Dictionnaire des rimes
Les rimes en : devin
Que signifie "devin" ?
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- Homme qui prétend prédire les évènements qui arriveront et découvrir les choses cachées.
- Chrysis avait toujours ignoré cela, le devin ayant dit à sa mère combien il est dangereux de révéler aux gens les prophéties dont ils sont l'objet. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "devin".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
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contint
?- Troisième personne du singulier du passé simple de contenir.
- Raoul fit un mouvement pour s’élancer et, aussitôt, se contint et domina sa colère. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
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astreint
?- Limité par des règles, lois, conventions ; obligé, contraint.
- L’algèbre est si astreinte à la considération des figures. — (René Descartes, Discours de la méthode 2, 5)
- À mesure que l'on monte dans la hiérarchie militaire ou la hiérarchie sociale, on se trouve plus ou moins astreint à l'initiative. Alors, adieu la paix. — (Remy de Gourmont, Pendant l'Orage, Mercure de France, 1915, pages 36-37)
- Ils pourront en outre être astreints par un juge à mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires pour faire cesser la diffusion de fausses informations, à savoir « toutes allégations ou imputations inexactes ou trompeuses » d’un fait de nature à altérer la sincérité d’un scrutin à venir. — (Marc Rees, Loi anti-fake news : l'Asic interroge la Commission européenne et la CNIL, Next INpact, 22 octobre 2018 → lire en ligne)
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concitoyen
?- Citoyen de la même ville qu'un autre et, par extension, de la même région, de la même nation.
- Quand on l'eut trouvé dans la foule des électeurs du palatinat de Sandomir, qu'on l'eut mis sur un char, traîné au milieu des comices, salué de génuflexions et de houras unanimes, il ne douta point que ce ne fût une raillerie, et que ses concitoyens ne se jouassent de lui. — (Narcisse-Achille de Salvandy, Histoire du roi Jean Sobieski et du royaume de Pologne, livre 5 : Suite des travaux de Jean Sobieski et règne de Michel Korybuth Wisniowieçki (1668-1673), Paris : chez Didier, 1855, page 345)
- Ses concitoyens le regardaient comme un homme d'une grande opulence. Il possédait cinquante feddans de bonne terre; cinq gamousses, dix bœufs mugissaient dans ses étables. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- Certains auteurs utilisent en effet le terme de compatriote pour désigner les Canadiens français, alors que les Canadiens anglais, eux, ne sont que leurs concitoyens, distinction importante, à n'en pas douter. Cet usage distinctif marque bien le sentiment des auteurs d'appartenir à une nation et celui de n'avoir avec les Anglo-Canadiens que des liens contractuels ou administratifs. — (Chantal Bouchard, La langue et le nombril, Presses de l'Université de Montréal (PUM), 2020, page 179)
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besoin
?- Privation de quelque chose qui est nécessaire.
- On lui a donné de l’argent, il en avait bien besoin.
- Avez-vous besoin de quelque chose ?
- Je n’ai plus besoin de rien.
- Chacun connaît ses besoins.
- Confier, exposer à quelqu’un ses besoins.
- Subvenir, pourvoir à ses besoins, aux besoins de sa famille.
- Cela me fait besoin, bien besoin.
- Indigence ; dénuement.
- Que répondre d'autre à cette femme qui avait été choyée, entourée... Qui n'avait certainement jamais su ce qu’étaient le besoin, les boulots permettant de gagner trois francs six sous puis la délinquance, la descente aux enfers... En dix ans, Clara avait tout connu ou presque. — (Carole Duplessy-Rousée, Le Silence d'Amarine, éd. Pygmalion, 2014, chap. 3)
- Il l’a assisté dans le besoin, dans son besoin.
- (Désuet) Manque de nourriture.
- Être épuisé de fatigue et de besoin.
- Mouvement instinctif, du sentiment qui porte à rechercher ou à faire quelque chose.
- Roland avait, depuis le berceau, ce que nos grands-mères appelaient le diable au corps, ce que nous appellerions nous la bougeotte névrotique, un besoin viscéral de se frotter à tous les interdits, […]. — ('Francis Renaud, Justice pour le juge Renaud : Victime du gang des lyonnais ?, Éditions du Rocher, 2011, chap. 8)
- Le tabac devient un besoin pour quelques personnes, [mais] à quoi bon augmenter le nombre des besoins ? La nature ne nous en avait donné que trois ou quatre. La civilisation, qui a commencé par nous faciliter la satisfaction de ces trois ou quatre besoins, y a ajouté une trentaine d'autres besoins..., et la sottise, une centaine. De ces besoins viennent la dépendance, les tyrannies, la nécessité du travail incessant, la pauvreté du plus grand nombre". — (Alphonse Karr, Menus propos, 1859)
- Les besoins du corps et de l’âme.
