Dictionnaire des rimes
Les rimes en : démarre
Mots qui riment avec "ar"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "démarre".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ar , ars , art , arts , ard , ards , are , ares , arre , arres , oir , oirs , oire et oires .
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broutard
- (Élevage) Veau ou agneau élevé en plein air, nourri au lait maternel et au pâturage.
- Mes fils adhèrent, en 1969, à la coopérative Beef-Grill Champagne qui leur fournit des broutards, dits babys. Ce sont des taurillons venant de régions où ils vivaient une grande partie de l’année dans de bonnes pâtures. — (Mémoires de la Société d’agriculture, commerce, sciences et arts de la Marne, volume 107, page 376, 1992)
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boudoir
- (Construction) Petit salon, cabinet orné avec élégance, à l’usage particulier des dames, et dans lequel elles se retirent lorsqu’elles veulent être seules ou s’entretenir avec des personnes intimes.
- Hélène, revenue avec son père du boudoir dans le salon, écoutait attentivement le notaire, […]. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Je suis un vieux boudoir plein de roses fanées,ou gît tout un fouillis de modes surannées — (Baudelaire, Spleen LXXVI, 1857)
- (Cuisine) Biscuit sec long, saupoudré de sucre.
- Il y avait les vieilles, qu’on allait voir le dimanche après-midi avec les boudoirs et le flacon de goutte pour arroser le café. — (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 325)
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bolivares
- Pluriel de bolivar.
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asseoir
- Mettre quelqu’un sur un siège ou sur quelque chose qui tient lieu de siège.
- Asseoir un malade.
- Asseyons-nous sur ce banc, par terre.
- On le fit asseoir.
- (Sens figuré) L’y admettre.
- Faire asseoir quelqu’un à sa table,
- (Sens figuré) Faire monter au trône, faire devenir roi ou reine.
- Qu’à enfin produit, chez nous, l’esprit démocratique ? La constitution éphémère de 1791, chef-d’œuvre d’imbécilité (imbecillitas) […] qui, au lieu de la liberté nous a légué le plus horrible esclavage ; qui devait asseoir le Roi sur un trône constitutionnel et par suite inébranlable, et qui l’a fait périr sur un échafaud, etc. ? — (Jean François Aubuisson de Voissins, Considérations sur l’autorité royale et sur les administrations locales, Ponthieu, 1825)
- (Architecture) Poser solidement et à demeure.
- Par une douce soirée du mois d’août, en 1821, deux personnes gravissaient les chemins pierreux qui découpent les rochers sur lesquels est assis le château. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Le plateau sur lequel est assise la cité de Carcassonne commande la vallée de l’Aude, qui coule au pied de ce plateau. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- (Militaire) Placer, établir un camp.
- Asseoir un camp,
- Il assit son camp hors de la portée du canon de la ville.
- (Manège) Dresser un cheval à exécuter ses airs de manège ou à galoper avec la croupe plus basse que les épaules.
- Asseoir un cheval,
- (Sens figuré) Fonder ; établir.
- D’autre part, cette mansuétude et cette bonté vraiment chrétiennes lui avaient assis, parmi les ouailles, une solide réputation de brave et d’honnête homme. — (Louis Pergaud, « Le Sermon difficile », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Mais, depuis la bataille de Tolbiac et la conversion de Clovis, L'Église eut ses coudées franches et put rapidement asseoir son influence à travers le territoire. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Partout le rail assied la victoire de l’industrialisation, relance toutes les activités de pointe, ancre le capitalisme. — (Jean-Pierre Rioux, La Révolution industrielle 1780-1880, Le Seuil (Collection Histoire), 1971, page 78)
- (Sens figuré) Se fier à une parole, à des promesses.
- On ne peut asseoir aucun fondement sur ce qu’il dit, sur ce qu’il promet,
- S’emploie particulièrement, dans l’acception qui précède, en matière d’impositions, de rentes, etc.
- Asseoir un impôt, une contribution sur un genre de propriété, d’industrie.
- Asseoir une hypothèque sur un immeuble.
- (Eaux et forêts)
- Asseoir les ventes, Marquer le canton de bois qui doit être coupé.
