Dictionnaire des rimes
Les rimes en : dépourvue
Que signifie "dépourvue" ?
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- Féminin singulier de dépourvu.
- Quand j’allai lui présenter mes respects, je trouvai la porte ouverte et dépourvue du factionnaire de rigueur, et pour cause ; l’armée permanente de l’Islande se réduit à deux policemen, dont les gourdins suffisent à maintenir l’ordre le plus parfait sur toute l’étendue du territoire. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 48)
- En quittant Virginy, on traverse la Tourbe, on passe à Massiges où se trouve une église du XVe siècle, mais entièrement dépourvue d'intérêt, et, en suivant une jolie vallée, on arrive à Minaucourt, […]. — (« Rapport sur la statistique monumentale sur l'arrondissement de Sainte-Menehould », par Ed. de Barthélemy, dans le Bulletin monumental, Société française d'archéologie, Paris : chez Derache, 1851, p. 571)
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "dépourvue".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
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imprévue
- Féminin singulier de imprévu.
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confondu
- Troublé, confus.
- Démasqué, déjoué.
- Cette semaine, à titre posthume, lorsqu’on a attribué la médaille de l’Assemblée nationale à Michel Noël... j’avais l’impression qu’on célébrait mon vieux chum. Le petit blond n’était drôlement pas confondu... du... du... du. — (Michel Beaudry, Vers d’autres rivages, Le Journal de Montréal, 6 mars 2021)
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due
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du dumaget de l’Umiray.
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malvenu
- Qui n’est pas développé normalement, en parlant des êtres ou des choses.
- Un arbre mal venu.
- (Par extension) Qui n’a pas de motif pour faire une chose.
- Il est malvenu à se plaindre.
- Il est mal venu à lui reprocher cette action quand c’est lui-même qui la lui a conseillée.
- (Par extension) Qui n’a pas de raison d’être.
- Cette proposition a été jugée malvenue.
- (Par extension) Qui vient mal à propos.
- Dans le sillage de celui du blé, le cours du maïs est resté positif, soutenu aussi par des pluies malvenues dans l’Ouest qui ont ralenti quelque peu la récolte dans la région. — (« Bourse de Chicago : Le prix du blé au plus haut depuis six semaines », le 2 octobre 2021, sur le site de La France agricole (www.lafranceagricole.fr))
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perdue
- Féminin singulier de perdu.
- Il y a la méditation perdue qui est rêverie, et la méditation féconde qui est incubation. Le vrai penseur couve. — (Victor Hugo, Actes et paroles — Avant l’exil, chapitre Le Droit et la Loi, 1875, page 30)
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abattue
- Participe passé féminin singulier du verbe abattre.
- Trempés jusqu’aux os par la pluie torrentielle qui s’était abattue à la sortie du pub, et tous deux agréablement éméchés par l’alcool, on était absorbés l’un par l'autre, la fête n’existant plus pour nous. — (Nuala Gardner, Le chien et l’enfant qui ne savait pas aimer, traduit de l’anglais par Sophie Guyon, City Edition, 2016, chapitre 1)
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confus
- Dont il est impossible de distinguer les éléments constitutifs.
- Le chaos n’était qu’un assemblage confus des éléments.
- Amas confus.
- (En particulier) Qui se confond et que l’on n’entend pas distinctement, en parlant des sons, des bruits.
- Des cris confus.
- Un bruit confus s’éleva dans l’assemblée.
- Des murmures confus, des voix confuses.
- (Droit) Qui confond, qui réunit des droits actifs et passifs concernant un même objet.
- Tels et tels droits sont confus et réunis en sa personne.
- (Sens figuré) Qui est embrouillé, obscur pour l’esprit.
- Aujourd'hui tout est devenu si confus que les curés prétendent être les meilleurs de tous les démocrates ; ils ont adopté la Marseillaise pour leur hymne de parti ; et si on les en priait un peu fort, ils illumineraient pour l'anniversaire du 10 août 1792. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VI, La moralité de la violence, 1908, p.303)
- Savoir confus.
