Dictionnaire des rimes
Les rimes en : dééut
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "dééut".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
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exténue
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de exténuer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de exténuer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de exténuer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de exténuer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de exténuer.
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codétenue
?- Celle qui subit avec d’autres une peine d’emprisonnement.
- Si ses parents et ses amis d’enfance ont tenté de la soutenir du mieux qu’ils pouvaient, elle indique qu’elle garde un souvenir très douloureux de cette période de sa vie, notamment du fait de l’attitude de ses codétenues qui ne comprenaient pas sa situation ou encore de celle d’un gardien qui la harcelait sexuellement. — (Terence Perdrizet, « La nouvelle vie d’Amanda Knox », Le Monde.fr, 30 janvier 2014)
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attribut
?- Ce qui est propre et particulier à un être ou à une chose.
- Cependant les faits exceptionnels observés jusque chez l’homme, peut-être les fables mêmes des anciens, avaient depuis longtemps préparé les naturalistes à voir certains animaux réunir les attributs du mâle et de la femelle. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856, pages 496 à 519)
- Appartenant à la grande confrérie des conteurs et chanteurs errants, ce troubadour marocain ne possède pour toute fortune qu’un âne famélique, un vieux haïk en lambeaux, une pipe et une blague à kif et un petit instrument primitif à deux cordes, un gimbri, attribut de son état. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris, Ernest Leroux, 1904, page 32)
- À l’inverse, l’étendue de telle plaine divisée en une mosaïque de parcelles culturalement distinctes se verra différenciée par des contenus, eux aussi dotés d’attributs géométriques et de surface, mais sans que des discontinuités topologiques les séparent pourtant. — (Yves Poinsot, Comment l’agriculture fabrique ses paysages, Karthala Éditions, 2008, page 15)
- La magnitudo virtutis ne peut être considérée comme un attribut, car elle n’énonce pas une détermination supplémentaire, comme le font les propriétés transcendentales convertibles, elle énonce la chose même selon l’intensité qui lui revient en tant qu’elle est cette chose qu’elle est. — (François Loiret, Volonté et infini chez Duns Scot, Éditions Kimé, 2003, page 418)
- (Familier) (Au pluriel) Organes sexuels.
- Sa maîtresse tire-t-elle d’un coup sec sur son joug qu’il [un chien en laisse] abaisse l’arrière-train jusqu’à terre et, sans plus de cérémonie, se lèche les attributs. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, page 74)
- Il me rassura immédiatement en me précisant que je n’avais qu’un problème de préservatif inadapté à mes attributs. — (Bertrand Jeanne, Perle: Une fée kidnappée par Kadhafi, Société des Écrivains, 2014, page 62)
- À cet âge, les garçons inventent des jeux stupides, comme le chat-bite dont le but est de saisir les attributs d’un partenaire. — (Thomas Lélu, Perdu de vue, Éditions Léo Scheer, 2015)
- Deux minutes plus tard il avait baissé son rideau et son froc, me demandant d’en faire autant. […]. Mais au lieu de cela, ma première réaction fut de rire devant la riquiquitude de son attribut comparable à une knacki ball. — (« Looking for Miles », le 24 février 2020, sur le blog de Patricia Blanchet (www.patriciablanchet.com))
- (Logique) Ce qui s’affirme ou se nie du sujet d’une proposition.
- Dans : Dieu est tout-puissant, « Dieu » est le sujet et tout-puissant est l’attribut.
- (Grammaire) Fonction syntaxique d’un mot (adjectif qualificatif ou déterminant), ou d’un groupe de mots (proposition subordonnée conjonctive, proposition subordonnée relative, ou groupe prépositionnel), qui exprime une qualité ou une propriété du sujet ou de l’objet (complément d’objet) au moyen d’un verbe dit attributif. [1]
- Malade, dans « Il est malade ; il devient malade », est un attribut.
- Dans « Je le crois riche », « riche » est l’attribut de « le ».
- En iconographie religieuse, mythologique ou symbolique, ce qui sert à caractériser un sujet, tel qu’un personnage, une science, une valeur morale, un événement.
- Le trident est l’attribut de Neptune.
- Le glaive et la balance sont les attributs de la Justice.
