la cinémathèque et enfin l’intervention au chevet du patient. — (Le Papier de Verre, bulletin de l’URSA (Unité pour la recherche et les soins en alcoologie), Centre hospitalier des Quatre-Villes, Saint-Cloud, n° 55, juillet 2020, page 4)
- (Vieilli) Qui se fait, qui paraît toutes les deux semaines.
- Un quinzomadaire est un bihebdomadaire.
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chevalière
- (Noblesse) Celle qui avait reçu l’ordre de la chevalerie.
- Chevaleresse ou chevalière, les mots existent au Moyen Âge, en latin comme dans les langues d’oïl et d’oc, non seulement pour désigner la femme d’un chevalier, mais aussi la cavalière, celle qui combat à cheval, ou encore la dame qui appartient à un ordre de chevalerie. — (Sophie Cassagnes-Brouquet, Chevaleresses : une chevalerie au féminin, Place des éditeurs, 2013, page 7)
- (À notre époque) Femme portant le grade de chevalier dans certains ordres religieux, militaires ou civils.
- Les chevalières de la Légion d’honneur — (« Les chevalières de la Légion d’honneur », dans Le Petit Journal, 18 juin 1865, page 1 [texte intégral])
- Comme les femmes n’occupent chez nous aucune position officielle ni dans la magistrature, ni dans le clergé, ni dans l’armée, le nombre des services rendus à l’État par les petites et les grandes dames est nécessairement fort restreint. On serait obligé d’accorder des brevets de chevalières, d’officières ou de commandeuses aux mères de famille qui ont le plus d’enfants, et aux jeunes filles qui en ont eu le moins. — (Henri Rochefort, La grande Bohême, Librairie Centrale, Paris, 1867, page 174)
- C’est en 1887 que Mme Furtado-Heine a été décorée de la Légion d’honneur. A cette-là, la Légion ne comptait ou n’avait compté que très peu de chevalières en dehors des religieuses. […] Mlle Rosa Bonheur reste aujourd’hui la seule officière. — (« Les femmes décorées », dans Le Gaulois, no 5515, 12 décembre 1896, page 1 [texte intégral])
- Veiler (Véronique, Marie-Thérèse, Claude), lieutenante-colonelle. Chevalière du 18 janvier 2001. — (« Décret du 30 octobre 2019 portant promotion et nomination dans l’ordre national du Mérite en faveur des militaires n’appartenant pas à l’armée active », dans Journal officiel de la République française, 1er novembre 2019 [texte intégral])
- Officière de l’Ordre du Canada et chevalière de l’Ordre national du Québec, Andrée Lachapelle a participé au début de la télévision québécoise dans les années 1950. — (« Andrée Lachapelle est décédée », dans Métro, 21 novembre 2019 [texte intégral])
- (Désuet) (Noblesse) Épouse d’un chevalier.
- Dira-t-on aujourd’hui Monsieur l’Écuyer, Madame l’Écuyère, Monsieur le Chevalier, Madame la Chevalière ? — (Antoine-Louis-Pierre-Joseph Godart de Belbeuf, De la noblesse française en 1861, 1861)
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animalière
- Féminin singulier de animalier.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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concentrationnaire
- Relatif aux camps de concentration.
- L'univers concentrationnaire.
- Une expérience concentrationnaire.
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équilatère
- (Géométrie) Dont les deux asymptotes sont rectangulaires, en parlant d’une hyperbole.
- Cette courbe est ce qu’on appelle, en géométrie, une hyperbole équilatère. — (Carlo Bourlet, Précis d’algébre, 1907)
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argumentaire
- Relatif à un argument, à des arguments.
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biliaire
- (Médecine) Relatif à la bile.
