Dictionnaire des rimes
Les rimes en : dentellière
Que signifie "dentellière" ?
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- Celle qui fait de la dentelle.
- Nous en avons assez des dentellières et de leurs racontars, et nous remontons vers la ville haute. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- Ma mère, orpheline dès l’âge de treize ans et obligée de gagner sa vie comme dentellière, ne savait rien, mais rien, du ménage. — (Neel Doff, Jours de famine et de détresse dans la bibliothèque Wikisource , chap. « Mes parents », Éditions de la Toison d’or, Paris, 1943 (1re éd. 1911), page 12)
- La beauté soudaine et non délibérée qui émanait de Pomme à ses tâches quotidiennes, lorsqu’elle lavait, qu’elle préparait à dîner, empreinte de la simple majesté de son geste de « Dentellière », était du même au-delà, sans doute, qu’une symphonie de Mahler. — (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 105)
- Généralement, le travail est distribué par un dentellier qui recherche la clientèle, qui exécute ou fait exécuter les modèles à la demande […]. Fréquemment, le dentellier recourt à une entrepreneuse chargée des relation avec les dentellières. — (Jean-Louis Clade, La Haute-Saône autrefois, 2002)
Mots qui riment avec "ère"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "dentellière".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ère , ères , ere , eres , erre , erres , aire , aires , air , airs , ert et erts .
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congénère
- (Histoire naturelle) Qui appartient au même genre. De la même espèce, en parlant des animaux et des végétaux.
- Ils se tenaient rassemblés autour d'une arène délimitée par du cordage où se poutraient deux insectes hargneux. C'étaient des scarabées d'assaut, des bêtes pataudes, iridescentes, grosses comme la main, de nature solitaire, agressives lorsqu'on les forçait à endurer la présence d'un congénère – donc parfaites pour ce sale sport. — (China Mieville, Merfer, Éditions 12/21, 2016, chapitre 3)
- (Par extension) Qui présente de nombreuses ressemblances.
- (Anatomie) (Au pluriel) Qui concourent à produire un même mouvement, en parlant de muscles.
- La première de ces remarques concerne la solidarité des quinze muscles du visage qui sont synergiquement contractés et dont les plus importants sont : le frontal, l’orbiculaire des paupières, le transverse du nez, l’élévateur de l’aile du nez et de la lèvre supérieure, le petit zygomatique, le grand zygomatique et le rieur ; tous plus ou moins congénères, en sorte que la contraction des uns facilite celle des autres. — (Lucien Fabre, Le Rire et les rieurs, Gallimard, Paris, 1929, page 116)
- (Minéralogie) (Au pluriel) Qui ont été créés, produits durant la même période, en parlant des minéraux.
- Roches congénères.
- (Grammaire) (Au pluriel) Caractérise des mots, locutions, verbes de la même famille.
- Mots congénères.
- (Marine) Navire-jumeau, navire frère, bâtiment frère.
- Arrivé à Brest le 15 septembre 1940 avec ses deux congénères, le croiseur léger Gloire, navire-amiral de la division sort avec ses deux compagnons de division du 25 septembre au 7 octobre et du 10 au 20 octobre pour une série d’exercices destinés à permettre aux croiseurs de prendre leurs marques dans la région. — (Renan « Clausmaster » Pouclet, clausuchronia.wordpress.com, 1er février 2013)
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autoritaire
- Associé à une personne qui use ou montre de l’autorité.
- Avec beaucoup de tact, ce vieillard, qui savait n’être ni autoritaire ni égoïste, s’efforçait de gagner l’affection de Nazira et de se faire pardonner d’être vieux. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", Édition Corrêa, 1940)
- Rabalan se sentit troublé. Du moment que le maire affirmait d’une façon aussi autoritaire qu’il était sorcier, il fallait le croire… Ça l’étonnait pourtant. — (Octave Mirbeau, Rabalan)
- Agrégé d'histoire du droit et de droit romain, autoritaire et un rien coléreux, il est fasciné par les méthodes policières. — (Thierry Pfister, Les socialistes, Albin Michel, 1977)
- (Vieilli) Associé à une personne qui est partisanne de l’autorité comme valeur prédominante d’un régime, d’un système, d’une institution.
- Actuellement le jeu chiraqien, malgré son ineptie, a le mérite d'empêcher le glissement d'une fraction de l’électorat « autoritaire » vers le PCF. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 208)
- Associé à un concept, une idée, une chose qui manifestent de l’autorité.
- (Psychologie) Associé à une personne qui à une personnalité qui souhaite prendre l’ascendant sur les autres, leur imposer sa volonté.
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offert
- Participe passé masculin singulier de offrir.
- C’est encore ce qui nous est offert sous cette image si belle et si forte de la régénération. — (Athanase Coquerel, Sermon d’adieu prêché dans l’église de l’oratoire le 26 février 1864, 1864)
- Son compère en attaque, Phil Foden, s’est lui aussi offert un triplé. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 3 octobre 2022, page 16)
- climatère
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honoraire
- Qui, après avoir exercé longtemps une fonction, une charge, n’en conserve que le titre et les prérogatives honorifiques.
