Dictionnaire des rimes
Les rimes en : délicatement
Que signifie "délicatement" ?
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- Mollement.
- Je suis moi-même une femme délicatement élevée, faible, craintive et épouvantée de la douleur ; …. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- D’une manière douce, légère.
- Ajoutez le furikake (ou le gomashio) et mélangez délicatement afin de ne pas écraser les grains de riz. — (Laure Kié, Sandra Mahut, Bentos super complets, 2022)
- Avec délicatesse, d’une façon élégante et fine.
- Il y a deux choses qui font la bonté de son roman [d'Honoré d’Urfé], la disposition qui est régulière, et les passions tendres et amoureuses qu’il avait ressenties lui-même, qui sont touchées très délicatement. — (Segrais, Mémoires, t. II, p. 22.)
- Il faut exprimer le vrai pour écrire naturellement, fortement, délicatement. — (Jean de la Bruyère, I.)
- Je touche délicatement à des matières délicates. — (Jean le Rond D’Alembert, Lett. à Volt. 3 mars 1766.)
- D’une façon délicate, agréable au goût.
- On y mangeait délicatement. — (Antoine Hamilton, Gramm. 6.)
Mots qui riment avec "an"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "délicatement".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
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méchant
- Mauvais, contraire de bon.
- De méchante humeur, de mauvaise humeur.
- Après le souper elle joua au quinze, elle perdit de mauvaise grâce, paya de plus mauvaise grâce encore, & se coucha de fort méchante humeur. — (Pierre-François Godard de Beauchamps, Funestine, dans Le Cabinet des fées, ou collection choisie des contes des fées, et autres contes merveilleux, volume 31, Barde, Manget & Cie / Cuchet, Genève / Paris, 1786, page 35)
- Faut croire qu’il avait le réveil bien méchant, cet animal-là ; car, au premier mot que j’essayai de lui dire, il se mit à tirer son sabre… — (Alphonse Daudet, Le Prussien de Bélisaire, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 68)
- Ce jour-là, l’ancien garde-du-corps semblait moins disposé que jamais à lier conversation avec son perruquier. Il s’était réveillé de fort méchante humeur ; sa maigre figure était rigide, ses yeux gris restaient fixés droit devant eux, ses sourcils avaient l’air de deux accents circonflexes, et son nez d’aigle était plus pincé que d’habitude. — (André Theuriet, Le Mariage de Gérard, 1875)
- Il a une méchante mine, il a mauvaise mine.
- (Québec) Sentir méchant : Sentir mauvais.
- (En parlant de choses) Qui ne vaut rien dans son genre, qui est maigre ou insuffisant, de mauvaise qualité ou dans un état déplorable, minable, miteux. Note : Dans cette acception, il précède toujours le nom.
- Et le petit appartement de l’abbé, tendu d’un méchant papier neuf et carrelé de rouge, fleurait la tombe. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Le voyageur qui s’embarque sur le méchant petit bateau qui fait trois fois par semaine le service entre Algésiras et Tanger, jouit à mesure que tourne l’hélice d’un spectacle véritablement beau. — (Wladimir d’Ormesson, La Question de Tanger in La Revue de Paris, 1922)
- À l’entrée du carrefour se trouvait un méchant groseillier sur lequel séchaient des guenilles. — (Honoré de Balzac, La Comédie humaine : Scènes de la vie à la campagne : Le Médecin de campagne, 1833, page 8)
- Des chenets à 3.000 francs comme occasion et un dîner composé d’un méchant poulet grillé, voilà ce que nous a rapporté notre journée de Rouen ; et par là-dessus, la rentrée dans la capitale de tous les Rouennais de Paris a amené un retard de deux heures au train. — (Edmond et Jules de Goncourt, Journal, 1880, page 69)
- Et les méchants petits meubles d’hôtel, en pitchpin verni, mal d’aplomb sur des jambes trop grêles ! — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 27)
- Le tout en assez mauvais état, comme le méchant bout de tapis par terre, les chaises paillées et les rideaux en faux Gobelins qui avaient cet aspect définitivement poussiéreux et passé qui enlève tout courage pour en entreprendre le nettoyage. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs : nouvelles, 1945, page 121)
- (En parlant d’une personne du point de vue de sa fonction) Sans valeur, incompétent.
- Un méchant orateur.
- Un méchant avocat.