- Les besoins de la nature.
- C’est un besoin naturel.
- Se créer des besoins factices.
- Prévenir tous les besoins d’une personne.
- Le besoin d’aimer, de connaître.
- (Familier) Besoins du corps qui résultent de la digestion
- Je pris l'habitude, à l'imitation des goumiers et des bellahs, d'aller pisser accroupi, à flanc de dune, pour parer au risque de m'humidifier le saroual par vent tourbillonnant et parce qu'en terre d'Islam, ce besoin est à satisfaire discrètement. — (Robert Le Roy, Méhariste au Niger: souvenirs sahariens, Éditions Karthala, 1997, page 76)
- Un besoin naturel. — Faire ses besoins.
- Ici, dans mon intérieur, on tient a chier nanti. On voudrait libérer Mandela en grand tralala. Quoi de plus naturel qu'un gros besoin mené à bien aux accords du Boléro de Ravel et dans les effluves d'un déodorant à la vanille ? — (Patrice Delbourg, Villa Quolibet, Le Cherche-Midi, 2015)
- Nécessité.
- Lorsque dans une armée le besoin de récompenses se fait très vivement sentir, on peut affirmer que sa valeur est en baisse. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, p.359)
- Je n’ai pas besoin de vous dire que cela doit rester secret entre nous, signifie il est impératif que cela reste entre nous.
- Qu’est-il besoin de… Qu’est-il nécessaire de…
- Avoir besoin de, avoir besoin que, se dit de Ce qui est ou de Ce que l’on croit nécessaire, utile, convenable.
- Cet homme a besoin de repos, a un extrême besoin de se reposer.
- Avoir besoin de dormir, de manger, de marcher, etc.
- Vous pouvez vous retirer, je n’ai plus besoin de vous.
- Je ne puis vous prêter le livre que vous me demandez, j’en ai besoin.
- Ce jeune homme a besoin, aurait besoin, grand besoin d’être surveillé.
- Il n’a pas besoin qu’on lui dise deux fois la même chose.
- Ce plancher s’affaisse, il a besoin d’une poutre neuve.
- Ces plantes ont besoin d’eau, ont besoin d’être arrosées.
- Avoir besoin de, suivi d’un infinitif, signifie aussi être dans l’obligation, dans la nécessité de…
- J’ai besoin d’aller à tel endroit.
- J’ai besoin d’être de retour à la fin du mois.
- Tu n'avais donc pas besoin de modifier cette chose.
- Ce qui peut être utile ou nécessaire à un projet, à une entreprise, à un but.
- Il est expliqué plus bas que le scandale n’est qu’un mot, qu’on fait naître la chose selon les besoins et les circonstances et que le plus scandaleux n’est point que tel banquier couche, un beau jour à la Santé, mais que tant d’autres dorment paisibles dans leurs draps. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 173)
- Les besoins de la cause.
- (Finance) Personne à laquelle on présente une lettre de change, une créance, quand le tiré est absent ou ne paye pas. Recommandataire
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bousin
?- (Maçonnerie, Taille de pierre) Surface tendre des pierres qui sortent de carrière.
- Cela ne provient pas que du mauvais choix qu’on a fait des dites pierres et de la négligence qu’on a eue d’en ôter le bouzin. — (Procès verbaux de l’Académie royale d’architecture, 1671-1793, Paris, 1921, tome 1, page 172)
- Tourbe de qualité inférieure.
- C’est aujourd’hui dimanche, bal de nuit. J’aurais pourtant bien voulu partir avant l’entrée des bousins. — (Joris-Karl Huysmans, Le Drageoir des épices, 1877)
- Glace spongieuse et mêlée d’herbes, de sable ou de terre.
- Il fallait continuer, coûte que coûte, sur ce bousin spongieux, malgré la neige glacée d’où sortaient des branchages cassés et des feuilles roussies. — (Paul Morand, Fin de siècle, 1957, Fleur-du-Ciel)
- (Par métonymie) (Familier) Situation inconfortable ou délicate.