- Sainte Élisabeth de Hongrie et sainte Élisabeth de Portugal ont l’une et l’autre la rose pour attribut. — (Société française d'archéologie, Bulletin monumental, Paris, 1955)
- (Informatique) Informations qui décrivent les propriétés associées aux fichiers, dans le contexte d’un système de fichiers.
- (Programmation orientée objet) Variable associée à un objet, une instance d’une classe, ou encore une classe, commune à toutes ses instances dans le cas d'un attribut statique.
- (Informatique) Entités qui définissent les propriétés d’un item. Ces entités consistent en un nom (ou clef) et en une valeur.
- Dans certains langages à balises comme SVG, la couleur peut être décrite par l’attribut color qui prend une valeur comme brown ou green ou une description numérique selon le modèle RVB.
- (Bases de données) Colonne d’une table de base de données relationnelle.
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angélus
?- (Liturgie catholique) Prière en l’honneur du mystère de l’incarnation, qui commence par le mot « Angelus » et qui se fait trois fois le jour, le matin, à midi et le soir.
- Dire l’Angélus.
- (Par extension) Heure de réciter cette prière.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par extension) Sonnerie de cloche qui se fait au moment de cette prière.
- Puis j’avais les angélus : l’angélus de midi, un archange aux habits de soleil qui entrait chez moi tout resplendissant de lumière ; l’angélus du soir, un séraphin mélancolique qui descendait dans un rayon de lune et faisait toute la chambre humide en y secouant ses grandes ailes. — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 151)
- Pendant une heure à peu près, elle marcha à travers les vignes, dans les sentiers mouillés de rosée, et elle arriva au village où elle voulait prendre une voiture au moment où l’angélus sonnait ; les portes des maisons s’ouvraient, et déjà dans la rue les paysans allaient et venaient en se disant bonjour. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- Un conseil municipal, composé d’esprits supérieurs, après avoir affublé le pauvre vieux clocher roman d’une potence avec un drapeau tricolore, a supprimé maintenant cet Angélus. Donc, c’est fini ; on n’entendra plus jamais, les soirs d’été, cet appel séculaire… — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- L’angélus sonne, dans un village où notre armée n’est pas encore, car notre premier soin, dans chaque clocher, est de couper les cordes — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Sa femelle lui ressemblait comme une sœur ; mais, nerveuse et sujette à de vapeurs, elle jetait des cris pour un claquement de porte et se lamentait au son des angélus. — (Colette, La Toutouque, dans La maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 88)
- Tous prennent l’angélus pour des glas et s’étonnent que tous les soirs, à la même minute, un homme meure. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 100)
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bossue
?- Féminin singulier de bossu.
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grue
?- (Ornithologie) Gros oiseau voyageur, de l’ordre des Échassiers, qui vole fort haut et par bandes.
- La grue a le bec et le cou fort longs.
- La grue craque, glapit, gruit ou gruine.
- Le petit de la grue est le gruau ou gruon.
- Du dehors, au ciel opaque, un bizarre cri rouillé pénétrait dans la chambre. Une sorte de roucoulement triste, qui semblait à la fois très proche et très lointain.– Qu’est-ce que c’est ? murmura Mme de Saint-Selve.– Les premières grues qui passent, dit Anne. L’hiver. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, Cercle du Bibliophile, page 113)
- À Saint-Genou on peut encore contempler les Dames Oiselles sculptées de l’église. Ce sont des grues serrant dans leurs pinces des pierres vivantes. Leurs cous sont noués, empêchant de la sorte le cri qui sort de leur gosier. — (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, page 181)
- Rien n’égale le ballet aérien des grues, ces oiseaux vêtus de gris, aux ailes ornées de longues plumes flottantes, un aigrette rouge sur la nuque. Il y a dans leurs vols une sauvagerie et une langueur amoureuse qui se communiquent à toute la faune présente. — (Michel Tournier, Selma Lagerlöf, la grande dame qui venait du froid, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 137)
- […] une grue à la patte relevée. « JE VEILLE », dit la devise. Une allusion au fait que ces oiseaux, pendant leur repos nocturne, désignent en leur sein des guetteurs qui doivent rester éveillés et pour cela tiennent un petit caillou dans leur patte : en cas d’endormissement sa chute les réveillerait. — (Diane Meur, « La carte des Mendelssohn », 2015, éd. Sabine Wespieser, Le Livre de Poche, page 171)
- (Technique) Machine de levage et de manutention réservé aux lourdes charges sur des chantiers.