- Dites donc une fois pour toutes que c’est l’homme qui honore la fonction, et qu’un bon ouvrier rend plus de services à la société qu’un méchant écrivain. — (Marie Roch Louis Reybaud, Jérôme Paturot à la recherche d’une position sociale, 1844)
- (En parlant de traits ou d’attributs psychologiques) Qui ne remplit pas correctement sa fonction, défectueux.
- Est-ce Vienne ou Valence qu’habite Mlle Sophie de Rivières ? Ma méchante mémoire m’a tenu incertain entre ces deux villes ; mais nous n’avons pris terre ni dans l’une ni dans l’autre. — (M. de Guérin, Correspondance, 1837)
- (En parlant d’événements) Qui provoque des désagréments, des ennuis, désagréable, déplaisant, pénible.
- La mer est méchante ce matin, les plaisanciers ne sortent pas.
- — Si les chemins sont aussi méchants que l’an dernier, dit-elle, on ne pourra pas aller à la messe de minuit. — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- Diable ! Diable ! Voilà une méchante affaire […] mais tout cela pourra faire chez moi un esclandre. — (Alfred de Vigny, Chatterton, iii, 4, 1835)
- En un instant, il fut entouré par une bande de jeunes boutiquiers qui ne demandaient qu’à lui faire un méchant parti. — (André Theuriet, Le Mariage de Gérard, 1875)
- Les événements les plus graves ont souvent leur source dans de méchants petits hasards de rien du tout.— (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 25)
- (Québec) De mauvais goût.
- Cette soupe est méchante.
- Pas mangeable, c’te mousse-là ! C’est pas qu’est ben méchante, est pas agréable au goût, that’s all. Pourtant, en-dessous, c’est bon, c’est à se licher les babines… Même si tu t’étouffes avec un gros morceau envalé de travers, t’en crèveras pas, ça t’apprendra à perdre patience, avance ta montre tandis que c’est encore le temps. — (Jean-Marie Poupart, Chère touffe, c’est plein plein de fautes dans ta lettre d’amour : Roman, Éditions du Jour, 1973)
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surement
- De manière sure ; certainement.
- Il a surement bu la tasse en se baignant.
- (Dans un sens affaibli et par antithèse exprimant l’incertitude) Probablement, sans doute.
- Il a encore surement fait une erreur.
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affaissement
- État de ce qui est affaissé.
- L’affaissement des terres.
- J’ai trouvé ce malade dans un grand affaissement.
- L’affaissement de l’esprit est souvent l’effet d’un grand chagrin.
- Pour les bétons très fluides, on mesure le diamètre moyen (étalement) de la « flaque » de béton. Les bétons autoplaçants ont généralement un affaissement supérieur à 25 cm, et un étalement compris entre 60 et 70 cm (…). — (François de Larrard, Construire en béton: l'essentiel sur les matériaux, page 47, 2002)
- Même, le fait d'employer un réfractaire léger n'est pas nécessairement lié à une usure plus rapide et à une moindre résistance à l’affaissement. — (Société d'encouragement pour l'industrie nationale, Comité des forges de France, Revue de métallurgie: Volume 38, 1941)
- (Automobile, Cyclisme) Dégonflement d’un pneumatique qui s’affaisse sur le sol.
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prévenant
- Qui est obligeant, qui va au-devant de tout ce qui peut faire plaisir.
- Il avait des manières courtoises et prévenantes, saluant poliment tout le monde, mais particulièrement les dames et les demoiselles, à qui il adressait même des propos flatteurs et galamment tournés. — (E.T.A. Hoffmann, Le Diable à Berlin, 1820, Traduit par Henry Egmont)
- Seul Gauzi semble se souvenir que j’existe, parce qu’il a eu la la bonne idée de louer un appartement dans le même immeuble, pour devenir, par la force des choses, mon voisin de palier le plus prévenant. — (Richard Di Domenico, Moi, Lautrec / docteur litho - mister ribaud, Éditions Phi, 2021)
- Qui est agréable, qui dispose en sa faveur.
- Cet homme a un air prévenant, une physionomie prévenante, une mine prévenante.
- (Théologie) Qui prévient.
- C’est par une grâce prévenante de Dieu.
- Sans une grâce prévenante du ciel.
- Les secours prévenants de la grâce.
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élan
- Mouvement pour s’élancer.
- Il avait hâte de mettre la jeune femme à l’abri, et, d’un élan, il traversa les champs et la porta jusqu’à une grange isolée que, dès le début, il s’était proposé d’atteindre. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Ce héros, la lance brandie en avant, l’oriflamme sacrée flottant au-dessus de sa tête, entra d'un élan fougueux dans la masse guerrière qui lui prêtait le flanc. — (Ivan Gobry, Charles VIII : Fils de Louis XI 1483-1498, Éditions Flammarion, 2012)
- Prendre son élan pour sauter.
