Dictionnaire des rimes
Les rimes en : dépars
Que signifie "dépars" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe départir.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe départir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe départir.
Mots qui riment avec "ar"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "dépars".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ar , ars , art , arts , ard , ards , are , ares , arre , arres , oir , oirs , oire et oires .
-
hachoir
- (Cuisine) Sorte d'instrument pour hacher des matières molles.
- Dans les villes, des ouvriers munis de leur hachoir se transportent chez les personnes qui les demandent, et fabriquent la choucroute, moyennant une rétribution modique qui est fixée par hectolitre. — (Mathieu de Dombasle, Calendrier du bon cultivateur, Paris : Veuve Bouchard-Huzard & Nancy : Grimblot et Veuve Raybois, 1846, page 339, Calendrier du bon cultivateur, Paris : Veuve Bouchard-Huzard & Nancy : Grimblot et Veuve Raybois, 1846, page 339)
- Le hachage se fait dans un petit hachoir turc, appelé havan. C'est un demi-cylindre légèrement incliné, terminé par une embouchure métallique ([…]), où le tabac est simplement poussé concurremment avec la main et le genou, les feuilles étant au préalable capsées et mises à plat dans cet appareil même. — (Frédéric Bère, Les tabacs, Paris : Librairies-imprimeries réunies, 1895, page 142)
- (Cuisine) Grand couteau pour hacher les ingrédients de cuisine.
- Les hachoirs ont une lame en moyenne supérieure à 20 cm de long et inférieure à 40 cm. Pour se distinguer des coutelas, la lame doit être large et posséder une pointe plus ou moins fortement recourbée […]. Les lames des hachoirs peuvent être très larges et adopter une forme discoïde. — (Tristan Arbousse Bastide, Du couteau au sabre, Éditions Archaeopress, 2008, page 77)
- Il tient un hachoir dans une main. Dans l'autre, un sac. Il plante le hachoir sur un billot. — (Jean-François Rouzières, Le Revolver de Lacan, Éditions du Seuil, 2011)
- (Par extension) Instrument pour hacher la viande.
- On fait passer dans le hachoir les morceaux de viande, gras ou autres, parés et grossièrement découpés au couteau et il en sort une pâte dont les éléments ont tous la même taille, grains très réguliers mais qui ne sont pas encore mélangés. — (Pascal Couvez, Transformation carnée à la ferme, Educagri, 2005, page 68)
- Je ne sais pas comment décrire cet état bizarre et pénible où on n’arrive pas à penser quoi que ce soit jusqu’au bout, où la tête se transforme en une bassine émaillée au-dessus de laquelle est fixé un hachoir à viande ancien modèle. — (Andrei Kourkov, Le dernier amour du président, 2004)
- L’entreprise, qui devient le leader du petit électroménager, inonde les cuisines de ses robots, de ses mixeurs, de ses minifours, de ses hachoirs, et, à la fin des années 1970, de ses fours à micro-ondes. — (Thierry Lepaon, La vie continue, 2015)
- Petite table épaisse, billot où l’on met les viandes pour les hacher.
-
bagarre
- (Vieilli) Rencontre fortuite d'équipages, embarras de voitures[4].
- Nous étions entrés dans la bagarre de quelques centaines de voitures d’enterremens, qui faisaient ensemble file à la porte étroite du cimetière, et, dans l’impossibilité de me retirer, il me fallut subir quelques heures d’attente au milieu de ce noir entourage. — (Heinrich Heine, De la France - Paris, 19 avril 1832)
- (Par extension) Tumulte, mêlée bruyante et désordonnée.
- Les mœurs des compagnonnages furent longtemps fort remarquables par leur brutalité ; avant 1840, il y avait constamment des bagarres, souvent sanglantes, entre groupes de rites différents. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VI, La moralité de la violence, 1908, p.268)
- Ce relaps ayant été aperçu par ses coreligionnaires dans la procession de la Fête-Dieu, fut pris à partie par eux. Il s’ensuivit une violente bagarre. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- La misère, quoi qu’on en pense, n’incite pas au crime : elle engendre tout au plus […] d’aigres et soudaines criailleries, aboutissant parfois à un simulacre de bagarre que l’ombre du premier flic venu suffit à réprimer. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Querelle, rixe, lutte, opération difficile où se trouve impliqué un nombre limité d'antagonistes.
- Se tirer de la bagarre, se démêler d'une situation embarrassante.
- Bagarre générale, rixe violente impliquant la quasi-totalité des personnes présentes.
- Déclencher une bagarre générale.
