Que signifie "détour" ?

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  • Action de s’écarter du chemin direct.
  • Les tourelles connues de deux ou trois châteaux voisins lui faisaient, pour les éviter, décrire quelques détours, puis il se perdait dans la campagne ou dans la forêt, très loin, au diable vert. — (Alphonse de Châteaubriant, Monsieur des Lourdines, chap.1, 1910)
  • Après le diner M. B., le ministre plénipotentiaire honoraire, me pris à part pour me consulter sur la possibilité de faire un détour pour éviter « cette Moulouya ». — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 268)
  • En effet, en raison d'une fiscalité onéreuse sur les autoroutes allemandes, un flux important de camions effectue le détour par l'Alsace. — (Reprise en gestion des routes nationales par les régions : Grand Est et Auvergne-Rhône-Alpes tentent l'expérimentation, Anne Lenormand, Localtis avec AFP, Banque des territoires, 13 janvier 2025)
  • Endroit où un chemin change de direction.
  • Il y a un détour à droite, à gauche.
  • Les détours d’un labyrinthe.
  • Se perdre dans les détours d’un souterrain.
  • (Sens figuré) Les détours du cœur, les replis secrets du cœur.
  • Chemin qui éloigne du droit chemin.
  • N’allez pas par là, vous prenez un trop grand détour.
  • C’est un détour de plus d’une lieue, il y a plus d’une lieue de détour.
  • (Sens figuré) Longueur, digression inutile.
  • Il est revenu, pour un long détour, à sa première hypothèse.
  • (Sens figuré) (Surtout au pluriel) Discours dans lesquels on ne s’exprime que d’une manière indirecte, par crainte ou par ménagement, par délicatesse, etc.
  • Pourquoi ces détours ? Parlez-moi franchement.
  • Prendre des détours, de grands, de longs détours.
  • Parler sans détour, sans aucun détour.
  • Sorte de biais, de moyen adroit, de ruse, de subtilité, pour éluder quelque chose, pour venir à bout de ce qu’on veut faire.
  • Je connais ses tours et détours.
  • User de détours.
  • — Vous connaissez tous les tours et les détours de la tentation, vous ne vous laisserez plus prendre. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
  • (Rare) (Au pluriel) Environs.
  • Certes des boqueteaux peuvent être rencontrés aux détours de Gollainville avec les bois de Châteaugay, près de Fresnay-les-Chaumes avec les bois de Bel-Ebat tous proches, ou vers Fromonvilliers et Baccon. Mais la tendance reste à la rareté de la végétation. — (Bruno Martinet, Maisons et paysages du Loiret, Éditions Créer, 1988, page 37)
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Mots qui riment avec "our"

Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "détour".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.

Cette liste comprend des mots se terminant par : our , ours , ourt , ourts , ourd , ourds , oure , oures , ourre , ourres , ourg et ourgs .