- Continuation sans dynamisme d'un mouvement déjà amorcé.
- Avec l'élan qu’avait le patineur au moment de sa chute, il ne pouvait qu’heurter violemment le rebord.
- Beaucoup n’ont pas su s’arrêter à temps et se sont fracassés de plein élan contre le mur de la cabane. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- Comportement vif et dynamique.
- Répondre avec élan.
- Ce jeune homme manque d’élan.
- (Sens figuré) Changement subit d'attitude, sous l’influence d’un sentiment vif ou généreux.
- Ne désespérons cependant pas de voir un jour le parlement, dans un élan collectif de patriotisme, oser braver certaines tendances funestes, chères à une partie de l'opinion publique, et de risquer même le danger d'une impopularité passagère, pour assurer le bien du peuple malgré lui. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- La révolution de Palais, qui se produisait le 13 décembre 1940 et dans laquelle Alibert s'était compromis, devait briser net l’élan réformateur du premier garde des sceaux de Vichy. — (Le droit sous Vichy, page 241, Vittorio Klostermann, Francfort/Main, 2006)
- L'odeur de l’ambre solaire avait curieusement un effet aphrodisiaque sur Albert qui devenait infernal. Moi, je mesurais mes élans car je détestais prendre un râteau. — (Michel Charton, Chronique ordinaire d'un baby-boomer, Éditions du Panthéon, 2015)
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réjouissant
- Qui réjouit, qui amuse.
- Les rives de la Moselle sont vraiment pittoresques et réjouissantes au possible ; pour les artistes elles offrent un caractère tout particulier. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- Rien de bien réjouissant. « C’est mieux que rien », se sont dit bon nombre de Québécois, en proie à l’écœurantite aiguë. — (Karine Gagnon, « Au bout du tunnel », Le journal de Québec, 22 novembre 2020)
- Laurent Lafitte secoue Blanche Gardin et vice versa dans le réjouissant Tout le monde aime Jeanne, premier film de Céline Devaux découvert à la Semaine de la critique du Festival de Cannes et en salles ce mercredi. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 7 septembre 2022, page 15)
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temps
- Durée des choses, marquée par certaines périodes, et principalement par la révolution apparente du soleil ; écart entre le déroulement de deux événements.
- Le temps, « cette image mobile / De l’immobile éternité », mesuré ici-bas par la succession des êtres, qui sans cesse changent et se renouvellent, se voit, se sent, se compte, existe. Plus haut, il n’y a point de changement ni de succession, de nouveauté ni d’ancienneté, d’hier ni de lendemain : tout y paraît, et tout y est constamment le même. — (Joubert, Pensées, essais et maximes, 1838)
- Le seul recours contre le temps est de le mesurer à ce double pas, comme ceux qui ont affaire personnellement à lui, les sentinelles, les officiers de quart. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Le temps avait passé. Dix heures venaient de sonner à la vieille horloge comtoise. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les heures de ces dimanches pareillement nus, glissent, lentes, torpides. Le temps semble s’être arrêté. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
- L’antagonisme se traduit pas deux concepts qui bizarrement sont traduits par deux mots dans les langues anglo-saxonnes et par un seul mot dans les langues latines. Le temps en français désigne l’heure qu’il est à ma montrer et la couleur du ciel. En anglais, on dit Time et Weather, en allemand Zeit et Wetter. — (Michel Tournier, Jules Verne ou le Génie de la géographie, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 95)
- Le temps nous apparaît comme une flèche lancée par un mystérieux archer. Quoi que nous fassions, les secondes s'écoulent, inéluctables. — (Frédéric Lenoir, Petit traité de vie intérieure, Plon (« Pocket »), 2010, page 136)
- Einstein associe l’espace et le temps dans sa théorie d’un univers à quatre dimensions.
- Tu en as mis, du temps ! Tu as été bien long.
- (Par extension) (Mythologie) Sa représentation sous la figure d’un vieillard ailé qui d’une main tient une faux, et de l’autre un sablier.