- Après le diner M. B., le ministre plénipotentiaire honoraire, me pris à part pour me consulter sur la possibilité de faire un détour pour éviter « cette Moulouya ». — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 268)
- (Au sujet d’une personne) Qui porte un titre honorifique sans fonctions.
- Président honoraire.
- Membre honoraire d’une société.
- Chanoine honoraire.
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commère
- (Vieilli) Personne qui est la marraine d’un même enfant, du point de vue du parrain, du père et de mère de l’enfant.
- SUZANNE. Mes amis, je vous présente le nouveau fermier de Gros-Bois.NANETTE, à André. Na !… quand je vous avais dit que vous seriez content d’la commère que je vous donn’ra,ANDRÉ, à Landuriau. Si je suis parrain aujourd’hui, c’est à charge de revanche, et je te le promets avant un an… Partons pour le baptême… Ma commère, voulez-vous permettre ? — (Saintine , « La Paysanne demoiselle » dans Le Magasin théâtral : choix de pièces nouvelles, jouées sur les théâtres de Paris, Paris, Marchant, 1834, page 19)
- Napoléon Bayet s'y est installé tout aussitôt après la guerre ; il y a ramené sa commère, et six enfants lui sont nés : […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Familier) (Péjoratif) Femme bavarde, qui aime jaser, médire d’autrui. — Note : On peut même quelquefois l’appliquer aux hommes.
- Mettons dans la même classe les dialecticiens et les sophistes, gens qui font plus de bruit que tous les chaudrons de Dodone, et dont le moins babillard pourrait tenir tête aux vingt plus bavardes commères qu'on puisse trouver sous le ciel. — (Érasme, Éloge de la folie, 1509. Traduction de Thibault de Laveaux en 1780)
- Il est certaines situations dont bénéficient seuls les gens tarés. Ils fondent leur fortune là où des hommes mieux posés et plus influents n’auraient point osé risquer la leur. Certes, Roudier, Granoux et les autres, par leur position d’hommes riches et respectés, semblaient devoir être mille fois préférés à Pierre comme chefs actifs du parti conservateur. Mais aucun d’eux n’aurait consenti à faire de son salon un centre politique ; leurs convictions n’allaient pas jusqu’à se compromettre ouvertement ; en somme, ce n’étaient que des braillards, des commères de province, qui voulaient bien cancaner chez un voisin contre la République, du moment où le voisin endossait la responsabilité de leurs cancans. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 95-96)
- En province,[…], toute fille qui devient amante « fait une faute » ; le terme est significatif. Les commères ne la reçoivent plus. On la fuit. — (Pierre Louÿs, Liberté pour l'amour et pour le mariage, 1900, dans Archipel, 1932)
- […] il accueillit d’un air enjoué et d’une âme égale l’annonce câlinement faite par la Julie d’une paternité future et les sourires des voisins, les cancans des commères et jusqu’aux plaisanteries égrillardes du maire […]. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Toi, il faut que tu saches tout, parce que tu as un esprit de commère, d’espincheur, et de bazarette. — (« Scénario de La Prière aux étoiles », 1941, dans les Œuvres complètes de Marcel Pagnol, tome 6, Club de l'Honnête Homme, 1977, page 472)
- – La classe est encore vide, je suis seule à mon rang et derrière moi sont assises les deux plus mauvaises élèves de la classe, des commères inséparables, toujours en train de chuchoter entre elles, d’échanger des coups d’œil, de ricaner… — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 238)
- (Archaïsme) Appellation familière, entre gens du peuple qui ont des relations fréquentes.
- Avec ou sans patente — la loi l'y autorisait peut-être à l'époque, et de toute manière il y a prescription — elle tenait dans sa vaste cuisine un lot de marchandises épicières qu'elle débitait aux commères du voisinage. — (Maurice Le Lannou, Un bleu de Bretagne : souvenirs d'un fils instituteur de la 3e République, Éditions Hachette, 1979, chapitre 1)
- L’onde était transparente ainsi qu’aux plus beaux jours ;Ma commère la carpe y faisait mille toursAvec le brochet son compère. — (Jean de La a Fontaine, Le Héron)
- (Désuet) (Familier) Femme qui a de la tête, une femme hardie, que rien ne rebute.
- Une commère dont la chemise très courte cachait mal les rondeurs, m'accueillit et, me poussant dans une pièce quasiment obscure, me confia d'un air canaille: […]. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Cette gamine vicieuse et prétentieuse est la fille d'une grosse commère qui tenait, naguère, une fruiterie dans les environs du Barbès. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 198)
- (Théâtre) Les deux personnages principaux d’une revue. → voir compère
- Tandis que Joséphine Balsamo s’apprêtait, il apprit par une ouvreuse que la commère de la revue, Brigitte Rousselin, habitait une ancienne maison de Montmartre, d’où chaque jour, avec une vieille femme de chambre très dévouée, du nom de Valentine, elle descendait pour assister aux répétitions de la prochaine pièce. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- (Music-hall) Animatrice d’une revue.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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fier
- Qui éprouve une satisfaction d’amour-propre souvent fondée.