- J’ai lu autrefois cet ouvrage ; je n’en ai plus qu’une idée confuse.
- Il ne m’en reste qu’un souvenir confus.
- Des notions vagues et confuses.
- Esprit confus.
- Qui est honteux ou embarrassé, soit que la honte et l’embarras viennent d’une faute commise, soit qu’ils viennent d’un excès de modestie.
- Désormais, je voyais clair dans cette petite âme de rouée. J’avais été mystifié comme un collégien et j'en restais confus encore plus qu’affligé. — (Pierre Louÿs, La femme et le pantin, chap.9, Eugène Fasquelle, 1928, p.151)
- Il a été tout confus quand il a vu qu’on l’avait pris sur le fait.
- Il était tout confus de l’honneur qu’on lui faisait.
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flue
- (Pêche) Filet à maille fine que l’on place entre deux nappes tramail.
- La flue est aussi nommée demi-folle.
- La flue doit donc avoir une certaine ampleur par rapport aux aunées; on lui donne, en général, pour qu’il en soit ainsi, une hauteur égale à environ une fois et demni celle des aunées. — (Centre technique forestier tropical (France): Confection, montage et réparation des filets de pêche, 1964)
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malus
- (Assurance) Pénalité financière à laquelle sont soumis les assurés ayant trop d’accidents.
- Après le premier accident, un malus de 10 % est appliqué.
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amphioxus
- (Zoologie) Espèce de céphalocordé marin au corps fusiforme, aplati latéralement, pointu devant et derrière (comme un fer de lance), translucide, et sans appendice locomoteur.
- Dans le monde actuel se trouvent l’amphioxus, l’animal vertébré dont l’organisme est le plus imparfait, et les lamproies, qui occupent le dernier rang parmi les poissons. — (Émile Blanchard, Revue des Deux Mondes, 1ier octobre 1874, page 612)
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elu
- (Linguistique) Code ISO 639-3 de l’elu.
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dissolue
- Féminin singulier de dissolu.
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cornu
- Qui a des cornes.
- Les diables cornus.
- Un animal cornu blessa de quelque coups Le lion, qui, plein de courroux… — (Jean de la Fontaine, Fables. V, 4.)
- Qui a des coins ou angles saillants.
- Un pain cornu. Une pièce de terre cornue.
- Du fond de cet antre pierreux, Entre deux montagnes cornues. — (Voltaire, Ép. XXVI.)
- (Logique) Bizarre, étrange, absurde, illogique.
- On donnait le nom d’argument cornu à cet argument-ci : Vous avez ce que vous n'avez pas perdu ; or vous n'avez pas perdu des cornes ; donc vous avez des cornes. — (Etienne Bonnot de Condillac, Historique ancien III, 18.)
- (Sens figuré) Lièvres cornus, idées folles, extravagantes, ainsi dites parce que les lièvres n'ont pas de cornes.
- Et de lièvres cornus le cerveau [ils] nous barbouillent. — (Mathurin Régnier, Satires, IX)
- Tous vos beaux arguments cornus Pour me persuader de vivre Et pour m’obliger à vous suivre, N'étaient donc que pour m’attraper. — (Paul Scarron, Virg. trav. II.)
- (Par dérision) (Désuet) Mari trompé.
- Ainsi sont les Européennes, dit Michael. Ah, mes amis, si tous les cornus d’Europe portaient lampions, ô miséricorde, quelle illumination ! — (Albert Cohen, Belle du Seigneur, Gallimard, 1968, page 561)
- (Botanique) Dont le style ou les anthères sont en forme de corne.
- Affecté de l’ergot.
- Blé cornu.
- (Médecine vétérinaire) Dont la hanche, très prononcée, forme une forte saillie, défaut dû, soit à une conformation vicieuse, soit simplement à la maigreur.
- Cheval cornu, jument cornue.
- (Grammaire) Diacritique de l’alphabet vietnamien attaché au coin supérieur droite des lettres "o" et "u" pour donner "ơ" et "ư" (arrondissement de voyelles).