- Je redoutais une rixe. Une vraie bagarre avec coups de carafe, de chaise et pétarade de revolver. Il ne s’est rien passé. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Or cette fameuse bagarre ne se produisit pas. Une sorte de crapuleux délire empêchait toute discorde. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
-
gammare
- (Zoologie) Crustacé amphipode très commun.
- À la fin des années 1970, lorsqu’elle commença sa thèse à l’université de Montpellier, Simone Helluy ne pensait pas la consacrer au plus givré des crustacés : le gammare fou ! — (Christine Coustau, Olivier Hertel, La Malédiction du cloporte et autres histoires de parasites, 2008)
- Les spécimens de petite taille seront avides de plancton et de larves d’insectes tandis que les palettes, pouvant mesurer jusqu’à 30 et même 35 cm, raffoleront de petites perchaudes et autres cyprins ainsi que de crustacés comme des gammares, aussi appelés crevettes d’eau de façon erronée. — (Patrick Campeau, La reine du printemps Le Journal de Montréal, 27 mars 2021)
-
imprécatoire
- Qui a rapport à l’imprécation.
- Soudain on dirait qu’il est arrivé à un passage particulièrement solennel de son sermon, il lève une main gauche imprécatoire au-dessus de sa tête, la passion l’envahit, il abaisse les paupières, pour quelques secondes il entre en transe, muet, puis il éclate d’un rire théâtral, tonitruant. — (Ferenc Karinthy, Épépé (1970, traduit du hongrois par Judith et Pierre Karinthy, 1999, page 80)
- Paroles imprécatoires. - Formule imprécatoire.
-
autocar
- (Faux anglicisme) Véhicule de transport, pouvant compter jusqu’à une cinquantaine de places assises, qui effectue soit du transport en commun sur des lignes régulières, soit du transport scolaire, soit du transport de touristes.
- J’ai fermé ma gueule, mais je vous l’affirme, inspecteur, quand il est monté dans l’autocar, ce n’était plus ce vieux marqué par trente ans de zonzon, mais un mec tout neuf. — (Jacques Expert, Sauvez-moi, Sonatine Éditions, 2018, chapitre 33)
- Voyages en autocar à destination des capitales et grandes cités européennes, Prague, Budapest, Cracovie, Moscou et Saint Pétersbourg, Kiev, Sofia, Dubrovnik, Vienne, Venise, Florence, Rome, Barcelone et Madrid, Lisbonne, Londres, Amsterdam. — (Publicité)
-
jobard
- Simple d’esprit, crédule, niais.
- – Si vous trouvez plaisant d’être jobard…– Dans jobard il y a Job, mon ami. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
- « Décidément, vous êtes le plus curieux garçon que je connaisse… Il y a en vous du paladin et du jobard, si vous me permettez de vous le dire… Chevalier à midi… Bouffon à minuit… Vous excellez dans tous les emplois !… — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 143)
- Aujourd’hui, poursuivit-il, transi, purotin, jobard, moulu par l’affliction, ayant un gros bourdon, il avait cru, naïf, qu’un cyprin du Jardin d’Acclimatation lui offrirait, pourquoi pas ? un amical bonjour. — (Georges Perec, La Disparition, 1969)
-
demiard
- (Normandie) (Vieilli) Le quart de litre[2].
- (Québec) (Vieilli) Le quart d’une pinte, soit 0.284 litre[3].
-
drageoir
- (Vieilli) Sorte de soucoupe à rebords élevés, et ordinairement d’argent, dans laquelle on servait autrefois des dragées, à la fin du repas.
- Ils sauraient où trouver la petite vierge du douzième, le panneau ovale de Sebastiano del Piombo, le lavis de Fragonard, les deux petits Renoir, le petit Boudin, l’Atlan, le Max Ernst, le de Staël, les monnaies, les boîtes à musique, les drageoirs, les pièces d’argenterie, les faïences de Delft. — (Georges Perec, Les Choses, Julliard, 1965, réédition 1984, page 101)
- Elle commence à fouiller la commode, puis le chiffonnier. Elle trouve un médaillon oublié qu'elle empoche, un camée qu'elle empoche, un drageoir en or qu'elle empoche, en répétant :— Puisqu'il s'est servi, nous serions bien bêtes de ne pas ramasser les miettes ! — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page)
- L’homme au drageoir rempli de friandises à la cantharide, le familier de la Bastille, est un mangeur singulier. — (Michel Onfray, Le Ventre des philosophes, 1989)
- Quand elle fut sortie, il étendit la main vers le drageoir et s’emplit la bouche. — (Marguerite Yourcenar, L'Œuvre au Noir, Troisième Partie « La prison », chapitre « L’acte d’accusation », Gallimard, Paris, 1968, page 335)
- (Technique) Rainure pratiquée à l’intérieur ou à l’extérieur d’un objet dans le but d’y faire tenir par emboîtement une autre pièce.