- Cet homme est fier ; peut-on s’y fier ?
- – […] Comment est-il quand il rentre ?– Tout content, comme au début de notre mariage.– Crois-moi, s’il avait une mauvaise conduite, il ne serait pas fier en rentrant à la maison. Ne pense plus à cela. — (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 11)
- Les plus militantes avancent à visage découvert, fières d'être putes, revendiquent leur droit à la parole et, face à la stigmatisation, aux injustices, à la répression, à la victimisation, au moralisme et au tabou, elles multiplient les débats et les interventions pour parvenir à exercer leur métier dans les meilleures conditions possibles. — (Jean-Michel Carré, Travailleu(r)ses du sexe. et fières de l'être, Le Seuil, 2010, chapitre 6)
- Il nourrit six enfants ; pour ses noces d’étain, sa petite famille lui a offert un cadeau dont il n'est pas peu fier : la maquette, cuivrée, d’une gondole d’or. Initiales sculptées... éclairage indirect... Elle est électronique… et elle joue Santa Lucia !!! — (Jacques Rouré, Vaporetto, vaporetti, Éditions de La Table ronde, 1984, chapitre 15)
- (Sens figuré) — Le Beerenberg apparut fier et arrogant dans une brusque et étroite déchirure des nuées ; le blanc immaculé de son sommet éclairé par le soleil se détachait dans une auréole d’azur. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (Familier) Remarquable. — Note : Dans ce sens, se place toujours devant le nom qu'il qualifie.
- Décidément, peuples civilisés, vous êtes ou de fiers coquins ou de grands imbéciles : de fiers coquins, si c'est sciemment et après mûre délibération que vous dépensez votre temps, votre or et votre génie pour trouver les meilleurs moyens d'assassiner et de massacrer le plus promptement possible le plus grand nombre de vos semblables ; mais vous n'êtes que de grands imbéciles , si vous qui souffrez de la guerre, vous ne voulez pas tuer la guerre. — (Joseph Boniface, La Belgique indépendante: de la neutralité armée, Bruxelles & Leipzig : chez A. Lacroix, Verboeckhoven & Cie, 1861, page 30)
- — Tenez ! l’autre a bien fait de mourir. C’est une fière chance. — (Émile Zola, La Mort d’Olivier Bécaille, 1879)
- Moricet, haussant les épaules.— Ah ! j’ai eu une fière idée de me fourrer dans ce guêpier-là ! — (Georges Feydeau, Monsieur chasse !, 1892)
- Ce Tactale était le mari de la femme-chef, la mère du Grand-Soleil; c'était à la fois un fier filou et un gars qui avait la langue sacrément bien pendue. — (Hubert Jules Deschamps, Manon l'Américaine: ou, La vie de René des Grieux : histoire sauvage des deux mondes, Éditions Opta, 1977, page 194)
- Notre voisin l'ancêtre était un fier galantQui n'emmerdait personne avec sa barbe blanche. — (Georges Brassens, L'Ancêtre, in Misogynie à part, 1969)
- (Héraldique) (Rare) Se dit d'un lion représenté avec le poil hérissé.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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plaire
- Agréer ; être agréable.
- Ces lieux communs mythologiques et ce cliquetis de mots sonores, mais à peu près vides de sens, plurent au roi Sighebert et à ceux des seigneurs Francs qui, comme lui, comprenaient quelque peu la poésie latine. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833 - éd. Union Générale d’Édition, 1965)
- Les parties de pêche au bord de la Cuisance lui plaisaient; il admirait les coups d’épervier lancés d'une main vigoureuse par Jules Vercel. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 12)
- Ils causèrent au coin du feu ; l’intérieur plut sans doute à l’abbé, car il se mit à l’aise. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Confucius était un moraliste qui se méfiait de l’intelligence ; le terre à terre des relations humaines lui plaisait mieux que la spéculation ondoyante. — (Paul Demiéville, La montagne dans l’art littéraire chinois, dans Choix d’études sinologiques (1921-1970), BRILL, 1973, page 364)
- (impersonnel) Vouloir.
- Il me plaît de faire ceci.
- Je ferai ce qu’il vous plaira.
- Il fait de ses amis tout ce qu’il lui plaît.
- Cela va comme il plaît à Dieu, se dit d’une affaire dont la conduite est abandonnée, négligée.
- (impersonnel) (Absolument) Terme de politesse, utilisé de façon phatique.
- S’il vous plaît ; S'il te plaît...
- Répondez, s’il vous plaît, à la question que je vais vous poser.
- Croyez, s’il vous plaît, que je sais ce que je dis.
- N’allez pas, s’il vous plaît, vous imaginer que je vous laisserai faire.
- Plaît-il ? c’est-à- dire Que vous plaît-il ? Le plus souvent, on emploie cette formule pour faire répéter ce qu’on n’a pas bien entendu ou souvent ce qu’on n’a pas apprécié avoir entendu.