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barbue
- (Ichtyologie) Grand poisson osseux marin, un poisson plat au corps ovale, voisin du turbot.
- Elle jeta la barbue sur le marbre, montrant, du côté du ventre, une large déchirure qui entamait la chair jusqu’à l’arête. — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
- Un matelot s'approcha pour offrir du poisson, et Jeanne acheta une barbue qu'elle voulut rapporter elle-même aux Peuples. — (Guy de Maupassant, Une vie, 1883, réédition Folio Classique Gallimard, 1974, page 43)
- (Désuet) (Péjoratif) Vieille fille → voir barbon.
- Plume à écrire.
- Je mets l'arguemine [la main] à la barbue, pour te bonnir que… — (F. Vidocq, Les Voleurs, 1836, p. xj)
- (Botanique) (Désuet) Marcotte racinée.
- (Botanique) (Désuet) Synonyme de nielle.
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inétendu
- Qui est sans étendue.
- Car le corps consiste dans l’inertie naturelle, et formellement il est inétendu. — (Christiane Frémont, L’être et la relation, 1981)
- Il avait pu éprouver une impression aussi confuse, une de ces impressions qui sont peut-être pourtant les seules purement musicales, inétendues, entièrement originales, irréductibles à tout autre ordre d’impression. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n°1924, 1987, page 206)
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grue
- (Ornithologie) Gros oiseau voyageur, de l’ordre des Échassiers, qui vole fort haut et par bandes.
- La grue a le bec et le cou fort longs.
- La grue craque, glapit, gruit ou gruine.
- Le petit de la grue est le gruau ou gruon.
- Du dehors, au ciel opaque, un bizarre cri rouillé pénétrait dans la chambre. Une sorte de roucoulement triste, qui semblait à la fois très proche et très lointain.– Qu’est-ce que c’est ? murmura Mme de Saint-Selve.– Les premières grues qui passent, dit Anne. L’hiver. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, Cercle du Bibliophile, page 113)
- À Saint-Genou on peut encore contempler les Dames Oiselles sculptées de l’église. Ce sont des grues serrant dans leurs pinces des pierres vivantes. Leurs cous sont noués, empêchant de la sorte le cri qui sort de leur gosier. — (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, page 181)
- Rien n’égale le ballet aérien des grues, ces oiseaux vêtus de gris, aux ailes ornées de longues plumes flottantes, un aigrette rouge sur la nuque. Il y a dans leurs vols une sauvagerie et une langueur amoureuse qui se communiquent à toute la faune présente. — (Michel Tournier, Selma Lagerlöf, la grande dame qui venait du froid, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 137)
- […] une grue à la patte relevée. « JE VEILLE », dit la devise. Une allusion au fait que ces oiseaux, pendant leur repos nocturne, désignent en leur sein des guetteurs qui doivent rester éveillés et pour cela tiennent un petit caillou dans leur patte : en cas d’endormissement sa chute les réveillerait. — (Diane Meur, « La carte des Mendelssohn », 2015, éd. Sabine Wespieser, Le Livre de Poche, page 171)
- (Technique) Machine de levage et de manutention réservé aux lourdes charges sur des chantiers.
- Une grue de chantier.
- Ici des charrettes s’avançaient dans l’eau à reculons pour recevoir des chargements ; là, des palans enlevaient des fardeaux, tandis que des grues descendaient des pierres, et que des cure-môles creusaient des atterrissements. — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, tome I, livre II, Garnier, 1910, page 119)
- Les usines débauchaient, les chantiers restaient une patte en l’air, les grues rouillaient, ramollissaient et finissaient par se casser la gueule en s’affaissant comme des merdes, avec le petit bonhomme qui roupillait là-haut dans la cabine. — (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 93)
- (Familier) (Sens figuré) Prostituée, femme dissolue.