-
grisard
- (Ornithologie) (Archaïsme) Ancien nom vernaculaire donné jusqu'au XVIIIème siècle au grand labbe (Stercorarius skua), appelé également (à tort)[1] goéland varié par Buffon. → voir goéland varié
- Dans le grisard, comme dans tous les autres goëlands et mouettes, la femelle ne paraît différer du mâle que par la taille, qui est un peu moindre. — (Oeuvre complètes de Buffon, tome 39, 1830)
- (Par extension) (Courant) (Régionalisme) Dans certaines régions côtières (e.g. Normandie), jeune goéland, de diverses espèces, au plumage gris.
-
discriminatoire
- Qui discrimine ou tente de le faire.
- La directive Eurovignette pose les principes d’une tarification du réseau routier transeuropéen équitable et non discriminatoire. — (Centre National Routier, Mise en place du télépéage poids lourd - Incidences sur les coûts du transports routier de marchandises de lots en France, 2008)
- Dans le quartier où j'ai grandi, nous appelions alors les anglophones sous des vocables discriminatoires « anglo-fous ou anglo-foufou », « bamenda » etc. — (Nyebe Edoa, Crise anglophone: ce que doivent faire les francophones!, le 9 janvier 2018, sur le site CamerounWeb (www.camerounweb.com))
- L'école est-elle discriminatoire envers les garçons ? — (Le Devoir)
-
recevoir
- Accepter, prendre ce qui est donné, ce qui est présenté, ce qui est offert sans qu’il soit dû.
- Les oumana des douanes jurent sur le mechaf el-kerim de ne rien détourner des droits perçus et de ne plus recevoir de pots-de-vin des commerçants. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 65)
- Toucher ce qui est dû, en être payé.
- Vainement avaient-ils stipulé qu'on ne pourrait les rembourser qu'en écus ; il n'en fallait pas moins qu'ils reçussent leur remboursement en assignats. — (Recueil alphabétique des questions de droit, qui se présentent le plus fréquemment dans les tribunaux, par le citoyen Merlin, tome 5, Paris : chez Danel, chez Rondonneau, & chez Portmann, an XII, page 407)
- A mesure qu’augmentait les émissions de papier-monnaie, s’accentuait la dépréciation du mark, et de plus en plus les particuliers s’efforçaient, quand ils recevaient des billets, de les échanger aussitôt contre des marchandises. — (Wilfrid Baumgartner, Le Rentenmark (15 octobre 1923 - 11 octobre 1924), Les Presses Universitaires de France, 1925 (réimpression 2e édition revue), page 93)
- Recevoir le revenu d’une terre, le prix d’un loger, le salaire d’une peine, le prix d’un travail. - Recevoir des appointements, des gages.
- Se faire procurer ; en parlant de tout ce qui est délivré, fourni.
- Un va-et-vient fut envoyé aux deux hommes ; ils reçurent par son intermédiaire, marteaux, masses et ciseaux, ainsi que des sacs de toile qu’ils renvoyaient dès qu’il étaient remplis d’échantillons […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Recevoir sa ration. - Les soldats ont reçu des vivres pour trois jours.
- Ce régiment a reçu des recrues. - L’armée va recevoir des renforts. - Les assiégés reçurent des secours.
- (En particulier) Se faire remettre entre ses mains, se faire parvenir, en parlant des choses qui sont envoyées ou adressées à quelqu’un.
- Recevoir des lettres. - Recevoir un paquet, un colis. - Recevoir une requête, une pétition, un mémoire. - Recevoir une dépêche.
- (Par analogie) Accueillir une ou des personnes qui sont adressées à quelqu’un.
- Il répéta ce qu'il m'avoit fait dire par M. de Saci, savoir, que la volonté du roi étoit que nous ne reçussions plus à l'avenir de filles pour être religieuses, jusqu'à ce que le grand nombre que nous étions fût diminué et réduit à cinquante professes de chœur […]. Il ajouta que l'intention de Sa Majesté étoit aussi que nous renvoyassions, toutes nos pensionnaires, et que nous n'en reçussions plus à l'avenir, jusqu'à nouvel ordre. — (Charles-Augustin Sainte-Beuve, Port-Royal, tome 5, 5e édition, Paris : Librairie Hachette, 1888, page 170)
- Recevoir un messager, un courrier, un parlementaire, des députés.
- Accepter en parlant des biens qui arrivent, des choses qui sont données, accordées, comme grâce, faveur, récompense, etc., soit par Dieu, soit par les hommes.