- Une grue de chantier.
- Ici des charrettes s’avançaient dans l’eau à reculons pour recevoir des chargements ; là, des palans enlevaient des fardeaux, tandis que des grues descendaient des pierres, et que des cure-môles creusaient des atterrissements. — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, tome I, livre II, Garnier, 1910, page 119)
- Les usines débauchaient, les chantiers restaient une patte en l’air, les grues rouillaient, ramollissaient et finissaient par se casser la gueule en s’affaissant comme des merdes, avec le petit bonhomme qui roupillait là-haut dans la cabine. — (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 93)
- (Familier) (Sens figuré) Prostituée, femme dissolue.
- Il l’avait traitée de grue, et ce fut de son air aimable de beau vendeur qu’il l’arrêta. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- Pour un prince syrien comme lui, la filiation se fait par les mères — et, en fait de mères, il y a autour de ce fils de cocher, nouveau-né, une pléiade de Julies — et qu’elles exercent ou non sur le trône, toutes ces Julies sont de hautes grues. — (Antonin Artaud, Héliogabale ou l’anarchiste couronné, 1934, réédition 1997)
- 12 octobre 1940 – Deux vieilles grues de cinquante ans sont encore là, parce qu’elles ont pris trop d’élan à vingt ans. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 93)
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Elle est généralement représentée de profil, ailes repliées, debout sur sa patte senestre, la dextre étant repliée et saisissant un globe ou une pierre sphérique appelée vigilance. À rapprocher de héron.
- D’azur à une grue d’argent tenant sa vigilance du même, qui est de Pellegue de Gironde → voir illustration « armoiries avec une grue »
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déplut
?- Troisième personne du singulier du passé simple de déplaire.
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éperdu
?- Qui a l’esprit troublé par la crainte ou par quelque autre passion.
- […]; des multitudes éperdues grimpèrent par d’effrayants sentiers jusqu’à ces régions si élevées que les arbres ne poussaient plus. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Elle sut qu’on attaquait son mari, elle courut aussitôt tout éperdue pour le secourir.
- Tout éperdu d’amour.
- (Sens figuré) Avec affolement.
- Éperdue, d'un violent coup d'ailes, elle s'enleva de terre, lui passa sur la tête, lui donna un coup de patte et se trouva perchée sur un bâton de l'échelle qui montait au “foineau”,[…]. — (Jules Renard, Un roman, part. 1 : Œuf de poule, dans Les cloportes: Chroniques, tome 2 : 1885-1893, Éditions F. Bernouard, 1926, p. 101)
- Les journaux s’engagent dans une course éperdue à l’audience. — (Bernard Poulet, La fin des journaux et l’avenir de l’information, Gallimard, 2009, page 176)
- Ces courses éperdues sont exténuantes et me mettent dans un état de stress permanent, que seules mes soirées de relâchement absolu me permettent de contenir. — (Richard Di Domenico, Moi, Lautrec / docteur litho - mister ribaud, Editions Phi, 2021)
- D’un air qui marque la violence de la passion.
- Amour éperdu.
- Un coup d’œil éperdu.
- André, éperdu, fit une grande exclamation et regarda Henriette d'un air effaré. — (George Sand, André, 1869)
- Dans les petits bijoux méconnus apparus sur les réseaux à l’annonce de la mort de Juliette Gréco, cette étonnante interprétation du poème d’Aragon, « La rose et le réséda ». Parvenir à érotiser ainsi cette chanson de la Résistance et du sacrifice, seule Gréco pouvait sans doute s’y atteler. « Pour qu’à la saison nouvelle mûrisse un raisin muscat », chuchote-t-elle, avec dans le « muscat » une invite à la Déshabillez-moi, qui ne laisse d’autre choix que de mordre dans la grappe, à bouche éperdue. — (Daniel Schneidermann, “Gréco est arrivée”, « Le Matinaute », 24 septembre 2020)
- Invétéré, impénitent.