- Plaise à Dieu, plût à Dieu que, Façons de parler dont on se sert pour marquer qu’on souhaite quelque chose.
- Plaise à Dieu qu’il revienne sain et sauf!
- Plût à Dieu que cela fût ! On dit aussi absolument
- Plût à Dieu !
- — Ah ! plût à Dieu, s’écria-t-elle, que mon fils eût l’âme ouverte à vos discours et le bras assez fort pour en profiter ! — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- J’eus une terreur folle qu’elle fût partie pour toujours ! Plût à Dieu, mon ami !… — (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
- Note d’usage : Dans les formules ci-dessus, on utilise le présent du subjonctif pour exprimer un souhait (potentiel). L’imparfait du subjonctif sert à formuler un regret ou le souhait d’une chose qu’on sait impossible (irréel).
- à Dieu ne plaise, ce qu’à Dieu ne plaise, façons de parler dont on se sert pour témoigner l’éloignement ou l’aversion que l’on a pour quelque chose.
- à Dieu ne plaise que j’y consente jamais.
- S’il meurt, ce qu’à Dieu ne plaise, je quitterai cette maison.
- Plaise à la cour, formule dont on se sert dans quelques écrits ou mémoires qu’on présente aux magistrats.
- (Pronominal) Prendre plaisir à quelque chose.
- Loin de s'occuper des jappements indicatifs du chien, notre personnage se plaisait à suivre loisireusement le sentier tortueux dans lequel il marchait. — (Angelo de Sorr, Le Châtiment, dans la Revue Parisienne, mai 1856, page 2)
- (Pronominal) Aimer à être dans un lieu, s’y trouver bien.
- Mon Dieu, mon Dieu ! quand on vient des pays où fleurit l’oranger, où trillent les cigales saoulées de soleil, comment se plaire ici ? — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- C’est un des endroits où je me plais le plus.
- Les truites se plaisent dans l’eau vive.
- La vigne se plaît dans les terres pierreuses.
- (Pronominal) Aimer.
- Se plaire à soi-même, être content de soi.
- Se plaire l’un à l’autre, être agréable l’un à l’autre.
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biloculaire
- (Botanique) Qui a deux loges.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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père
- Mâle ayant fécondé un ovule qui a donné naissance à un enfant.
- Rabalan était le dernier représentant d’une famille de sorciers qui, durant plus d’un siècle, régnèrent dans Trélotte. Son arrière-grand-père, son grand-père, son père, tous ses oncles et tous ses cousins avaient été sorciers, et l’on racontait d’eux des choses terribles et merveilleuses. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Rabalan)
- À mon père, inaccessible et caché comme un dieu, je ne saurais directement penser. — (Pierre Michon, « Vies d'Eugène et de Clara », in Vies minuscules, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1984, page 71)
- Un bon père, un père tendre.
- Être père de plusieurs enfants.
- Tendresse de père, amour de père.
- Il faut honorer son père et sa mère, respecter son père, obéir à son père.
- Les enfants ne peuvent avoir trop de déférence, trop de respect pour leur père.
- Cet enfant a perdu ses père et mère.
- Individu mâle qui a pris le rôle et la responsabilité paternelle dans la vie d’un enfant.
- (Par extension) (Souvent au pluriel) Ascendant, quel que soit le degré de parenté.
- C’est la loi de mes pères, répondit Rébecca ; elle leur a été donnée au milieu des foudres de la tempête, sur le mont Sinaï, dans la nue et dans le feu. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Nos pères étaient donc plus sages que nous lorsqu’ils repoussaient l’idée des courses. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Nous considérons aujourd’hui comme une parfaite cuistrerie l’ancienne prétention qu’eurent nos pères de créer une science de l’art ou encore de décrire l’œuvre d’art […] — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap. IV, La Grève prolétarienne, 1908, page 195)
- (Sens figuré) Celui qui a beaucoup fait pour la prospérité, pour le salut, pour le bonheur d’un peuple ou d’une classe nombreuse de personnes, qui agit envers ceux dont il prend soin comme un père agirait envers ses enfants.
- Cicéron fut appelé le père de la patrie.
- Ce général est le père de ses soldats.
- Cet homme est le père des pauvres.
- Ce maître est un père pour ses élèves.
- (Religion) (Surtout au pluriel) (Par ellipse) Père de l’église.
- En vain donc ces dangereux interprètes nous crient que le gros des Pères n'a jamais examiné critiquement, le vrai ou le faux des explications littérales de la Bible ; qu'aussi la Tradition varie fort sur cela ; […]. — (Père Ignace de Laubrussel, Traité des Abus de la Critique en Matière de Religion, Paris : Grégoire du Puis, 1711, vol.2, page 135)
- Alors que les premiers Pères expliquaient les analogies entre les enseignements des Écritures et ceux des philosophes par des contrefaçons diaboliques […] un Origène, un Eusèbe, un Ambroise recourent à la théorie du plagiat des Écritures par les Sages de la Grèce. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Homme ayant inventé ou fait naître une science, un art, une technique.