- Magistrature assise. Voyez « magistrature ».
- Voter par assis et levé, se dit, dans une assemblée délibérante, lorsque les membres font connaître leur opinion, leur vote en se levant ou en restant assis.
- (Pronominal) Se mettre sur son séant. Voir s’asseoir.
- On s’assoit sur deux congèles poussés le long d’une planche… — (Alain Damasio, Les Furtifs, 2019)
- (Pronominal) (Sens figuré) Ne pas tenir compte de, désobéir. Voir s’asseoir.
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chamarre
- (Désuet) Variante de simarre.
- (XVIe siècle) Vostre espée use les plies de vostre chamarre. — (PALSGRAVE, p. 558.; cité par Littré)
- Broderies, ornements.
- Fût-il tout harnaché d'ordres et de chamarres. — (Victor Hugo, Ruy Blas, I, 2.; cité par Littré)
- — Des hommes entichés de chamarres militaires et de reflets de bottes, des femmes à ce point insoucieuses d’élégance, ce contraste-là me ferait réfléchir si j’étais délégué à Versailles !… — (Roger Vercel, Capitaine Conan, Albin Michel, 1934, collection Le Livre de Poche, page 178.)
- Je crois bien que j'ai gardé un faible pour le soldat dont les grands cordons, les étoiles, les chamarres ont ébloui mes yeux d'enfant. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942, p. 37)
- Veste de berger, zamarra
- « chamar(r)on », [...] « chamarre ou simarre […], ample casaque ouverte, fourrée d'une peau de mouton, recouverte de bandes d'étoffe de couleurs différentes cousues dans le sens de la longueur ; c'étaient des sortes de garnaches ou de tabards en peau de mouton fendues sur le côté que portaient les bergers de la montagne .— (Arnold Van Gennep, Les Hautes-Alpes traditionnelles, t. I, Voreppe, Curandera, 1990 (1re éd. Paris, Maisonneuve, 1946), p. 87-89.)
- (Habillement) Blouse → voir zamarra
- Landais : samarre (Palay) f. 'sac de peau des bergers ; béarnais : chamarre (Palay) blouse de paysan'. basque (avec article), zamarra, tsamarra, zamarra 'toison des bêtes à laine', blouse de peau', 'tablier de peau', 'pelisse des bergers'
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balthazar
- (Œnologie) Bouteille de champagne qui contient l'équivalent de seize bouteilles ordinaires, soit 12 litres.
- (Rare) Repas trop copieux, trop arrosé, très aviné.
- Nous n’aurons pas couru notre dernier hasard Sans faire un gueuleton… pardon ! un balthazar ! — (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, 1897, Acte IV, scène VI)
- Nous fûmes heureux de voir apparaître le poisson frit, les fèves appétissantes (beans) et la salade, peu assaisonnée, qui commençaient notre balthazar. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 549)
- Pour une fois que j’ai des hôtes, je veux me payer un de ces Balthazar des familles qui font époque dans la vie d’un homme et, à plus forte raison dans la vie d’un célibataire endurci, solitaire et, avouons-le, vieillissant. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 466)
- On se souviendra du balthazarQu'on a fait ce soir par hasardAvec un vieux corbeau malade...On a tout mangé, même les osEt tu vas roupiller bientôtMon camarade... — (extrait de la chanson de Jean-Roger Caussimon, Mon camarade, musique de Léo Ferré, 1958)
- Il courtisa la femme de son prochain, fréquenta les tripots et se gourma dans les balthazars. — (G. Augustin-Thierry, Conspirateurs et Gens de police : La Mystérieuse Affaire Donnadieu (1802), A. Colin, 1909, page 35)
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bar
- (Métrologie) Symbole du bar, unité de mesure de la pression valant 105 pascals.
- (Linguistique) Code ISO 639-3 (alpha-3) du bavarois.
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javart
- (Médecine vétérinaire) Sorte de furoncle dur et douloureux, qui vient au pied du cheval et du bœuf, entre le paturon et la couronne.
