Dictionnaire des rimes
Les rimes en : delivrande
Mots qui riment avec "ande"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "delivrande".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ande , andes , ende et endes .
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calendes
- Le premier jour de chaque mois dans le calendrier romain.
- Néron naquit à Antium, neuf mois après la mort de Tibère, dix-huit jours avant les calendes de janvier, précisément au lever du soleil, en sort qu’il fut frappé de ses rayons presque avant la terre. — (Suétone, Vie des douze Césars, Livre VI : Néron, chapitre VI, traduction Henri Ailloud)
- (Histoire, Religion) Assemblée de curés convoqués par leur évêque.
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quémande
- (Désuet) Celle qui mendie, qui gueuse.
- Plus que pauvre et quémande on voit la poésie — (Mathurin Régnier, Satires IV)
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provende
- (Rare) Provision de vivres.
- Pendant deux ou trois heures, la plage est animée par toute cette population, qui vient lui demander sa provende quotidienne. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, « L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste », Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- (Sens figuré) Son petit œil cosaque, étincelant sous un sourcil de chanvre gris, rafle sur les tables toute provende imprimée, qui prendra le chemin de la bibliothèque et ne reverra plus la lumière… — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 16)
- Cela le surprenait et le désemparait : à mesure que le souci de sa provende relâchait sa terrible étreinte, qu'il se sentait mieux assuré de vivre, son découragement augmentait. — (Maurice Genevoix, Raboliot, quatrième partie, chapitre 2, 1925, page 220 de la réédition du Livre de Poche)
- J’avais marché plus de soixante heures… Mais je n’avais pas couvert quinze milles. J’étais las de regarder devant moi, à ma droite, à ma gauche, en quête d’une impossible provende… — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 133)
- Aussi en prévision des revendications gargantuesques de son estomac, Bob charrie-t-il en tous lieux un sac cyclopéen bourré de provendes diverses. — (Samivel, L’Amateur d’abîmes, 1940, réédition Le Livre de Poche, page 85)
- Mamitate fit cependant bonne provende, sans l’avouer, d’un petit nombre de ces moralités tranchantes « traînées dans les ruisseaux des Halles ». — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 43)
- (Agriculture) Fourrage, mélange de divers aliments très nourrissants qu’on donne aux bestiaux.
- Le silence de la nuit laissait entendre vaguement, et le bruit que faisaient les chevaux en mangeant leur provende ou en piaffant, et le murmure des eaux du Rhin, et ces espèces de rumeurs indéfinissables qui animent une auberge pleine quand chacun s’y couche. — (Honoré de Balzac, L’Auberge rouge, 1831)
- Don Ramon mit pied à terre […] ôta la bride de son cheval, afin qu’il pût manger la provende qu’il lui donna. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- De temps à autre, il laissait traîner ses naseaux à fleur de sol, humait les touffes d’herbe dure, en mordait une poignée, la mâchait dans une grande dépense de salive. Il fallait qu’il eût bien faim pour rechercher pareille provende. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- Watt ne vit pas la bourrique, ou la chèvre, mais la bourrique, ou la chèvre, vit Watt. Elle le regarda s’éloigner, à pas lents, sur la route, et finalement disparaître. Elle se figurait peut-être qu’il y avait dans les sacs quelque bonne provende pour elle. Sitôt les sacs hors de vue, elle laissa retomber sa tête, parmi les orties. — (Samuel Beckett, Watt, 1968)
- (Par extension) (Sens figuré) Matière à réflexion, inspiration.
- Un sérail est organisé comme une fiction, une dictature aussi. Quand le rideau se déchire, c’est la comédie délirante du langage qui devient l’ultime bouclier : c’est pourquoi un romancier trouve volontiers sa provende dans les apocalypses.— (Marc Lambron, « Yamina Khadra imagine les derniers jours de Kadhafi… », Le Point, no 2 240, 13 août 2015)
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houppelande
- (Habillement) Pardessus, long manteau.