- On est dans le bousin, dans un sacré bousin, tu nous as tous mis dans le bousin, à toi de nous en sortir !
- Et, pour l’affiche, quel bousin, grand Dieu ! Enfin, il s’était décidé à mettre les noms des deux actrices en lettres d’égale grosseur. — (Émile Zola, Nana, 1881)
- Dans le bousin ambiant, Dieu sait s’il y a eu des bêtises proférées après le crime contre Charlie Hebdo, mais s’il fallait attribuer le prix de la pire d’entre elles, Barack |Obama le gagnerait haut la main — (Franz-Olivier Giesbert, « Faut-il avoir peur du père Fouettard ? », éditorial du Point, no 2211 du 22 janvier 2015, page 9)
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acadien
?- (Géographie) Relatif à l’Acadie.
- Le parler acadien, comme d’ailleurs le parler canadien, sont des témoignages vivants d’une merveilleuse adaptation à un nouveau monde […] — (G. Massignon, Les Parlers français d’Acadie)
- C’est le Traité d’Utrecht, signé le 16 avril 1713, qui officialise le transfert du territoire acadien à la Grande-Bretagne.
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fin
?- (Linguistique) Code ISO 639-3 du finnois.
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galantin
?- (Vieilli) Homme ridiculement galant auprès des femmes.
- Laisse donc cette enfant tranquille, galantin de la Canebière ! — (Willy et Sidonie-Gabrielle Colette, Claudine à l’école, Le Livre de Poche, 1900, page 74)
- – Alors ils ont eu une discussion terrible… La Mouravieff, qui n’a peur de rien, a marqué d’un grand coup de canne la figure de son galantin, qui est sorti du bureau en claquant la porte et en refusant de signer l’ordre… — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 197)
- Eh bien, monsieur le duc, j'ai toujours remarqué au cours de ma longue carrière — et ce jeune homme qui est là, dit le galantin chevronné […] ne me démentira pas — que quand on a envie d’une fille, si on y va carrément, neuf fois sur dix elle ne vous dit rien, mais si on relève tout doucement ses jupes pour regarder ce qu’il y a dessous, le plus souvent, elle vous fout en correctionnelle. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942, page 62)
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booléen
?- Synonyme antonomastique de bivalent.
- Qui se rapporte à l’algèbre de Boole, à l’algèbre bivalente.
- Une variable de type booléen ne prend que deux valeurs : vrai ou faux. — (François Pelletier, WinDev 14 Les fondamentaux du développement avec WinDev - Présentation de WinDev Mobile, 2009)
- Inspirée par le fonctionnement des cellules nerveuses des organismes vivants, la logique neuromorphique propose une alternative à la logique booléenne. Ces concepts introduits en 1943 ont conduit à des applications relativement limitées jusqu'à ce jour. — (Hervé Fanet, Micro et nano-électronique: Bases, Composants, Circuits, collection Technologie électronique, Paris : Éditions Dunod, 2006, p. 367)
- Je ne relaterai ici que quelques détails de ma thèse : la redécouverte par Kuntzmann et, partiellement, par moi-même, de la classification du grand logicien Emil Post sur les parties de fonctions booléennes, closes par composition et projection. — (Claude Benzaken, Impressions d’un pionnier de l’informatique, L’Archicube no 20, juin 2016, page 21)
- Ce premier chapitre est consacré à la logique propositionnelle booléenne, qui correspond à la pratique de la déduction sur des énoncés ne pouvant prendre que les valeurs « vrai » ou « faux ». — (Patrick Dehornoy, La Théorie des Ensembles, C&M, 2017, page 196)
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coquin
?- Le latin coquinus (« culinaire, de cuisine ») peut être accepté du point de vue sémantique (→ voir cuistre issu latin *coquistro de coquere) ; mais le substantif, en latin médiéval coquinus au sens de « mendiant » n’est apparemment qu’une latinisation du français et cela supposerait une formation demi-savante qui ne correspond pas aux formations populaires des mots français issus du latin[2].
- Comme coquet[1] dérivé de coq mais aucun des dérivés ne présentant un sens proche de coquin[2].
- Le dérivé de coque au sens de « coquille » pour désigner un mendiant ou un gueux portant une coquille pour faire le faux pèlerin (→ voir coquillard) est impossible du point de vue chronologique : coquin apparait au douzième siècle[2].