  • richecourt
  • bugnicourt
  • goure
    • (Vieilli) Drogue falsifiée.
    • Erreur.
    • Gaffe, faux pas.
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  • grincourt
  • godoncourt
  • auboncourt
  • griscourt
  • bethincourt
  • vautour
    • (Ornithologie) Oiseau rapace charognard, à tête et à col nus.
    • Un vautour fait des ronds dans le ciel, en silence. — (André Duvignac, Comme des oiseaux, 1983)
    • En Inde, le traitement du cheptel au diclofénac est dévastateur pour les vautours. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 33)
    • (Sens figuré) Personne dure, avide et motivée par l’appât du gain.
    • Puis, comme la terre a des limites, malheureusement, et que l’appétit de tous ces vautours n’en avait pas, lorsqu’elle fut épuisée et qu’elle eût été accaparée toute, on créa des « fiefs en l’air », qui n’ayant pas de base, pas d’appui sur le sol, reposaient sur des rentes et des redevances incorporelles. — (Eugène Bonnemère, Histoire des Paysans, tome I : Le servage, Librairie Fischbacher, Paris, 1886, page 150)
    • (En particulier) (Vieilli) Terme péjoratif désignant le propriétaire du logement.
    • Voici le huit, le jour du terme :Nous n’avons pas le premier sou.Mais j’attends Vautour de pied ferme,Qu’il vienne et je lui tords le cou. — (Eugène Pottier, Logements insalubres, dans Chants révolutionnaires, E. Dentu, Paris, 1887)
    • Tu penses bien que je vais pas payer mon vautour ! d’autant que je lui dois plus de quinze jours. — (Paul Vialar, Les Faux-fuyants, Julliard, 1953, page 118)
    • (Sens figuré) Être ou chose qui attend l’affaiblissement de sa victime.
    • C'est ce qu'a exprimé naïvement Leibnitz et ce que répètent avec lui tous les esprits dont l'intelligence est le vautour : « Il n'est pas nécessaire de vivre, mais il est nécessaire de penser. » — (Remy de Gourmont, Le Chemin de Velours - Nouvelles dissociations d'idées, Mercure de France, 1902, éd. 1911, p. 173)
    • Ce jour-là, il buvait froidement la peur dans mes yeux. Mi-vautour, mi-loup. — (Amina Danton, La tangente, Gallimard (NRF), 2009, page 181)
    • (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il se blasonne comme le faucon. À rapprocher de aiglat, aigle, aiglette, aiglettes, aiglons, émerillon, épervier, faucon et gerfaut.
    • D’azur à deux vautours d’argent affrontés, enchaînés d’or par le cou, qui est de la famille Le Valois → voir illustration « armoiries avec 2 vautours »
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  • encourt
    • Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de encourir.
    • Si l’idée de déflétrir notre nature équivaut à transformer nos besoins, à ne pas les satisfaire en l’état, il peut sembler que le danger moral que l’on encourt est celui d’un moralisme idéaliste, d’oublier les besoins de l’autre en l’état. — (Stanley Cavell, Conditions nobles et ignobles, traduction de C. Fournier et S. Laugier, 1993, page 114)
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  • havrincourt
  • abbecourt
  • drucourt
  • chataincourt
  • vaudancourt
  • aubercourt
  • caucourt
  • bouvincourt
  • bonjour
    • Formule de salutation utilisée lorsqu’on rencontre quelqu’un. Note : Selon le moment de la journée, on utilisera bonjour ou bonsoir.
    • Bonjour, monsieur le Président.
    • Bonjour, mon ami.
    • Cependant la prairie s’était peuplée. D’un pré à l’autre, on disait : « Bonjour » ou « Beau temps » ; c’était tout. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 107)
    • Formulation de salutation utilisée lorsqu’on quitte quelqu’un dans la journée comme on dirait bonne journée, ou la nuit bonsoir, bonne soirée. Note : Emploi courant au Québec mais très rare en France, quoique consigné dans le Trésor de la langue française[1] ou le Grand Larousse de la langue française[2].
    • S’élançant vivement dans la voiture, il prit les rênes, donnant à Pierre à peine le temps de se placer près de lui, et lança le cheval au grand trot.– Bonjour, monsieur Charles !– Adieu, mes enfants !– Bonjour, monsieur Pierre !– Bon voyage ! bonne santé !– Que le bon Dieu vous conduise ! — (Pierre-Joseph-Olivier Chauveau, Charles Guérin, G.H. Cherrier, éditeur, Montréal, 1853, I, 2, pages 19–20)
    • Bien le bonjour !
    • (Québec) Bonsoir. (S'utilise là où les Français disent bonsoir).
    • (Populaire) (Péjoratif) Interjection marquant une réticence, un refus[3], un jugement de médiocrité.
    • Un verre ça va, trois verres, bonjour les dégâts. — (Slogan du Comité français d’éducation pour la santé, 1984)
    • Une fois, à une exécution, je m’approche d’une fille. Pour rigoler, je lui fais : « Vous êtes de la famille du pendu ? »… C’était sa sœur. Bonjour l’approche ! — (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre I, 2005, épisode La Coccinelle de Madenn)
    • Tu as tort, disait-elle, elle va s'y habituer, et après, bonjour ! — (Pierre Lemaitre, Le Silence et la Colère, Calmann-Lévy, 2023)
    • (Rare) Formule de politesse utilisée lorsqu’on quitte quelqu’un au téléphone :
    • Par formalisme, à la place de au revoir, puisque l’on ne peut pas voir son interlocuteur au téléphone ou que l’on ne l’a jamais rencontré ; ou éventuellement, pour signifier à son interlocuteur que l’on n’a pas envie de le revoir, alors qu’il s’attendait à la formule courante au revoir.
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  • bavelincourt
  • concourt
    • Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de concourir.