- Portion du foie du Porc, injectée, destinée à montrer les rapports des conduits biliaires et des veinules portales. — (N. Guillot, Structure du foie chez les animaux vertébrés, dans Annales des sciences naturelles: Zoologie et biologie animale, 3e série, t.9, p.171, 1848)
- Sylvius avait déjà fait observer que les bœufs qui, pendant l'hiver, sont affectés de concrétions biliaires, se guérissent au printemps en mangeant les feuilles et les tiges de chiendent dans les pâturages. — (Le Chiendent - Triticum repens, dans la Revue de thérapeutique médico-chirurgicale, Paris : Dr Martin-Lauzer, 1865, page 17)
- Ces données fournies par l’épreuve de l’atropine pourraient faire conclure que l’intoxication biliaire porte à la fois sur le cœur et sur le pneumogastrique. — (Société médicale des hôpitaux de Paris, Bulletins et mémoires, 1911, page 38)
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consignataire
- Celui, celle qui est préposé à la garde d’une consignation.
- Le consignataire délivra les fonds.
- (Commerce) Négociant ou commissionnaire auquel on adresse soit un navire, pour qu’il en opère le désarmement et le réarmement, soit les marchandises chargées sur un bâtiment, pour qu’il les reçoive en dépôt ou se charge de les vendre.
- Le consignataire du navire, substitué aux obligations du capitaine pour la délivrance de la cargaison, est tenu de délivrer les marchandises qu’il a reçues et telles qu’il les a reçues, à moins de prouver le cas fortuit ou la force majeure. — (Revue internationale du droit maritime, Volumes 11 à 20, 1906)
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capillaire
- (Sens propre) Relatif aux cheveux.
- Si vous aviez passé vos mains dans la chevelure abondante et parfumée d`une Javanaise, vous auriez le plus profond mépris pour ces petits taillis capillaires que les Européennes cachent si facilement sous un bonnet. — (Honoré de Balzac, Voyage de Paris à Java, 1832, réédition Gallimard, collection Folio, page 23)
- Fin comme un cheveu.
- On fabrique actuellement des tubes capillaires en verre excessivement fins. Ceux-ci, étirés par des ouvriers spéciaux, ont d’ordinaire une ouverture de deux dixièmes de millimètre. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Par extension) (Anatomie) Relatif aux vaisseaux sanguins capillaires.
- (Physique) Se dit des propriétés des sols ou des tubes dans lesquels les liquides ont tendance à monter sous l’effet de la capillarité.
- (Botanique) Relatif à certains organes très fins des plantes.
- Racines capillaires.
- (Transport terrestre) Relatif aux lignes ferroviaires à faible trafic réservées au fret ou à des trains touristiques.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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caractère
- Empreinte, marque, figure tracée sur une surface quelconque avec une plume, un burin, un ciseau ou de toute autre manière, et à laquelle on attribue une signification. Note : Se dit particulièrement des lettres et autres figures dont on se sert dans l’écriture ou dans l’impression.
- J’aimerais autant que vous me dissiez que l’Iliade d’Homère, ou la Henriade de Voltaire est un résultat de jets fortuits de caractères. — (Denis Diderot, Pensées philosophiques, texte établi par J. Assézat, Garnier, 1875-77)
- Ce qui m’étonne, c’est que le propriétaire dudit bouquin ne semble pas le lire de droite à gauche. Est-ce qu’il ne serait pas imprimé en caractères chinois ? — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre VI, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892, Page:Verne - Claudius Bombarnac.djvu/72)
- La littérature tatare et kiptchake (ou ancien tatar) en caractères arméniens constitue une part intégrante de la culture arménienne et possède une valeur philologique certaine. — (Claude Mutafian, Arménie, la magie de l'écrit, Centre de la Vieille Charité , éd. Somogy, 2007, page 338)
- (Imprimerie) Type dont se servaient les imprimeurs.
