Dictionnaire des rimes
Les rimes en : descendant
Que signifie "descendant" ?
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- (Famille, Généalogie) Celui qui est de la même famille et d’une génération postérieure.
- Le docteur Shelley, un descendant du poète, vint à bord et me donne pratique. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Les descendants d'un ancêtre commun portent en principe le même nom de famille. On compte au Viêtnam environ une trentaine de noms de famille, dont certains sont ceux des anciennes dynasties, comme Ngô, Dinh, Lê, Ly, Trân, Nguyên. — (Joseph Nguyen Huy Lai, La tradition religieuse, spirituelle et sociale au Vietnam, Paris : Beauchesne, 1981, page 60)
- Le culte de l’ancêtre doit beaucoup à l’intérêt commercial. En se proclamant descendants de l’inventrice du camembert, les petits-enfants de Marie Harel s’attribuaient un label d’authenticité et de tradition. — (Pierre Boisard, Le Camembert, mythe français, Éditions Odile Jacob, 2007)
- Le descendant de Dom Gérard, Paulin Calvet, a repris la gestion du château Pique-Caillou, à Mérignac, après avoir épousé une des filles du propriétaire, Alphonse Denis. — (Walid Salem, « Qui est Dom Gérard, ce moine qui réunit l’extrême droite au château Picque-Caillou ? », Rue89, 23 juin 2018).
- (Sens figuré) Ce qui tire son origine de ce qui existait précédemment.
- Un sandwich enroulé (wrap en anglais) dans une tortilla de blé, voilà l'idée toute simple née en Californie dans les années 1990. Digne descendant du burrito, le wrap n'a pas tardé à conquérir le monde, tant il se prête à toutes les variations. — (Estérelle Payany, Wraps, éd. Variations gourmandes/Solar éditions, 2012, introduction)
- (Souvent au pluriel) Celui qui descend, qui tire son origine d’une personne ou groupe de personnes.
- Et, chose curieuse, plusieurs de ces descendants du plus rationaliste de nos rabbins, sont des mystiques notoires, notamment […] Salomon Louria, l'un des plus grands cabalistes […]. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Les Féringiens ont de qui tenir, car ils sont les descendants directs des meilleurs des Vikings établis ici au Ve siècle. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Cette dame était une chérifa, ce qui signifie une descendante du Prophète lui-même. Il se trouve dans l'archipel abondance de tels descendants. Je n'ai jamais très bien compris comment les nombreux chérifs et chérifas que j'ai rencontrés au Sarawak faisaient remonter leurs familles au grand fondateur de l'islam. — (Margaret Brooke, Reine des coupeurs de tête: ma vie à Bornéo, Éditions Olizane, 2000, page 42)
- Les sièges derrière eux étaient occupés par un vieux couple qui transportait une grosse poule rousse. Ils racontèrent que ce matin-là ils étaient venus avec sept descendants de cette vieille cocotte. Ils les avaient tous vendus presque tout de suite , mais elle, personne n'en avait voulu. — (Arto Paasilinna, Moi, Surunen, libérateur des peuples opprimés, traduit du finnois par Anne Colin du Terrail, Éditions Gallimard (coll. Folio), 2016, chap. 10)
Mots qui riment avec "an"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "descendant".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
-
admettant
- Participe présent du verbe admettre.
- L’immense répartition du conte 425 et des formes associées interdit de même toute localisation pour le passage du mythe au conte, en admettant même - ce que je tiens pour probable - qu’il se soit opéré une seule fois, et de là diffusé, puis re-partagé en variantes. — (Bernard Sergent, Les Dragons, 2018, pages 329-330)
-
temps
- Durée des choses, marquée par certaines périodes, et principalement par la révolution apparente du soleil ; écart entre le déroulement de deux événements.
- Le temps, « cette image mobile / De l’immobile éternité », mesuré ici-bas par la succession des êtres, qui sans cesse changent et se renouvellent, se voit, se sent, se compte, existe. Plus haut, il n’y a point de changement ni de succession, de nouveauté ni d’ancienneté, d’hier ni de lendemain : tout y paraît, et tout y est constamment le même. — (Joubert, Pensées, essais et maximes, 1838)
- Le seul recours contre le temps est de le mesurer à ce double pas, comme ceux qui ont affaire personnellement à lui, les sentinelles, les officiers de quart. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Le temps avait passé. Dix heures venaient de sonner à la vieille horloge comtoise. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les heures de ces dimanches pareillement nus, glissent, lentes, torpides. Le temps semble s’être arrêté. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
- L’antagonisme se traduit pas deux concepts qui bizarrement sont traduits par deux mots dans les langues anglo-saxonnes et par un seul mot dans les langues latines. Le temps en français désigne l’heure qu’il est à ma montrer et la couleur du ciel. En anglais, on dit Time et Weather, en allemand Zeit et Wetter. — (Michel Tournier, Jules Verne ou le Génie de la géographie, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 95)
- Le temps nous apparaît comme une flèche lancée par un mystérieux archer. Quoi que nous fassions, les secondes s'écoulent, inéluctables. — (Frédéric Lenoir, Petit traité de vie intérieure, Plon (« Pocket »), 2010, page 136)
- Einstein associe l’espace et le temps dans sa théorie d’un univers à quatre dimensions.