- Il l’avait traitée de grue, et ce fut de son air aimable de beau vendeur qu’il l’arrêta. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- Pour un prince syrien comme lui, la filiation se fait par les mères — et, en fait de mères, il y a autour de ce fils de cocher, nouveau-né, une pléiade de Julies — et qu’elles exercent ou non sur le trône, toutes ces Julies sont de hautes grues. — (Antonin Artaud, Héliogabale ou l’anarchiste couronné, 1934, réédition 1997)
- 12 octobre 1940 – Deux vieilles grues de cinquante ans sont encore là, parce qu’elles ont pris trop d’élan à vingt ans. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 93)
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Elle est généralement représentée de profil, ailes repliées, debout sur sa patte senestre, la dextre étant repliée et saisissant un globe ou une pierre sphérique appelée vigilance. À rapprocher de héron.
- D’azur à une grue d’argent tenant sa vigilance du même, qui est de Pellegue de Gironde → voir illustration « armoiries avec une grue »
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accru
- (Horticulture) Rejeton produit par la racine.
- Le ravin de l’oued, pas celui titubant sous le lupanar où lui l’accru, rejeton informe des racines, il n’écrira pas l’histoire à coups de migrations successives, de pousse initiatique. — (Abdelkader Djemaï, Saison de pierres, 1986)
- II est des arbres qui se multiplient beaucoup plus facilement par des accrus que d’autres : ainsi le peuplier grisard, l’orme, le prunier en fournissent beaucoup plus que le chêne, que le frêne, que le poirier. — (Tessier, Thouin & Bosc, Encyclopédie méthodique, Tome 7, 1821)
- conquéru
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assidu
- (Sens propre) (Sens figuré) Qui fait preuve d’assiduité.
- Magistrat assidu aux audiences.
- Écolier assidu au travail.
- Être fort assidu auprès du prince.
- Il était fort assidu auprès de cette femme.
- Martin de l’Aisne, député au Corps législatif en 1809, fut nommé l’année suivante membre de la commission des finances, dont les travaux assidus et secrets convenaient à son esprit laborieux et timide. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 43)
- (Par extension) Qui est continu, qui se répète fréquemment.
- La famille entretenait un culte marial assidu. Les grands-mères et arrière-grands-mères avaient toutes accompli le pèlerinage de Lourdes. Le folklore conservait de ces antiques pérégrinations quelques histoires scabreuses […]. — (Bernard Gardey, La foi hors les murs: Grappillage de la Saint-Martin, 1912-1999, Éditions Karthala, 2001, page 50)
- C'est désormais au Pakistan, ou en Iran, que la fréquentation des sites de téléchargement de films X est le plus assidue. Qui sait quelles bombes mentales s'allument dans les nuits solitaires de Kaboul ou de Karachi ? — (Hervé Juvin, Le gouvernement du désir, Éditions Gallimard, 2016)
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hurluberlu
- Étourdi ou extravagant.
- — Autre cause de rire, l’inattention hurluberlue des savants : Ampère prenant le dos d’un fiacre arrêté dans la rue pour un tableau noir et, lorsqu’il s’ébranle, le suivant machinalement au petit trot pour y poursuivre ses calculs. — (Lucien Fabre, Le Rire et les rieurs, Gallimard, Paris, 1929, page 222)
- Alors que les Québécois, globalement, respectent les règles sanitaires et vivent ces temps-ci dans l’espoir de se voir à Noël, ces hurluberlus se sont transformés en dissidents de carnaval qui pourraient tout gâcher. — (Mathieu Bock-Côté, « Le désespoir des danseurs », Le journal de Québec, 26 novembre 2020)
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écu
- (Armement) Bouclier que portaient autrefois les chevaliers.
- […] le chevalier se couvrit la tête de son casque, passa son écu au bras gauche, sauta sur le rivage, tira son cheval après lui, s’élança en selle […] — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- (Par extension) Armoiries, puisque celles-ci ornaient les boucliers des chevaliers.
- Son écu est parti, coupé, tranché, écartelé. L’écu de France.
- Moi, Henri II de Bourbon, prince de Condé, bien que je sois de la famille royale, bien que mon écu porte les trois fleurs de lys, je ratifie le choix qui vient d’être fait, et salue M. le duc d’Angoulême pour notre roi légitime. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Par extension) (Numismatique) Monnaie d’or ou d’argent frappée aux armes du souverain qui l’émettait.