- Il fabriqua, en 1621, des poinçons pour former des caractères hébreux, chaldaïques, syriaques, arabes, grecs et allemands, et pour les lettres fleuries, les notes de musique, les vignettes et les fleurons, et rendit public, durant cette année, un cahier d'épreuves de ces caractères, qu'il avait gravés. — (« Jean Jannon », dans Biographie ardennaise ou Histoire des Ardennais qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs vertus et leurs erreurs, par Jean-Baptiste-Joseph Boulliot, Paris, 1830, vol. 2, page 56)
- On appelle caractère, en typographie, toute lettre ou signe quelconque qui se trouve en relief à l’extrémité d’un petit parallélipède [sic] de métal fondu, ou d’un morceau de bois, si ce sont des lettres destinées aux affiches. — (Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, 1866-1877 → consulter cet ouvrage, tome 3, page 350, article « Caractère »)
- Caractères neufs. — Caractères d’imprimerie. — Graver, fondre des caractères.
- Caractère usé.
- La force de corps, l’œil d’un caractère.
- (Par métonymie) (Imprimerie) Ensemble des types d’une même famille.
- Garamond est le caractère littéraire français par excellence depuis François Ier. — (Emmanuel Hocquard, Le cours de Pise, POL Éditeur, 2018, page 82)
- Ce caractère n’a pas encore servi.
- Ce caractère est bon, est mauvais.
- (Par analogie) (Informatique) Donnée qui représente un élément de texte selon un système de codage.
- Caractère alphanumérique, de contrôle, spécial, imprimable.
- Les 128 caractères du code ASCII.
- Une requête SQL se termine toujours par le caractère « ; ». — (Nicolas Larrousse, Création de bases de données, Pearsons, 2006)
- (Par ellipse) (Programmation) Type de donnée existant dans certains langages de programmation, contenant un caractère.
- Une variable caractère.
- (Sciences) (Vieilli) Signe, abréviation utilisé dans une science, dans un art.
- Caractères algébriques, caractères astronomiques.
- (En particulier) (Chimie) (Vieilli) Signe dont les chimistes se servent pour représenter en abrégé les substances qu’ils emploient dans leurs opérations.
- Mission, autorité, pouvoir pour faire ou dire quelque chose.
- Il n’a pas caractère pour agir, il parle sans caractère.
- Ce qui distingue une personne des autres à l’égard des mœurs, de l’âme.
- Des observateurs mal informés ont pris cela pour du charme, ou même pour une faiblesse de ce qu’ils croyaient être le caractère autrichien. C’était faux ; il est toujours faux de vouloir expliquer les phénomènes d’un pays à travers le caractère de ses habitants. Car l’habitant d’un pays a toujours au moins neuf caractères : un caractère professionnel, un caractère de classe, un caractère sexuel, un caractère national, un caractère politique, un caractère géographique, un caractère conscient, un inconscient, et peut-être même encore, un caractère privé ; il les réunit dans sa personne, mais s’en trouve dissocié, et n’est plus finalement qu’un petit vallon creusé par cette multitude de cours d’eau, vallon dans lequel ils viennent s’écouler pour en ressortir ensuite et remplir d’autres vallons avec d’autres ruisselets. C’est pourquoi tout habitant de la terre possède encore un dixième caractère, qui n’est rien d’autre que l’imagination passive d’espaces non encore remplis ; ce caractère donne à l’homme toutes ses libertés, sauf une : celle de prendre au sérieux ce que font ses autres caractères (neuf pour le moins), et ce qui leur arrive ; donc, en d’autres termes, la seule liberté, précisément, qui pourrait remplir cet espace. — (Robert Musil, L’Homme sans qualités, 1930-1932, traduction de Philippe Jaccottet, 1956, pp. 42-43)
- Les desservants peuvent, désormais, disparaître ; le peuple tiendra. Il tiendra, car il est, par caractère, obstiné ; car il vit groupé dans un rayon peu étendu. — (Auguste Billaud, La Petite Église dans la Vendée et les Deux-Sèvres, 1800–1830, Nouvelles Éditions Latines, 1961, page 594)
- La tête en l’air, qui suit à Oxford quelques cours de botanique, se prépare à devenir pasteur quand une chance imprévue s’offre à elle : on lui propose de partir, au titre d’homme de compagnie du capitaine Robert Fitz-Roy, âgé de vingt-six ans et au caractère difficile, pour un très long voyage d’étude. — (Jean d’Ormesson, C’est une chose étrange à la fin que le monde, 2010, ISBN 978-2-221-12336-2)
- Montrer un grand, un beau, un noble caractère.