- Tu en as mis, du temps ! Tu as été bien long.
- (Par extension) (Mythologie) Sa représentation sous la figure d’un vieillard ailé qui d’une main tient une faux, et de l’autre un sablier.
- Le Temps est représenté sous la figure d'un vieillard , tenant une faux de la main droite , et de l'autre un serpent qui se mord la queue. On lui donne des ailes, et l'on place près de lui un sablier. La faux indique que le Temps moissonne tout; le serpent qui forme un cercle désigne l'éternité, qui n'a ni commencement ni fin. Le sablier indiqué la mesure du Temps et les ailes, sa rapidité. — (Pierre Capelle, Dictionnaire d'éducation morale, de science et de littérature, Paris : chez Haut-Cœur & Gayet jeune, 2e édition, 1824, volume 2, page 483)
- Cette représentation du Temps appuyé sur ses béquilles, avec la faux posée sur le sol à côté du sablier renversé, inopérant donc, est statique, non pour peindre l'instant, mais plutôt le suspens. — (Max Engammare, L'Ordre du temps : L'Invention de la ponctualité au XVIe siècle, Librairie Droz, 2004, page 201)
- Durée limitée, par opposition à l’éternité.
- Platon a dit que le temps est une image mobile de l’éternité immobile.
- Avant tous les temps, avant les temps, avant le temps, Avant la création du monde.
- (Spécialement) Durée longue ; époque ; période ; ère.
- Tous ont successivement combattu pour ou contre les Jacobins, selon les temps & les circonstances. — (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
- C’est que Marguerite était non-seulement la plus belle, mais encore la plus lettrée des femmes de son temps. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
- Ah ! le temps joyeux de la stupidité, de pharisaïsme à rebours où les petits messieurs pressés se hissaient paisiblement sur la crête de la notoriété. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 133)
- Il est très difficile de savoir dans quelle mesure les foules se sont émues des événements politiques de leur temps (bien entendu, je laisse de côté les mouvements proprement populaires). Les foules n’écrivent pas leurs mémoires et ceux qui rédigent les leurs ne parlent guère d’elles. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, éd. 1946)
- Le système de Buffon sera surtout repris par le plus grand hippiatre de l’époque, le fondateur de la science vétérinaire, l’écuyer le plus célèbre de son temps : Claude Bourgelat. — (Jacques Mulliez, Les chevaux du Royaume : Histoire de l’élevage du cheval et de la création des haras, Montalba, 1983, page 213)
- (Spécialement) Succession des jours, des heures, des moments, considérée par rapport aux différents travaux, aux diverses occupations des personnes.
- J’aurais voulu visiter le fameux sanctuaire d’Atesh-Gâh ; mais il est à vingt-deux verstes de la ville, et le temps m’eût manqué. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Il s’acharnera au travail, il ne ménagera ni son temps, ni ses forces, à une époque où le radium et la radiothérapie profonde était encore inconnue. — (Bulletin de la Société d’obstétrique et de gynécologie de Paris, 1924, volume 3, page 403)
- Employer bien le temps. — Ménager bien le temps. — Le temps est précieux. — Il faut beaucoup de temps pour cela.
- Durée limitée.
- Ce soldat a fait son temps de service. — Prêtez-moi cela pour quelque temps. — Cela n’a pas laissé de durer un certain temps.
- Durée plus ou moins longue selon le contexte.
- Ce qui m’émerveillait le plus dans les premiers temps, c'était l’étonnante habileté de nos poneys à se tirer d'affaire au milieu d'un chaos de débris volcaniques où un piéton aurait pu difficilement trouver son chemin. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 82)
- Cela fait un petit temps qu’on ne s’est plus vus. — Il y a un petit temps d’adaptation.
- Délai.
- Quand Napoléon III fut empoigné à Boulogne pour avoir donné une seconde représentation du débarquement à Cannes, on le jeta au cachot et on l’emmena à Paris sans lui donner le temps de changer de chemise. — (Arsène Houssaye, Les Confessions, tome IV : Souvenirs d’un demi-siècle 1830-1880, tome 4, Paris : chez E. Dentu, 1885-1891, chapitre 4)
- Je vous demande encore un peu de temps pour vous payer. — Je vous demande du temps. — Vous me donnez un temps bien court.
- Prendre du temps. — Accorder du temps. — Obtenir du temps. — Donner un an de temps.
- Loisir.
- Je n’ai pas le temps de vous parler. — Il est si occupé qu’il n’a pas le temps de lire.
- Époque déterminée.
- Payer dans le temps porté par l’obligation. — Prévenir le temps. — Devancer le temps. — Le temps approche.
- Dès que le temps sera venu, sera échu. — Marquez-moi précisément le temps. — Elle est accouchée avant le temps.
- Époque dont on parle ; cette époque-là.
- Suivants les mémorialistes conservateurs du temps, Jules Simon, d'ailleurs, ne néglige rien de ce qui peut le faire agréer par le maréchal. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 145)
- Conjoncture, occasion propre, moment.
- Le temps est favorable. — Un temps plus opportun. — Laisser passer le temps de faire quelque chose.