- Car notre jeune homme avait une monture, et cette monture était même si remarquable qu’elle fut remarquée : c’était un bidet du Béarn, âgé de 12 ou 14 ans, jaune de robe, sans crins à la queue, mais non pas sans javarts aux jambes, et qui, tout en marchant la tête plus bas que les genoux, ce qui rendait inutile l’application de la martingale, faisait encore galamment ses huit lieues par jour. — (Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, J.-B. Fellens et L.-P. Dufour, 1849, p. 6)
- (Phytopathologie) Nom vulgaire d'un champignon ascomycète parasite des châtaigniers, nommé Diplodina castanea. Il donne une nécrose du cambium.
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bard
- (Vieilli) Sorte de grande civière propre à transporter des pierres, du fumier et d’autres fardeaux [1&2].
- Des femmes passèrent dans la cour avec un bard d’où dégouttelait du linge. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1877)
- (Vieilli) Petit chariot en usage pour les ouvriers en maçonnerie.
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falloir
- Être de nécessité, de devoir, d’obligation, de bienséance.
- Rabalan se sentit troublé. Du moment que le maire affirmait d’une façon aussi autoritaire qu’il était sorcier, il fallait le croire… Ça l’étonnait pourtant. — (Octave Mirbeau, Rabalan,)
- Les prairies, émaillées de saxifrages, sont clôturées de murs en pierres sèches qu'il nous faut franchir à tout instant. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 35)
- …mais l’on n’était qu’en juin et, sauf pour les poires de moisson qui mûrissent en août, il fallait encore attendre longtemps avant de savourer concurremment les pommes du verger et la vengeance désirée. — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- La malheureuse était grise et il allait falloir bientôt la transporter dans une salle du premier pour l'y laisser cuver son vin. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- En vain l’ambassadeur de France tenta de fléchir les négociateurs américains. Ils se montrèrent implacables. Il fallait se soumettre ou faire banqueroute. — (Camille Aymard, Devons-nous payer l’Amérique ?, Éditions Ernest Flammarion, 1932, page 119)
- Il eût fallu hurler pour échanger la moindre phrase. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Hier, en France, il fallait être humanitaire, kantien, philosémite. Actuellement, la mode, chez nous, penche vers un christianisme édulcoré. — (Louis Thomas, Arthur de Gobineau, inventeur du racisme (1816-1882), Paris : Mercure de France, 1941, page 43)
- Puisqu’il fallait qu’elle suât, elle devait boire beaucoup. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- À une époque où les artistes de jazz apparaissent de plus en plus souvent sur scène, il peut sembler surprenant qu'il ait fallu attendre 1956 pour voir réalisé un microsillon contenant l'enregistrement d'un récital de Garner. — (Boris Vian, « Errol Garner … sur scène », dans Derrière la zizique, Paris : C. Bourgois, 1976, Le Livre de Poche, 2012)
- Non mais, qu’est-ce qu’ils venaient nous casser les pieds, tous ces Parisiens, avec leurs modes modernes, que tu savais jamais ce qu’il fallait faire pour qu’on se foute pas de ta poire ? — (Paul Fabre, Le solitaire de Costejourdes, Éditions L’Harmattan, 2013, page 35)
- Il fallut qu’Abdel Latif insistât, et elle accepta enfin, comme à regret. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Les gros livres reliés de cuir où il eût fallu puiser les dates des batailles, les manuscrits jaunis desquels il eût fallu tirer la concordance des personnages, les bibles couvertes de toiles d'araignée qu'il eût fallu sortir de leur sommeil, tous ces objets, […], ne pouvaient servir car les ours en avaient lacéré les pages. — (Jean-Christophe Duchon-Doris, Les Ours polaires, Paris : chez Seghers, 1991)
- (Mathématiques) Il faut et il suffit que… « si et seulement si » ou équivalence.
- Encore faut-il que… il est du moins nécessaire, malgré tout, que…
- Ni le docteur ni Thérèse ne rient de ma plaisanterie. Il faut qu’ils ne l’aient pas comprise. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éditions Le Livre de Poche, 1967, page 207)
- Être ce dont on a besoin.
