Dictionnaire des rimes
Les rimes en : dioxine
Que signifie "dioxine" ?
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- (Chimie) Hétérocycle aromatique dont le carbocycle comporte deux atomes d'oxygène.
- Cependant, réalisée dans de mauvaises conditions, la combustion du bois émet des polluants néfastes pour la santé, tels que furanes, benzènes, dioxines, composés organiques volatils (COV)… ainsi que des particules fines nocives. — (France Mutuelle Magazine, no 174, octobre-novembre-décembre 2022, page 46)
- (En particulier) (Par ellipse) Polychlorodibenzo-p-dioxine connue pour sa toxicité.
- Parce qu'il y a plus rien là-bas, au Viêt Nam, plus de forêts, plus de cultures, et cette dioxine sur les Viets et sur les GI, c'est l'horreur. — (Véronique Olmi, Les évasions particulières, Le Livre de Poche, 2022)
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "dioxine".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
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leucine
- Acide aminé dont la chaîne latérale est (-CH2-CH(CH3)2).
- Il constate la présence d’une molécule de tyrosine (C9H11AzO3), et de toute la série homologue des sucres de gélatine, depuis la leucine (C6H13AzO2), jusqu’à l’alanine (C3H7AzO2) ; tous à base d’acide gras. — (Revue des questions scientifiques, volume 8, 1880, page 37 (analine corrigé en alanine))
- (Vieilli) Principe existant dans le tissu pulmonaire et dans le sang.
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hémolysine
- (Biologie) Substance provoquant une hémolyse.
- On fait varier la quantité d’hémolysine utilisée pour sensibiliser les globules rouges. — (Bulletin de l’Association des diplômés de microbiologie de la Faculté de pharmacie de Nancy, Numéros 113 à 120, 1969)
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médecine
- Science des maladies et art de les guérir.
- [À Quimper], la médecine est exercée par les sœurs blanches, qui n’ont pas fait d’études, mais qui sont d’une bonté angélique. Elles guérissent pour rien, quand par hasard elles guérissent. On ne paye que les médicaments. Les médecins patentés vont tous mourir de faim grâce à elles. C’est bien fait : des incrédules ! — (Edmond About, Causeries, 1865)
- Sa culture était pluriraciale, puisqu’une grande partie de sa littérature philosophique est l'œuvre de chrétiens et de juifs, et que ses traités de médecine et de mathématiques sont celle de Persans et d’Indiens. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- Faire sa médecine. – Docteur, étudiant en médecine. – La Faculté, les écoles de médecine. – Des livres, des thèses de médecine. – Pratiquer, exercer la médecine.
- (Vieilli) Ensemble des sciences médicales.
- la “médecine” désignait à l’âge classique l’ensemble des sciences médicales, c’est-à-dire à la fois l’anatomie, la physiologie, la pathologie et l’art de guérir. — (Raphaële Andrault, La raison des corps. Mécanisme et sciences médicales, Vrin, Paris, 2010, page 14)
- (Parfois) Système médical.
- Bien qu’il fût docteur en médecine, M. Rémusat a peu fait pour éclaircir la médecine chinoise ; sans doute elle l’avait rebuté par les pratiques bizarres et superstitieuses qu’elle mêle à ses recettes. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- Remède, sous forme liquide ou solide qu’on prend pour se purger.
- Halpersohn, qui passa, pendant cinq ou six ans, pour un médicastre, à cause de ses poudres, de ses médecines, possédait la science innée des grands médecins. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, deuxième épisode)
- Base d’une sorte de médecine coranique, la graine de nigelle, elle aussi recommandée par un hadith (une parole rapportée) du Prophète et réputée soulager les maux les plus divers, se décline en poudre ou en huile essentielle. — (Bernadette Sauvaget, Halal est grand, dans Libération (journal), des 8 & 9 janvier 2011)
- (Éducation) Les études médicales.