- Ce n’est pas le temps de parler de cela. — Attendez à un autre temps. — Chaque chose a son temps.
- Il y a temps de rire et temps de pleurer, temps de parler et temps de se taire.
- Saison propre à chaque chose.
- Le temps des vendanges, de la moisson.
- Dans le temps des perdreaux, Dans le temps où l’on va à la chasse des perdreaux.
- Les siècles, les différentes époques par rapport à la chronologie, des différents âges de la vie.
- Les temps fabuleux. — Les temps héroïques. — Les temps historiques. — Du temps d’Auguste.
- Nous n’avons pas vu, nous ne verrons pas cela de notre temps. — Ils vivaient dans le même temps.
- Il était de mon temps. — Au bon vieux temps. — Dans mon jeune temps. — Au temps de ma jeunesse.
- Les jours d’action avec les camarades et les aventures lui semblaient des jours passés, des jours du vieux temps où l’on vivait chez les hommes. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 130)
- Période déterminée par rapport à l’état où sont les choses pour le gouvernement d’un pays, pour les manières de vivre, pour les modes, etc.
- Le temps approche où le grand commerce va, plus que les guerres de chevalerie, tenter les jeunes Anglais aventureux. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, Fayard & Cie, 1937, page 236)
- C’était un bon temps, un temps heureux. — Un temps misérable, un temps de corruption, un temps de trouble.
- En temps de paix et en temps de guerre. — Dans les temps difficiles. — Les temps sont bien changés.
- Les temps sont durs. — C’est le goût du temps. — Cela n’est pas surprenant par le temps qui court.
- Phase, étape.
- Le projet se déroulera en deux temps. — Un moteur quatre temps.
- Moment précis, en escrime ou en exercices militaires, pendant lesquels il faut faire certains mouvements qui sont distingués et séparés par des pauses.
- Pousser une botte en deux temps, en trois temps. — Temps d’arrêt.
- (Danse, Musique) Chacune des principales divisions de la mesure, dont les unes sont plus marquées que les autres dans l’exécution, quoique d’ailleurs elles soient égales en durée.
- Et voici que des guirlandes de jeunes filles, fleurs rieuses dans leurs corolles couleur de ciel, couleur d'eau, couleur de feuille, essaient la cadence des rondes dont le cornemusiste joufflu guidera aigrement les temps. — (Marcel Brion, La reine Jeanne, Éditions Robert Laffont, 1944, chapitre 1)
- Mesure à deux temps, à trois temps, à quatre temps. — La mesure se divise en temps forts et en temps faibles.
- Rythme, en parlant de métrique de la phrase ou du vers.
- Les temps forts. — Le temps marqué.
- Une des pauses ou un des silences qu’on observe entre certaines phrases, entre certains mots, dans une déclamation.
- Lorsqu’on parle en public, il est bon d’observer des temps entre certains mots, entre certaines phrases.
- Après ce vers, il y a un temps à garder. — Prendre un temps.
- Là, j’ai pris un temps de sociétaire. C’est le temps de silence, bien long, que prend un sociétaire sûr de lui, avant de lâcher une réplique « à effet ». — (Jacques Charon, Moi, un comédien, 1975, page 64, note 1)
- (Grammaire) Quelqu’une des différentes formes qui marquent dans les verbes le moment auquel se rapporte l’action ou l’état dont on parle.
- Un lecteur m'écrit « La prof de français nous a dit qu'il est inutile d'apprendre à conjuguer le passé simple, car c'est un temps archaïque, aujourd'hui complètement inusité ». — (François Cavanna, « Fessons la prof ! » dans Plus je regarde les hommes, plus j'aime les femmes, éditions Albin Michel, 2005)
- Disposition de l’air ; état de l’atmosphère ; climat du moment.
- On établit un service aérostatique. Chaque jour, lorsque le temps le permet, un ou plusieurs ballons sont lancés. — (Général Ambert, Récits militaires : L’invasion (1870), Bloud & Barral, 1883, page 165)
- Depuis quelques jours, le temps s’est enfin remis au beau. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 110)
- La fatigue, le temps morne (j’entends de la pluie dans le soir), l’ombre qui augmente ma solitude et m’agrandit malgré tous mes efforts et puis quelque chose d’autre, je ne sais quoi, m’attristent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Le temps s’était gâté tout à fait, et les dirigeables, gênés par la nécessité de tenir tête au vent, manœuvraient malaisément. Les rafales, accompagnées de grêle et de tonnerre, se succédaient, accourant du sud sud-est. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 238 de l’édition de 1921)
- Le temps était très beau avec vent faible et houle de l’ouest-nord-ouest. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Sous le porche, un boueux attendait l’arrivée de la voiture en songeant que, par un temps pareil, elle ne viendrait sans doute pas. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 62)
- La célébration du mouloud, de la nativité du Prophète, à laquelle je viens d’assister, fut un beau spectacle surtout en raison du temps superbe dont il a été favorisé. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 234)
- Sur toute l’Ardenne, le temps s’était levé. Le ciel était bleu éblouissant, la neige étincelait au soleil. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, p.155)
-
acétifiant
- Participe présent du verbe acétifier.
-
étonnement
- Vive surprise.