- Pour que l’apothicaire du roi fût heureux, il lui faudrait que le roi eût un estomac et délicat et fort, qu'il eût en même temps besoin de beaucoup de médecines, et qu'en même temps il pût en bien supporter l'effet. — (Amans-Alexis Monteil, Histoire des Français des divers états, tome II : XVe siècle, livre 2, Bruxelles : chez Wouters, Raspoer & Cie, 1843, page 127)
- Les gazelles et les outardes ne manquent pas non plus, mais il faudrait organiser des battues pour s’en emparer. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 123)
- Je maintiens, et il est impossible de me démentir, que personne ici ne peut dire approximativement ce qu'il faudra; ce qui est certain, c’est qu’il faudra une somme considérable. — (Emmanuel Arago, « Assemblée nationale législative : séance du 19 avril 1850 », dans les Comptes rendus des séances de l’Assemblée nationale législative, tome 7 (8 avril - 15 mai 1850), Paris : chez Panckouke, 1850, page 210)
- Quelles sont donc les causes de ces insuccès ? Il n’y en a qu’une : c’est que ces sociétés n’ont pas le directeur qu’il leur faut. Sans un directeur qui joue le rôle d’entrepreneur, ils ne peuvent pas réussir. — (Maurice Block, Les progrès de la science économique depuis Adam Smith, éditions Guillaumin, 1890, page 309)
- — Si ça vous dit, Monsieur Duprez, je peux préparer un couscous pour ce soir ? J’ai tout. Seulement faudrait pas trop tarder à me le dire, pour le bouillon. — (André Pierrard, Le janissaire, Dunkerque : Éditions des Beffrois-Westhoek, 1983)
- Ce qu’on doit donner d’argent à quelqu’un pour un prix, pour un salaire.
- — Mais combien vous faut-il pour votre voyage ? Je vous dis que je ne suis pas en fonds. — (Walter Scott, « Les aventures de Nigel », chapitre 34, traduit de l’anglais, Œuvres complètes de Sir Walter Scott, tome 48, Liége : chez Fr. Lemarié, 1828, page 191)
- Misérable, maître chanteur, quelle somme vous faut-il pour que vous me laissiez mon enfant ? — (Éveline Le Maire, La maison d'émeraude, Paris : Librairie Plon, 1926, chapitre 26)
- Il demande plus qu’il ne lui faut.
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bédégar
- (Botanique) Galle du rosier, de l’églantier, causé par un cynips (Diplolepis rosae).
- Si je trouvais sur les pentes, hors des limites du Parc, des bédégars bien moussus, je posais sur la couverture d’Antoinette ces tumeurs de l’églantier. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Chambre d’hôtel, 1940)
- Mais ils n'arrivaient que rarement ces accidents, que l'on soignait avec des remèdes de bonne femme : on massait le membre meurtri avec du bédégar ou de la livèche, on faisait boire de l'eau bénite au patient, on marmonnait quelques formules, et tout passait. — (Ivan Gontcharov, traduction de Luba Jurgenson, Oblomov, Librairie générale française, Paris, 1999, page 187)
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ébauchoir
- Outil de sculpteur qui sert à ébaucher des œuvres dans des matériaux souples (terre glaise, cire).
- On lui donna la chambre, et il y fit apporter une selle, des ébauchoirs et de la terre glaise. — (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème , 1848)
- Six à sept mois passèrent, les doigts du sculpteur désapprirent à tenir l’ébauchoir. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- Tarière pour commencer un trou que l’on finit avec d'autres outils.
- Outil de menuisier ressemblant à un ciseau à bois épais mais moins épais qu'un bédane et qui sert à ébaucher les mortaises rectangulaires.
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capitulard
- (Péjoratif) Celui qui capitule, ou qui est favorable à la capitulation.
- La France ne reconnut pas comme son épée l'épée déshonorée du capitulard de Sedan. Elle continua la lutte. — (Félix Oger, Les Bonaparte et les frontières de la France, chapitre XVII ; Germer-Baillière libraire-éditeur, Paris, 1872, page 34.)
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boutoir
- (Zoologie) Partie supérieure du groin avec laquelle le sanglier et le porc fouissent la terre.
- Le Sanglier a les défenses plus grandes, le boutoir plus fort et la hure plus longue que le cochon domestique ; il a aussi les pieds plus gros, les pinces plus séparées et le poil toujours noir. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, « Le Cochon, le Cochon de Siam et le Sanglier », in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 627.)