- Cet écrivain est considéré comme le père de la poésie anglaise. — (Magali Favre, Si la langue française m'était contée, Fides, 2021, page 203)
- Mon département a eu l’honneur de donner naissance au père de l’Entomologie ; l’illustre Latreille. — (Edmond Perrier, préface à Le Faune de France - Coléoptères de Alexandre Acloque, Baillière, 1896)
- Mais ce fut le comte de Chardonnet […] qui fut véritablement le père de ce nouveau produit industriel. — (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Tout autre fut l’attitude de l’oratorien Richard Simon, le père de la critique biblique, dont les controverses avec Bossuet sont restées célèbres. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Remarquons d’entrée de jeu qu’il faut méconnaître le père de la théorie de la relativité pour imaginer qu’il ait pu assimiler l’astrologie à une « science ». — (Denis Hamel, Albert Einstein, astrologue ? Vous voulez rire ? La fin d’un canular, dans Le Québec sceptique, n°57, été 2005, p. 31)
- Il y est encouragé par l’ingénieur Oskar von Miller, le « père » de l’hydroélectricité allemande, qui y voit une solution pour électrifier le pays. — (Ludovic Dupin, La Centrale qui a électrifié la Bavière, dans L’Usine nouvelle, n°3252, 8 septembre 2011, page 8)
- Titre donné aux dignitaires des congrégations et des ordres religieux.
- Le père Cotton craignait si peu que ses pénitentes le quittassent, qu’au contraire il leur conseillait d’aller parfois aux autres confesseurs […] — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, Hachette & Paulin, 1845, 3e éd., p. 83)
- Ces négociants, volés et persiflés par les jésuites, les attaquèrent en justice réglée ; ils prétendirent que ces pères, en vertu de leurs constitutions, étaient solidaires les uns pour les autres, et que ceux de France devaient acquitter les dettes des missions américaines. — (Jean le Rond d’Alembert, La Suppression des jésuites (éd. populaire abrégée), Édouard Cornély, 1888)
- À peine majeur et par les soins de l’Ignacien, Laurent Tailhade fut marié à une hoberelle bretonne dont le terre à terre provincial et l'esprit façonné par les Pères étaient capables de couper les ailes au poète le mieux doué. — (Fernand Kolney, Laurent Tailhade: son œuvre, étude critique, Carnet-Critique, 1922, page 9)
- (Religion) Première personne de la sainte trinité, dans la doctrine chrétienne trinitaire.
- Le père, le fils et le Saint-Esprit.
- Le père éternel.
- (Vieilli) (Sens figuré) (Familier) Homme d’un certain âge que l’on traite avec familiarité. Dans certains cas cette appellation peut contenir une nuance de déférence voire d’admiration affectueuse.
- Par un entrebâillement de rideaux, un rayon de soleil planta dans la pièce sa lance d’or, et son éclat […] sembla transformer la chambre du poêle du père Jourgeot. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Un jour, je découvris une inscription toute fraîche sur le mur de l’École, je m’approchai et lus : « Le père Barrault est un con . » […] Mais, quand je détournais mon regard [du mot « con »], c’était pour retrouver l’appellation infâme : « le père Barrault », qui m’épouvantait plus encore : le mot « con », après tout, je ne faisais qu’en augurer le sens ; mais je savais très bien qui on appelait « père Untel » dans ma famille : les jardiniers, les facteurs, le père de la bonne, bref les vieux pauvres. Quelqu’un voyait M. Barrault, l’instituteur, le collègue de mon grand-père, sous l’aspect d'un vieux pauvre. […] Il me semblait à la fois qu’un fou cruel raillait ma politesse, mon respect, mon zèle, le plaisir que j’avais chaque matin à ôter ma casquette en disant « Bonjour, Monsieur l’Instituteur » et que j’étais moi-même ce fou, que les vilains mots et les vilaines pensées pullulaient dans mon cœur. […] Je murmurai : « Le père Barrault pue » et tout se mit à tourner : je m’enfuis en pleurant. Dès le lendemain je retrouvai ma déférence pour M. Barrault, pour son col de celluloïd et son nœud papillon. — (Jean-Paul Sartre, Les Mots, I, 1964)
- D’abord le père Perrault. (Le titre de père, en Craonnais, est obligatoirement accolé au nom des hommes, même célibataires, qui ont dépassé la quarantaine et n’ont pas droit, de naissance, à s’entendre appeler « monsieur ». Il est officiellement employé en chaire.) — (Hervé Bazin, Vipère au poing, 1948, V)
- Fête (souvent bachique), apparue dans l’armée pour célébrer un certain nombre de jours avant la quille. Note : Cette fête est aujourd’hui présente dans certains lycées un certain nombre de jours avant le baccalauréat, et dans quelques autres écoles un certain nombre de jours avant le diplôme.
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concussionnaire
- Celui ou celle qui commet des concussions.