- Il remarqua l'étonnement ironique du caporal... Le tirailleur était impassible. — (Isabelle Eberhardt, Le Major,1903)
- Sylvia le regarda un peu surprise, un rien fâchée. L’étonnement était, des deux émotions, la plus forte. C'est pourquoi elle laissa Bertrand poursuivre. — (Thierry Guimonneau, Six voyageurs chez les Petits Peuples, Éditions Cathier/Lulu.com, 2018, page 10)
- Surprise mêlée d’admiration.
- Le calme était déjà revenu dans ce dandy, le plus carré et le plus majestueux des dandys, lesquels — vous le savez ! — méprisent toute émotion, comme inférieure, et ne croient pas, comme ce niais de Goethe, que l’étonnement puisse jamais être une position honorable pour l’esprit humain. — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page 35)
- En longeant l'atoll, j'étais rempli d'admiration et d’étonnement pour l'extraordinaire travail des madrépores. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Invariablement les fonctionnaires, arrivés récemment ici des autres parties de la France, éprouvent de l'étonnement en voyant ces classes drues, ces hordes de galopins qui déambulent par les routes. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Quand le monde apprend que les Soviétiques ont lancé, le 4 octobre 1957, un satellite artificiel de la Terre, c'est l’étonnement et l’admiration chez beaucoup, qui prennent conscience que l’ère spatiale commence vraiment, et c’est la panique chez les Américains. — (Jean C. Baudet, Les plus grandes inventions: Essai historique, Paris : La boîte à Pandore, 2015)
- Pour mon regard neuf, chaque détail de mon univers était source d’étonnements, de l'intensité du bleu du ciel aux herbes de notre courette deux fois plus hautes que moi. — (Monique Cluzeau, Paysanne dans une autre vie, Éditions des Souvenirs d'antan, 2011, page 51)
- (Construction) Ébranlement d'un bâtiment suite à un choc, un glissement de terrain, etc. [1]
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par extension) Fissure qui en résulte.
-
abruptement
- De façon brutale, et non graduelle.
- Ne pas annoncer abruptement un diagnostic de mort imminente peut être assimilé à une forme d'hypocrisie. — (Robert Holcman, Euthanasie, l'ultime injustice, 2010)
- Hier, il a prononcé un discours hallucinant – tellement truffé de mensonges que de grands médias américains ont même dû mettre fin abruptement à sa diffusion, du jamais-vu. — (Josée Legault, Ce malade qui (bientôt) ne gouvernera plus?, Le Journal de Québec, 6 novembre 2020)
- L’aveu tombe abruptement lorsque la présidente, Aurore Pecquet, l’interroge sur ses loisirs. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 3 août 2022, pages locales, page 17)
-
prochainement
- Bientôt ; dans un temps fort peu éloigné.
- Un mémoire que je publierai prochainement ne laissera plus, je l'espère, aucune incertitude dans l'esprit de tous les archéologues de bonne foi. — (Prosper Mérimée, Carmen, 1845 (Pocket, 1990, page 30))
- Un brise-glace avait délivré le bateau qui devait repartir prochainement. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 181)
-
affalant
- Participe présent du verbe affaler.
-
courant
- Qui court.
- (Finance) Qui n’est pas encore dû.
- […], un assignat de 500L, 16L 10 sols en petits assignats, un billet à ordre courant par Tavarez aîné de 645L du 21 brumaire an 2, 2 billets consentis par J.B. Lehimas, […]. — (Anne Bénard-Oukhemanou, Salomon, Rebecca, Numa, Chevalier et les autres..., Atlantica, 2008, page 26)
- Un créancier ne peut voter à l’égard d’une réclamation motivée ou garantie par une lettre de change courante ou un billet à ordre qu’il détient, à moins qu’il ne consente à considérer, comme titre de garantie en sa possession, ce qui lui en est dû par toute personne qui en est responsable antérieurement […]. — (Loi sur la faillite et l’insolvabilité (L.R.C. (1985), ch. B-3), Canada.)
- M. le président. — M. le chevalier Wyns propose la suppression du mot : « courants » ajouté au mot : « intérêts. »M. le ministre de la justice. — L'honorable chevalier Wyns demande que l'on supprime le mot « courants. » Cependant il ne s'agit ici que des intérêts courants. Les intérêts échus à l'époque où le sursis a été demandé doivent être considérés comme capitalisés et tombent sous l'application du sursis; […]. — (Suite de la discussion des articles du projet de loi sur les banqueroutes, les faillites et les sursis, Sénat, séance du 17 mai 1850, dans les Annales parlementaires de Belgique : Sénat, Bruxelles : Deltombe, 1850, session 1849-1850 - du 13 novembre au 31 mai, page 361)
- Qui est présent, actuel, en parlant d’années, de mois, etc.