- Le chevalier de la paix attrapa sur le col de sa houppelande je ne sais quel insecte, qu'il écrasa sur son ongle à la lueur d'un réverbère. — (Nicolas Gogol, Les âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- Nous étions en hiver, et Mongenod n’avait point de manteau, car quelques larges gouttes de neige fondue et tombées des toits, le long desquels il avait dû marché, jaspaient le collet de sa houppelande. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, premier épisode)
- Deux ceintures d'or de broderie qui sont assises sur l'espaulle senestre de deux houppelandes. — (De Laborde, Émaux)
- Cependant il est un agent de la Compagnie, qui ne doit pas quitter son poste, c’est Popof, – Popof, notre chef de train, un vrai Russe, l’air militaire avec sa houppelande plissée et sa casquette moscovite, très chevelu et très barbu. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre V, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Mais du moins des provisions et une grande houppelande lui furent-elles laissées pour son confort. — (Robert Louis Stevenson, Les Gais Lurons, 1881, Traduction Jean-Pierre Naugrette, 2004)
- Un jour, il me trouva dans une allée du parc, assis sur un banc de pierre ; je me rappelle que je lisais le traité de Clarke sur l’Existence de Dieu. Selon mon habitude, j’étais enveloppé dans une épaisse houppelande. « Oh ! le cher petit trésor, dit-il en s’approchant. Mon Dieu, qu’il est donc joli là, si bien empaqueté ! Oh ! ne le dérangez pas. Voilà comme il sera toujours... Il étudiera, étudiera sans cesse ; mais, quand le soin des pauvres âmes le réclamera, il étudiera encore. Bien fourré dans sa houppelande, il dira à ceux qui viendront le trouver : « Oh ! Laissez-moi, laissez-moi. » Il s’aperçut que le trait avait porté juste. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, réédition Folio, page 140)
- Qu’elle était jolie avec ses yeux doux, sa barbiche de sous-officier, ses sabots noirs et luisants, ses cornes zébrées et ses longs poils blancs qui lui faisaient une houppelande ! — (Alphonse Daudet, Lettres de mon moulin / La chèvre de monsieur Seguin, 1887, (réimp.1895) Charpentier et Fasquelle, pages 37-50)
- — Je crois que neuf heures viennent de tinter à la cathédrale. Ma bonne sœur, voici le moment de partir… — Vous avez raison. Je monte chercher nos houppelandes… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 17)
- (Sens figuré)
- 30 décembre 42 – Oh ! passer vingt-quatre heures seulement loin d’ici, vingt-quatre heures seulement déposer cette horrible houppelande qu’est l’occupation, cette non moins lourde houppelande qu’est mon passé. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 252)
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mirande
- Place ou construction d’où l’on a une vue dégagée vers les alentours et destinée à l’observation. [1]
- Pour refouler ces proscrits, qu’on appelait des brigands, les Français élevèrent encore, dans le terminaire d’Escouloubre, une mirande, ou tour d’observation, qu’ils appelèrent le Fort-Royal. — (Histoire des Albigeois - les Albigeois et l’Inquisition, Napoléon Peyrat, 1870)
- Fenêtre cintrée se trouvant au plus haut étage sous le toit.
- […] la maison avec ou sans fenêtres en croisée de pierre, mais avec dernier étage orné de ces ouvertures cintrées constituant la mirande toulousaine. — (Bulletin de la Société archéologique du midi de la France, page 317, ser.3 no.1-2 1931-1937)
- […] et un petit degré de brique « conduira au-dessus au dernier et plus haut estaige que l’on appelle la mirande ; laquelle sera voûtée de massonnerie avec croisées […]. Et au lieu de fenêtres y aura des arceaulx de tous les quatre côtés » (Cité par H. Graillot, Nicolas Bachelier imagier et maçon de toulouse au XVIe siècle, Toulouse, 1914, p.340). Ce type de mirande est celui de l’hôtel Mansencal. — (La Maison de Ville à la Renaissance, 1983, Picard)
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distende
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de distendre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de distendre.
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vende
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe vendre.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe vendre.
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détende
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de détendre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de détendre.
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étende
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de étendre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de étendre.
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viande
- (Cuisine) (Vieilli) Toute nourriture, carnée ou non.