- D’ailleurs il ne pense pas à Modeste, cet écu de cent sous fait homme ! — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- À propos, continua le roi, n’était-ce pas dix mille écus que vous deviez toucher de M. de Guise au cas où vous tueriez l’amiral ? — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre III)
- L’argent ! ce mot retentissait à mes oreilles, toutes les minutes. Je n’entendais jamais que le tintement de ce mot qui, à la fin, avait pris comme une sonorité d’écus remués. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- « Je t’envoie également cent écus romains pour le plaisir des doigts. La frappe est infiniment plus belle que celle des écus français. » — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, pages 260-261)
- (Désuet) Ancienne monnaie de compte populaire.
- À la foire, les Quarréens calculent encore par pistole (monnaie de compte de dix fr.) et par louis de vingt-quatre francs. L’écu de six francs et le demi-écu ont disparu : ils appartenaient au système duodécimal ; le louis de 24, du même système, devrait disparaître aussi. — (Abbé Guignot, Essai sur Quarré-les-Tombes ; ses sarcophages mérovingiens et sa station préhistorique, impr. Bousrez, Tours, 1895, page 41)
- (Désuet) Appellation populaire des pièces de cinq francs frappées jusqu'en 1878.
- — Vous avez raison, dit Marsillat, et je suis bien fâché de n’avoir que cinq francs à joindre à votre aumône. Halte-là, Mylord, ajouta-t-il après avoir déposé son écu dans la main de la petite paysanne, et en voyant que sir Arthur se fouillait à son tour. Vous n’avez parié que cinq sous, et vous ne devez pas mettre davantage à l’offrande. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Je reçois de nombreuses piécettes d’argent et quelques beaux écus de cinq francs. Je m’empresse quelques jours plus tard de les porter à la Caisse d'épargne. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 73)
- (Sens figuré) Marque quelconque en forme de blason.
- Une indéniable sérénité se reflétait sur ses traits. Peut-être était-ce l’apaisante influence du cigare dont la bague rouge, ornée d’un somptueux écu gaufré d’or, indiquait sans discrétion le prix. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- (Sens figuré) (Au pluriel) Richesse.
- Avoir des écus.
- Format français de papier défini par l'AFNOR avec les dimensions suivantes : 40 × 52 cm.
- (Comptes) Acronyme de l’anglais European Currency Unit (Unité de Compte Européenne ou UCE, en français) et qui servit de référence monétaire avant l’introduction de l’euro. Son symbole est ₠ (Unicode U+20A0), son code ISO 4217 ECU.
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chenue
- Féminin singulier de chenu.
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byssus
- (Antiquité) Batiste, lin très fin et luxueux.
- (Mycologie) (Désuet) Espèce de lichen qui se développe en filaments très déliés et entrelacés.
- (Mycologie) (Rare) Chez les espèces de champignons lignicoles et corticoles, ensemble de filaments fins et soyeux organisés en tapis de fixation plus ou moins feutré et rayonnant à partir de la base du pied du champignon.
- (Malacologie) Touffe de filaments qui permet aux mollusques bivalves de se fixer à un support.
- L’industrie tire encore des fils pour tissus du fond des mers dont le plus remarquable est le tissu fabriqué à l’aide du « byssus » d’un coquillage appelé « Pinna » et qui se rencontre dans la Méditerranée. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Le byssus est formé de 50 à 100 filaments très fins produits à partir d’un précurseur protéique – une molécule qui donnera une protéine – secrété par la moule. — (Bénédicte Salthun-Lassalle, Comment la moule s’accroche à son rocher, Pour la Science, 19 mars 2010)
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combattue
- Participe passé féminin singulier de combattre.
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épandue
- Étalé avec générosité.
- L’on doit, pour apprécier la couleur de Le Brun, s’en rapporter à ses tapisseries dont la blondeur est si remarquable, la lumière tamisée, épandue. — (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, 1959, pages 96-97)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.