- Recevoir des grâces de Dieu, des grâces d’en haut. - Recevoir des inspirations du ciel. - Les dons, les avantages, les agréments qu’il a reçus de la nature.
- Recevoir un service de quelqu’un. - Recevoir des politesses, des civilités. - Recevoir des marques, des témoignages, des preuves d’estime, d’amitié, d’attachement, etc.
- (Sens figuré) Être nommé dans une fonction.
- Recevoir le bâton de maréchal de France, le chapeau de cardinal, la croix de la Légion d’honneur, etc.
- Subir, éprouver des maux, quelque chose de fâcheux, soit par hasard, soit par la volonté d’autrui.
- Recevoir un coup, des coups, un soufflet, un choc, une blessure. - Recevoir une balle dans la cuisse. - Recevoir la mort.
- Recevoir un dommage. - Recevoir un outrage, une offense, un affront, une injure. - Recevoir des reproches, des remontrances. - Recevoir un châtiment, une punition.
- Recevoir le prix de ses forfaits. - Recevoir des marques, des témoignages, des preuves de haine, d’aversion, de mépris, de mécontentement, etc. Recevoir un mauvais accueil.
- (Au sens physique & au sens moral) Subir, éprouver des impressions, des modifications, etc.
- Le miroir reçoit les images des objets. - La cire reçoit toutes les formes qu’on veut lui donner. - Recevoir l’impulsion, le mouvement.
- Ce passage peut recevoir divers sens, diverses significations, diverses interprétations. - L’armée reçut une nouvelle organisation.
- On dit dans une acception analogue :Recevoir un nom, une dénomination, etc.
- Se faire transmettre, communiquer.
- Recevoir la vie, l’existence. - Les parents de qui elle a reçu le jour.
- Recevoir une bonne, une mauvaise éducation. - Recevoir de l’instruction. - Recevoir des leçons. - Recevoir de bons, de mauvais exemples.
- Ces peuples ne reçurent la civilisation qu’au troisième siècle.
- Se faire transmettre pour exécution, pour indication.
- Les artilleurs, qui, à la capitulation, avaient reçu l’ordre de cesser le feu, n’avaient pas quitté leur poste, […]. Les soldats déclarèrent qu’ils n’avaient pas eu une seule occasion de tirer, et ils brûlaient du désir de montrer ce qu’ils savaient faire. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 235 de l’édition de 1921)
- Le 7 mai au matin, 151 bombardiers américains reçoivent la mission de détruire les installations ferroviaires de Mohon ; […]. — (Gérald Dardart, Les Ardennes dans la guerre, 1939-1945, De Borée, 2008, page 357)
- (Religion) Se faire donner des sacrements.
- Recevoir le baptême. - Recevoir la confirmation. - Recevoir les ordres. - Recevoir l’absolution.
- Tirer ; emprunter ; faire venir.
- Quelques blancheurs commencent à nuancer l’horizon vers l’est. Les nuages du zénith en reçoivent une première coloration. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre IV, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Cet escalier reçoit son jour du haut du bâtiment. - Les usages qu’un peuple a reçus d’un autre peuple.
- Recueillir, contenir les choses qui viennent y aboutir ou qui viennent s’y rendre.
- Une autre voiture à deux roues […] était là aussi un peu à l’écart. Cette voiture était destinée […] à recevoir le corps après le supplice et à le porter au cimetière. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française d’Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- On ménage une porte d’entrée, à laquelle on parvient avec une échelle, et on forme des compartiments en planches pour recevoir le grain. — (François Rozier, Cours complet d’agriculture ou Nouveau dictionnaire d’agriculture, Pourrat, 1836, volume 12, page 67)
- Dans cette partie de son cours, la Lanterne reçoit les eaux de nombreux ruisseaux ou « rus » provenant des vallons tourbeux voisins. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises, les associations végétales de la vallée de La Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, page 6)
- Recueillir, retenir, en parlant des personnes.
- Recevoir dans une cuvette le sang qui coule d’une saignée. - Je lui ai jeté un paquet, il l’a reçu adroitement. - Il tombait et se serait tué si je ne l’eusse reçu entre mes bras.
- Se faire donner certaines paroles ou certains écrits, pour servir d’assurance, de gage, etc.
- J’en ai reçu sa parole. - J’ai reçu sa parole qu’il n’en ferait rien. - J’en ai reçu la promesse, l’assurance. - Il a reçu ma foi, mes serments.
- Se faire confier.
- Recevoir de l’argent en dépôt. - Recevoir une confidence. - J’ai reçu sa déclaration sous le sceau du secret. - Recevoir les dernières volontés de quelqu’un.