- C’est viande céleste manger à désjeuner des raisins avecq la fouace fraiche — (Rabelais, Gargantua, chapitre 23)
- En effet, au bout de quelques minutes, la porte s’ouvrit à double battant, et Capestang effaré vit entrer un officier en grande tenue, l’épée au poing, qui cria : « Les viandes de Sa Majesté ! » — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Cuisine) Chair d’un animal utilisée pour la nourriture, y compris celle des coquillages, des crustacés, et des poissons ; par opposition aux nourritures végétales et aux œufs.
- Cependant ils remarquent une broche bien garnie, souper réservé à quatre officiers. — « Mais il y a des viandes pour huit ; ne pouvez-vous prier ces messieurs de partager ce repas avec deux voyageurs mourant de fatigue et de faim ? » — (Anonyme, Revue littéraire, 1830, Revue des Deux Mondes, 1830, tome 1)
- D’un geste auguste, il jetait le chat aux pieds de mam’zelle Geneviève […] et aussitôt, se mettait à le dépecer, gardant la viande pour les mendiants, faisant sécher, au bout d’un bâton, la peau qu’elle vendait aux Auvergnats. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- […] au premier symptôme, l’apparition d’un léger œdème prétibial, il fallait cesser toute absorption de viande de conserve et se nourrir exclusivement de légumes conservés ou secs et de viande fraîche. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (Cuisine) (Courant) Chair animale utilisée pour la nourriture, à l’exclusion du poisson et des fruits de mer.
- C’étaient des restes de bœuf bouilli achetés chez un rôtisseur tant soit peu regrattier, et fricassés au beurre avec des oignons coupés en tranches minces, jusqu’à ce que le beurre fût absorbé par la viande et par les oignons, de manière que ce mets de portier présentât l’aspect d’une friture. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- En effet, plusieurs témoins associent étroitement l’interdiction de consommer de la viande et le refus du sacrifice sanglant. — (Marcel Detienne, « II. Le bœuf aux aromates », Les Jardins d'Adonis. La mythologie des aromates en Grèce, sous la direction de Detienne Marcel. Gallimard, 1972, pages 69-114)
- Les viandes, poissons et œufs vous apportent des protéines rassasiantes, mais aussi du fer et des vitamines (à consommer 1 à 2 fois par jour). — (Laurence Plumey, Comment maigrir heureux quand on n'aime ni le sport ni les légumes, Éditions Eyrolles, 2016, page 64)
- (Familier) (Péjoratif) Partie charnue du corps humain.
- Tout l’été, les touristes exposent leur viande sur les plages.
- Pour eux, les femmes étaient des pièces de viande, dans lesquelles ils mordaient à pleines dents et qu’ils recrachaient aussi sec si la bidoche n’était pas à leur goût. — (Antoine Bello, Ada, Gallimard, Collection Blanche, 2016, 191)
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mévende
- Première personne du singulier du présent du subjonctif du verbe mévendre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif du verbe mévendre.
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débande
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de débander.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de débander.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de débander.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de débander.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de débander.
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lande
- (Agriculture, Géographie) Étendue de terre inculte et stérile.
- Des landes et des coteaux calcaires ou marno-calcaires plus ou moins pâturés à flore xérothermique se rencontrent en différents points de la vallée de la Lanterne […] — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 100)
- Ils paissent sur des landes granitiques ou dans les dépressions plus humides des plateaux caussenards. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Les landes siliceuses connaissent souvent une grande abondance de Fougères : au Pays basque la Fougère-aigle constitue d’importants pâturages qui rougeoient à l’automne. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.14)
- Les 20 à 30 millions de moutons pacageaient presque toute l'année sur les landes ; une faible part pacageait les jachères. — (Henri Noilhan, Histoire de l'agriculture à l'ère industrielle, Paris : E. De Boccard, 1965, p. 137)
- (Par extension) Végétation qui croît sur une telle terre.