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burin
?- (Art) Outil en forme de ciseau d’acier que l’on pousse à la main et qui sert à graver, à couper les métaux.
- L'ancienne taille en fil, qui champlevait péniblement ses blancs dans le poirier, a cédé la place au travail plus net qui creuse dans le bout de buis des lignes où le burin n'a plus à craindre les éclats des fibres lamelleuses. — (Eugène M. O. Dognée, Les arts industriels à l'Exposition universelle de 1867, Paris : chez la Veuve Jules Renouard, 1869, page 442)
- Ce n’est pas sans mélancolie que j’ai revu récemment les outils d’un de mes grands-pères : des burins par dizaines, des perloirs, des traçoirs, des grattoirs, des rifloirs, des outils à « chairrer », c’est-à-dire à donner le grain de la chair et toutes sortes de marteaux à tête ronde, finement emmanchés. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 141.)
- Il y a bien longtemps que les petits marteaux ne sonnent plus clair sur les burins des orfèvres et des ciseleurs dans le Marais et le Faubourg. — (Édouard Bled, J’avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, page 100.)
- Ce gisement de plein air avait été initialement considéré comme aurignacien (Bodechon, 1982 ; Bel, 1991) sur la base d’une industrie lithique associant burins carénés et produits lamellaires, en particulier des lamelles torses à retouche abrupte directe fortement latéralisée (Le Brun-Ricalens et Brou, 2003). — (Pierre Bodu, François Bon, Nicolas Teyssandier & Clément Paris, L’Aurignacien et les faciès à pièces carénées entre Yonne et Yvelines, dans Le Paléolithique supérieur ancien de l'Europe du Nord-Ouest, actes du colloque de Sens (15-18 avril 2009), Paris : Société Préhistorique française, 2013, page 52)
- Outil de maçon ou de mécanicien, à lame plate, que l'on frappe avec un maillet ou un marteau.
- On attaquerait la roche à la masse afin d'épargner les burins, car il n'y avait pas de forge pour les recharger. Cette façon de procéder ménagerait également la dynamite, car il fallait aussi craindre le pouillant qui asphyxie. — (Michel Michellod, « La promesse de Dago conte de Noël) », dans les Échos de Saint-Maurice, 1958, tome 56, page 310)
- Un burin, c’est un ciseau grossier. — (Iouri Olécha, Pas de jour sans une ligne, 1995)
- L’outillage du mineur (burin, coin, pointerolle, pic, masse) devait être entretenu quotidiennement pour conserver son efficacité. — (Marie-Christine Bailly-Maître, Extraction et traitement d’un minerai d’argent au Moyen Âge (XIIe-XIVe siècle), Archéosciences n°34, 2010.)
- (Par extension) Gravure effectuée en utilisant la technique du burin.
- Livre du XIXe siècle illustré de burins.
- (Chirurgie) Instrument à extrémité biseautée tranchante, pour entailler l’os.
- (Héraldique) Meuble représentant l’outil de sculpteur du même nom dans les armoiries. À rapprocher de ciseau à bois et ciseau de sculpteur.
- D’argent à la fasce ondée d’azur accompagnée en chef d’un R de gueules à la jambe barrée d’un S et en pointe d’un maillet et d’un burin du même passés en sautoir, qui est de la commune de Riviera du Tessin en Suisse → voir illustration « armoiries avec un burin »
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calédonien
?- (Géographie) Relatif à la Calédonie.
- Le mur d’Hadrien est construit à partir de 122 par les Romains sur toute la largeur de l’Angleterre pour protéger le Sud de l’île des attaques des tribus calédoniennes.
- (Panoramix) Comme nous, nos cousins calédoniens sont de farouches guerriers qui résistent depuis toujours à l’envahisseur romain […] — (Astérix chez les Pictes, p. 8)
- (Géographie) Relatif à la Nouvelle-Calédonie.
- L’Union calédonienne est un parti politique de Nouvelle-Calédonie qui milite pour l’indépendance de ce territoire.
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esthéticien
?- Professionnel s'occupant d’esthétique.
- « Les salons de massage n’ont pas d’ordre professionnel comme les esthéticiens ou les kinés », regrette-t-il. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 28 septembre 2022, page 5)
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viens
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent de venir.