- Accueillir, agréer, accepter.
- Je reçois vos offres. - Il en a reçu la proposition avec joie.
- La proposition qu’il a faite a été bien reçue, mal reçue. - Son compliment n’a pas été bien reçu. - Je ne reçois pas votre excuse.
- Accueillir des personnes qui viennent à vous.
- Recevoir un ambassadeur, le recevoir avec magnificence. - Il m’a reçu à bras ouverts, cordialement, avec de grandes démonstrations de joie.
- Je me suis présenté chez lui, mais il n’a pas voulu me recevoir. C’est un homme qui reçoit fort bien son monde, qui sait recevoir son monde. Absolument,
- (Absolument) Il sait recevoir.
- Admettre chez soi les personnes par qui l’on est visité.
- Ces marchands sont généralement des hommes d'excellente éducation, parlant plusieurs langues avec cette facilité propre aux peuples Scandinaves ; ils nous recevaient chez eux avec beaucoup de grâce, et nous offraient des cigares et du vin d’Espagne, ce « soleil en bouteilles » si précieux dans les contrées hyperboréennes. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 58)
- J’étais alors d’une candeur stupéfiante et d’une délicatesse de sentiment si raffinée que, pour recevoir galamment une « femme mariée » qui me venait voir, j’avais allumé toutes les bougies de mes deux candélabres. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
- (Absolument) Madame une telle ne reçoit pas aujourd’hui. - Le ministre reçut hier. - On reçoit demain à l’Élysée.
- Pontagnac. — Cher monsieur, ma femme reçoit tous les vendredis, si vous voulez nous faire l’honneur… — (Georges Feydeau, Le Dindon, 1896)
- Donner retraite ; donner asile chez soi.
- Tel qu’il est aujourd’hui installé, l’asile de la rue Lecourbe peut recevoir 200 enfants. Il comprend trois divisions : le grands, les petits et les infirmes. — (Paul-Gabriel d’Haussonville, L’Enfance à Paris, 1879, Calmann-Lévy, page 161)
- Admettre.
- Après un certain temps, on n’est pas reçu à demander les arrérages d’une rente échue. - Un tel homme est mal reçu à se plaindre. - Recevoir quelqu’un au nombre de ses amis. - Il a été brillamment reçu à son examen.
- (Justice) On l’a reçu partie intervenante. - On l’a reçu à prouver.
- Installer dans une charge, dans une dignité, dans un emploi, etc., avec le cérémonial ordinaire.
- Le jour qu’il fut reçu conseiller à la Cour de Cassation. - Cet officier fut reçu à la tête des troupes, à la tête de son régiment.
- Ce candidat était admissible, mais il n’a pas été reçu. - Il a été reçu docteur depuis peu. - Se faire recevoir avocat.
- Se soumettre, déférer à quelque chose, comme à une loi, à une règle, à une vérité reconnue.
- Recevoir une décision avec respect, avec une parfaite soumission. - Recevoir de nouvelles lois.
- Le droit romain n’était reçu qu’en quelques provinces de France. - Il n’a d’autres opinions que celles qu’il reçoit d’autrui.
- C’est un principe que tous les mathématiciens ont reçu. - Recevoir comme une vérité incontestable.
- Être doté de.
- Ce coffrage est rempli de mortier autolissant et autonivelant et peut recevoir tous les revêtements classiques de sols. — (Armand Margueritte, L’Architecture d’aujourd’hui, n° 267 à 269, 1990, page 174)
- (Pronominal) Prendre contact avec le sol.
- Mokkhi enleva ses sandales et se reçut au sol sur ses pieds nus. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
-
cathare
- (Religion) Relatif au catharisme.
- C’est en Occitanie que le mouvement cathare connut son plein développement. Cela peut s'expliquer par la déliquescence de l’Église catholique, par une volonté d’indépendance par rapport au pouvoir capétien et aux gens de France qui parlaient la langue d’oïl alors que les gens d’Occitanie employaient la langue d’oc. — (Michel Peyramaure, La Passion cathare, tome 2 : Les Citadelles ardentes, Éditions Robert Laffont, 2012, note en fin de volume.)
- (Sens figuré) Je devins cathare, je confondis la littérature avec la prière, j’en fis un sacrifice humain. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 151.)
-
cagnard
- (Désuet) Qui s’accroupit comme un chien et ne bouge plus.
- (Familier) (Désuet) Qui n’aime pas bouger, qui est paresseux.
- (Populaire) (Vieilli) (Désuet) Qui est lâche, poltron.