- […], il semble que l’on assiste à une recrudescence et un « durcissement » des bizutages, en médecine, mais plus encore dans les classes préparatoires, les écoles d’ingénieurs ou de commerce, et les IUT. — (Emmanuelle Godeau, « Le baptême », chap. 3 de L’« esprit de corps »: Sexe et mort dans la formation des internes en médecine, Ethnologie de la France, nº 29, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2007, page 95)
- J’ai commencé ma médecine, mais j’ai dû arrêter pour rentrer à la maison m’occuper de maman quand elle a eu son cancer. — (Sue Mac Kay, La famille rêvée du Dr Flynn, 2011)
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émulsine
- (Chimie) Enzyme présente dans diverses amandes. Elle provoque la lyse de l'amygdaline en glucose, aldéhyde benzoïque et en acide cyanhydrique, composants de l'essence d'amande amère.
- L'émulsine a servi dans la synthèse de la vanilline à partir de la coniférine contenue dans l'aubier de pin.
- MM. Bourquelot et Hérissey a démontré en 1894 que l’émulsine dédouble le sucre de lait. — (Archives générales de médecine, Volume 1, 1903)
- En cosmétique, enzyme, parfum, huile végétale entrant dans la composition de produits de beauté.
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flavine
- (Biochimie) Coenzyme et pigment jaune, dont la structure est basée sur un composé hétérocyclique à trois cycles, l’isoalloxazine, elle-même basée sur un noyau de ptéridine.
- Pigment jaune extrait de l’écorce du quercitron.
- La flavine se fabrique d’ailleurs dans les pays d’origine du quercitron, à Philadelphie, à Baltimore. — (Marius Moyret, Traité de teinture des soies, précédé de l’histoire chimique de la soie et de l’histoire de la teinture de la soie, 1877)
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emmagasine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de emmagasiner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de emmagasiner.
- Les commerçants en gros et leurs garçons, les employés, les gens de la petite banque et de grande probité, les fripons, les âmes damnées, les premiers et les derniers commis, les clercs de l’huissier, de l’avoué, du notaire, enfin les membres agissants, pensants, spéculants de cette petite bourgeoisie qui triture les intérêts de Paris et veille à son grain, accapare les denrées, emmagasine les produits fabriqués par les prolétaires, encaque les fruits du Midi, les poissons de l’Océan, les vins de toute côte aimée du soleil ; qui étend les mains sur l’Orient, y prend les châles dédaignés par les Turcs et les Russes ; va récolter jusque dans les Indes, se couche pour attendre la vente, aspire après le bénéfice, escompte les effets, roule et encaisse toutes les valeurs ; emballe en détail Paris tout entier, le voiture, guette les fantaisies de l’enfance, épie les caprices et les vices de l’âge mûr, en pressure les maladies ; hé bien, sans boire de l’eau de vie comme l’ouvrier, ni sans aller se vautrer dans la fange des barrières, tous excèdent aussi leurs forces ; tendant outre mesure leur corps et leur moral, l’un par l’autre ; se dessèchent de désirs, s’abîment de courses précipitées. — (Honoré de Balzac, La Fille aux yeux d’or, écrit en 1834-1835)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de emmagasiner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de emmagasiner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de emmagasiner.
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maraîchine
- Race laitière de taurin, originaire de France (sud de la Vendée), à robe fauve froment clair à grisâtre.
- Mais les qualités sont presque les mêmes : la parthenaise comme la maraîchine donnent toutes les deux leurs deux mille à deux mille cinq cent litres de lait par an et peuvent produire des veaux jusqu’à quinze ans, et parfois plus. — (Pierre Sabourin, Le Boulanger de Saint-Laurent, 2007)
- Danse du Marais breton vendéen.
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déracine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de déraciner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de déraciner.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de déraciner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de déraciner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de déraciner.
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métalloprotéine
- (Biochimie) Protéine comportant un ou plusieurs cofacteurs métalliques.
- La superoxyde dismutase est une métalloprotéine dont l’activité enzymatique consiste à faire la dismutation de l’anion superoxyde en dioxygène et peroxyde d’hydrogène. — (Maurice Santelli, Chimie bio-organique, 2012)
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aubergine
- (Botanique) Plante herbacée de la famille des solanacées qui porte des fruits blancs semblables à des œufs, ou de forme allongée comme les concombres, et de couleur violette, jaune ou rougeâtre (Solanum melongena).
- La domestication a eu lieu dans une région située entre l’Inde, le Myanmar et la Chine où on trouve toujours des types primitifs ou adventices d’aubergines.— (Ressources végétales de l’Afrique tropicale 2 : Légumes, 2004, page 549)
- (Botanique) Fruit de cette plante, de couleur magenta-pourpre à violet, très sombre, de la famille des solanacées, utilisé comme légume, notamment dans la cuisine méditerranéenne, et servant à réaliser des plats tels que la moussaka ou la ratatouille.