- Je viens de chez votre compère quérir votre vaisselle que vous laissâtes. — (Honoré de Balzac, Physiologie du mariage (méditation XXVII))
- C’est exactement ce que je viens d’écrire, puis d’effacer rageusement; et de déseffacer, « parce que me sied le tourment ». — (Tommaso Landolfi, Rien va, 1995, page 177)
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de venir.
- Je m’éveille en sursaut, à minuit, ta docile,Et tu viens m’offrir de désensommeiller. — (Daniel Altadill, Obstination, 2014)
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de venir.
- Viens donc par ici mon p’tit, on va te détimidifier nous !! — (Christian Benz, Marie-Agnès Savay-Besançon, Les Vignes de l’exil, tome I : Moïse, 2013)
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affin
?- Qui présente une affinité.
- (Géométrie) (Belgique) Variante de affine.
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archéen
?- (Géologie) Relatif à l’Archéen.
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fantassin
?- Qui concerne les fantassins.
- Nous le répétons, c’est précisément à cause de cela qu’elles [(les Amazones)] devaient être adoptées comme symbole de la cavalerie du beau sexe ; si elles eussent réellement combattu à cheval, il est probable qu’elles auraient acquis une renommée fantassine. Ainsi va le monde, ainsi vont les proverbes. — (Albert Cler, La Comédie à cheval : ou manies et travers du monde équestre, Ernest Bourdin, Éditeur, Paris, 1842)
- Pour lui, partout où l’on ne pouvait circuler à cheval, on était esclave, enfermé dans d’étroites limites. Le galop était une évasion ; le pas fantassin, une sujétion. — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 65)
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carolingien
?- Relatif à Charlemagne, son règne, son époque et à la dynastie qu’il a fondé.
- Notre cité ne figure dans aucune des chartes de l'époque mérovingienne, dans aucune des donations des princes carolingiens. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- La période carolingienne, pendant laquelle un nouveau pouvoir impérial prend un temps une tournure césaro-papiste semblable à ce qui s’observe à Constantinople et s’impose sur les évêques, joue un rôle-clé dans l’homogénéisation et la structuration de l’Église latine — (Joseph Morsel avec la collaboration de Christine Ducourtieux, L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat…, 2007)
- Cela donne l’occasion à la Bretagne de montrer qu’elle n’a pas oublié ses traditions saunières multiséculaires qui acquièrent aux temps carolingiens une nouvelle jeunesse. — (Jean-Christophe Cassard, Les Bretons de Nominoë, 2015)
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galopin
?- (Vieilli) Jeune garçon employé dans un atelier pour faire différentes courses.
- Renverrez-vous vos ouvriers ?… Mon avis est de laisser les choses comme elles sont, et d'avoir un galopin le plus tôt que vous pourrez ; car je regrette le temps perdu de Nicolas. — (Nicolas Rétif de la Bretonne, Monsieur Nicolas, 1796, Bibliothèque de la Pléiade, tome 1, page 356)
- Petit garçon qui polissonne, principalement dans les rues.
- Invariablement les fonctionnaires, arrivés récemment ici des autres parties de la France, éprouvent de l’étonnement en voyant ces classes drues, ces hordes de galopins qui déambulent par les routes. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Comme un seul homme, ils sautent sur leurs mobs et pèsent sur les pédales à grands coups de reins et de jarrets. Ils n’ont qu’une idée, les petits galopins : déguerpir. — (Joseph Joffo, Tendre été, Jean-Claude Lattès, 1981, chapitre 13)
- (Familier) Petit garçon quelconque qui a donné un sujet de mécontentement.
- Mais il ne s’était résigné au désir d’Angèle qu’à la condition d’oublier au collège de Plassans leur fils Maxime, un galopin de onze ans, sur lequel sa grand-mère avait promis de veiller. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
- Enfant (garçon ou fille).
- Et il voyait clair, brusquement, il voyait la femme qu’elle était devenue, lorsque, du galopin sans sexe, s’était dégagée cette créature de charme et d’amour, avec ses jambes longues et fuselées, son torse élancé et fort, à la poitrine ronde, au cou rond, aux bras ronds et souples. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VII)
- Garçon qui sert dans les cuisines.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Moitié d’un demi de bière, soit 12,5 centilitres.