- On appelle report la différence qui existe entre le prix de la rente, fin du mois courant, et le prix de la rente fin du mois prochain. — (Patrick Kelly, Le cambiste universel, ou traité complet des changes, monnaies, poids et mesures, Paris : chez J. P. Aillaud & chez Bossange frères, 1823, volume 2, page 348)
- Lorsque le bail est sous seing privé, et qu’il n’a pas de date certaine, ou bien lorsqu’il est verbal, les auteurs distinguent les loyers échus avant l’année courante, le loyer de l’année courante, et l’année à partir de l’année courante. — (M. Troplong et M. Spinnael, Le droit civil expliqué suivant l’ordre du code : Des privilèges et hypothèques, Bruxelles : Adolphe Wahlen & Cie, 1840, volume1, page 109)
- Mais il y a pire : beaucoup de dictionnaires […] sont lamentablement incomplets. Les plus avancés ont de cinq à vingt ans de retard sur l’usage courant (« courant », voilà un mot bien choisi. Il faudrait même dire « galopant » et ventre à terre) […]. — (Irène de Buisseret, Deux langues, six idiomes, Ottawa, Carlton Green, 1975, page 399)
- Qui est commun, ordinaire.
- Les affaires courantes de la Caisse, en tant qu’elles ne sont pas expédiées par les employés de la Caisse, pourront, par décision du Conseil d’administration, être confiées à des commissions spéciales. — (Statut de la Caisse locale générale de secours en cas de maladie pour l'arrondissement de Metz-campagne - Valable à partir du 1er janvier 1914, § 90, imp. H. Jauch, Metz, 1914, page 44)
- Il est chargé des affaires courantes.
- C’est un cas très courant.
- Qui a cours.
- Prix courant, prix des denrées vendues au marché.
- Acheter des marchandises au prix courant.
- Monnaie courante, celle qui a un cours légal.
- Cette muraille a tant de mètres courants.
- Faire marché au mètre courant.
- (Banque) D’usage quotidien.
- Ouvrir un compte courant dans la banque la plus proche.
- (Imprimerie) Qualifie ce qui est mis en haut des pages d’un livre, d’un chapitre, pour indiquer le sujet dont il traite.
- Titre courant.
- Cerf courant (sens héraldique) (Héraldique) Se dit d’un animal représenté les pattes étendues.
- D’azur au cerf courant d’or, accompagné en chef à senestre d’un soleil du même et en pointe d’un croissant versé éclairé par le soleil, qui est d’Arguel → voir illustration « cerf courant »
-
abondamment
- Avec abondance, de manière abondante.
- Sur le pont, en tenue légère, étaient des matelots américains, tous abondamment tatoués. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- La salive contient abondamment de l’enzyme protéolytique qui attaque les albumines. — (René Guy Busnel, Études physiologiques sur le Leptinotarsa decemlineata Say, Paris : libr. E. Le François, 1939, p.91)
- Cette source fournit de l'eau abondamment.
- Cet avocat parla plus abondamment que son adversaire.
- Parce qu’il ne jeûnait et qu’il ne payait si abondamment la dîme que par orgueil. — (Louis Bourdaloue, Pens. t. II, p. 136. — cité par Littré)
- Le Seigneur se communiquait à eux [aux saints] plus abondamment. — (Jean-Baptiste Massillon, Myst. Purific. — cité par Littré)
- Animés plus abondamment de son esprit [on parle de Dieu]. — (Esprit Fléchier, Serm. I, 228. — cité par Littré)
- Amplement.
- Cela est abondamment expliqué, abondamment démontré dans plusieurs livres.
- Il y a dans ce sujet abondamment de quoi remplir un poème entier.
- Cette question sera abondamment traitée.
-
affectionnant
- Participe présent du verbe affectionner.
-
gravant
- Participe présent de graver.
-
accouplement
- (Sens figuré) Assemblage.
- Voilà un étrange accouplement d’idées, de mots, de lettres.
- (Reproduction) Conjonction du mâle et de la femelle pour la reproduction. — Note : En ce sens, il ne s’emploie guère qu’en parlant des animaux.
- La psychanalyse en fut pour ses frais qui vit dans l’accouplement inconfortable de la machine à coudre et du parapluie, sur une table de dissection, un coupable fantasme fornicatoire. — (René Hénane, Césaire et Lautréamont: bestiaire et métamorphose, 2006, page 27)
- L’accouplement d’un chien et d’une chienne.
- Le mulet vient de l’accouplement d’un âne et d’une jument, et le bardot de l’accouplement d’un cheval et d’une ânesse.
- Assemblage par couple, en parlant des animaux, des choses.
- Accouplement de bœufs pour la charrue.
- Formation d'un couple, en parlant des humains.
- Les prêtres s'entendent à merveille pour procurer de riches dots aux nobles appauvris, au point qu'on a pu accuser l’Église de considérer le mariage comme un accouplement de gentilshommes vivant en marlous et de bourgeoises réduites au rôle de marmites. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, p.340)
- Un homme disgracié de la nature trouvera sans difficulté à épouser une jeune fille même belle s’il a « le sac » : ce sont là des accouplements particulièrement immoraux, […] — (Alfred Naquet, Vers l’union libre, E. Juven, Paris, 1908)
- Rapport sexuel, indépendamment d'une visée reproductive, sentimentale ou spirituelle.