- Le Temps est représenté sous la figure d'un vieillard , tenant une faux de la main droite , et de l'autre un serpent qui se mord la queue. On lui donne des ailes, et l'on place près de lui un sablier. La faux indique que le Temps moissonne tout; le serpent qui forme un cercle désigne l'éternité, qui n'a ni commencement ni fin. Le sablier indiqué la mesure du Temps et les ailes, sa rapidité. — (Pierre Capelle, Dictionnaire d'éducation morale, de science et de littérature, Paris : chez Haut-Cœur & Gayet jeune, 2e édition, 1824, volume 2, page 483)
- Cette représentation du Temps appuyé sur ses béquilles, avec la faux posée sur le sol à côté du sablier renversé, inopérant donc, est statique, non pour peindre l'instant, mais plutôt le suspens. — (Max Engammare, L'Ordre du temps : L'Invention de la ponctualité au XVIe siècle, Librairie Droz, 2004, page 201)
- Durée limitée, par opposition à l’éternité.
- Platon a dit que le temps est une image mobile de l’éternité immobile.
- Avant tous les temps, avant les temps, avant le temps, Avant la création du monde.
- (Spécialement) Durée longue ; époque ; période ; ère.
- Tous ont successivement combattu pour ou contre les Jacobins, selon les temps & les circonstances. — (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
- C’est que Marguerite était non-seulement la plus belle, mais encore la plus lettrée des femmes de son temps. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
- Ah ! le temps joyeux de la stupidité, de pharisaïsme à rebours où les petits messieurs pressés se hissaient paisiblement sur la crête de la notoriété. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 133)
- Il est très difficile de savoir dans quelle mesure les foules se sont émues des événements politiques de leur temps (bien entendu, je laisse de côté les mouvements proprement populaires). Les foules n’écrivent pas leurs mémoires et ceux qui rédigent les leurs ne parlent guère d’elles. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, éd. 1946)
- Le système de Buffon sera surtout repris par le plus grand hippiatre de l’époque, le fondateur de la science vétérinaire, l’écuyer le plus célèbre de son temps : Claude Bourgelat. — (Jacques Mulliez, Les chevaux du Royaume : Histoire de l’élevage du cheval et de la création des haras, Montalba, 1983, page 213)
- (Spécialement) Succession des jours, des heures, des moments, considérée par rapport aux différents travaux, aux diverses occupations des personnes.
- J’aurais voulu visiter le fameux sanctuaire d’Atesh-Gâh ; mais il est à vingt-deux verstes de la ville, et le temps m’eût manqué. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Il s’acharnera au travail, il ne ménagera ni son temps, ni ses forces, à une époque où le radium et la radiothérapie profonde était encore inconnue. — (Bulletin de la Société d’obstétrique et de gynécologie de Paris, 1924, volume 3, page 403)
- Employer bien le temps. — Ménager bien le temps. — Le temps est précieux. — Il faut beaucoup de temps pour cela.
- Durée limitée.
- Ce soldat a fait son temps de service. — Prêtez-moi cela pour quelque temps. — Cela n’a pas laissé de durer un certain temps.
- Durée plus ou moins longue selon le contexte.
- Ce qui m’émerveillait le plus dans les premiers temps, c'était l’étonnante habileté de nos poneys à se tirer d'affaire au milieu d'un chaos de débris volcaniques où un piéton aurait pu difficilement trouver son chemin. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 82)
- Cela fait un petit temps qu’on ne s’est plus vus. — Il y a un petit temps d’adaptation.
- Délai.
- Quand Napoléon III fut empoigné à Boulogne pour avoir donné une seconde représentation du débarquement à Cannes, on le jeta au cachot et on l’emmena à Paris sans lui donner le temps de changer de chemise. — (Arsène Houssaye, Les Confessions, tome IV : Souvenirs d’un demi-siècle 1830-1880, tome 4, Paris : chez E. Dentu, 1885-1891, chapitre 4)
- Je vous demande encore un peu de temps pour vous payer. — Je vous demande du temps. — Vous me donnez un temps bien court.
- Prendre du temps. — Accorder du temps. — Obtenir du temps. — Donner un an de temps.
- Loisir.
- Je n’ai pas le temps de vous parler. — Il est si occupé qu’il n’a pas le temps de lire.
- Époque déterminée.
- Payer dans le temps porté par l’obligation. — Prévenir le temps. — Devancer le temps. — Le temps approche.
- Dès que le temps sera venu, sera échu. — Marquez-moi précisément le temps. — Elle est accouchée avant le temps.
- Époque dont on parle ; cette époque-là.
- Suivants les mémorialistes conservateurs du temps, Jules Simon, d'ailleurs, ne néglige rien de ce qui peut le faire agréer par le maréchal. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 145)
- Conjoncture, occasion propre, moment.