- Force, vigueur de caractère.
- Trait de caractère.
- Caractère doux, gai, sérieux, sournois, triste, vindicatif, perfide, etc.
- Il y a des caractères difficiles à dompter.
- Le poète dramatique doit saisir, tracer, développer habilement les caractères.
- Garder, soutenir, diversifier les caractères.
- Faire sentir l’opposition des caractères.
- Comédie de caractère.
- (Par analogie) Tour d’esprit, qualité bonne ou mauvaise qui distingue un peuple des autres.
- Les étranges figures dont tout Mangarévien bigarrait sa peau […] lui donnaient un air martial et terrible, que ne démentait pas son caractère ; car il passait, avant sa conversion, pour le plus féroce insulaire de l’Océanie. — (Caret, Archipel de Mangaréva (Îles Gambier), dans Revue de l’Orient, 1844)
- Le caractère de cette nation est la légèreté, la fierté, etc.
- (Absolument) Force d’âme, fermeté.
- Il a montré, dans cette occasion, beaucoup de caractère.
- C’est un homme à caractère.
- N’avoir pas de caractère, être sans caractère, manquer de caractère.
- Expression, air expressif, personnel, original, en parlant surtout des figures peintes ou sculptées.
- Il y a du caractère, il n’y a point de caractère dans sa physionomie.
- Cette tête a un grand caractère, est d’un grand caractère.
- (Par extension) Expression musicale.
- Un beau caractère de tête.
- Cette ouverture n’a point de caractère.
- Ce qui est le propre d’une chose ; ce qui la distingue.
- Les rives de la Moselle sont vraiment pittoresques et réjouissantes au possible ; pour les artistes elles offrent un caractère tout particulier. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
- Vers le soir la tempête présentait des caractères cycloniques et je pris la cape, les amures à tribord, pour m’éloigner du centre de la dépression. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Le sol y est compact, souvent imperméable, marécageux par endroits, d’où le caractère mésohygrophile de la flore […] — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 14)
- Et s’il y a un judaïsme de rite aschkenazi, avec son caractère propre, qui le distingue nettement du judaïsme sefardi, ce n’est pas d’Allemagne qu’il est originaire, mais bien de France. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- À l’encontre des autres routes d’Europe, celles du Royaume Uni n’avaient jamais été soumises à aucun essai organisé de redressement et d’aplanissement, et c’est à cela sans doute qu’il faut attribuer leur caractère pittoresque. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 47 de l’édition de 1921)
- (Botanique, Géologie, Zoologie) (Au pluriel) Marque essentielle qui distingue une substance, une plante, un animal de tout autre.
- Dire quels sont les caractères d’une plante, d’un insecte.
- Caractères constants, variables.
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culottière
- Celle qui fait, qui vend des culottes de peau, des gants, des guêtres, etc.
- Elle est brunisseuse, brocheuse, plieuse de journaux, chamoiseuse, chamarreuse, blanchisseuse, gantière, passementière, teinturière, tapissière, mercière, bimbelotière, culottière, giletière, lingère, fleuriste ; elle confectionne des casquettes, coud les coiffes de chapeau, colorie les pains à cacheter et les étiquettes du marchand d’eau de Cologne ; brode en or, en argent, en soie, borde les chaussures, pique les bretelles, ébarbe ou natte les schalls, dévide le coton, l’arrondit en pelotes, découpe les rubans, façonne la cire ou la baleine en bouquets de fleurs, enchaîne les perles au tissu soyeux d’une bourse, polit l’argent, lustre les étoffes ; elle manie l’aiguille, les ciseaux, le poinçon, la lime, le battoir, le gravoir, le pinceau, la pierre sanguine, et dans une foule de travaux obscurs que les gens du monde ne connaissent pas même de nom, la pauvre grisette use péniblement sa jeunesse à gagner trente sous par jour, 547 fr. 50 centimes par an. — (Paris, ou le livre des cent-et-un, tome VI, Ladvocat, Paris, 1831-1834)
- Se dit spécialement d’une confectionneuse de pantalons.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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décadaire
- Qui correspond à une période de dix jours, ou qui a lieu tous les dix jours.