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dépendue
?- Participe passé féminin singulier du verbe dépendre.
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décousu
?- Caractérise des propos sans suite, un style qui n’a pas de liaison, des événements non reliés entre eux.
- Phrases décousues.
- Conversation décousue.
- Des idées décousues.
- En temps de paix, la vie est harmonieuse et composée. On rencontre les mêmes gens, on les retrouve, on les perd de vue, on les retrouve encore. Les histoires se nouent et se dénouent harmonieusement, comme dans les tragédies classiques. Mais à la guerre, tout est décousu, sans lien, sans suite, sans cohérence. — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 27)
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obtenue
?- Participe passé féminin singulier de obtenir.
- S’il est vrai que l’attitude peut être obtenue par contraction isométrique volontaire, résultant des prises de positions hyper-corrigées, elle est aussi — et surtout — conséquente du jeu musculaire tonique. — (Serge Fauché, Du corps au psychisme, 1993)
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chenu
?- Qui a les cheveux blanchis par la vieillesse.
- M. de Paris, avec lequel je fis connaissance cette même nuit, est aussi chenu et de la même taille que moi. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- […] et ma tête chenue m’apprend qu’il faut quitter les hommes et le jour. — (Mainard)
- (Par métonymie) S’applique à la barbe, aux sourcils, aux parties du corps et même aux objets en les personnifiant.
- Ses traits étaient encore jeunes, pourtant, sa barbe chenue témoignait sur lui du passage des ans.
- Un homme s’avançait voûté, chenu, blanchi. — (G. Kahn, Le Conte de l’or et du silence, 1898, page 20)
- (Poétique) Qui a la cime blanchie (par la neige ou l’écume par exemple).
- Quoique les Alpes chenues Les couvrent de toutes parts. — (François de Malherbe, II, 2)
- Qui compterait plutôt les arènes menues que baigne l’Océan de ses vagues chenues. — (Godeau, Poés. Égl. v.)
- (Par extension) Marqué par les ans (même sans notion de blancheur).
- Ce vieillard chenu qui s’avance, le temps dont je subis les lois. — (Voltaire, Ép. XLV.)
- Une chaîne de sûreté fut enlevée avec précaution et une tête chenue et décrépite parut dans l'entrebâillement,. — (Jean Ray, Harry Dickson, Le Fauteuil 27, 1937)
- Plus loin, venaient côte à côte trois cavaliers chenus mais qui avaient de la selle une telle habitude qu’ils s’y tenaient comme sur un coussin moelleux. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- Il était de ces êtres miraculeusement formés pour le malheur, qui ont l’air d’avoir passé neuf cents ans dans le ventre de leur mère, avant de venir lamentablement trainer une enfance chenue dans la caduque société des hommes. — (Léon Bloy, Le Désespéré, Paris, Editions de la Table ronde, 1997, page 29)
- Arbre chenu, arbre dont la cime est dépouillée.
- Solidifié, bonifié par l’âge
- Goutez-moi ce vin, particulièrement chenu, il vous séduira.
- – Voyons, Franchette, dit le médecin à sa cuisinière, deux verres ?… Et donnez-nous du chenu. — (Honoré de Balzac, La Rabouilleuse, Furne, Paris, 1843)
- De haut niveau, de grande qualité.
- Il prouvait l’existence de Dieu avec des petits morceaux de bois, des haricots.« Nous plaçons ici un haricot, bon ! — là, une allumette. — Madame Vingtras, une allumette ? — Et maintenant que j’ai rangé, ici les vices de l’homme, là les vertus, j’arrive avec les facultés de l’âme. »Ceux qui n’étaient pas au courant, regardaient du côté de la porte s’il entrait quelqu’un, ou du côté de sa poche, pour voir s’il allait sortir quelque chose. Les facultés de l’âme, c’était de la haute, du chenu ! Ma mère était flattée. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
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fichue
?- Féminin singulier de fichu.
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mut
?- (Linguistique) Code ISO 639-3 du muria occidental.
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laïus
?- (Péjoratif) Long discours, exposé, long développement verbeux et creux, baratin.