- Le parti adverse est un parti de concussionnaires, d’ennemis du peuple, traîtres à la patrie, vendus à l’ennemi, à quelque parti que tu appartiennes […] — (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- — Un filou, qu’il est, une âme vénale, un concussionnaire, un gredin, il a pillé le Trésor ! — (Fédor Dostoïevski, La Femme d’un autre, 1888 ; traduit du russe par Gustave Aucouturier, 1969, page 36)
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baptistaire
- (Religion) Qui constate un baptême.
- Registre baptistaire, registre où l’on inscrit les noms de ceux qu’on baptise.
- Extrait baptistaire, extrait de baptême.
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douanière
- Métier de celles chargés par un pays de contrôler ce qui passe (surtout ce qui entre) par sa frontière donc en réprimant les contrebandiers.
- Une douanière de bonne corpulence anime dans l’allée du wagon une cérémonie de parfaite intimidation. — (Jean-Étienne Poirier, Cent jours sous le ciel de la Mongolie, 2001)
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donataire
- (Droit) Celui, celle à qui on a fait une donation.
- La donation entre vifs est un acte par lequel le donateur se dépouille actuellement et irrévocablement de la chose donnée en faveur du donataire qui l’accepte. — (Article 894, Code civil, France, version en vigueur au 1er janvier 2007)
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fougère
- (Botanique) Plante aux grandes feuilles, dont les très nombreuses espèces constituent la classe des filicinées, la plus importante classe des cryptogames vasculaires.
- Déchues de leur rôle de dominatrices, les Fougères se sont réfugiées à l'ombre des grands Phanérogames; elles vivent sous bois et n'y brillent pas. — (Henry Correvon, Les fougères de pleine terre et les prêles, lycopodes et sélaginelles rustiques, introduction, page III, Octave Droin éditeur, 1896)
- Les travaux des femmes y sont légers : effeuiller la vigne pour laisser passer le soleil, éclaircir les grappes en détachant les grains avariés, couper le fruit sans le défleurer, et, lorsque vient le moment de la vente, préparer la fougère qui doit envelopper et parfumer le raisin? — (Louis-Aimé Martin, Éducation des mères de famille, 1834, page 349)
- Un sac tenait lieu d’oreiller.« Vous savez, la fougère est fraîche, dit Rosalie, on ne mettrait pas quelqu’un qui arrive, coucher sur de la vieille fougère ; ce n’est pas à faire quoiqu’on raconte que dans les hôtels, les vrais, on ne se gêne pas. » — (Hector Malot, En famille, 1893)
- Les Fougères se disséminent par des spores. Les appareils sporifères forment des amas de formes variables à la surface inférieure des feuilles. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 14)
- Il saisit Héloïse, l'enlève entre ses bras comme une balle de fougère, une sachée de linaigrettes floconneuses, et la transporte doucement, parmi les couvertures qu'il rabat sur elle. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Les fougères m’étaient ennemies parce qu’on m’avait appris dès l’enfance qu’elles contenaient de l’acide prussique. J’abattais les têtes des plus orgueilleuses et parfois je me jetais dans leur foule pressée et respirais l’odeur de leur sève empoisonnée comme si c’était du sang que j’eusse répandu. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 33)
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dipolaire
- Relatif à un dipôle.
- La grandeur qui définit un dipôle électrostatique est son moment dipolaire.
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anguillère
- (Pêche) (Vieilli) Vivier où l'on nourrit et conserve les anguilles.
- Enfin, lorsqu'elle était enfant, Sphyrène préférait l'eau douce des aleviniers ou des anguillères à l'âcreté saline qui lui brûlait les yeux. — (Joëlle Wintrebert, Les olympiades truquées, 1998, J'ai Lu, page 21.)
- (Pêche) (Vieilli) Sorte de caisse placée sous une vanne pour prendre les anguilles.
- L’anguille est piégée en Haute Somme depuis 1383.Poisson rond au corps allongé, elle peut peser jusqu’à deux kilogrammes. Elle se capture au filet ou en anguillère. Les pièges en bois, fabriqués par les "poissonniers d’eau douce" de la Haute-Somme, et situés aux vannages ou rayères, sont au nombre de neuf de Saint-Christ-Briost à Bray-sur-Somme. — (site « Terroirs de Picardie »)
- (Marine) (Vieilli) Entaille à la varangue.
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crépusculaire
- Qui a rapport au crépuscule.
- Les dernières lueurs crépusculaires commençaient à s’évanouir ; […]. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- A nos pieds, dans un vaste cirque encadré de crêtes noires et déjà tout envahi par les ombres crépusculaires, apparaît une énorme agglomération de tentes grises, une immense cité de toile, […]. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 55)
- Éprouvait-il le besoin de garder sur lui, dans lui, l’émotion, la chaleur de la foule, comme le voyageur qui a longtemps vécu au pays crépusculaire des glaces ne parvient pas à se rassasier de soleil ? — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- Elle regarda la lumière crépusculaire qui traversait les montagnes, se couchait sur les îles au-delà de la mer, puis les nuages qui fumaient et gonflaient. — (Genjirō Yoshida, La Femme de Seisaku, traduit par Hiroto Kano et Ana Lazarée, édition Stalker, 2007, page 31)
- (Biologie) Actif dans l’aube et dans le crépuscule.
