Dictionnaire des rimes
Les rimes en : démine
Que signifie "démine" ?
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- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déminer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déminer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe déminer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe déminer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent du verbe déminer.
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "démine".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
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extermine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de exterminer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de exterminer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de exterminer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de exterminer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de exterminer.
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chauvine
- Femme qui est chauvine.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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androgyne
- (Désuet) Qui est à la fois femelle et mâle.
- Les mots de bissexuel et d’unisexuel, d’hermaphrodite et d’androgyne, de monoïque et de dioïque, de polygame et de dichogame… etc., n'atteignent guère jusqu'à la subtilité des distinctions qui demanderaient à être faites. — (Raoul Baron, Méthodes de reproduction en zootechnie, Firmin-Didot, 1888, page 17)
- (En particulier) (Botanique) Qui a des fleurs femelles et des fleurs mâles sur le même pédoncule.
- Expression de genre qui mobilise des caractéristiques féminines et masculines.
- Avec sa voix androgyne et son look à la Bowie, Oete, 23 ans, chante ses amours et des doutes dans son premier album, Armes et paillettes, sorti fin octobre. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 8 décembre 2022, page 8)
- Une apparence androgyne; attitude, allure, comportement androgyne.
- Les personnes androgynes peuvent l'être par effet de mode, par comportement altersexuel ou par rapport à leur identité de genre.
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bernardine
- (Religion) (Catholicisme) Religieuse cistercienne.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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lupuline
- (Botanique) (Agriculture) Luzerne à très petites fleurs jaunes.
- La lupuline est velue; elle a des racines fibreuses, des tiges étalées et anguleuses, des folioles obovales, dentelées au sommet ou entières. — (Gustave Heuzé, Les Plantes fourragères, 1861)
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ouatine
- Étoffe molletonnée servant à doubler certains vêtements.
- L’aube décousait le ciel dont les nuages bas étalés comme des pannes d'habits mal faufilés sur la table d'un tailleur laissaient voir l'endroit et l'envers, le drap, la doublure, la ouatine et le crin des rembourrages. — (Blaise Cendrars, La Main coupée, 1946, réédition Folio, page 92)
- Ils arrachaient la toile à grands coups secs, s'acharnaient sur la ouatine du rembourrage et la doublure en peau de lapin. — (Paul Berna, Le cheval sans tête, 1955, réédition Le Livre de Poche, 1980, page 49)
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phtaléine
- Colorant organique résultant de la condensation de l'anhydride phtalique avec un phénol.
- Les carbonates, en agissant comme neutralisants, éloignent (...) la réaction de la neutralité à l'orangé (...) pour la rapprocher de la neutralité à la phtaléine. — (Boullanger, Malt., brass., 1934, page 20)
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percaline
- (Textile) Toile de coton légère et lustrée, qui sert principalement à faire des doublures.
- […] des instrumentistes se rendant à quelque ville d’eaux et portant sous le bras des cuivres que leur fourreau de percaline verte faisait ressembler à des boas empaillés. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 97)
- La verticale des « effilés » et la courbe des ruches avaient cédé la place à l’inflexion d’un corps qui faisait palpiter la soie comme la sirène bat l’onde et donnait à la percaline une expression humaine, maintenant qu’il s’était dégagé, comme une forme organisée et vivante, du long chaos et de l’enveloppement nébuleux des modes détrônées. — (Marcel Proust, À l’ombre des jeunes filles en fleurs, 1919)
- Percaline verte, rouge, noire.
- Une robe doublée de percaline.
- (Reliure industrielle) Toile de coton au fil rond et au tissu ras, fin et serré, teinte, enduite et gaufrée. Elle imite le grain du maroquin.
- Elles furent effectuées dans de lourds tomes reliés en percaline noire, formant une imposante collection de journaux de toutes les parties du monde. — (Jean Ray, Harry Dickson, Les Étoiles de la mort, 1933)
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bobine
- Petit cylindre de bois qui est garni d’un rebord à ses deux extrémités et qui sert à filer au rouet, à dévider du fil, de la soie, de l’or, etc.
- La bobine n’est pas assez pleine. — Charger une bobine. — Bobine de rouet. — De la soie en bobine.