- Et le Progrès vint, qui l’obligea à mettre dans son étalage des artichauts et des aubergines de France, des pommes étrangères, […] des bananes, des noix aux formes insolites, des « grappes fruits » et des mangues… — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 8 de l’édition de 1921)
- À la clarté irrégulière des flammes, la plaie se dévoila. Cernée de croûtes, de tumeurs et de crevasses enflammées, elle avait la couleur et la matière d’une aubergine pourrie. À travers la peau corrodée, éclatée, perçaient les arêtes de l’os rompu. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- En Europe, au Moyen Âge, on donnait à l’aubergine le nom de malum insanum, ou « pomme de la folie », car, disait-on, elle était dangereuse pour la santé mentale. — (Françoise Vergès, À vos mangues !, traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, page 317)
- (Par analogie) (France) (Argot) Auxiliaire féminine de police, chargée du contrôle du stationnement, appelée ainsi à l’origine en raison de la couleur de son uniforme, proche de celle du fruit.
- Les aubergines c'est quand même mieux dans ton assiette, roulées avec de la mozza et du jambon, que dans la rue à te coller une prune sur le pare-brise. — (Yannig Samot, Mmmozza - 30 recettes à base de mozzarella, Hachette, 2013)
- On m'appelle Aubergine A cause de la jolie couleur de mon petit tailleur On m'appelle Aubergine Je suis l'ange mauve du trottoir avec mes accessoires — (Sidonie, Aubergine, 1974)
- (Centrafrique) Plante herbacée de la famille des solanacées cultivée en Afrique tropicale et en Amérique du Sud pour son fruit immature consommé comme légume (Solanum aethiopicum).
- (Algérie) Œil au beurre noir[2].
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lipoprotéine
- (Biochimie) Grand complexe de protéines et de lipides, hydrosolubles, qui transportent massivement les lipides dans tout l’organisme.
- Ce cholestérol provient de la lipoprotéine légère dont il est extrait, et, là est la découverte, il se fixe sur un récepteur protéique membranaire localisé, spécifique de cette lipoprotéine. — (Georges Schapira, Le malade moléculaire: Un nouveau regard sur la médecine, 1994)
- Les protéines du jaune sont peu foisonnantes mais possèdent d'excellentes propriétés émulsifiantes dues aux phospholipides et aux lipoprotéines (effet stabilisant). — (Nathalie Nathier-Dufour, Les œufs et les ovoproduits, Éditions Educagri, 2005, page 39)
- "Nos travaux montrent que ces protéines toxiques […] arrivent probablement au cerveau grâce aux lipoprotéines, des particules graisseuses qui se trouvent dans le sang", poursuit le chercheur. — (Alain Labelle, Et si l’alzheimer trouvait son origine dans le foie?, ici.radio-canada.ca, 16 septembre 2021)
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câline
- Féminin singulier de câlin.
- Mais elle, le priait, câline et tendre: Oh, papa, partons, je t'en supplie. — (Guy de Maupassant, Une vie, 1883, réédition Folio Classique Gallimard, 1974, page 29)
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arsine
- (Chimie) Trihydrure d’arsenic, de formule brute AsH3, gaz incolore et toxique, plus lourd que l’air, qui a été utilisé en association avec d'autres gaz dans les obus chimiques de la Première Guerre mondiale.
- L’arsine est un gaz toxique qui s’enflamme facilement dans l’air mais ses analogues organiques (radical aryle ou alkyle) sont beaucoup plus stables ce qui permet de les utiliser en chimie des métaux ou pour doper le silicium dans l’industrie des composants.
- Les obus toxiques habituellement utilisés sont accompagnés d’une nouvelle substance, l’arsine, et beaucoup d’hommes souffrent d’une irritation aiguë des voies respiratoires. — (Jean-Paul Briastre, Soldats du Quercitain, 2013)
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chevrotine
- Gros plomb dont on se sert pour tirer le chevreuil et autres gibiers.
- Mon fusil est chargé de chevrotines, à chevrotines.