- Le temps est favorable. — Un temps plus opportun. — Laisser passer le temps de faire quelque chose.
- Ce n’est pas le temps de parler de cela. — Attendez à un autre temps. — Chaque chose a son temps.
- Il y a temps de rire et temps de pleurer, temps de parler et temps de se taire.
- Saison propre à chaque chose.
- Le temps des vendanges, de la moisson.
- Dans le temps des perdreaux, Dans le temps où l’on va à la chasse des perdreaux.
- Les siècles, les différentes époques par rapport à la chronologie, des différents âges de la vie.
- Les temps fabuleux. — Les temps héroïques. — Les temps historiques. — Du temps d’Auguste.
- Nous n’avons pas vu, nous ne verrons pas cela de notre temps. — Ils vivaient dans le même temps.
- Il était de mon temps. — Au bon vieux temps. — Dans mon jeune temps. — Au temps de ma jeunesse.
- Les jours d’action avec les camarades et les aventures lui semblaient des jours passés, des jours du vieux temps où l’on vivait chez les hommes. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 130)
- Période déterminée par rapport à l’état où sont les choses pour le gouvernement d’un pays, pour les manières de vivre, pour les modes, etc.
- Le temps approche où le grand commerce va, plus que les guerres de chevalerie, tenter les jeunes Anglais aventureux. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, Fayard & Cie, 1937, page 236)
- C’était un bon temps, un temps heureux. — Un temps misérable, un temps de corruption, un temps de trouble.
- En temps de paix et en temps de guerre. — Dans les temps difficiles. — Les temps sont bien changés.
- Les temps sont durs. — C’est le goût du temps. — Cela n’est pas surprenant par le temps qui court.
- Phase, étape.
- Le projet se déroulera en deux temps. — Un moteur quatre temps.
- Moment précis, en escrime ou en exercices militaires, pendant lesquels il faut faire certains mouvements qui sont distingués et séparés par des pauses.
- Pousser une botte en deux temps, en trois temps. — Temps d’arrêt.
- (Danse, Musique) Chacune des principales divisions de la mesure, dont les unes sont plus marquées que les autres dans l’exécution, quoique d’ailleurs elles soient égales en durée.
- Et voici que des guirlandes de jeunes filles, fleurs rieuses dans leurs corolles couleur de ciel, couleur d'eau, couleur de feuille, essaient la cadence des rondes dont le cornemusiste joufflu guidera aigrement les temps. — (Marcel Brion, La reine Jeanne, Éditions Robert Laffont, 1944, chapitre 1)
- Mesure à deux temps, à trois temps, à quatre temps. — La mesure se divise en temps forts et en temps faibles.
- Rythme, en parlant de métrique de la phrase ou du vers.
- Les temps forts. — Le temps marqué.
- Une des pauses ou un des silences qu’on observe entre certaines phrases, entre certains mots, dans une déclamation.
- Lorsqu’on parle en public, il est bon d’observer des temps entre certains mots, entre certaines phrases.
- Après ce vers, il y a un temps à garder. — Prendre un temps.
- Là, j’ai pris un temps de sociétaire. C’est le temps de silence, bien long, que prend un sociétaire sûr de lui, avant de lâcher une réplique « à effet ». — (Jacques Charon, Moi, un comédien, 1975, page 64, note 1)
- (Grammaire) Quelqu’une des différentes formes qui marquent dans les verbes le moment auquel se rapporte l’action ou l’état dont on parle.
- Un lecteur m'écrit « La prof de français nous a dit qu'il est inutile d'apprendre à conjuguer le passé simple, car c'est un temps archaïque, aujourd'hui complètement inusité ». — (François Cavanna, « Fessons la prof ! » dans Plus je regarde les hommes, plus j'aime les femmes, éditions Albin Michel, 2005)
- Disposition de l’air ; état de l’atmosphère ; climat du moment.