- (Sens figuré) — À qui veut-il donc que je m’adresse ? Au premier venu qui me dévidera sa bobine de lieux communs, qui me frottera, avec de grosses mains, sans y voir clair. — (Joris-Karl Huysmans, En route, 1895)
- (Électronique, Physique) Cylindre autour duquel s’enroulent des fils métalliques qui servent à conduire un courant électrique.
- (En particulier) (Électronique) Inductance, self.
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érythrosine
- Matière colorante rouge, obtenue par lʼ'action de lʼiode sur la fluorescéine.
- Dans ces essais, on a utilisé lʼérythrosine comme colorant sensibilisateur susceptible de déplacer la gélatine. — (M. Morand, A. Vassy, Colloque sur la sensibilité des cristaux et des émulsions photographiques, Paris, Septembre 1951, 1953)
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caséine
- (Biochimie) Substance albuminoïde blanche que contient le lait, partie en dissolution, partie en suspension.
- Ces produits, appelés matières albuminoïdes ou substances protéiques, jouent un rôle essentiel dans le développement des êtres vivants : l’albumine de l’œuf, la fibrine du sang, la caséine du lait, le gluten de la farine appartiennent à ce groupe. — (Cousin et Serres, Chimie, physique, mécanique et métallurgie dentaires, 1911)
- Soie de caséine.
- On emploie comme matière la caséine du lait précipitée par la présure ou un acide. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Extraite de la caillette de veau, la présure, en présence d’ions calcium coagule la caséine. — (Claude Audigié & François Zonszain, Biochimie structurale, 1991, p. 121)
- — la présure ou labferment surtout abondante dans l’estomac du nourrisson provoque la coagulation du lait. Le coagulum ainsi formé contient la caséine et les globules gras du lait. — (Maurice Bariéty et Robert Bonniot, Sémiologie médicale, 2003, p. 220)
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fine
- (Typographie) Terme utilisé communément dans l’imprimerie et par les typographes pour désigner une espace insécable, mais d'une largeur fixe non justifiable (en cas de justification des lignes complètes de paragraphes entre les deux marges), et plus fine (entre un sixième et un quart de cadratin, selon les polices de caractères utilisées) que l’espace normale (un demi cadratin) séparant les mots ; la fine est utilisée soit en juxtaposition avec certains signes de ponctuation, soit aussi (dans les conventions typographiques françaises) comme séparateur de groupes de chiffres dans un nombre ou un numéro.
- On insèrera en français une fine avant les signes de ponctuation double comme les deux-points, le point-virgule, le point d’exclamation, le point d’interrogation, ainsi qu’à l’intérieur des guillemets français, ou parfois aussi après une puce ou un tiret demi-cadratin en tête d’un élément dans une liste ou énumération afin que les premiers termes de chaque élément apparaissent verticalement alignés en cas de justification des paragraphes. On utilisera aussi la fine comme séparateur de groupes de chiffres dans les nombres et numéros.
- Les fines typographiques juxtaposées aux signes de ponctuation dans les documents déjà mis en page sont le plus souvent codées U+2009 (un cinquième de cadratin, soit 0,2 em) dans les normes Unicode et ISO/IEC 10646. Cependant les typographes francophones recommandent traditionnellement souvent plutôt U+2005 (la fine d’un quart de cadratin, soit 0,25 em), contrairement aux typographes anglophones qui lui préfèrent traditionnellement U+2006 (la fine d’un sixième de cadratin, soit 0,166 em, presque invisible et très souvent omise). La différence de largeur entre les fines dépend de la façon dont sont conçues les polices de caractères utilisées, et notamment de l’approche incluse dans les glyphes eux-mêmes, puisque les typographes français ont souvent utilisé dans leurs polices une avance plus réduite que les typographes anglophones, afin de faire tenir plus de texte dans les lignes de paragraphes, sans trop augmenter le nombre de pages dans les ouvrages imprimés. Les polices de caractère modernes tiennent compte de la conception de leur glyphes pour ajuster la largeur de la fine typographique U+2009 qu’elles contiennent. Les autres fines à largeur constante U+2005 et U+2006 sont réservées aux typographes pour le rendu final des documents déjà totalement mis en page, avec des polices de caractères bien déterminées.