- Mateo n’aurait jamais tiré sur un mouflon avec des chevrotines, mais, à cent vingt pas, il l’abattait d’une balle dans la tête ou dans l’épaule, à son choix. — (Prosper Mérimée, Mateo Falcone, 1829)
- Le canon vomit avec un rugissement son paquet de chevrotines. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
- « Parce que Chabert leur avait tiré un coup de fusil.– Un vrai coup de fusil ? dis-je.– Oui, mais de loin, avec du petit plomb… […] Mon père dit qu’il aurait dû tirer à chevrotines ! — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 33)
- Lucien hésita avant que les deux cartouches suivantes n’arrivent dans les tubes de son flingot juste à temps pour faire exploser la lunette arrière du véhicule qui s’évanouit dans la fumée, laissant sur le quai le moteur hors-bord marqué d’impacts de chevrotine. — (Jean-Luc Blanchet, Marée blanche en Atlantique, Geste éditions, 2010, chapitre 3)
- (Musique) (Vieilli) Chevrotement.
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invagine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe invaginer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe invaginer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe invaginer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe invaginer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe invaginer.
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citrine
- (Minéralogie) Variété de quartz dont la couleur jaune est due à la présence d’infimes quantités d’oxydes de fer.
- Mme Rezeau — qui à La Belle Angerie se nippe comme une souillon — s'avance en grand arroi, lente, coiffée haut, gantée long, poussant une robe de velours violet sur quoi ruisselle, sorti du même écrin que son bracelet et que ses pendulantes boucles d'oreille, un collier de topazes — qui doivent être des citrines, mais qui font de l'effet. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, pages 182-183)
- (Pharmacie) Huile essentielle de citron[1].
- (Mycologie) Amanite citrine.
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gouine
- Mot normand[1] signifiant autrefois « femme » du terme scandinave kvinna (même sens). Le mot est plus tard devenu péjoratif. Le normand a aussi les termes gouënipe ou couénipe « femme de mauvaise vie ».
- Auguste Creuzé de Lesser[2] tire ce mot de la reine Goïne (à rapprocher avec le gaélique coinne, « femme », l’anglais queen, « reine ») qui trompait son mari et le fit périr pour fuir avec son amant :« Quoiqu’en amour à la bonté j’incline,Je n’en ai pas pour la reine Goïne ;Et jusqu’à nous son nom un peu changéVint justement en proverbe érigé. » — (La Table ronde, 1810)
- Auguste Scheler[3] soulignant que l’ancien français avait godine (sens identique), propose une racine god : le verbe godailler (« boire avec excès ») ayant subi lui aussi une évolution vers gouailler (« s’amuser ») d’où gouaille. Cette racine, selon ce même auteur faisant référence au philologue allemand Friedrich Christian Diez, n’est pas issue du latin gaudere (« jouir »), mais est plutôt d’origine celte et se retrouve dans le gallois god (« luxure »), l'ancien français godon (« femme de mauvaise vie ») ou, plus proche de nous, godelureau.
- De l’arabe قينة, qayna (le « ق -q » arabe étant souvent retranscrit en « g », comme dans le mot qahba donnant gaupe, et comme il est fréquemment prononcé dans certains dialectes, tel قلب qalb (« cœur » en français), prononcé « galb » en Tunisie et dans la Péninsule arabique). Une qayna était une esclave-musicienne au Moyen-Orient, d'où la réputation de femme de mauvaise vie.
- Probablement issu plus ou moins directement de la racine indo-européenne gʷḗn ("femme"). À rapprocher du sens 2.
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fine
- (Typographie) Terme utilisé communément dans l’imprimerie et par les typographes pour désigner une espace insécable, mais d'une largeur fixe non justifiable (en cas de justification des lignes complètes de paragraphes entre les deux marges), et plus fine (entre un sixième et un quart de cadratin, selon les polices de caractères utilisées) que l’espace normale (un demi cadratin) séparant les mots ; la fine est utilisée soit en juxtaposition avec certains signes de ponctuation, soit aussi (dans les conventions typographiques françaises) comme séparateur de groupes de chiffres dans un nombre ou un numéro.
- On insèrera en français une fine avant les signes de ponctuation double comme les deux-points, le point-virgule, le point d’exclamation, le point d’interrogation, ainsi qu’à l’intérieur des guillemets français, ou parfois aussi après une puce ou un tiret demi-cadratin en tête d’un élément dans une liste ou énumération afin que les premiers termes de chaque élément apparaissent verticalement alignés en cas de justification des paragraphes. On utilisera aussi la fine comme séparateur de groupes de chiffres dans les nombres et numéros.