- Le solitaire fouilla de son boutoir le sol qu’il labourait avec le tranchant de sa redoutable défense. — (Dominique Bockstael, Le sanglier des Ardennes, 1960)
- (Maréchalerie) Instrument avec lequel les maréchaux-ferrants enlèvent la corne superflue du pied d’un cheval avant de le ferrer.
- Outil servant à creuser les sabots.
- Boutoir de sabotier.
- (Outillage, Travail du cuir) Outil qui sert aux corroyeurs à racler le cuir lors d'un opération nommée butage. → voir butoir.
- Boutoir de corroyeur.
- (Héraldique) (Rare) Nom donné à l’extrémité du groin du sanglier. On le précise dans le blasonnement quand il est d’un émail différent.
- D’argent à un chêne de sinople englanté d’or, posé sur une terrasse aussi de sinople et traversé au pied d’un sanglier de sable armé d’argent, le boutoir de gueules, qui est de Sedan → voir illustration « boutoir de gueules »
- (Argot) Pénis.
- Je n'arrive vraiment pas à comprendre comment elle peut garder la ligne qu'elle a, avec les quantités qu'elle bouffe. C'est N'Gustro qui doit l'émacier. Pénétration par grand boutoir doit valoir séance de sauna. Je ne sais pas. Ça donne à penser. — (Jean-Patrick Manchette, L'Affaire N'Gustro, 1971, Chapitre 31, Réédition Quarto Gallimard, page 222)
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égrillard
- Gaillard ; grivois ; cru ; libertin.
- Il devient galant, égrillard ; son œil s’émerillonne… Il est heureux pour ma vertu que la haie me sépare de lui ; sans quoi, je suis sûre qu’il se jetterait sur moi. — (Octave Mirbeau, Le Journal d’une femme de chambre, 1900, page 325)
- Il accueillit d’un air enjoué et d’une âme égale l’annonce câlinement faite par la Julie d’une paternité future et les sourires des voisins, les cancans des commères et jusqu’aux plaisanteries égrillardes du maire. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Peu à peu notre entretien cessa d’être militaire pour devenir égrillard et puis franchement cochon, enfin, si décousu, qu’on ne savait plus par où le prendre pour le continuer ; l’un après l’autre mes convives y renoncèrent et s’endormirent et le ronflement les accabla, dégoûtant sommeil qui leur raclait les profondeurs du nez. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, 1932, Gallimard (Folio #28 réédition 2019) page 156)
- Mais c’est meugnon tout plein, ça, minaudai-je, avec des grâces ridicules de commis-voyageur égrillard. — (Léo Malet, L’Ours et la Culotte, 1955, chapitre V)
- […] Zingaro, mon cher Zingaro,Au lieu de réparer des pots,Voudrais-tu comme un bon garçonMettre la main à mon chaudron ?Alors que Mat s’en retournait, toujours en dansant, vers l’endroit d’où il était parti, plusieurs hommes de Kadere entonnèrent avec lui la chanson égrillarde. — (Robert Jordan, Les Feux du ciel, traduit par Jean-Claude Mallé, Bragelonne, 2013, ISBN 978-2-35294-664-9)
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geignard
- Qui geint, gémit, se lamente ou se plaint volontiers.
- C'est une geignarde, il faut toujours qu'elle se plaigne de quelque chose ou de quelqu'un !
- Dean Singleton ne prend pas de gants devant ses pairs : « Il y a trop de geignards parmi les éditeurs, les journalistes et les syndicats qui persistent à aboyer dans la nuit, en pensant qu’ils la feront fuir. Ils chérissent avec nostalgie notre histoire, comme s’ils pouvaient la faire revivre, comme si nous pouvions embaucher à nouveau indéfiniment dans les rédactions. […] » — (Bernard Poulet, La fin des journaux et l’avenir de l’information, Gallimard, 2009, page 169)
- J’ai tendance à croire, toutefois, que les tensions sociales seraient moins vives si on ne présentait pas ceux qui souffrent de libertés comme des geignards et des braillards, se plaignant le ventre plein, comme si, finalement, le confinement perpétuel ne représentait rien de grave. — (Mathieu Bock-Côté, Couvre-feu: rien de tout cela n’est normal, Le Journal de Québec, 13 janvier 2021)
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choir
- (Vieilli) Tomber.