- […] Rabalan sortit de sa maison, misérable masure en torchis, croulante, à peine couverte de quelques paquets de lande sèche en guise de toit, […]. — (Octave Mirbeau, Rabalan)
- […] l’association à Scleranthus se dégrade assez rapidement ; les différents stades observés (disparition progressive des espèces annuelles au profit des Géophytes —que gênaient les labours— puis des Hémicryptophytes) aboutissent à la lande à Cytisus scoparius et à Calluna […] — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 32)
- Tansley considérait les landes comme un bon exemple de végétation subclimacique: un stade faisant partie de la succession de végétation des sables et graviers acides et nus, succession qui menait à une forêt caducifoliée arrivée à maturité. — (Nigel R Webb, Étude sur les biotopes et les habitats perdant leur valeur pour la protection de la nature par suite de la succession écologique, page 12, Conseil de l'Europe, 1997)
- […]; d’autre part, la nature d’un terrain non agricole, spontanément, ce n’est pas le bois, mais la broussaille, la friche, la lande, la ginestaie, la garrigue, la genévraie, le maquis, la pelouse rase… ou le désert ! — (Acta geographica, Société de géographie, 1986, page 103)
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prébende
- (Christianisme, Histoire) Revenu ecclésiastique, attaché ordinairement à un canonicat.
- […] le traitement dévolu par le Gouvernement aux chanoines n’existe plus depuis une loi de finance du 22 mars 1885 […]. Dans certains diocèses, l’on remplace ces subsides perdus par l’argent d’une fondation pieuse ou, si vous aimez mieux, d’une prébende. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Les vainqueurs de l’accession à l’Église et de la concurrence autour des prébendes ne sont ni les bourgeois ni les nobles, mais le clergé. — (Joseph Morsel avec la collaboration de Christine Ducourtieux, L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat…, 2007)
- (Par extension) Revenu attaché à quelque charge lucrative sans aucun caractère ecclésiastique.
- Ce retour, nous l'avons vu, n'est pas la simple rémanence d'un passé tribal et paysan, mais la reconstitution dans une société moderne de modes traditionnels de loyauté et d'exercice du pouvoir : alliances matrimoniales, solidarité des corporations, clientélisme, c'est-à-dire échange de la loyauté politique contre une prébende matérielle. — (Olivier Roy, L'échec de l'islam politique, Éditions du Seuil, 1992,)
- Je gagne mes galons de bon petit soldat en m’en prenant à l’un de ces oiseaux si menaçant de savoir et de prébendes, l’énarque du ministre, qui plus est inspecteur des Finances, déité jamais déifiée par les simples mortels. — (Marie de Gandt, Sous la plume. Petite exploration du pouvoir politique, Paris, Éditions Robert Laffont, 2013.)
- L’affaire de son appartement, survenue à point, l’a décrédibilisé d’entrée de jeu. Comment demander des sacrifices aux autres quand on bénéficie soi-même de prébendes ? Il y a là quelque chose qui cloche et que ne comprennent pas les Français, émus par les révélations de la presse sur les conditions avantageuses dont bénéficient les petits malins qui habitent des logements du domaine privé de la ville de Paris. — (Franz-Olivier Giesbert, La Tragédie du président : Scènes de la vie politique (1986-2006). Paris, éd. Flammarion, 2006. 414 p. ; 24 cm. ISBN 2-08-06-8948-7. La citation (qui évoque la polémique de 1995 sur lʼappartement parisien dʼAlain Juppé), se trouve en page 162 de cette édition.)
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sarabande
- (Musique) Danse d’origine espagnole, d’abord endiablée, puis devenue danse lente et noble, au bal et au théâtre, où elle était exécutée en couple, surtout aux XVIIe et XVIIIe siècles, en France.
- Inézilla, qui dansa la sarabande à la prière des comédiens, se fit admirer. — (Paul Scarron, Le Roman Comique, Le Club Français du Livre, 1963, page 283)
- Quelles boules ! dit Bixiou à du Bruel, quelle belle caricature si on les dessinait sous forme de raies, de dorades, et de claquarts (nom vulgaire d’un coquillage) dansant une sarabande ! — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- Pièce instrumentale lente à trois temps, de coupe binaire à reprises, appartenant à une suite.