- Dans certains cas, la fine typographique U+2009 peut être partiellement justifiable (et légèrement agrandie) mais uniquement en cas d’activation de la justification des espaces d’approche intercaractère. La justification usuelle des paragraphes ne fait souvent pas appel à cet ajustement (nécessaire seulement dans la présentation de colonnes de texte très étroites afin d’éviter des espacements excessifs entre les mots lorsque les paragraphes sont justifiés), mais ne justifiera que les autres espaces. Les autres espaces fixes U+2000..U+2006, exprimées en cadratins, ne sont normalement pas affectées par la justification, et sont donc recommandées chaque fois que l’espace doit absolument conserver une largeur fixe, mais elles restent sécables.
- Toutefois, toutes ces fines ont le défaut de rester encore sécables (à cause d’une omission non corrigeable dans les propriétés Unicode du caractère U+2009), et une autre fine de largeur équivalente (mais insécable) a été ajoutée plus récemment (depuis Unicode 5.1) pour corriger ce défaut, codée U+202F. Cette dernière n’est pas encore supportée par nombre de polices, et les navigateurs internet ou moteurs de rendus, s’ils la traitent correctement comme insécable, omettent souvent de la remplacer par U+2009 quand cette dernière est disponible dans les polices utilisées. Pour ces raisons, la fine typographique devrait plutôt être représentée en SGML de façon symbolique avec « &nnbsp; », afin que les moteurs de rendus puissent déterminer plus librement le caractère Unicode équivalent à utiliser ; en HTML cependant (et aussi dans les documents graphiques SVG), cette référence symbolique (absente de leurs normes) n’est que rarement supportée par les moteurs de rendu : on lui préférera alors «   » (U+2009), un caractère bien supporté mais rendu insécable par une propriété CSS « white-space:nowrap ».
- (Vieilli) Eau-de-vie de raisin, en particulier cognac, de qualité supérieure. Apocope de fine champagne.
- — Je veux, dit Bénin, un grog au rhum.— Tiens ! moi aussi.— Je ne connais pas ça messieurs…, mais j’ai de la fine que je ne vous dis que ça.— Donnez de la fine ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 83)
- Sur ces mots, il a commandé trois nouvelles fines à l'eau. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 89)
- Ce traitement, on l’imagine N’est que pour la petite angine,Car s’il s’agit d’une grosse angineFaut ajouter un litre de fine. — (Jean Constantin, La petite angine, 1960)
- L’oncle Jules rapportait du Roussillon des raisins à l’eau-de-vie, des gâteaux mielleux qui collaient aux dents, un foie d’oie comme un cœur de veau, de la fine d’avant le déluge, et des R remis à neuf. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 26)
- Toute seule au barDans un coin noirUne blonde platineSirote sa fine — (Chagrin d'amour (groupe), Chacun fait (c'qui lui plaît), 1981)
- (Industrie minière) Fraction fine issue d’un concassage ou d’un broyage.
- Les opérations de broyage marquent usuellement le terme des opérations d’épuration des fines, que celles-ci soient destinées à l’agglomération ou à la carbonisation. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 362)
- Aphérèse de perle fine.
- Et voilà au cou de Bertille, médusée, deux cents fines tirées du profond des mers chaudes où le requin parfois vient croquer du plongeur. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 114)
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doucine
- (Ornement) Moulure ondoyante, dont la section est formée de deux quarts de cercle l'un concave en haut de la moulure, l'autre convexe en bas. Quand l'ordre des quart de cercle est inversé il s'agit d'un talon.
- La mouluration est bannie; aucun chanfrein, aucune doucine, ne vient amortir l'angle d'un meuble.
- La doucine : son dessin de profil est la succession de deux portions d’arc de cercle en sens opposé. — (David Mugniery, Cédric Pruvost, Menuiseries du bâtiment, 20104)
- (Par extension) (Menuiserie) Rabot dont la lame a la forme appropriée pour faire une doucine.
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émulsine
- (Chimie) Enzyme présente dans diverses amandes. Elle provoque la lyse de l'amygdaline en glucose, aldéhyde benzoïque et en acide cyanhydrique, composants de l'essence d'amande amère.
- L'émulsine a servi dans la synthèse de la vanilline à partir de la coniférine contenue dans l'aubier de pin.
- MM. Bourquelot et Hérissey a démontré en 1894 que l’émulsine dédouble le sucre de lait. — (Archives générales de médecine, Volume 1, 1903)
- En cosmétique, enzyme, parfum, huile végétale entrant dans la composition de produits de beauté.