- Les chauves-souris sont des animaux crépusculaires ou même nocturnes. — (Henri Milne-Edwards, Éléments de zoologie ou Leçons sur l’anatomie, la physiologie, la classification et les mœurs des animaux, 1841)
- (Par extension) (Littéraire) Qui marque la fin de quelque chose.
- Toutes les images crépusculaires des premières années, avec les flaques lumineuses d’un dimanche d’été, celles des rêves où les parents morts ressuscitent, où l’on marche sur des routes indéfinissables. — (Annie Ernaux, Les années, Gallimard, 2008, collection Folio, page 14)
- Dans ce roman doucement crépusculaire, qui glisse mélancoliquement dans le désastre, Carole indique la possibilité d’un autre monde. — (Nuit blanche, n° 149, hiver 2018, page 28)
- Accroche-cœur –Aux larmes de cendre,elle regardala rouflaquette de l’écrin,souvenird’une époque crépusculaire,peu avant le début…de sa chimiothérapie. — (Cornéliu Tocan, Chutes microscopiques. 50 micronouvelles illustrées, Créatique, Québec, 2020, pages 13-14)
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avunculaire
- Qui a rapport à un oncle ou à une tante.
- Lorsque les hommes commençaient à se tirer dessus, mon oncle disait : « Il va y avoir de la viande froide. » Est-ce à cause de ce propos avunculaire ? J’ai toujours observé que tuer donne envie de manger de la viande froide. — (Amélie Nothomb, Journal d’Hirondelle, Éditions Albin Michel, Paris, 2006, page 55)
- La révélation avunculaire m’assomma. — (Fouad Laroui, Né nulle part, dans le recueil L’Étrange Affaire du pantalon de Dassoukine, 2012, page 49)
- Succession avunculaire.
- L’oncle né, c’est celui qui se consacre tout entier à sa fonction avunculaire, ontologique & tautaulogiquement tonton. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, page 489)
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bannière
- (Féodalité) Enseigne que le seigneur de fief avait droit de porter à la guerre et sous laquelle se rangeaient les vassaux qu’il y conduisait.
- (Par extension) Enseigne ; étendard.
- Les petites bannières blanches viennent de grimper au sommet des minarets, annonçant l'heure méridienne de l’oûli, quand nous passons sous la voûte sombre de la grande porte de Casablanca. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 27)
- (Marine) (Vieilli) (Désuet) Pavillon qui indiquait à quelle nation appartenait le navire qui l’arborait.
- Trafiquer sous la bannière de France. Arborer la bannière.
- Voile en bannière : (Marine) Voile déployée dont la partie inférieure n’est retenue par aucun cordage.
- Sorte d’étendard que l’on porte aux processions et qui sert à distinguer une paroisse ou une confrérie.
- […] des frères de charité avec leurs dalmatiques rouges, dont l’un portait une bannière et l’autre la lourde croix d’argent, riaient en dessous, s’amusaient à se bourrer le dos de coups de poing. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- (Par métonymie) (Administration, Féodalité) En Albanie, Mongolie et Touva, territoire relevant de l’autorité d’un seigneur.
- Ils rappelaient des cas de personnes punies par leurs familles elles-mêmes, de familles entières châtiées par le village et même de villages entiers punies par un groupe de village, ou par la bannière. — (Ismaïl Kadare, Avril brisé, 1978 ; traduit de l’albanais par Jusuf Vrioni, 1982, page 18)
- Signe ou insigne partisan ; parti.
- Une guerre au service d’une grande idée est la seule susceptible d’être comprise par un Berbère, c’est la guerre sainte, celle qui, sous le nom de djehad, permit aux Arabes d’enrôler les indigènes nord-africains sous les bannières de l’Islam […] — (René Pottier, Saint Augustin le Berbère, Lanore, 2006, page 249)
- (Informatique) Court texte renvoyé par un serveur avant la demande d’identification de l’utilisateur.
- La bannière du serveur FTP.
- Pour qu'une bannière web soit efficace, elle doit comprendre plusieurs éléments : le logo de la marque, la proposition de valeur et un appel à l'action.— (Hubspot, "Bannière web : 5 exemples de bannières réussies pour vous inspirer (+ conseils)", 9 juillet 2021 → lire en ligne)
- (Informatique, Internet) Zone d’écran plus haute que large, à vocation publicitaire, informative ou décorative, située sur un des côtés de la page d’un site.
- (Publicité) Forme abrégée de bannière publicitaire.
- (Héraldique) Meuble représentant l’enseigne du même nom dans les armoiries. Elle est généralement représentée carrée, attachée à une lance et orientée à senestre. Certains illustrateurs utilisent à tort le guidon comme représentation (drapeau rectangulaire étroit et long à l’extrémité fendue). Elle est parfois dite enverguée quand une barre horizontale est utilisée pour maintenir le tissu tendu. On la dit frangée quand la bordure est faite de fils. Par commodité, il arrive qu’elle soit orientée à dextre quand son déploiement à senestre n’est pas faisable (un autre meuble gêne, le mât est trop près du flanc senestre, un espace vide apparaît dans l’écu…) mais ce n’est jamais blasonné. À rapprocher de étendard, gonfanon, guidon, oriflamme, pavillon et pennon.