- Les fines typographiques juxtaposées aux signes de ponctuation dans les documents déjà mis en page sont le plus souvent codées U+2009 (un cinquième de cadratin, soit 0,2 em) dans les normes Unicode et ISO/IEC 10646. Cependant les typographes francophones recommandent traditionnellement souvent plutôt U+2005 (la fine d’un quart de cadratin, soit 0,25 em), contrairement aux typographes anglophones qui lui préfèrent traditionnellement U+2006 (la fine d’un sixième de cadratin, soit 0,166 em, presque invisible et très souvent omise). La différence de largeur entre les fines dépend de la façon dont sont conçues les polices de caractères utilisées, et notamment de l’approche incluse dans les glyphes eux-mêmes, puisque les typographes français ont souvent utilisé dans leurs polices une avance plus réduite que les typographes anglophones, afin de faire tenir plus de texte dans les lignes de paragraphes, sans trop augmenter le nombre de pages dans les ouvrages imprimés. Les polices de caractère modernes tiennent compte de la conception de leur glyphes pour ajuster la largeur de la fine typographique U+2009 qu’elles contiennent. Les autres fines à largeur constante U+2005 et U+2006 sont réservées aux typographes pour le rendu final des documents déjà totalement mis en page, avec des polices de caractères bien déterminées.
- Dans certains cas, la fine typographique U+2009 peut être partiellement justifiable (et légèrement agrandie) mais uniquement en cas d’activation de la justification des espaces d’approche intercaractère. La justification usuelle des paragraphes ne fait souvent pas appel à cet ajustement (nécessaire seulement dans la présentation de colonnes de texte très étroites afin d’éviter des espacements excessifs entre les mots lorsque les paragraphes sont justifiés), mais ne justifiera que les autres espaces. Les autres espaces fixes U+2000..U+2006, exprimées en cadratins, ne sont normalement pas affectées par la justification, et sont donc recommandées chaque fois que l’espace doit absolument conserver une largeur fixe, mais elles restent sécables.
- Toutefois, toutes ces fines ont le défaut de rester encore sécables (à cause d’une omission non corrigeable dans les propriétés Unicode du caractère U+2009), et une autre fine de largeur équivalente (mais insécable) a été ajoutée plus récemment (depuis Unicode 5.1) pour corriger ce défaut, codée U+202F. Cette dernière n’est pas encore supportée par nombre de polices, et les navigateurs internet ou moteurs de rendus, s’ils la traitent correctement comme insécable, omettent souvent de la remplacer par U+2009 quand cette dernière est disponible dans les polices utilisées. Pour ces raisons, la fine typographique devrait plutôt être représentée en SGML de façon symbolique avec « &nnbsp; », afin que les moteurs de rendus puissent déterminer plus librement le caractère Unicode équivalent à utiliser ; en HTML cependant (et aussi dans les documents graphiques SVG), cette référence symbolique (absente de leurs normes) n’est que rarement supportée par les moteurs de rendu : on lui préférera alors «   » (U+2009), un caractère bien supporté mais rendu insécable par une propriété CSS « white-space:nowrap ».
- (Vieilli) Eau-de-vie de raisin, en particulier cognac, de qualité supérieure. Apocope de fine champagne.
- — Je veux, dit Bénin, un grog au rhum.— Tiens ! moi aussi.— Je ne connais pas ça messieurs…, mais j’ai de la fine que je ne vous dis que ça.— Donnez de la fine ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 83)
- Sur ces mots, il a commandé trois nouvelles fines à l'eau. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 89)
- Ce traitement, on l’imagine N’est que pour la petite angine,Car s’il s’agit d’une grosse angineFaut ajouter un litre de fine. — (Jean Constantin, La petite angine, 1960)
- L’oncle Jules rapportait du Roussillon des raisins à l’eau-de-vie, des gâteaux mielleux qui collaient aux dents, un foie d’oie comme un cœur de veau, de la fine d’avant le déluge, et des R remis à neuf. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 26)
- Toute seule au barDans un coin noirUne blonde platineSirote sa fine — (Chagrin d'amour (groupe), Chacun fait (c'qui lui plaît), 1981)
- (Industrie minière) Fraction fine issue d’un concassage ou d’un broyage.