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burine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe buriner.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe buriner.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe buriner.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe buriner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe buriner.
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esculine
- Hétéroside toxique et anticoagulante issue de l'écorce du marronnier d’Inde, (Aesculus hippocastanum.L). Son aglycone est l'esculétine un dérivé de la coumarine et son glucide le glucose.
- De l’écorce des jeunes rameaux (de marronnier) de moins de 5 ans, on extrait aussi l’esculine, pour ses vertus médicinales. Au XVIIIe siècle, à une époque où l’acide salicylique n’avait pas encore été isolé, l’écorce des marronniers était recherchée pour ses effets fébrifuges quand le quinquina venait à manquer. Depuis la fin du XIXe siècle, l’écorce du marronnier d’Inde est aussi administrée contre les troubles de la circulation veineuse : varices et hémorroïdes. — (Tordjman, N., "Le marronnier", 95 p., pages 77-78, 1999, A. Sud, Le nom de l'arbre)
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colombine
- Fiente du pigeon et, par extension, des volailles.
- Les colombines ou résidus de poulailler sont des engrais de premier ordre. — (Paul Sabatier, Leçons élémentaires de chimie agricole, p. 212, G. Masson, Paris, 1890)
- On estime à une centaine de francs la valeur de la colombine produite dans un colombier de 700 à 800 pigeons . On peut admettre qu'un pigeon moyen produit dans le cours de l'année de 8 à 10 litres de cet engrais. — (Charles-Victor Garola, Engrais : Le matières fertilisantes, Paris : J.-B. Baillière & fils, 7e éd., 1925, p.181)
- (Botanique) Ancolie.
- L'ancolie est aussi appelée gant de bergère, gant de Notre-Dame, cornette, aiglantine, colombine ou encore tourette.
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magasine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de magasiner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de magasiner.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de magasiner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de magasiner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de magasiner.
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assassine
- (Droit) Femme qui assassine.
- Je ne crois pas non plus qu’assassine puisse être pris substantivement ; il n’est admissible que comme adjectif, encore y a-t-il très peu d’occasion où l’on puisse l’employer. Il se peut, pourtant, que du temps de Corneille, il fût reçu en poésie, ou qu’il ait projeté d’en enrichir la langue française : ce qu’il y a de certain, c’est que l’Académie ne l’a point adopté comme substantif féminin, et peut-être a-t-elle eu tort ; car les crimes et les assassinats étant communs aux deux sexes, pourquoi dit-on : c’est un assassin, et pourquoi rejette-t-on : c’est une assassine ? — (Lekain, Mémoires de Lekain, précédés de réflexions sur cet acteur et sur l’art théâtral, Étienne Ledoux, Paris, 1825, page 79-80)
- — Vous êtes des voleuses, des assassines !… C’est un meurtre abominable que vous venez de commettre ! — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, page 366)
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picholine
- Olive verte originaire du Gard qu’on sert comme hors-d’œuvre.
- Des olives à la picholine.
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cuisine
- (Construction) Pièce où l’on prépare et fait cuire les aliments.
- Zaheira disparut vers la cuisine, revint avec des plats alléchants, disposa gentiment l’eau et le pain sur la table. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940)
- Gaspard vit avec joie la femme poser une soupière fumante sur la table de la cuisine. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
- Après avoir calculé le temps nécessaire pour sortir de la cuisine et venir tirer le cordon placé sous la porte, il resonna encore de manière à produire un carillon très significatif. — (Honoré de Balzac, Le Curé de Tours, 1832)
- (Par métonymie) Ensemble du personnel travaillant dans cette pièce à l’élaboration des plats.
- (Par métonymie) Ensemble d’ustensiles servant à préparer les aliments et qu’on peut transporter d’un lieu dans un autre.
- La poussière de craie donnait soif et cet automne était chaud. Je me souviens d’avoir bu un jour peut-être dix quarts de bouillon brûlant pris à la cuisine roulante. — (Alain, Souvenirs de guerre, page 111, Hartmann, 1937)
- (Par extension) Ordinaire d’une maison, repas qu’on y prépare habituellement.
- Cela intéressait vivement notre maître d’hôtel pourtant, car le voici ceint de son blanc tablier, la mine souriante, la bouche en cœur, le visage jambonné par la chaleur des fourneaux et venant connaître notre opinion sur sa cuisine. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
- Action de préparer à manger.