-
champart
- (Droit féodal) Droit qu’avaient certains seigneurs de fiefs de lever, à leur profit, une certaine quantité de gerbes dans leurs censives. Le champart était d’environ une gerbe sur huit.
- Le nommé Jacques Marguelot a été accusé d'avoir, le 22 juillet 1790, proclamé, à son de tambour, dans un jour de foire, à Montargis , qu'il étoit défendu de payer les droits de champart; que les décrets qui ordonnoient ce paiement, étoient faux ; qu'ils avoient été supposés par la noblesse; et qu'il étoit autorisé, par les magistrats, à proclamer la défense de payer les champarts; […]. — (M. Le Hodey, Journal des états généraux, convoqués par Louis XVI, le 27 avril 1789' ; aujourd'hui Assemblée nationale permanente ou Journal logographique, tome 32, Paris : chez Le Hodey, 1791, p. 130)
- Au surplus, presque dans chaque province le champart avait un nom particulier; ainsi il était appelé, selon les lieux et la nature des productions, terrage, agrier, sixte, yohyde, tasque, parciere, meume, complant, terceau, quart ou tiers raisin, vignage, hostise, fouage, festage, herbaux, bordelage, quarpot, cinquain, vingtain, etc. — (Le droit civil français suivant l'ordre du code, par swahili, tome 18, continuation par J.-B. Duvergier, tome 3, Paris : chez Jules Renouerd, 1836, p. 167)
- Les redevables des champarts, terrages, arrages, agriers, complans, & de toutes autres redevances payables en nature, qui n'ont pas été supprimées sans indemnité, seront également tenus de les payer la présente année & les suivantes, jusqu'au rachat, en la manière accoutumée, […]. — (« Décret rendu sur le rapport ci-dessus, le 18 juin 1790 », dans Procès-verbal de l'Assemblée nationale imprimé par son ordre, 7e livraison, tome 22, Paris : chez Baudoin, s.d., p. 13)
-
frocard
- (Familier) ou (Mépris) Moine.
- Tout dans cette rue est paisible, tout y sent son frocard, et, en effet, elle fut jadis régentée par le couvent des Carmes. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Jésus-Christ doit à ce frocard de voir son naufrage retardé de plus de dix siècles peut-être. — (Anatole France, La Révolte des anges, chapitre XXI, Éditions Calmann-Lévy, Paris, 1925 (1914))
- Seulement, à quoi avait-il abouti ? Il avait mis à la porte des « frocards ». Et après ? Après ? Ces « frocards » étaient rentrés dans les écoles, dites congréganistes la veille, qualifiées libres le lendemain. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- « Et, est-ce que vous tenez beaucoup à votre dolman ? dit-il en regardant la jolie redingote d’été d’Angelo. Mes chaises sont usées par les frocards et la paille va mordre votre drap fin comme du vinaigre. » — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 19)
-
instar
- Voir à l’instar de.
-
captatoire
- (Droit) Qui a rapport à la captation.
- Tentatives, manœuvres captatoires.
-
cumulard
- (Péjoratif) Celui qui cumule les emplois, fonctions, salaires, etc.
- On parle des politiciens cumulards mais que dire de ceux qui sont dans de multiples conseils d'administration ?!
- « Je suis un cumulard et je le revendique », dit Jean-Claude Phlypo, administrateur général de la Société régionale wallonne du transport. Par contre, quand en octobre 2000, La Dernière heure lui demande le montant de son salaire, il répond : « Je préfère le garder sous silence. »
-
égard
- Action de prendre quelque chose en considération, d’y faire attention, d’en tenir compte.
- Il aura quelque égard à ma prière.
- Vous n’avez eu nul égard à mes représentations.
- Il faut avoir égard au mérite des personnes.
- Sans avoir égard, aucun égard aux prières, aux sollicitations.
- Les juges ont prononcé sans avoir égard à la requête, sans aucun égard, sans le moindre égard pour les raisons alléguées.
- — Si je n’avais pas eu égard aux volontés de mon père, j’aurais nettement signifié à M. de Sainte-Austreberthe que je ne voulais pas le voir. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- (Par extension) Déférence, marque d’estime, de considération. — Note : Dans cette acception on l’emploie souvent au pluriel.
- Ouvre, que je te parle, intima Percebois, avec si peu d’égard qu'on l'eût dit parlant à un vermineux. — (Patrick Breuze, La Malpeur, Presses de la Cité, 2010, chapitre 4)
- Manquer aux égards que l’on doit aux vieillards.
- C’est un manque d’égards que rien ne saurait excuser.