- On établit un service aérostatique. Chaque jour, lorsque le temps le permet, un ou plusieurs ballons sont lancés. — (Général Ambert, Récits militaires : L’invasion (1870), Bloud & Barral, 1883, page 165)
- Depuis quelques jours, le temps s’est enfin remis au beau. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 110)
- La fatigue, le temps morne (j’entends de la pluie dans le soir), l’ombre qui augmente ma solitude et m’agrandit malgré tous mes efforts et puis quelque chose d’autre, je ne sais quoi, m’attristent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Le temps s’était gâté tout à fait, et les dirigeables, gênés par la nécessité de tenir tête au vent, manœuvraient malaisément. Les rafales, accompagnées de grêle et de tonnerre, se succédaient, accourant du sud sud-est. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 238 de l’édition de 1921)
- Le temps était très beau avec vent faible et houle de l’ouest-nord-ouest. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Sous le porche, un boueux attendait l’arrivée de la voiture en songeant que, par un temps pareil, elle ne viendrait sans doute pas. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 62)
- La célébration du mouloud, de la nativité du Prophète, à laquelle je viens d’assister, fut un beau spectacle surtout en raison du temps superbe dont il a été favorisé. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 234)
- Sur toute l’Ardenne, le temps s’était levé. Le ciel était bleu éblouissant, la neige étincelait au soleil. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, p.155)
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accomplissant
- Participe présent d'accomplir.
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fondement
- (Architecture) Maçonnerie qui sert de base à un édifice ou à une construction, et qui se fait dans la terre jusqu’au rez-de-chaussée. — Note : S’emploie surtout au pluriel.
- Fondements profonds, solides.
- Asseoir les fondements.
- Ébranler, saper les fondements.
- Reprendre des fondements.
- Poser, jeter les fondements d’un édifice.
- Fondements sur roc, sur pilotis.
- (Par extension) (Au pluriel) Tranchée ou fossé que l’on fait pour commencer à bâtir.
- Fouiller, creuser les fondements d’un édifice.
- (Par extension) (Poétique) La terre ou les rocs qui sont au-dessous de la base d’une montagne et qui la soutiennent.
- La montagne fut ébranlée jusque dans ses fondements.
- Les fondements de la terre, de l’univers.
- (Philosophie) Ce qui sert de base à une thèse ou à une théorie.
- Mais ces distinctions hypothétiques sont dépourvues de fondement solide, et après avoir beaucoup varié sur la classification de l’hydrophobie, presque tout restait encore à faire pour la bien connaître. — (L.-J. Bégin, commentant le « Nouveau traité de la rage » de L.-F. Trolliet, dans le Journal complémentaire du dictionnaire des sciences médicales, tome 9, Paris : chez C.-L.-F. Panckoucke, 1821, page 66)
- (Sens figuré) Ce qui fait le premier établissement d'une chose, ce qui le forme, ce qui le constitue.
- Jeter, poser, établir les fondements d’un empire, d’un royaume.
- (Sens figuré) Ce qui sert de base, de principal soutien, de principal appui.
- À peu près en même temps que Bonnet faisait ses curieuses observations, les naturalistes découvraient d’autres phénomènes bien autrement inconciliables avec les idées qu’on regardait alors comme les fondemens[sic] de la science. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856, pages 496-519)
- La justice, les lois sont les fondements de la société.
- Saper les fondements de l’état.
- Les fondements de la philosophie d’Aristote.
- Cause, motif, sujet.
- Il se plaint avec fondement.
- Je ne dis pas cela sans fondement, sans quelque fondement.
- C’est un bruit sans fondement.
- Les plus implacables haines n’ont pas souvent des fondements plus importants. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, IV. « L’Envieux », 1748)
- (Familier) Le derrière et plus particulièrement l’anus, l’extrémité du gros intestin.
- Le médecin te prédit une nouvelle fistule à l’anus ; le doigt du Tout-Puissant assainira ton fondement. — (Paul Lafargue, Pie IX au Paradis, 1890)
- Parfois elles étaient si dures les nouvelles selles merveilleuses, qu’elle en éprouvait un mal affreux au fondement… Des déchirements… Elle était obligée de se mettre de la vaseline alors avant d’aller aux cabinets. — (Louis-Ferdinand Céline [Louis Ferdinand Destouches], Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
- Eux, ils n’ont pas besoin de faire travailler leur fille, va. Je l’ai vue, moi, leur petite effrontée. Elle se promène avec des tabliers à fleurs, va. Et des bottines aussi. Et ça se tortille du fondement, comme si ça avait été élevé dans des châteaux. — (Marcel Aymé, La Jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 147)
- Nous nous assîmes sur l’extrême bord des sièges, nos fondements républicains et laïques ayant besoin d’un peu d’accoutumance pour prendre possession jusqu’au fond de ces royales banquettes. — (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 165)
-
également
- Aussi.