- Je reçois mon relevé bancaire décadaire au lieu du mensuel.
- Relatif aux décades du calendrier républicain.
- Par une inconcevable mansuétude, Elle avait toléré l’affront des fêtes décadaires, l’outrage de la déesse Raison vautrée sur l’autel à sa place, […]. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- (Par extension) (France) (Désuet) Qualificatif donné à une église républicaine établie sous la Révolution.
- Le « Temple de la Raison » fut appelé ensuite « Temple de l’Être suprême », puis « salle décadaire ». — (Pierre Bernadau, Histoire de Bordeaux depuis l’année 1675 jusqu’à 1836, volume 1, 1837.)
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chocolatière
- Vase, généralement d’argent, de cuivre ou de terre, pour faire fondre et bouillir le chocolat ou pour le servir.
- Dès qu’un domestique arrivait, elle lui arrachait la chocolatière et prenait un plaisir extrême à emplir les tasses, avec une promptitude de garçon de café. — (Émile Zola, Une page d’amour, Charpentier, Paris, 1878, page 133)
- Celle qui fait et vend le chocolat (pour un homme, on dit : chocolatier).
- Une cardeuse de matelas, aux narines poilues, envoya des deux mains un baiser ; trois jeunes brunisseuses exprimèrent une gratitude tendre ; une chocolatière détacha un œillet de son corsage et l’envoya à toute volée, tandis que mainte commère faisait un murmure flatteur. — (J.-H. Rosny aîné, La Vague rouge, roman de mœurs révolutionnaires, Plon-Nourrit et Cie, Paris, 1910, page 241-242)
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cessionnaire
- (Droit) Celui, celle à qui a été faite une cession.
- Il agit en qualité de cessionnaire. Il est cessionnaire des droits d’un tel.
- On sait que la cession de créance transfère la créance telle quelle du patrimoine du cédant à celui du cessionnaire : elle ne peut ni améliorer la situation du débiteur ni l’empirer. — (Patrick Wéry, Chronique de jurisprudence sur les causes d’extinction des obligations (2000-2013), 2014)
- Parmi eux, la création le 1er janvier dernier de l’Agence de régulation et de développement du marché financier, l’organe issu de de la Banque nationale dont le rôle se résume à l’accomplissement des droits et obligations du cessionnaire de la dernière, selon le média kazakh Inform.kz. — (Adel Urikbayeva, Kazakhstan : la Banque centrale déplacée d’Almaty à Nur-Sultan, novastan.org, 6 juillet 2020)
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doctrinaire
- (Histoire) Un des hommes d’opinion modérée, qui, dans la première moitié du XIXe siècle, se piquaient de subordonner leurs principes politiques à un ensemble de doctrines rigoureuses.
- — Tu as tort de te rajeunir, lui disait son père. Si tu avais trente-six ans, ou du moins la mine revêche d’un doctrinaire, je pourrais te donner la position que je voudrais. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Il était chaussé de bottes à éperons, vêtu d’un pantalon gris, d’une redingote foncée ; le col de la chemise émergeait, très blanc, de la haute cravate noire à la doctrinaire. — (Pierre Benoit, Le lac salé, 1921, réédition Le Livre de Poche, page 234)
- (Par extension) (Péjoratif) Celui ou celle qui se fait remarquer par un attachement systématique à ses opinions et l’affirmation autoritaire de celles-ci.
- Un doctrinaire auquel il n’avait guère manqué que cent cinquante voix sur cent cinquante-cinq votants pour être élu, se leva. — (Honoré de Balzac, L'Auberge rouge, 1831)
- C’est une querelle de clocher que les doctrinaires arrivent à susciter au sein du Club. — (Jacques de Cock, Les Cordeliers dans la Révolution française : II - Textes et documents, Fantasques éditions à Lyon, 2001, page 1009)
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cornière
- (Par ellipse) (Architecture) Canal de tuiles ou de plomb qui est à la jointure de deux pentes de toit et qui en reçoit les eaux.