- Satan poussait dans les feux de la lubricité cavalcadante et dévorante ses troupeaux de nonnes charnues et de moines ityphalliques, gymnasiarques de l'amour et virtuoses des accouplements monstrueux. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 84)
- L'être humain ne peut pas vivre sans respirer, mais il peut vivre sans s'accoupler. (Le terme généralement employé est celui d'union sexuelle. Mais il peut y avoir accouplement sans qu'il y ait union. C'est même presque toujours le cas.) — (Arnaud Desjardins, Les chemins de la sagesse, La Table Ronde, Pocket spiritualité, 1999, p. 262)
- Elle repense à ce comédien qui, pendant qu'elle ajustait son costume, lui contait avec force détails l’accouplement zoophilique auquel il avait assisté sous un chapiteau en compagnie d'une trentaine d'autres gringos. — (Serge Brussolo, Cheval rouge, Le Masque, 2017, chap. 28)
-
légèrement
- D’une manière légère, non pesante.
- Il s’avance seul légèrement armé, couvert d’un casque d’acier garni d’or, ombragé de trois queues de cheval blanches comme la neige. — (Voltaire, La Princesse de Babylone, 1768, 1)
- Avec agilité.
- Marcher, courir légèrement.
- Pour moi, je ne crois pas que sans enchantement On puisse aller plus loin et plus légèrement. — (Jean de Mairet, La Sophonisbe, 1634, IV, 5)
- Est-il rien qui aille plus vite ni qui s’écoule, s’échappe et vole plus légèrement que le temps passé parmi les délices ? — (Jacques-Bénigne Bossuet, Panég. Ste Thér. 3.)
- (Sens figuré) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
- Vous passez légèrement sur des endroits difficiles. — (Marquise de Sévigné, 603.)
- Pour sortir du monde plus légèrement, il [le chrétien] s’est déjà déchargé lui-même d’une partie de son corps, comme d’un empêchement importun à l’ame. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Bourgoing.)
- (Musique) Se met quelquefois sur les partitions pour indiquer, dans certains passages, un mouvement analogue à celui de l’allegro vivace et joué de la pointe de l’archet, ou sans forcer le souffle si ce sont des instruments à vent.
- D’une façon peu copieuse.
- Mangez légèrement. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 36)
- Vous avez soupé hier si légèrement que vous serez malade, si vous ne prenez rien ce matin. — (Pierre de Marivaux, Double inconst. I, 1.)
- D’une façon peu considérable, peu grave.
- Nous nous plaignons quelquefois légèrement de nos amis, pour justifier par avance notre légèreté. — (Larochefouc., Réflex. mor. 179.)
- Il [le Saint-Esprit] ne descend pas sur la terre pour passer légèrement sur les cœurs ; il vient établir sa demeure dans la sainte société des fidèles. — (Jacques-Bénigne Bossuet, 2e sermon, Pentec. Préambule.)
- Les grâces […] ne feront plus alors que vous émouvoir légèrement. — (Jean-Baptiste Massillon, Carême, Fausse conf.)
- Je ne connais que légèrement Helvétius ; mais je ne puis m’empêcher d’être indigné de la barbarie avec laquelle on le traite. — (Jean le Rond D’Alembert, Lett. à Voltaire, 6 mai 1760.)
- Blessé légèrement. — (Marie-Joseph Chénier, Oedipe-roi, III, 4.)
- Par antiphrase, légèrement est quelquefois pris aujourd'hui pour fortement, gravement, très fort.
- Mais vous êtes en train de prier un dieu romain, vous vous foutez de ma gueule ? Je vous signale que vous êtes légèrement engagé dans une quête au nom du dieu unique ! — (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre III, épisode Le Culte secret)
- Il dîne ici pour la première fois, et, comme vous le savez peut-être, on le dit légèrement pointilleux et moraliste. — (Ch. de Bernard, le Gentilhomme campagnard, I, 13.)
- Avec délicatesse et agrément.
- Ce tableau est légèrement touché. Ce dessin est légèrement fait.
- Le Vatican a réclamé une enquête au réseau social Instagram pour comprendre comment le compte officiel du pape François a pu «aimer» la photographie osée d'une Brésilienne très légèrement vêtue. — (AFP, « Le Vatican veut une enquête sur une photo osée «aimée» par le pape sur Instagram », Le journal de Montréal, 21 novembre 2020)
- D’une façon inconsidérée.
- Croire légèrement.
- Pour moi, quoique je susse les incommodités qui suivent nécessairement les siéges [sic] qui se font en cette saison, j’arrêtai mon jugement ; je pensai que ceux qui avaient présidé à ce conseil avoient vu les mêmes choses que je voyois, et qu’ils en voyoient encore d’autres que je ne voyois pas ; qu’ils ne se seraient pas engagés légèrement au siége [sic] d’une place sur laquelle toute la chrétienté avoit les yeux ; et dès que je fus assuré qu’elle étoit attaquée, je ne doutai quasi plus qu’elle ne dût être prise. — (Vincent Voiture, Lett. 74.)
- Vous en prenez [des alarmes] sans doute un peu légèrement. — (Jean de Rotrou, Venceslas, IV, 1)
- Il vous dira ses ennuis ; il m’en a dit assez pour me faire voir qu’il a été trompé ; c’est dommage ; mais il ne faut pas se marier si légèrement. — (Marquise de Sévigné, 7 déc. 1689.)