- Les grands festivals annuels en Bretagne constituent les vitrines de promotion de toute cette culture populaire : le FIL de Lorient, la Cornouaille de Quimper, la Lune de Landerneau, les Étonnants voyageurs de Saint-Malo, les (nouvelles) Vieilles charrues de Carhaix et son salon du livre breton, également en plein développement. — (Yves Guilloux, Le triskell et l’écharpe, 2004, page 71)
- Des expériences analogues ont démontré ultérieurement que les nerfs vagues renferment également des nerfs sécréteurs innervant le pancréas. — (E. Asratian, I. Pavlov : sa vie et son œuvre, page 64, Éditions en langues étrangères, Moscou, 1953)
- Qui plus est, alors que la loi stipulait pour la première fois que les enfants nés de parents ayant résidé huit ans en Allemagne et détenteurs d'un statut de résidence permanent bénéficiaient de la nationalité allemande, elle stipulait également qu'ils devaient abandonner leur deuxième nationalité à leur dix-huitième anniversaire, faute de quoi ils perdraient la nationalité allemande. — (Ryszard Cholewinski, Le statut juridique des migrants admis à des fins d'emploi, Éditions du Conseil de l'Europe, décembre 2004, page 31)
- D'une façon similaire.
- L'acide chlorhydrique est chassé après l'épaillage par un courant d'air chaud également sous pression […]. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- D'une manière égale.
- J'étais au désespoir de voir que dans toute la terre, qui appartient également aux hommes, la destinée ne m'eût pas réservé ma portion. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, XIV. Le brigand, 1748)
- Qu'on ne nous demande donc plus de quoi ils vivaient. Ils vivaient d'industrie; ils vivaient dans une alternative de détresse et d'abondance également flétrissantes. — (Simon-Nicolas-Henri Linguet, « Plaidoyer pour le comte de Morangiès », dans le Barreau français, collection des chefs-d’œuvre de l'éloquence judiciaire en France, recueillie par MM. Clair & Clapier, 1re série, tome 6, Paris : chez C. L. F. Panckoucke, 1822, page 172)
- Les herbes, nourriture première des herbivores, sont de qualité différente selon les lieux qui les produisent, et les fourrages ne sont pas également composés partout. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- La fin du XIXe siècle a connu deux géants de la lexicographie, Pierre Larousse et Émile Littré qui ont fait des choix opposés et également féconds. L'un a fait un grand dictionnaire encyclopédique, l'autre un grand dictionnaire de langue. — (Jacqueline Picoche, La descendance de Littré, dans Littré au XXIe siècle: le colloque du bicentenaire, sous la direction de Michel Mourlet, Éditions France Univers, 2003, page 151)
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donnant
- (Familier) Qui aime à donner. — Note : On l’emploie surtout avec la négation.
- Il n’est pas donnant. — La bonne femme n’est guère donnante.
- Mon maréchal, assez donnant dans ce temps là, tire deux billets de mille francs de son secrétaire. — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
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défend
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de défendre.
- L’armée qui défend la grécité et la Syrie est née romaine et le reste, bien qu’y servent des officiers d’origine gréco-syrienne, dont un grand-oncle de Libanios admiré de son petit-neveu. — (Paul Veyne, L’Empire gréco-romain, 2014)
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contenant
- Qui contient.
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venant
- Qui vient.
- Les derniers venants.
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créant
- Participe présent de créer.
- Avec le succès de l’encyclopédie collaborative en ligne Wikipédia, le wiki s’est popularisé. Si beaucoup de ceux qui fréquentent Wikipédia se contentent d’y puiser des informations, d’autres y participent en créant des entrées ou en modifiant des pages en les complétant ou les corrigeant. — (Philippe Allard, Gagnez les élections avec Internet, Liège : EdiPro, 2014)
-
achevant
- Participe présent du verbe achever.
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abonnissant
- Participe présent du verbe abonnir.
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sachant
- Qui sait, qui peut apporter un éclairage.
- « Sur toutes ces plateformes, on a du plus ou moins vrai, et du plus ou moins sachant », rappelle Laurence Allard. — (journal 20 minutes, 18 mars 2022, page 8)
-
affaitement
- (Fauconnerie) Action d'apprivoiser l'oiseau de proie.
- Oiseau de malheur pour les institutions sociales, affaitement et chaperon glissent sur ses plumes : son vol, de nature, est libre de toute entrave. — (Nouvelle nouvelle revue francaise, La Nouvelle revue française: Numéros 303 à 305, 1978)
- Manière de façonner les peaux à la tannerie.
-
accolant
- Participe présent du verbe accoler.
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chaudement
- Avec chaleur ; de manière à conserver sa chaleur.