    • Le groupement de Cayenne, avec son hélicoptère et sa vedette de haute mer, concourt aussi à la protection civile, intervenant en cas de sinistre, pour les recherches, le secours et les évacuations sanitaires les plus urgentes. — (Gérard Brasseur, La Guyane française : un bilan de trente années, 1978, page 60)
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  • lourd
    • Pesant, dont le poids est élevé.
    • En 2000, je suis allé au Kosovo et j'ai revêtu une de ces cuirasses des démineurs. C'est lourd, ça pèse trente-cinq kilos. — (Pascal Convert, Raymond Aubrac. Résister, reconstruire, transmettre, Éditions du Seuil, 2011)
    • (Sens figuré) Qui nécessite d’importants moyens.
    • Ce processus est lourd.
    • (Sens figuré) Qui occasionne beaucoup de dépenses ou de durs sacrifices d’argent.
    • C’est une charge bien lourde.
    • Une lourde dette.
    • Qui est difficile et rude à faire.
    • Une lourde responsabilité.
    • Une lourde tâche, une lourde besogne.
    • (Sens figuré) Qui manque d'aisance dans ses mouvements.
    • C'était une agréable rousse, un peu lourde, la peau couverte de taches de son - une vraie calamité dans un monde où l'on n'admirait que les teints de lis et de rose - mais l'œil vif, la parole déliée et une jolie voix. — (Yvonne Bellenger, La méprise : histoire d'un inceste innocent, Éditions Balland, 1994, chap. 1)
    • (Sens figuré) (Médecine) Qui est endolori et pénible à supporter, en parlant d’une partie du corps.
    • Nous étions non pas las, mais notre cerveau était engourdi à la suite de la terrible tension d’esprit au milieu de la tempête. Pour ma part, j’avais la tête lourde. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
    • (Sens figuré) Capiteux.
    • Depuis plusieurs siècles, les aguedals ornent les cités de l’Atlas, tandis qu’à Tunis, à Bougie, à Tlemcen et dans les palmeraies de Biskra et d’ailleurs embaument les fleurs aux odeurs lourdes et aux couleurs d’argent. — (Malek Chebel, Dictionnaire amoureux de l’Islam, Plon, 2011)
    • (Sens figuré) (Cuisine) Qualifie un aliment difficile à digérer.
    • C’est lourd, ça pèse sur l’estomac.
    • (Sens figuré) (Familier) Pesant, difficile à supporter, en parlant du comportement d’une personne.
    • Au début des années 2000, ce sens de lourd devient prédominant et très populaire dans la Bretagne profonde suite aux frasques redondantes de Léon, de Ped et de Dam dans la pièce de théâtre "Les lourds partent à Londres", souvent jouée par la troupe du lycée Chateaubriand.
    • Tais-toi, ton humour est lourd. — (Twenty Cent)
    • La touche de ce peintre est lourde.
    • Les hommes en général, ils sont horriblement lourds. Ils sont lourds et épais, voilà ce qu'ils sont. — (Louis-Ferdinand Céline, entretien avec Alfred Zbinden, archives BnF)
    • (Météorologie) Pesant, étouffant, menaçant, en parlant du temps, de l’atmosphère.
    • L’atmosphère avait été lourde pendant toute la journée, et le soir un orage terrible se déclara. Les coups de tonnerre se succédaient sans interruption ; la pluie tombait, torrentielle. — (Octave Mirbeau, La Chambre close, Ernest Flammarion, Paris, 1920)
    • À la fin de la huitième lune, une chaleur lourde s'étendit sur la vieille cité et ramena avec elle une effrayante recrudescence de puanteur ambiante. — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, p. 290)
    • (Désuet) Ellipse de franc lourd.
    • Marthe compta, recompta, trouvant chaque fois deux cent soixante-six francs. Deux francs soixante-six, en lourds, comme ils disent. — (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 247)
    • Quelqu’un ou quelque chose de particulièrement important.
    • « Y’a du lourd… » dit-elle au moment où il la rejoignit. « Du très lourd. » — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 192)
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  • brandebourg
    • (Habillement) Sorte d’ornement de broderie ou de galon qui va d’un bouton à l’autre de certains habits.
    • Cavalerie, ma mie, à vous de donner l’exemple. Quittez vos vieilles fanfreluches, soutaches, brandebourgs ou plastrons ; pelisses engonçantes, habits vestes étranglant la taille ; tresses et torsades gênant les mouvements. Renoncez à ces couleurs éclatantes, cibles niaisement glorieuses, devant le tir certain des armes d’aujourd’hui. Disons ensemble ici, un dernier adieu à ces héroïques défroques, symboles encore si vivaces des sublimes chimères pour lesquelles nos pères versèrent le plus pur de leur sang ; cela fait, endossez gaiement votre nouvelle tunique qui, pour si sombre et si prussienne qu’elle soit, est aussi plus saine, plus commode, moins coûteuse, vous couvrant mieux les reins et vous tenant plus chaud au ventre. — (Émile-Marcelin-Isidore Planat dit « Marcelin », « Vieux Uniformes », in La Vie parisienne : magazine mensuel artistique et littéraire, 19 décembre 1868)
    • Donc, dans un enchevêtrement de brandebourgs et d’épaulettes, plus constellé de boutons d’or qu’une prairie au printemps, coiffé d’une espèce de shako insensé, le « président-général » Béru se présente dans la cour. — (San-Antonio, Béru-Béru, III, 5, Éditions Fleuve noir, 1970)
    • Le cavalier avait une redingote boutonnée jusqu’au cou, sanglée très étroit, sans brandebourgs mais un gibus tromblon d’une insolence rare. — (Jean Giono, Un roi sans divertissement, Édition Folio, 1972, page 87)
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  • bouvancourt
  • flavacourt

Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.