- Je sais que vous aurez pour mon malade tous les égards possibles. — (Peter Cheyney, Les femmes s’en balancent, traduction de Michelle et Boris Vian, Gallimard, 1949, page 171)
-
bouloir
- (Art) Instrument avec lequel on remue la chaux quand on l’éteint et quand on la mêle avec le sable ou le ciment.
- Le bouloir est un long manche terminé par un disque percé de trous. — (Sylvain Rossignol, Notre usine est un roman, Éd. La découverte, 2010)
- Perche dont se servent les pêcheurs pour faire remonter le poisson à la surface.
- (Vulgaire) Urinoir.
-
faldistoire
- (Mobilier) Siège liturgique des évêques.
- Les collectes lues, l'évêque revint au milieu de l'autel et, tournant le dos au tabernacle, s'assit au faldistoire que l'archidiacre venait d'apporter — (André Billy, Introïbo, 1939)
- Le mot francique faldistohl était également à l’origine du latin ecclésiastique médiéval faldistorium, qui donna l’italien faldistorio, puis le français faldistoire, mot assez rare désignant le siège liturgique, à accoudoirs mais sans dossier et à pieds disposés en forme d’X, qui est utilisé par les évêques lorsqu’ils célèbrent pontificalement sans avoir droit au trône. — (Claude Hagège, Dictionnaire amoureux des Langues, Plon/Odile Jacob, 2009, page 432, ISBN 978-2-259-20409-5)
-
liard
- Ancienne monnaie française et belge en cuivre qui valait un quart de sou.
- De fait, nous n’avions pas le sou ; nos poches et nos tiroirs fouillés et renversés sur la table, tout compté et recompté, liards, centimes, monnaie de billon et pièces d'argent, – sur dix que nous étions, – nous nous trouvâmes riches d'à peu près quarante francs... Bon Dieu ! quarante francs, pour dix ! — (Léon Guérin, Le Jeune Homme, tome I : La Province, Paris : chez Urbain Canel & chez Adolphe Guyot, 1833)
- Vous êtes un homme dangereux, seigneur Grand-Eunuque. Utile mais dangereux. Si les destinées vous avaient mis à ma place, je ne donnerais pas un rouge liard du bonheur de mon propre peuple. — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
- J'ai toujours été une voleuse et je le suis restée, bien que depuis trois ans, je n'aie pas fait tort d'un liard à personne, mais l'intention du vol était en moi. — (Jean Ray, Harry Dickson, La Cité de l'étrange peur, 1936)
- (Rare) (Vieilli) Monnaie quelconque, de faible valeur.
- C’était le meilleur mendiant de son couvent. […] car une veuve n’eût-elle pas même de souliers, qu’il avait d’elle un liard, avant de partir. — (Geoffrey Chaucer, Les Contes de Cantorbéry, vers 252 à 255 (p. 40), XIVe siècle)
- …, je ne te refuse pas le secours de mon art ; mais je ne donne pas un liard à ceux qui demandent l’aumône sur la grande route. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- - Cent cinquante francs, pas un liard de plus !… — (Emile Zola, L’Assommoir, 1887,Chapitre IV)
- Le bonheur, a-t-on dit, est plus ami des liards que des louis. — (Victor Cherbuliez, « La Jeunesse de Joseph de Maistre » dans Revue des Deux Mondes, 3e période, tome 118, 1893, page 217)
- Les choses qui valent vraiment la peine d’être vécues ne coûtent jamais d’argent. Cela ne te coûte pas un liard d’être capable de concevoir la splendeur multiple des choses, la science. Cela ne te coûte pas un liard d’être en Italie, d’avoir le ciel italien au-dessus de toi, de te promener dans des rues italiennes et de t’asseoir à l’ombre d’arbres italiens et le soir venu, de voir le soleil se coucher en italien. Cela ne te coûte pas un liard, si tu plais à une femme et qu’elle se donne à toi. Cela ne te coûte pas un liard d’être heureux quelquefois. Ce qui coûte de l’argent, c’est ce qu’il y a autour du bonheur, des accessoires stupides et ennuyeux. — (Antal Szerb, Le Voyageur et le clair de Lune, 1937, page 210, édition Viviane Hamy, traduction par Charles Zaremba et Natalia Zaremba-Huszvai)
- Pour deux liards de bonne grâce, on s’épargne un assaut cruel… On temporise, on conclut une trêve… — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 121)
- « Quelle journée, mon Dieu !– Oui, c’est beaucoup trimer pour deux liards.– Deux liards qu’on n’aura peut-être pas.– Oui, comme vous dites, deux liards qu’on n’aura peut-être pas et qui iront dans la poche des riches. » — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 21)
- – Non, je ne vous ai jamais aimés tous. Je n’ai jamais aimé que ma mère. Tous, je vous livrerais pour deux liards. Je vous ai livrés pour moins. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 493)
-
chaloir
- (Littéraire) Importer, dans le sens d’être important ; faire attention.