- Que penses-tu de ces laïus à perte de vue à la Chambre. — (Alain-Fournier, Corresp. [avec Rivière], 1906, page 144)
- À défaut du sens de ce discours, elle comprenait qu’il pouvait rentrer dans le genre commun des « laïus » et scènes de reproches ou de supplications dont l’habitude qu’elle avait des hommes lui permettait, sans s’attacher aux détails des mots, de conclure qu’ils ne les prononceraient pas s’ils n’étaient pas amoureux, que du moment qu’ils étaient amoureux, il était inutile de leur obéir, qu’ils ne le seraient que plus après. — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 135)
- Ah ! Ce n’était que verbiage livresque et littérature que j’essayais de fignoler du fond même de ma misère, c’était du laïus ! Je reste là peut-être une demi-heure, hoquetant et marmonnant, cramponné à la porte. — (Knut Hamsun, La Faim, traduction de Georges Sautreau, 1961, page 202)
- À la fin de son laïus, Honecker demande s’il y a des questions. — (Olivier Guez et Jean-Marc Gonin, La Chute du Mur, Le Livre de Poche, 2011, ISBN 978-2-253-13467-1)
- (Péjoratif) Exposé un peu convenu, qui semble manquer de sincérité ou de vérité. Note : Souvent accompagné de l'adjectif petit.
- Le dimanche, un séminariste prononçait un petit laïus qui passait pour une méditation et quelquefois ne manquait pas de drôlerie. — (André Billy, Introïbo, 1939, page 78)
- En fait, j'ai vu des infopubs américaines doublées en français plus convaincantes que son petit laïus. — (Patrick Senécal, Malphas 1: Le cas des casiers carnassiers, Éditions Alire, Montréal, 2011, page 9)
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dépourvue
?- Féminin singulier de dépourvu.
- Quand j’allai lui présenter mes respects, je trouvai la porte ouverte et dépourvue du factionnaire de rigueur, et pour cause ; l’armée permanente de l’Islande se réduit à deux policemen, dont les gourdins suffisent à maintenir l’ordre le plus parfait sur toute l’étendue du territoire. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 48)
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distendu
?- Participe passé masculin singulier de distendre.
- La haute lampe placée derrière les promeneurs éclaira subitement l’homme qui riait sans bruit, les yeux fermés. Sur son visage blanchâtre, distendu par une hilarité muette, la sueur coulait à grosses gouttes. — (Albert Camus, La Peste, Éditions Gallimard, 1947)
- « C'est pour qui ? » se renseigna le Michel-Ange de l'épiderme, tout en se grattant les roustons à travers son calfouette distendu et d'une couleur indéfinissable. — (Laurent Bettoni, Les Costello, une série mordante, saison 1, éd. les indés, 2016)
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cunnilinctus
?- (Sexualité) Excitation buccale des organes génitaux féminins.
- L’action, le geste lui-même, l’hommage buccal au sexe de la femme est le cunnilinctus (authentifié par Krafft-Ebing, Moll, George Legman, etc), terme correct formé d’après linctus (léchage) que l’on trouve, par exemple, dans Pline l’ancien. — (Gérard Zwang, Éloge du con, 2001)
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branchu
?- Qui a beaucoup de branches.
- Un arbre fort branchu.
- Ainsi parle Jean-Marie Defossez, qui exerce un nouveau métier, plus branchu que branché : sylvothérapeute. En d’autres termes, celui qui soigne par… les arbres. — (Clara Bamberger, « Feu de tout bois », Le Canard enchaîné, 11 juillet 2018, page 5.)
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commue
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe commuer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe commuer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe commuer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe commuer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe commuer.
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charrue
?- (Agriculture) Terme générique par lequel on désigne les différents types d’instruments de labourage qui varient selon les pays, les époques, les techniques et les besoins.