- Le Balzar m’attirait ; je me rappelais que mon grand-père – mort depuis – m’y avait amené quelquefois, en 1913 : nous nous asseyions côte à côte sur la banquette, tout le monde nous regardait d’un air de connivence, il commandait un bock et, pour moi, un galopin de bière, je me sentais aimé. Donc, quinquagénaire et nostalgique, je poussais la porte de la brasserie et je me faisais servir un galopin. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 160)
- (Cuisine) Spécialité culinaire de la Picardie à base de brioche.
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dialecticien
?- Celui qui en pensant, parlant ou écrivant, applique les procédés de la dialectique.
- Mettons dans la même classe les dialecticiens et les sophistes, gens qui font plus de bruit que tous les chaudrons de Dodone, et dont le moins babillard pourrait tenir tête aux vingt plus bavardes commères qu'on puisse trouver sous le ciel. — (Érasme, Éloge de la folie, 1509, traduction de Thibault de Laveaux en 1780)
- Le premier, Abélard avait eu l'idée de composer une somme théologique suivant la méthode des Dialecticiens, […] mais le traité qu'il écrivit tout d'abord […], comprend seulement l'étude de Dieu et de la Trinité. — (Louis Rougier, Histoire d'une faillite philosophique: la Scolastique, 1925, éd.1966)
- C'est un merveilleux organisateur de mouvements de masses, de guerres, de lynchages, de persécutions, habile dialecticien, père de toutes les formations idéologiques, grand inquisiteur et amateur de guerres saintes... — (Romain Gary, La promesse de l'aube, Folio)
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dauphin
?- (Mammalogie) Mammifère marin ou fluvial, odontocète, de l’ordre des cétacés, de moins de cinq mètres, généralement dotés d'un rostre long.
- Le marsouin est une espèce de dauphin.
- Dans les attributs, les armoiries, etc., on représente ordinairement les dauphins sous la figure de poissons à tête grosse et ronde.
- — Les dauphins, dit-il, sont tout bonnement de petits cachalots que les marins appellent des oies de mer, à cause d’une certaine ressemblance dans la forme de la tête.Mais Miss Bell ne voulait pas croire que le monstre qui porta le poète Arion au promontoire de Ténare eût une tête d’oie. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, pages 352-353)
- (Architecture) Robinet d’une fontaine, représentant la tête d'un dauphin.
- Ces dauphins moussus et tortillés bizarrement qui crachent l’eau à gros bouillons dans la vasque sonore des fontaines. — (Arène, Veine arg., 1896)
- Ton dauphin verdi par le lierreNe lance plus de ses naseaux,En jets ondoyants de lumière,L’orgueilleuse écume des eaux. — (Alphonse de Lamartine, La Source dans les bois, 1830)
- (Construction) Partie coudée constituant la partie inférieure d’une descente d’eau de pluie. En milieu urbain il est généralement en fonte pour résister à d’éventuels chocs. Nommée ainsi car il était souvent autrefois ornée d’un mammifère marin.
- (Papeterie) Papier dont le filigrane est un dauphin.
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Comme tous les cétacés, l’héraldique le considère comme un poisson mais sa posture est singulière. Il est représenté de profil et posé en pal, la queue et la tête orientées à dextre.
- De sinople à deux cotices ondées d’argent, accompagnées en chef d’un épi de maïs d’or et en pointe d’un épi de blé du même, au dauphin d’azur barbé, crêté, lorré, peautré et oreillé de gueules, brochant sur le tout, qui est de Sardieu → voir illustration « armoiries avec un dauphin »
- (Yoga) Position de yoga.
- (Cuisine) Fromage au lait de vache du nord de la France.
- Le fromage dauphin est un fromage de Maroilles très fin ; il a la forme de l’animal marin qui lui donne son nom.
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baragouin
?- (Familier) Langage incorrect et inintelligible.
- La chose mérite d'être soulignée, car cette mauvaise langue de Mme de Genlis reprendra à son compte un ragot particulièrement sot, faisant de l'anglais de Voltaire un baragouin insupportable. Voilà qui est absolument faux. — (Vincent Badaire, Ce diable d'homme ou Voltaire inconnu, TF1/Telecip & Hachette/CEDS, 1978, chapitre 5)
- (Péjoratif) Langue que l’on ne comprend pas.