- « Tire la bobinette et la chevillette cherra ». — (Charles Perrault, Le Petit Chaperon rouge, in Les Contes de ma mère l'Oye, 1697) (Conjugaison archaïque, cf. infra)
- Il chut ensuite tant de neige que les loups quittèrent les bois et entrèrent dans les maisons. — (Charles Deulin, « Le Poirier de Misère », in Cambrinus et autres Contes, circa 1847–1875)
- Il fait choir un jour les marbres les plus solidement assemblés, comme le peuple, introduit dans l’édifice de la Féodalité, l’a jeté par terre. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Cet autre paysan du Danube regagna son toit à Blangy, regarda choir une à une ses illusions, vit sa république finit en queue d’empereur, et tomba dans une complète misère, sous les yeux de Rigou, qui sut hypocritement l’y réduire. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre douzième)
- Vainement il cherchait, à la fois, sa clé et son équilibre. Soudain il faillit choir en avant. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 86)
- Il advient parfois que du haut des loges choie un programme. — (Fédor Dostoïevski, La Femme d’un autre, 1888 ; traduit du russe par Gustave Aucouturier, 1969, page 46)
- J’ai eu deux alertes, coup sur coup. Alors, j’ai laissé choir. — Vous avez aussi laissé choir mon copain ? — (Léo Malet, Les Eaux troubles de Javel, chapitre 4)
- Et surtout, cela pour vous dire, ne cherrez pas dans mes bégonias. — (Roger Peyrefitte, Correspondance Henry de Montherlant/Roger Peyrefitte, lettre du 21 avril 1941, Éditions Robert Laffont, 1983, page 272)
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élévatoire
- Qui sert à élever.
- Appareil, pompe élévatoire.
- En attendant le plaisir d’apéritiver en votre compagnie, quand vous reviendrez de vacances, agréez, monsieur le percepteur, l’assurance de ma considération la plus élévatoire. — (Jean Drault, Galupin touriste, 1933, chapitre II)
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diffamatoire
- Qui est de nature à diffamer.
- Écrit, brochure, article diffamatoire.
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isard
- Chamois des Pyrénées.
- C’est alors qu’on voit accourir de légers troupeaux d’isards qui, renversant sur leur dos leurs cornes recourbées, s’élancent de rocher en rocher, comme si le vent les faisait bondir devant lui, et prennent possession de leur désert aérien. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXII, 1826)
- Je suis enfant de la montagne,Comme l’isard, comme l’aiglon ;Je ne descends dans la campagneQue pour ma poudre et pour mon plomb. — (Théophile Gautier, Le Chasseur)
- Vaste de 9000 ha de terrains domaniaux situés entre 900 et 2800 m d'altitude, la réserve du Mont-Vallier abrite une population d’isards, de densité moyenne supérieure à 18 têtes pour 100 ha. Entre 1983 et 1989, cent quatorze isards ont été capturés par les agents spécialisés de l’Office National des Forêts. — (M. Geraud & D. Nebel, Reprise d’isards par filets verticaux en réserve domaniale de chasse du Mont-Vallier (Ariège) : Bilan 1983-1989, dans Techniques de capture et de marquage des ongulés sauvages : Actes du Symposium, Meze (Hérault), 20-21 et 22 mars 1990, coordonné par Dominique Dubray, Office National de la Chasse & CNERA Faune de montagne de Montpellier, 1993, page 307)
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boyard
- (Noblesse) Nom qu’on donnait aux seigneurs en Russie ou en Transylvanie.