- Si le roi n'avait pas révoqué la permission qu’il avait donnée trop légèrement. — (Marthe-Marguerite de Caylus, Souvenirs de Madame de Caylus, page 225, dans POUGENS)
- Quelques faits que j'ai trop légèrement affirmés sur la foi des premiers voyageurs. — (Georges Louis Leclerc, Suppl. à l’hist. nat. Œuv. t. XI, page 209, dans POUGENS.)
- Sans égards suffisants.
- Et que, pour vos projets, il fallait sans scrupule Traiter légèrement un vieillard ridicule. — (Jean-Baptiste Louis Gresset, Méchant, II, 7.)
- Lorsque Saint-Évremond s’expliquait si légèrement sur Sénèque, il ne l’avait pas lu. — (Denis Diderot, Essai sur les règnes de Claude et de Néron, 1778, II, 37)
-
précieusement
- Comme chose de prix.
- Conserver précieusement un objet.
- Avec le plus grand soin.
- Un tableau, une statue précieusement exécutés.
- Avec le caractère de la préciosité.
- Ces critiques, satires et invectives secrètes, qui ne sont que trop ordinaires à ce qu’on appelle les savants polis et d’un style précieusement adouci à l’égard de ceux qui ne sont pas de leur avis ou de leur cabale, — (Le P. Castel, cité dans Journal des Savants, mars 1867, p. 173.)
- […] nous ne trouvons plus que deux toutes petites places en face d'un monsieur tout pomponné, tout raide en ses beaux habits ; il lit précieusement le journal ; […]. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
-
fabriquant
- Participe présent de fabriquer.
- Grâce à ce concentré de nicotine, vos clients pourront nicotiniser leurs bases sans nicotine et continuer à faire des économies en fabriquant leurs e-liquides eux-mêmes (DIY e-liquide). — (site www.distrivap.fr)
-
chant
- Émission de sons variés et rythmés par lesquels la voix s’élève et s’abaisse, de manière à former un ensemble musical.
- Chant d’allégresse.
- Chants de triomphe.
- Des chants pieux.
- École de chant.
- Professeur de chant.
- Les règles du chant.
- L’art du chant.
- (Par analogie) Ramage ou cri des oiseaux.
- Le pré dégageait une odeur de terreau humide, une marouette sifflait dans les roseaux au sud. Son chant sonnait comme des gouttes d'eau qui tombaient. — (Kurt Aust, La confrérie des invisibles, traduit du norvégien par Céline Romand-Monnier, City Édition, 2010, chapitre 8)
- Le chant du cygne, chant mélodieux que des poètes attribuaient au cygne mourant. Il se dit figurément du dernier ouvrage qu’un musicien célèbre, un grand poète, un homme éloquent a fait peu de temps avant sa mort.
- Cri du coq.
- Le chant des coqs, l’aboiement des chiens, les appels des oiseaux l’éveillèrent. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 99 de l’édition de 1921)
- Dès le chant du coq, Au point du jour.
- Crissement de la cigale.
- Le chant de la cigale est monotone.
- Partie mélodique d’une musique quelconque, pour la distinguer de l’accompagnement des instruments.
- L’harmonie ne doit point étouffer le chant.
- Ce morceau, cette ouverture manque de chant, ce morceau, cette ouverture n’a pas de mélodie.
- (Par extension) Certaines pièces de poésie qui se chantent ou peuvent se chanter.
- De chaumières en tavernes, il écoute les bardes et les vieux rhapsodes qui lui récitent des chants populaires remontant à la nuit des temps. — (André Clavel, L’Iliade boréale, dans L’Express n° 3081, 21 juillet 2010)
- Ainsi le dithyrambe, chant liturgique en l'honneur de Dionysos diffère de l’iambe dont le pied comporte un son bref suivi d'un long avec des vers dodécamétriques alternant avec des octamétriques. — (Louis Lefroid, Esthétique: l'harmonie des formes, Ed. Opéra, 1998, page 36)
- Chant royal, ancienne pièce de poésie française, composée de cinq strophes de onze vers chacune et où le onzième vers de la première strophe était répété à la fin de toutes les autres.
- (Au pluriel) Toute composition en vers.
- Les héros qu’immortalisent les chants du poète.
- Chants sublimes.
- Chants immortels.
- Daigne inspirer mes chants.
- Mes chants rediront tes exploits.
- Chacune des divisions d’un poème épique ou didactique.
- Le premier chant, le second chant de l’Iliade.
-
adsorbant
- (Didactique) (Chimie) Qui est capable de réaliser l’adsorption.
- Ces horizons ne sont jamais calcaires, même s’ils sont issus d’une roche-mère carbonatée. Le complexe adsorbant peut être saturé ou déjà partiellement désaturé. — (Association française pour l’étude du sol, Référentiel pédologique, Éditions Quæ, 2008, ISBN 978-2-7592-0186-0 → lire en ligne)
-
suspend
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de suspendre.
-
abhorrant
- Participe présent du verbe abhorrer.
-
tranquillement
- D’une manière tranquille ; avec tranquillité.