- (Art) Pièce de fer à deux branches qui sert à maintenir les angles d’un meuble.
- (Art) Une moulure en bois, en carton ou un profilé en métal dont la section forme un L.
- (Urbanisme) Partie couverte sous les arcades de la place centrale des bastides du sud-ouest de la France.
- Aller par les rues de Barzac, c’était plonger dans le marché. Il avait envahi tout l’espace, les places entourées de cornières et les moindres ruelles. — (Philippe Delerm, Quiproquo, nouvelle, supplément au magazine « Elle », 1999, page 33)
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mère
- Femme qui a donné naissance à au moins un enfant.
- Mais comment, cependant, ne pas consacrer au moins un mot à cette admirable pouponnière, à cette garderie, à ces parcs à bébés où les jeunes mères déposent leurs petits, qu’elles viennent, à intervalles réguliers, allaiter avec des précautions de propreté, une incessante éducation d’hygiène dont je m’émerveille ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Quelque mois après les élections, suivant l’un de ses fils, précédant l’autre, s’éteignait notre mère, ma mère vénérée, ma mère dont le portrait emplit la pièce où je travaille, ma mère dont le regard, vivant sur la toile, enveloppe encore son enfant préféré. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Premiers matins où les jeunes mères aiment leur fils, mais pas encore par amour maternel ; elles le plaignent, elles l’admirent : il sera un grand artiste : il se mariera. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Dès que leurs enfants pourraient s’y aventurer, […], les mères les sermonnent à grosse voix : « Ne va jamais là tout seul, sais-tu : la bête à crochets te mangerait ». — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Il n'y a pas encore très longtemps, les mères donnaient le jour à leurs enfants à leur domicile, et l'on décédait chez soi ou chez ses enfants. — (Gérard-François Dumont, avec la collaboration de Pierre Chaunu, Jean Legrand & Alfred Sauvy, La France ridée : les conditions du renouveau, nouvelle édition, Hachette, 1986)
- Il traita d’abord Joséphine de putain, chose affirma-t-il qui ne l’étonnait guère attendu qu’elle était la fille de sa mère, […]. — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Femme qui a pris le rôle et la responsabilité maternelle dans la vie d’un enfant.
- Une mère adoptive.
- Femelle d'un animal, lorsqu’elle a un ou plusieurs petits.
- La mère de ce poulain a gagné de nombreux concours.
- Un faon qui suit sa mère.
- Hôtesse d’une auberge qui recevait des compagnons, dans la tradition du compagnonnage.
- Il est compagnon du devoir, il a une grande canne avec de longs rubans, et il m’emmène quelquefois chez la Mère des menuisiers. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- Nine, c’est un peu comme la mère de ce compagnonnage, où les loups sourient aux dévorants. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 191)
- Comme il était alors d’usage, c’est une mère des compagnons qui gouvernait toute la maison.Celle-là était la jeune veuve d’un ferronnier, qui était tombé d’un clocher dont il venait de poser la croix. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, Le Livre de Poche, page 39)
- (Sens figuré) Environnement ou lieu où une chose a commencé, ou bien source, origine.
- Verser le sang pour la mère patrie (c’est-à-dire le pays où l’on est né)
- Ignorance est mère de tous les maux. — (Rabelais, Cinquième livre,)
- (Religion) Religieuse qui dirige un couvent.
- La mère abbesse sera absente pour la semaine.
- La mère supérieure charitable que fut Mère Teresa a été canonisée.
- Vous deviez, ma mère, surveiller plus étroitement les novices.
- Restauratrice, cheffe cuisinière.
- Des célèbres mères lyonnaises, nulle ne fut plus connue que la Mère Brazier, première femme qui a obtenu trois étoiles au Guide Michelin en 1933.