- (Familier) Désordre, vacarme dû à des jeux bruyants.
- (Familier) Agitation d'une multitude de choses.
- Nous étions dans la région des vagues espagnoles, […]. Le pauvre petit Valdemar roulait, tanguait, et tout ce qu'il contenait d'animé et d'inanimé se livrait à une sarabande désordonnée. Nous aurions pu nous croire dans une baratte américaine. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 29)
- Cette sarabande de la nuit précédente m’avait laissé comme un drôle de bruit de remords. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 455)
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jurande
- (Histoire) Charge de juré, dans les anciennes corporations de métiers
- Turgot échoua non-seulement contre l’égoïsme des courtisans, mais aussi contre les habitudes et les préjugés du peuple. En abolissant les jurandes et les maîtrises, il encourut la haine des corporations d’arts et de métiers ; …. — (Julie de Querangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T.2,4, 1833)
- (Par extension) Temps pendant lequel on l’exerçait.
- (Histoire) Corps des jurés.
- La création des jurandes et des maîtrises leur fut funeste, car ces organisations n’étaient pas seulement professionnelles mais religieuses. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
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révérende
- (Religion) Titre donné aux religieuses.
- Ce sont, en effet, les révérendes Sœurs religieuses Marie de l’Incarnation, Saint-Ignace, Sainte-Hélène, et la révérende Sœur Marie Morin, dont la mère était la filleule du gouverneur d’Ailleboust, qui furent les doyennes de notre littérature féminine. — (Georges Bellerive, Brèves apologies de nos auteurs féminins, page 9, 1920)
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offrande
- Don que l’on offre à Dieu, aux saints ou à l’église.
- Offrande agréable à Dieu.
- Faire une offrande.
- Les offrandes et les aumônes.
- Les offrandes votives, ainsi que les boucliers enlevés à l’ennemi dans le cours de la guerre Médique, étaient suspendus en dehors de l’édifice. — (François-René de Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811)
- Don que l’on offre à une divinité, aux idoles ou à un temple.
- Le patriarche Trâm, âgé de 65 ans, est le maître de cérémonie. Les jeunes préparent différentes offrandes (cochons, poules et chèvres) afin que le patriarche puisse indiquer aux divinités l’organisation de la fête. — (Mai Huong, Célébration de la nouvelle nhà rông chez les Bahnar, lecourrier.vn, 18 avril 2021)
- Il se dit encore, par extension, de tout don que l’on fait à un organisme ou à une personne.
- Veuillez bien accepter, agréer ma modeste offrande.
- Si vous arrivez à me montrer quelque chose de plus bête qu’un proverbe, je vous fais immédiatement offrande d’un demi-kilogramme de cerises anglaises, denrée somptueuse pour la saison. — (Alphonse Allais, Pas pressé, in Œuvres posthumes, novembre 1887, Éditions Robert Laffont, coll. Bouquins, 1990, page 149)
- Il aima ses larges yeux calmes, la noblesse de son front, toute la pureté de ce visage où s’épanouissait cependant une bouche sensuelle, aux lèvres tendues, une bouche en offrande. — (Maurice Leblanc, Voici des ailes, 1898, réédition Éditions François Bourin, collection Libretto, 1999, page 56)
- Mais quelle est donc cette exquise créature qui nous fait l’offrande de sa visite ? — (Maëster, Sœur Marie-Thérèse des Batignolles, La Guère Sainte, Drugstore, 2008, ISBN 978-2226175601)
- Cérémonie qui se pratique aux messes dans lesquelles le prêtre, tourné vers le peuple, présente la paix à baiser et reçoit les offrandes des fidèles.
- Aller à l’offrande.
- Donner à l’offrande.
- Présenter le pain bénit à l’offrande.