- Les opérations de broyage marquent usuellement le terme des opérations d’épuration des fines, que celles-ci soient destinées à l’agglomération ou à la carbonisation. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 362)
- Aphérèse de perle fine.
- Et voilà au cou de Bertille, médusée, deux cents fines tirées du profond des mers chaudes où le requin parfois vient croquer du plongeur. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 114)
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blondine
- Jeune fille qui a les cheveux blonds.
- En notre forêt de Nyons, il y avait un bonhomme, bûcheron de son état, [...] qui vivait pauvrement du produit de ses fagots, avec sa femme qui s’appelait Brisquette et ses deux enfants : un garçon de sept ans qui était brun et s’appelait Biscotin et une blondine de six ans qui s’appelait Biscotine. — (Charles Nodier, Histoire du chien de Brisquet, Hetzel, Paris, 1853, page 111)
- La petite Jeanne était une blondine anémique, à figure mince, délicate, et dont la misère avait singulièrement avivé l’inelligence et la sensibilité. — (Léon Frapié, La solliciteuse, dans Les contes de la maternelle, 1910, éditions Self, 1945, page 207)
- Je me souviens vaguement des traits de la gamine, une blondine coiffée d’un chapeau de paille orné de cerises artificielles, avec une robe en lingerie blanche, percée de trou-trous ourlés. — (Jules Clozel, Mémoires d’un enfant du XXème siècle, BoD/Books on Demand, 2012, page 247)
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gredine
- (Droit) Personne malfaisante, dénuée de toute valeur morale, ne méritant aucune considération.
- Elle frissonna d’horreur à l’idée de comparaître devant des gens de police et de justice, comme une gredine, complice d’un malfaiteur. — (Jean Duparc, Comme neige au soleil…, 1947)
- (Sens atténué) Coquine ; canaille ; friponne.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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mesquine
- Féminin singulier de mesquin.
- Oh ! caballero, la ville la plus belle et la plus grande de la vieille Europe est bien petite, bien sale et bien mesquine comparée au désert. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858)
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dandine
- Tige en métal servant à agiter le vin pendant le collage.
- (Pêche) Variante de dandinette, méthode de pêche à la ligne qui consiste à animer un leurre de mouvements verticaux répétitifs.
- [Ce leurre] se prête notamment bien à des animations en dandine verticale qui vous permettent d’exploiter toute la hauteur de la colonne d’eau. — (Pascal Durantel, Le lipless en profondeur, Le Chasseur français, mai 2017)
- Également appelée pêche à la dandine, cette technique ancestrale et universelle connaît un regain de popularité spectaculaire avec le développement de la pêche verticale profonde, notamment en lac de barrage. — (La pêche à la dandinette, carnassiers.com)
- La pêche en dandine consiste à effectuer des mouvements de montée et de descente d’un leurre métallique lourd (tête plombée et leurre souple, cuiller ou jig) pour rechercher des petits poissons pélagiques sous la surface comme des poissons de grandes profondeurs au delà de 80 mètres. — (Pêche en dandine, pechemer.com)
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érepsine
- Mélange d’enzymes protéolytiques (peptidases) présent dans le suc intestinal.
- Une érepsine, c'est-à-dire un ferment qui a le pouvoir de pousser très loin le broyage des protéiques, jusqu'aux acides aminés. — (Albert Policard, Précis d’histologie physiologique, 1922 (1ère édition), p. 296)
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marsouine
- Femelle du marsouin.
- En dehors du type du prince russe, on se souvient également qu'en 1854 Doré faisait naître le premier Russe de la liaison d'un ours blanc avec une marsouine (cf. le chapitre I.3.4.). — (Charlotte Krauss, La Russie et les Russes dans la fiction française du XIXe siècle (1812-1917), 2007, page 202)
- Je cherche Bulle, une marsouine qui nous accompagnait, ainsi que Loul, la plus ancienne dauphine du d… — (Hugo Verlomme, Mermère, 2020)
- (Canada) (Injurieux) Personne qui mérite peu de considération (pour un homme, on dit : marsouin).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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érine
- (Chirurgie) (Moins courant) Variante orthographique de érigne.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.