- D’or aux trois bannières enverguées d’azur rangées en fasce, au chef de gueules chargé d’un lion léopardé d’argent, qui est de la commune de Chessy-les-Mines du Rhône → voir illustration « armoiries avec 3 bannières »
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chènevière
- Champ où l’on fait pousser du chanvre.
- Il découvrirait un campanile de tuiles rongées par la mousse, douze maisonnettes éparses, entourées de leurs vergers et de leurs chenevières. — (George Sand, Valentine, 1832)
- Mon grand-père courait donc de ses prés aux nôtres, fauchait, ramenait le foin dans son chariot, défrichait nos chènevières si la terre en était trop dure, nettoyait chaque semaine notre étable. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 24)
- Bien qu’étant souvent constituée de petites surfaces cultivées, proches des maisons, la chènevière demande une surveillance constante pour conserver le chènevis, les graines du « chanvre mâle » convoitées par les oiseaux, tâche que l’on confie aux enfants dans les campagnes et aux « épouvantails de chènevière » dont le Littré rappelle les mentions dans les œuvres de Villon ou de Montaigne comme autant de traces dans les paysages ruraux des xve et xv[e siècles.— (Llinares Sylviane, « Introduction. Le chanvre et la mer, connaissances pratiques et expériences culturales au XVIIIe siècle », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, 2020/3 (n° 127-3), pages 7-19. DOI : 10.4000/abpo.6067. URL : https://www-cairn-info.wikipedialibrary.idm.oclc.org/revue-annales-de-bretagne-et-des-pays-de-l-ouest-2020-3-page-7.htm)
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argumentaire
- Relatif à un argument, à des arguments.
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nautonière
- (Vieilli) ou (Poétique) Celle qui conduit un navire, une barque.
- une nautonière de dix-huit ans, qui me prit à son bord, raccommodait, à chaque coup d’aviron, un bouquet de fleurs mal attaché à son chapeau. — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe, 1848)
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bathysphère
- (Navigation) Submersible sphérique sans autonomie, descendu sous l’eau à l’aide d’un câble.
- L’appareil vide, auquel Beebe a donné le nom de bathysphère, pèse 2.265 kilos. — (Mercure de France, volume 226, page 421, 1931)
- bathysphère : Engin de plongée habité constitué d’une sphère très résistante suspendue par un câble, permettant d’effectuer des observations par grandes profondeurs. — (bathysphère, Dictionnaire hydrographique (S-32) de l’Organisation hydrographique internationale (OHI), 2010)
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chatière
- Ouverture qu’on pratique aux portes (ou aux toits des greniers) pour laisser passer les chats.
- J'avisai alors, au niveau du parquet, un trou nommé chatière, qui existe dans les châteaux du Midi au bas de toutes les portes, afin de donner aux chats un libre accès dans les appartements. — (Marcellin Marbot, Mémoires du Général Baron de Marbot, tome I, E. Plon, Nourrit et cie., 1891, page 6 → lire en ligne)
- Par un trou de carreau cassé rustiquement rebouché de papier, par la chatière d’une porte ou l’évidement d’un mur bas à l’endroit où passent les poutres, elle était parvenue, certaine nuit à couler dans la grange son corps vermiforme […] — (Louis Pergaud, De Goupil à Margot, 1910)
- Marie Coquelière tenait entre ses jambes le moutard barbouillé de mûres, ouvrant, de la largeur d'une chatière, une bouche d'où sortaient sans répit des beuglements de porc échaudé. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 79)
- Une chatière, trou rond, dissimulé par un clapet mobile ouvrant de-ci de-là, au gré des allées et venues de l’animal. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 152)
- Pour remercier sa chatte Marion de lui avoir inspiré cette révélation, Isaac Newton eut l'idée de faire un trou carré dans le bas de sa porte afin de lui permettre d'entrer et de sortir de chez lui à sa guise. Il fut donc non seulement l'inventeur de la physique moderne, mais aussi de la… chatière. — (Bernard Werber, Demain les chats, Albin Michel, « Le Livre de poche », 2016, page 160)
- (Par extension) Ouverture pratiquée pour la ventilation des toits.
- (Par extension) Ouverture pratiquée pour l’écoulement des eaux d’un bassin.
- Piège pour prendre les chats.
- (Spéléologie)(Cataphilie) Passage étroit où l’on doit se glisser pour passer d’un endroit à un autre.
- C’est le 3 septembre 1977, profitant d’une période d’étiage, que les spéléologues de la société Dijonnaise de plongée souterraine franchirent la chatière qui jusqu’alors s’était révélée infranchissable. — (F.L., Crues : la fosse Dionne à Tonnerre plus mystérieuse que jamais, France Télévisions. Mis en ligne le 9 janvier 2018)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.