- Ma mère était morte trois jours plus tôt, et dans l’église avait lieu la cérémonie si fâcheuse de l’offrande : toute l'assistance longeait le cercueil, et déposait une pièce dans un plateau, tout en baisant un crucifix que tenait le prêtre. J'étais debout à ma place, et regardais. Je pensais à cette file de gens, à ce bruit de sous, à ce voile noir sur une caisse, et je me disais qu'il n'y avait aucun rapport entre tout cela et ma peine, mais qu'il s'agissait d'une formalité inévitable, et que bientôt on me laisserait seul. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 152)
- tallevende
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grande
- Féminin singulier de grand.
- Or, dans la pensée chrétienne, plusieurs serpent jouent un rôle de grande importance. — (Jean-Loïc Le Quellec, Frédéric Dumerchat, Gâtine et Thouarsais mythologiques, Geste éditions, 1994, page 38)
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lavande
- (Botanique) Synonyme de lavande vraie.
- Depuis que l'on sait extraire le parfum de la lavande par des procédés industriels, on ne s'est plus contenté de ramasser la lavande en baïassière, c'est-à-dire à l'état sauvage, on a fait des plantations. — (Revue de Géographie de Lyon, vol. 6-7, 1930, page 41)
- On s'est longtemps contenté de cueillir les fleurs des lavandes sauvages, croissant spontanément dans les friches, entre 700 et 1400 m d'altitude, en essaims plus ou moins denses appelés baïassières. — (Raoul Blanchard, Les Alpes occidentales, volume 7, 1956, page 283)
- La lavande est un trésor, un trésor de beauté, de santé, de sérénité. — (Guy Fuinel, Arbres et plantes médicinales du jardin, 2002)
- Des lavandes faisaient bordure devant une touffe de sauge, deux ou trois rosiers pomponnants et un épais buisson d'herbe de la pampa arborant ses plumets vaniteusement décoratifs. — (Pierre Nicq, La retraite de Provence, Nimes : Éditions C. Lacour, 1997, chapitre 3)
- (Par métonymie) Parfum extrait des fleurs de cette plante.
- Parfumer du linge avec de la lavande.
- Plus tard, dans le souvenir de Louis, ce parc d'attractions, la rivière, le bruit des machines à sous furent associés à l'odeur de lavande d'Odile, qui avait découvert une bouteille de ce parfum au fond du placard de leur chambre du Boscombe College. — (Patrick Modiano, Une jeunesse, Gallimard, collection Folio, 1981, page 139)
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ramende
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe ramender.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe ramender.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe ramender.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe ramender.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe ramender.
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commende
- (Histoire) Administration temporaire des revenus d’un bénéfice donnée autrefois par l’autorité ecclésiastique en attendant la nomination du titulaire.
- La commende était une dérogation au droit commun.
- (Histoire) Bénéfice donné par le roi à un séculier pour une abbaye régulière avec permission de disposer des fonds.
- Après sa mort, la commende fut introduite dans l'abbaye et ce devint, comme pour la plupart des monastères auxquels on l'imposa, le signal et le principe d'une décadence profonde et rapide. « Désormais, dit Mgr Péchenard, […] l'abbé n'est plus ni le chef réel, ni le modèle obligé de sa communauté. Il est nommé par la puissance séculière. C'est quelque séculier, cardinal, évêque, prêtre, simple tonsuré, parfois un étranger à l'état ecclésiastique. — (Dr J. Jailliot, Recherches sur l'Abbaye de Chehery, dans la Revue d'Ardenne & d'Argonne : scientifique, historique, littéraire et artistique, publiée par la Société d'études ardennaises "La Bruyère", Sedan : impr. Laroche, mars 1896, n°3, page 89)
- Mais, rappelle sœur Anne Claire, c'est surtout la commende, cet accord entre le pape et le roi de France (1516) prévoyant que les abbés seraient nommés par le roi, qui a détérioré la vie communautaire. — (Martine de Sauto, Une abbaye témoin d'une histoire tourmentée, Journal La Croix, page 11, 26-27 juillet 2014)
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truande
- (Droit) Femme truand.
- — Camarade, c’est ta dernière ressource. Il faut que tu épouses une truande ou la corde. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, Ollendorff, Paris, 1904 (1re édition 1831), page 74)
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redemande
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de redemander.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de redemander.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de redemander.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de redemander.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de redemander.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.