- (Familier) Femme âgée. — Note : se dit parfois de façon ironique, et souvent précède le nom de cette femme.
- La mère Malard, branlant son bonnet noir, en a avalé les « Ave Maria » qu’elle bavotte à mi-voix, au long des heures, pour la conversion des pécheurs. — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 20)
- (Familier) Interpellation familière adressée par un homme à une femme d'un certain âge, notamment par l'époux à son épouse.
- — Vous lavez bien tard, la mère, lui demanda brusquement Marsillat, qui s’était approché d’elle assez près, mais qui ne pouvait réussir à distinguer ses traits. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- — Allons, la mère, allons voir s’il y a encore de la soupe ; moi j’en mangerai bien une potée. — (Guy de Maupassant, Histoire d’une fille de ferme, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, page 122)
- Levure de première fermentation, levure d’origine.
- Une mère de kéfir, un levain mère.
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bancaire
- Relatif à la banque.
- Ces jeunes gens ressentent d'autant moins de scrupules que ces établissements bancaires ont poussé leurs familles au surendettement à coups de « crédits conso » répétés, un jour pour un nouveau canapé, un autre pour un écran plat. — (David Thomson, Les Français jihadistes, Éditions Les Arènes, 2014)
- Un bon sens dérangeant en Champagne, surtout dans une Côte des Blancs productiviste et bidouilleuse qui est à la viticulture naturelle ce que le Luxembourg est à la transparence bancaire. — (Sylvie Augereau et Antoine Gerbelle, Soif d'aujourd'hui, Tana Editions, 2016, page 52)
- Ancien cadre bancaire, il sera à un guichet pour veiller à la bonne utilisation du nouveau moyen de paiement « cashless » (sans monnaie). — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 24)
-
anecdotière
- Celle qui a l’habitude de recueillir et de raconter des anecdotes, et le plus souvent des anecdotes fausses.
- La talentueuse anecdotière répondit d’un rire prolongé, puis lança : « Bonne nuit, mes jolies ! » et sombra dans un sommeil paisible. — (Georges Gissing, Femmes en trop, traduction française, 1982)
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offert
- Participe passé masculin singulier de offrir.
- C’est encore ce qui nous est offert sous cette image si belle et si forte de la régénération. — (Athanase Coquerel, Sermon d’adieu prêché dans l’église de l’oratoire le 26 février 1864, 1864)
- Son compère en attaque, Phil Foden, s’est lui aussi offert un triplé. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 3 octobre 2022, page 16)
-
bulbaire
- Relatif au bulbe, en particulier en rapport avec le bulbe rachidien.
- L’IRM cérébrale met en évidence les anomalies cérébrales qui sont observées au niveau histologique : dysmyélinisation et surtout malformation cérébrale très particulière associant un trouble de la giration et de la cytoarchitectonie (micropachygyrie) dans les régions temporo-frontales et des anomalies des olives bulbaires [1, 7, 14]. — (Michel Arthuis, Brigitte Chabrol, Olivier Dulac, Josette Mancini, Gérard Ponsot, Neurologie pédiatrique, Éditions Lavoisier, Paris, 2010, 3e édition)
- La forme adulte de la paralysie bulbaire progressive est caractérisée initialement par une faiblesse bulbaire qui progresse jusqu’à impliquer des neurones moteurs.
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cancanière
- (Familier) Celle qui aime à faire des cancans.
- Je suis forcée de m’arrêter et de soutenir un instant la conversation. D’abord, par tempérament, je désire garder les meilleurs rapports avec le quartier ; et puis, je n’oublie pas le mot d’ordre administratif : « Il faut être bien avec tout le monde » ; or la femme de service n’a qu’un moyen de réaliser ce programme, c’est de montrer les qualités d’une parfaite cancanière. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- De la gent cancanièreVous étiez le parloirCar vous saviez, « drôlières »,Tout ce qu’on peut savoir ! — (Maurice Davau, Souvenirs en forme de poèmes, Aux Lavandières (1984), C.L.D., 2005)
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caloyère
- Féminin singulier de caloyer.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.