- Le pantalon bouffant emprisonné dans ses bottes molles en cuir jaune, les reins ceints d’une écharpe aux couleurs vives sous un ample habit ouvert, par devant, la tête coiffée d’un bonnet de fourrure, il avait l’air d’un de ces vieux boyards aussi sages que braves qui siégeaient en conseil avec les princes Vladimir et Jaroslav ou faisaient la guerre avec Igor et Roman. — (Chevalier Léopold de Sacher-Masoch, « Don Juan de Kolomea » in « Contes Galiciens », traduction anonyme de 1874)
- On faisait venir les enfants des métayers pour jouer avec elle. « Qué diz à mamizelle ? » Ils lui étaient soumis comme les petits moujiks aux petits boyards du temps du servage. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 96)
- (Vieilli) Richard, personne menant grand train.
- [Le riche colombien Santiago Nasar a dit à sa servante de le faire réveiller par sa fille.] À cinq heures trente, elle exécuta l'ordre donné, mais préféra se rendre elle-même dans la chambre avec le costume de lin demandé, car elle ne perdait aucune occasion de préserver sa fille des pattes de ce boyard. — (Gabriel García Márquez (trad. Claude Couffon, 1981), Chronique d'une mort annoncée, réédition Le Livre de Poche, page 69)
- L'hiver, tel un riche boyard, M. Magnin déambulait dans les rues de la ville, affublé de pelisses de fourrures à cols monumentaux et chaussé de bottes de daim, bordées d'astrakan. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, Le Livre de Poche, page 416)
- (Belgique) (Péjoratif) Personne mal habillée, vulgaire ; synonyme de baraki.
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invitatoire
- (Liturgie catholique) Antienne qui se chante avec le Venite exultemus.
- L’invitatoire du dimanche.
- D’ordinaire, une heure de l’office commence par un invitatoire. — (Philippe Robert, Chanter la liturgie, 2000)
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ringard
- (Familier) Démodé ; suranné.
- À l’obsolescence technique s’adjoint donc une obsolescence psychologique : un téléphone de deux ans est ringard, un vêtement de six mois est démodé, un écran plat est déjà bien triste face à une télévision 3D. — (Christophe Sempels et Jonas Hoffmann, Les Business models du futur : créer de la valeur dans un monde aux ressources limitées, Pearson Education France, 2012, page 120)
- Je trouvais ces concours un peu ringards, comico-désuets et puis hypermysogynes, aliénants. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 16 décembre 2022, page 10)
- Oui, le timide n’a jamais osé danser, du coup, il a eu le temps d’affûter son sens de la répartie pendant que ses petits camarades galochaient des nanas au look douteux et au maquillage ringard. — (Pandora Reggiani, L'histoire d'amour dont vous êtes le héros , Michalon Éditeur, 2014, page 18)
- (Familier) Médiocre intellectuellement ou moralement.
- Gros plan sur tes yeux quand ils me disent « je t’aime »Nos scènes de jalousie qui fatiguent tout le monde […]Nos crises de fou rire juste au mauvais momentEt nos jeux de mots ringards qui ne font rire que nous. — (Jakie Quartz, Mise au point)
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gabarre
- Variante orthographique de gabare.
- Passionné dès l’enfance pour les voyages, M. Caillié, âgé de 16 ans, et ne possédant que 60 fr., s’embarque sur la gabarre la Loire, qui allait au Sénégal de conserve avec la Méduse. — (Revue littéraire, 1830)
- Un jour, en buvant le verre de goutte chez nous, avec Sandrot, un grand canalou avait annoncé une drôle de nouvelle : des bateaux à moteur allaient être mis en service ! Non pas des gabarres halées par un tracteur à moteur comme on en avait vu passer quelques-unes déjà, mais des péniches équipées d’un moteur et d’une hélice. — (Henri Vincenot, La Billebaude, 1978, page 150)
- Le fleuve aidait à les porter ensuite jusqu'à Bordeaux : une aquatinte de Louis Burgade, vers 1830, nous montre un portefaix qui décharge une gabarre venue de Langon et empile du faissonnat face au quai Louis XVIII. — (Jacques Sargos, Histoire de la forêt landaise: du désert à l'âge d'or, éditions L’Horizon chimérique, 1997, page 148)
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ébranchoir
- Serpe à long manche servant à ébrancher.
- Pour couper les branches qui atteignent une assez forte grosseur, on se sert d’un ébranchoir. — (Journal d’agriculture pratique, Volume 47, Numéro 2, 1883)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.