- Avant de récolter le grain qui lui servira de nourriture, avant de cueillir le fruit qui étanchera sa soif, l’habitant des terres doit planter l’arbre ou fatiguer le sol avec la charrue. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- Ce n’est pas un cheval irritable, […] qu’il faut pour conduire la charrue ou traîner le tombereau dans les champs ! — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Ceux qui possèdent des charrues polysocs feront avec elles un déchaumage parfait en réglant la profondeur à 5 ou 6 centimètres ; […]. — (Les mauvaises herbes et leur destruction, dans Almanach de l’Agriculteur français - 1932, page 84, éditions La Terre nationale)
- Le même après-midi, à l’heure où l’on dételait les bœufs de la charrue, douze femmes sortirent de la maison du fiancé. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- (Par extension) (Vieilli) (Désuet) Quantité de terre qu’une charrue pouvait labourer annuellement.
- (Pêche) (Vieilli) (Désuet) Filet en forme de poche.
- (Québec) (Haut-Jura) Chasse-neige[1].
- (Québec) (Familier) Fille aux mœurs légères ou souffrant d’embonpoint.
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dilue
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de diluer.
- Au lieu de précipiter les deux nitracétanilides et de les séparer, je dilue le liquide, contenant les deux nitracétanilides, avec de l’eau chaude et je désacétyle de suite ce mélange. — (Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse, 1894, volume 64, page 283)
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de diluer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de diluer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de diluer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de diluer.
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cubitus
?- (Courant) Plus long des deux os de l’avant-bras, au côté du petit doigt, dont l’extrémité supérieure forme le coude.
- Une autre cause de cette plus grande flexibilité consiste dans la manière dont le triquetrum s'articule avec le cubitus. Le cubitus se termine en pointe et n'a par conséquent qu'un très petit point de contact avec le triquetrum qui est entièrement libre. — (« Recherches d'anatomie comparée sur le genre Stenops d'Illiger », par J.L.C. Schroeder van der Kolk & W. Vrolik, dans Bijdragen tot de dierkunde, vol. 2, part. 1, 1851, p. 43)
- La main était déviée vers le bord radial et repoussée en dehors par le cubitus qui s’accroissait normalement en longueur et dont la tête faisait une forte saillie en dedans et en arrière. — (Bulletin médical, Volume 44, 1930)
- Pièce de l'avant, la raquette a comme base osseuse les carpes, le radius, le cubitus, l'humérus, le scapulum. — (Collectif, Abattage et Transformation des viandes de boucherie: Les produits élaborés à base de viande, Educagri Editions, 2001, p. 15)
- (Désuet) (Anatomie) Ulna. Le mot cubitus était utilisé dans l’ancienne nomenclature anatomique.
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lippu
?- Qui a une grosse lèvre inférieure.
- Qui a de grosses lèvres.
- – Est-ce qu’elle est en bon état ? – s’enquit un personnage lippu, dont le visage portait une cicatrice. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 387 de l’édition de 1921)
- Au portrait, qu'il nous brosse dès l’entrée et sans vergogne, de Pan qui efifayait les nymphes avec ses cornes, bouche lippue, yeux bridés au regard aiguisé par la luxure, sans oublier (ce sont ses propres paroles) un ventre de femme enceinte ballant sur deux jambes velues et grêles, Yvonne croit voir le Curé tout nu, pousse un cri et s'enfuit. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 224)
- Sur la table, il reconnut la bouteille de vin avec le bouchon de fantaisie représentant une tête d’homme vermeille et lippue. — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 172)
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barbu
?- (Barbe) Qui a de la barbe, qui porte une barbe.
- Il y avait là Legray, le photographe, Lockroy, le dessinateur, etc., enfin, une quatorzaine de troupiers finis, plus ou moins moustachus, plus ou moins barbus, le sac au dos, le fusil à deux coups sur l'épaule, et chacun avec un râtelier varié à sa ceinture. — (Henri Durand-Brager, Quatre mois de l'expédition de Garibaldi en Sicile et en Italie, Paris : chez E. Dentu, 1861, page 84)
- D’un étage à l’autre, c’était un remue-ménage incessant de paras, qui montaient et descendaient, chassant devant eux des Musulmans, prisonniers déguenillés, barbus de plusieurs jours. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- La chèvre est un animal barbu.
- (Botanique) Qualifie les parties d’un végétal qui ont des touffes de poils, de barbes.
- Les anthères du charme sont barbues.
- La feuille du tilleul est barbue à l’angle des nervures.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.