- […], et commence la cueillette du butin. N’ayant plus ni chaussettes, ni bottines, ni sac, les déguenillés remontent tranquillement leur garde-robe. — (Marguerite Baulu, La Bataille de l’Yser, Paris, Perrin & Cie, 1918, p.359)
- Mais, saperlotte ! tâchons donc que tout ça se passe tranquillement; ça vaudrait beaucoup mieux. Puisque nous avons le suffrage universel, il n’y a plus besoin de coups de fusil. — (Émile Thirion, La Politique au village, p. 248, Fischbacher, 1896)
- Le uhlan mettait pied à terre, ouvrait tranquillement une carte ou un calepin, prenait des notes. — (Paul et Victor Margueritte, Le Désastre, p. 184, 86e éd., Plon-Nourrit & Cie)
- Et Charles IX se remit à siffler tranquillement et plus juste que jamais son air favori. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre III)
- Préviens ta femme de ton arrivée. Ça me laissera le temps de passer tranquillement mon froc et de ne pas enfiler, dans la précipitation, mon slip à l'envers. — (Florentino Dos Santos, Les Cocus : Ces innocentes victimes des feux de l'amour… charnel, Éditions Le Manuscrit, 2003, p. 58)
- Si jamais le prince de Condé parut un homme extraordinaire, s’il parut voir tranquillement toutes choses, c’est dans ces rapides moments d’où dépendent les victoires, — (Jacques-Bénigne Bossuet, Louis de Bourbon. — cité par Littré)
-
lâchement
- Avec mollesse, avec nonchalance, sans énergie.
- Il travaille bien lâchement. - Il mène trop lâchement sa besogne. - Il y va si lâchement!
- Sans cœur et sans honneur, honteusement, avec bassesse.
- Se conduire lâchement. - Trahir lâchement son ami. - Se venger lâchement. - Il s’est comporté lâchement dans cette circonstance.
-
lentement
- De manière lente, peu rapide.
- Tout d’un coup, lentement, comme une gueule, s’ouvrirent les deux battants des portes. — (Ivan Tourgueniev, L'Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- On procède à l'incubation des œufs en les exposant à une température artificielle qui doit être élevée lentement et graduellement depuis 12° jusqu'à 25° ou 30°. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- L'inlandsis du continent groenlandais se déversant lentement mais continuellement dans les fjords par des glaciers importants, vêle des icebergs de tailles variant à l'infini. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- L'infirmier n'appuyait que très lentement sur la seringue et le liquide ne devait s'écouler que goutte à goutte dans mon sang. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- L’hélice tournait plus lentement, pour maintenir seulement l’aéronat contre la brise, et son ronflement était beaucoup plus perceptible. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 230 de l’édition de 1921)
-
inlassablement
- D'une manière inlassable ; sans se lasser.
- (Sens figuré) — Le tambour, avec une monotonie obsédante, reprend inlassablement ses battements cadencés. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- À droite, de chaque côté de la fenêtre, deux étagères étroites et hautes contiendraient quelques livres inlassablement repris, des albums, des jeux de cartes, des pots, des colliers, des pacotilles. — (Georges Perec, Les Choses, Julliard, 1965, réédition 1984, pages 11-12)
- Dès les années 1850, l'ingénieur A. Mille prêche inlassablement en faveur du tout-à-l'égout. S'agissant des immondices, il n'a qu'un évangile : il faut « nettoyer dans l'eau, les perdre à l’égout et les restituer à l'agriculture ». — (P. Strauss, « L'égout-modèle du Second Empire : « Un second Paris souterrain » », dans Idées de villes, villes idéales, sous la direction de Thierry Bonzon & al., Les cahiers de Fontenay n° 69-70, E.N.S. Fontenay/Saint-Cloud, mars 1993, page 136)
- Elle se tranche les veines, elle boit du kerdane, elle aspire le gaz au tuyau, bondit par la fenêtre ou sur les rails quand le train lui corne aux oreilles, elle se vante inlassablement d’être au bout du rouleau. Sa dépendance à la mort violente est une addiction qui fait sourire le toubib. — (Yann Queffélec, L'Amante, éd. Fayard, 2006, chapitre 2)
- Cela fait un an que l’on me promet que cela ne va pas durer toujours ; six mois que l’on me promet des traitements dont on me persuade inlassablement qu’ils doivent marcher potentiellement, mais qui, dans les faits, ne sont jamais ultra-convaincants. — (Clotilde Aubet, Un bac sous perfusion, 2018, page 78)
-
affabulant
- Participe présent du verbe affabuler.
-
publiant
- (Néologisme) (Didactique) (Jargon) Celui qui publie.
- La filiale commerciale du CNRS (Inist-Refdoc) a vendu ainsi à la pièce des dizaines de milliers de photocopies d’articles scientifiques ou techniques, parfois aussi sous forme de fichiers numériques, au prix fort, ceci des années durant en dépit de plusieurs condamnations judiciaires et de la dénonciation de ses pratiques par des centaines de chercheurs et publiants. — (David Forest, “Droit d’auteur : Google, CNRS, même combat !”, Libération, nº 10159, lundi 13 janvier 2014, p. 25)
- La menace d’une perte de la tutelle du CNRS (dite « desumérisation ») pour les laboratoires mal évalués, en particulier à cause d’une trop faible proportion de « publiant·es », a été utilisée pour pousser à l’exclusion de « non-publiant·es ». — (Hugo Harari-Kermadec, Le cassement de Shanghaï, l'Université marchandisée, Editions LE BORD DE L'EAU, 2019)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.