- Mais avec un petit poële net, propre, chauffé par l’électricité et pourvu de thermomètres, avec des températures absolument contrôlables et des écrans protecteurs, la cuisine pourrait devenir une distraction et un amusement même pour les dames âgées ou valétudinaires. — (H. G. Wells, Anticipations, 1901, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Société du Mercure de France, Paris, 1904)
- Il me quitte ; il doit acheter du jambon et du vinaigre, car les officiers l’ont naturellement chargé de leur cuisine, comme ils en chargent immanquablement tout professeur, tout prêtre, tout poète. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- (Cuisine) Art d’apprêter les mets, les aliments.
- Ils étaient parfaitement d’accord, surtout sur la nécessité d’appeler toute la pharmacie de la nature au secours de la cuisine. Piments, poudres anglaises, safraniques, substances coloniales, poussières exotiques, tout leur eût semblé bon, voire le musc et l’encens. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; collection Folio, page 61)
- C’est chez la veuve Thorsdal que j’appris à savourer les délices de la cuisine islandaise. Le dîner se composait invariablement de poisson bouilli. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 45)
- Au début du XXe siècle, la papesse de la cuisine bourgeoise, la célèbre madame Saint-Ange, écrira avec émotion, à propos d'un plat traditionnel dans les bonnes familles : « […]. » — (Maguelonne Toussaint Samat, Histoire de la cuisine bourgeoise: du Moyen Âge à nos jours, Éditions Albin Michel, 2001, page 120)
- Fierté des maîtresses de maison formées aux traditions familiales, la blanquette est, révérence gardée, à la cuisine française ce que Molière est au théâtre. — (Sylvie Girard-Lagorce, Grandes et petites histoires de la gourmandise française: traditions et recettes, Plon, 2003, De Borée, 2005, page 95)
- La cuisine française, ça me semble vieux et prétentieux, alors que la cuisine japonaise, ça a l’air… eh bien, ni jeune ni vieux. Éternel et divin. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, page 112)
- (Sens figuré) (Familier) Manœuvre ; intrigue.
- La cuisine électorale, parlementaire.
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margarine
- Matière grasse alimentaire composée de graisses et d’huiles (hydrogénées ou non) dispersées dans de l’eau.
- La margarine est initialement un dérivé animal, développé en France sous le Second Empire pour fournir aux pauvres une graisse bon marché.— (Erik Neveu, Sociologie politique des problèmes publics, 2015)
- Concernant les délais de consommation, le beurre et la margarine sont les produits pour lesquels les Français s’autorisent le plus de libertés.— (Pauline Fréour, Alimentation : engouement pour les sushis et les tartares, 12 juillet 2017)
- (Chimie) (Vieilli) Corps d’une couleur nacrée que l’on trouve dans le suif de mouton, dans l’axonge et dans quelques autres graisses animales.
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dourine
- (Médecine vétérinaire) Maladie infectieuse spécifique aux équidés, inoculable, de contagion vénérienne due à une espèce de trypanosome spécifique (Trypanosoma equiperdum).
- La dourine a été observée pour la première fois au Maroc en 1913 par le vétérinaire Chanoine sur un étalon du haras de Meknès. — (Jamal Hossaini-Hilali, Des vétérinaires au Maroc sous le Protectorat français, 2015)
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bécassine
- (Ornithologie) Espèce d’oiseau petit échassier limicole, oiseau de passage plus petit qu’une bécasse, qui a aussi le bec fort long.
- Les espèces les plus communes sont la bécassine ordinaire, la double bécassine et la bécassine sourde. — (Louis Figuier, Les poissons, les reptiles et les oiseaux, 1868)
- […], après une autre étape de quatre heures, atteignons Souk El-Arbâ (le marché du mercredi), dans un cirque rocheux où les pluies ont formé de nombreux étangs regorgeant d’oiseaux aquatiques : canards, poules d’eau, bécassines, hérons, etc. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 152)
- Qui n’a pas tenu dans sa main le corps tiède et velouté d’une bécassine à peine blessée, ne connaît rien de cet oiseau singulier qui montre alors une extraordinaire confiance. — (Michel Déon, Un taxi mauve, 1973)
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algine
- Additif agro-alimentaire tiré de l’algue et utilisé comme liant dans les charcuteries.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.