- L’orfèvre. – La citadelle ! voilà ce que le peuple ne souffrira jamais, voir tout d’un coup s’élever sur la ville cette nouvelle tour de Babel, au milieu du plus maudit baragouin ; les Allemands ne pousseront jamais à Florence, et pour les y greffer, il faudra un vigoureux lien. — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 5, 1834)
- Une soirée a suffit pour les faire dégringoler du trépied, ou plutôt du perchoir, d'où ils rendaient leurs oracles — dans quel baragouin, dieux du ciel ! — (Anatole Claveau, Les snobs, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e édition, page 39)
- A quoy respondit Pantagruel. Mon amy je n’entends point ce barragouyn, et pourtant si voulez qu’on vous entende parlez aultre langaige. — (Pantagruel, Livre I, chapitre IX, édition Nourry, 1532)
- ... livre basty d’un espagnol baragouiné en terminaisons latines — (Montaigne, Essais, Livre II, chapitre XII, 1580)
- La mère se débattait, jurait qu’elle n’avait point vu de franc-tireur, l’autre disait qu’il était sûr. Enfin le vacarme se met à baisser, on n’entendait plus rien. Et puis, le sergent parle à ses hommes, dans leur baragouin. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 49)
- Est-il encore possible de faire chanter l’imparfait du subjonctif dans le « baragouin » parlé maintenant ? — (Renée Rennes citée par Alain Bouissière, Le Bar du subjonctif, Hatier, 1999, page 106)
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népérien
?- Inventé par Néper.
- Les réglettes népériennes sont l’ancêtre de la règle à calcul.
- (Mathématiques) Qualifie un logarithmique, une exponentielle.
- On appelle logarithme népérien, noté ln, la primitive de la fonction f(x) = 1/x (x>0) s’annulant pour x=1. — (P. Thuillier et J.-C. Belloc, Mathématiques, T. 1 : Analyse, 1971, p. 130)
- C’est Logarithme et Exponentiel qui sont dans un bar. Ils commandent une bière chacun. Lequel paie ? Exponentiel, parce que Logarithme népérien.
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chapelain
?- (Religion) Prêtre qui dessert une chapelle privée.
- Le chapelain du château apprendra au jeune garçon à écrire, à lire dans les livres religieux rédigés en latin, à compter et à dire ses prières. — (Coppin, Brigitte, À la découverte du Moyen Âge, Père Castor Flammarion, 1998)
- L’architecte montréalais A. Préfontaine choisit la pierre pour l’ensemble conventuel, sobre et dépouillé, comprenant un bâtiment d’accueil, une chapelle, deux maisons (jadis occupées par le chapelain et le sacristain) et le monastère comme tel, qui forme une cour carrée, dans la pure tradition médiévale. — (Le Devoir, 1er juin 2004)
- En écrivant ces quelques lignes, je ne pouvais pas m’empêcher de penser aux Trois messes basses d’Alphonse Daudet, notamment au moment où dom Balaguère, le chapelain de circonstance, demande à son petit clerc Garrigou de lui parler du réveillon qui l’attend au château : dindes truffées, carpes, truites géantes et, bien sûr, les vins de la propriété, qui n’ont certes rien à voir avec la piquette du vin de messe. — (Le Devoir, 23-24 décembre 2006)
- (Histoire) Bénéficier titulaire d’une chapelle.
- Les chapelains de Dame. Les chapelains de la Sainte-Chapelle.
- (Histoire) Dans l’ancienne monarchie, prêtre officier du roi, dont la fonction était de dire la messe au roi, à la reine, etc.
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francien
?- (Linguistique) L’une des langues de la langue d’oïl parlée en Île-de-France et au sud de celle-ci, composant l’ancien français.
- […] ; c'est là un trait dialectal : le francien, comme le normand, dit oi ([…]). — (Gaston Paris, « Hugues de Berzé », dans Romania : recueil trimestriel consacré à l'étude des langues et des littératures romanes, publié par Paul Meyer & Gaston Paris, tome 18, Paris : Société des amis de la Romania, 1889, p. 570 (note 1))
- Dans ce contexte, il faut se souvenir que le français considéré actuellement comme la norme en France n’était à cette époque rien d’autre qu’un de ces nombreux dialectes, le francien, parlé dans la région de l’Île-de-France (cf. Jauch 2016: 89). — (Sophie-Anne Wipfler, Le gaga: Langue d'autrefois? Une étude linguistique synchrone (Das gaga: Sprache von damals? Eine synchrone linguistische Analyse), thèse de doctorat de philosophie, Universität Mannheim, 4 novembre 2019, p. 55)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.