- J’écris ces mémoires en pleine vie, ainsi que du fond du tombeau. Je ne veux ni flatter, ni dénigrer. Peu me chaut de plaire ou de déplaire. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Salons et Journaux, Grasset, 1917, réédition Le Livre de Poche, page 307)
- Vous appellerez cela « vol », sans aucun doute, mais peu me chaut. — (Jean Ray, Harry Dickson, La Bande de l'araignée, 1932)
- Je vivais pour mes enfants, ne faisant aucune visite et me soustrayant aux réunions en nombre où il m'eût été possible, chacun s'exprimant alors comme il lui chaut, de saisir les divers aspects de mon mari en tant qu'homme mêlé à d'autres hommes, […]. — (Suzanne Martinon, Eux et nous, Paris : Librairie Plon, 1937)
- Ils font tout ce qu’ils veulent ! si un jour ça leur chaut, ils garderont les soldats trois ans à la caserne. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958, page 81)
-
asseoir
- Mettre quelqu’un sur un siège ou sur quelque chose qui tient lieu de siège.
- Asseoir un malade.
- Asseyons-nous sur ce banc, par terre.
- On le fit asseoir.
- (Sens figuré) L’y admettre.
- Faire asseoir quelqu’un à sa table,
- (Sens figuré) Faire monter au trône, faire devenir roi ou reine.
- Qu’à enfin produit, chez nous, l’esprit démocratique ? La constitution éphémère de 1791, chef-d’œuvre d’imbécilité (imbecillitas) […] qui, au lieu de la liberté nous a légué le plus horrible esclavage ; qui devait asseoir le Roi sur un trône constitutionnel et par suite inébranlable, et qui l’a fait périr sur un échafaud, etc. ? — (Jean François Aubuisson de Voissins, Considérations sur l’autorité royale et sur les administrations locales, Ponthieu, 1825)
- (Architecture) Poser solidement et à demeure.
- Par une douce soirée du mois d’août, en 1821, deux personnes gravissaient les chemins pierreux qui découpent les rochers sur lesquels est assis le château. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Le plateau sur lequel est assise la cité de Carcassonne commande la vallée de l’Aude, qui coule au pied de ce plateau. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- (Militaire) Placer, établir un camp.
- Asseoir un camp,
- Il assit son camp hors de la portée du canon de la ville.
- (Manège) Dresser un cheval à exécuter ses airs de manège ou à galoper avec la croupe plus basse que les épaules.
- Asseoir un cheval,
- (Sens figuré) Fonder ; établir.
- D’autre part, cette mansuétude et cette bonté vraiment chrétiennes lui avaient assis, parmi les ouailles, une solide réputation de brave et d’honnête homme. — (Louis Pergaud, « Le Sermon difficile », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Mais, depuis la bataille de Tolbiac et la conversion de Clovis, L'Église eut ses coudées franches et put rapidement asseoir son influence à travers le territoire. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Partout le rail assied la victoire de l’industrialisation, relance toutes les activités de pointe, ancre le capitalisme. — (Jean-Pierre Rioux, La Révolution industrielle 1780-1880, Le Seuil (Collection Histoire), 1971, page 78)
- (Sens figuré) Se fier à une parole, à des promesses.
- On ne peut asseoir aucun fondement sur ce qu’il dit, sur ce qu’il promet,
- S’emploie particulièrement, dans l’acception qui précède, en matière d’impositions, de rentes, etc.
- Asseoir un impôt, une contribution sur un genre de propriété, d’industrie.
- Asseoir une hypothèque sur un immeuble.
- (Eaux et forêts)
- Asseoir les ventes, Marquer le canton de bois qui doit être coupé.
- Magistrature assise. Voyez « magistrature ».
- Voter par assis et levé, se dit, dans une assemblée délibérante, lorsque les membres font connaître leur opinion, leur vote en se levant ou en restant assis.
- (Pronominal) Se mettre sur son séant. Voir s’asseoir.
- On s’assoit sur deux congèles poussés le long d’une planche… — (Alain Damasio, Les Furtifs, 2019)
- (Pronominal) (Sens figuré) Ne pas tenir compte de, désobéir. Voir s’asseoir.
-
gaufroir
- Fer avec lequel on gaufre les cuirs, les étoffes, les papiers.
- Le gaufrage des feuilles se fait à l’aide du gaufroir gravé qui est composé de deux parties, la cuvette et le gaufrant. — (Collection ethnologie québécoise, volumes 1 à 3, 1972)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.