- Aussi lorsque mon conducteur me voit apparaître, chaudement emmitouflée dans ma veste de ragondin et chaussée de confortables après-skis bien fourrés, il applaudit : — Vous avez l'air d'une vraie Canadienne. — (Magali, La crique aux bleuets, Éditions Tallandier, 1983, chap. 6)
- (Sens figuré) Avec ardeur et vivacité.
- Ils poursuivaient chaudement leur ennemi. — (Claude Favre de Vaugelas, Q. C. liv. VI, ch. 1. dans Richelet)
- Le prince qui prend si chaudement les intérêts d’Alexandre. — (Antoine Hamilton, Gramm. 7)
- (Vieilli) Tout de suite, à l’instant même.
- Voilà ses mêmes paroles que je vous écris tout chaudement. — (Marquise de Sévigné, 208)
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chant
- Émission de sons variés et rythmés par lesquels la voix s’élève et s’abaisse, de manière à former un ensemble musical.
- Chant d’allégresse.
- Chants de triomphe.
- Des chants pieux.
- École de chant.
- Professeur de chant.
- Les règles du chant.
- L’art du chant.
- (Par analogie) Ramage ou cri des oiseaux.
- Le pré dégageait une odeur de terreau humide, une marouette sifflait dans les roseaux au sud. Son chant sonnait comme des gouttes d'eau qui tombaient. — (Kurt Aust, La confrérie des invisibles, traduit du norvégien par Céline Romand-Monnier, City Édition, 2010, chapitre 8)
- Le chant du cygne, chant mélodieux que des poètes attribuaient au cygne mourant. Il se dit figurément du dernier ouvrage qu’un musicien célèbre, un grand poète, un homme éloquent a fait peu de temps avant sa mort.
- Cri du coq.
- Le chant des coqs, l’aboiement des chiens, les appels des oiseaux l’éveillèrent. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 99 de l’édition de 1921)
- Dès le chant du coq, Au point du jour.
- Crissement de la cigale.
- Le chant de la cigale est monotone.
- Partie mélodique d’une musique quelconque, pour la distinguer de l’accompagnement des instruments.
- L’harmonie ne doit point étouffer le chant.
- Ce morceau, cette ouverture manque de chant, ce morceau, cette ouverture n’a pas de mélodie.
- (Par extension) Certaines pièces de poésie qui se chantent ou peuvent se chanter.
- De chaumières en tavernes, il écoute les bardes et les vieux rhapsodes qui lui récitent des chants populaires remontant à la nuit des temps. — (André Clavel, L’Iliade boréale, dans L’Express n° 3081, 21 juillet 2010)
- Ainsi le dithyrambe, chant liturgique en l'honneur de Dionysos diffère de l’iambe dont le pied comporte un son bref suivi d'un long avec des vers dodécamétriques alternant avec des octamétriques. — (Louis Lefroid, Esthétique: l'harmonie des formes, Ed. Opéra, 1998, page 36)
- Chant royal, ancienne pièce de poésie française, composée de cinq strophes de onze vers chacune et où le onzième vers de la première strophe était répété à la fin de toutes les autres.
- (Au pluriel) Toute composition en vers.
- Les héros qu’immortalisent les chants du poète.
- Chants sublimes.
- Chants immortels.
- Daigne inspirer mes chants.
- Mes chants rediront tes exploits.
- Chacune des divisions d’un poème épique ou didactique.
- Le premier chant, le second chant de l’Iliade.
-
restant
- Qui reste.
- Il est la seule personne restante de cette famille.
- C’est le seul héritier restant de quatre qu’ils étaient.
- La somme restante.
- Les cent francs restants.
-
essentiellement
- Par essence.
- Un moulin à vent se compose essentiellement d'un arbre porté sur un petit bâtiment en bois, qui est susceptible de tourner autour d'un fort pivot vertical, et qui peut par conséquent être orienté convenablement. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 114)
- La moniale bénédictine Hildegarde von Bingen décrivit une cosmologie des affections des plantes qui attribue essentiellement aux vapeurs toxiques du macrocosme les dégâts observés dans les champs du microcosme. — (Jean Semal, Pathologie des végétaux et géopolitique, 1982)
- La podzolisation est essentiellement un processus d'altération chimique intense des éléments silicatés, se produisant sous l'action de cet humus brut et libérant des sesquioxydes. — (Philippe Duchaufour, Précis de pédologie, p. 286, Masson, 1965)
- Il est nécessaire, pour la conservation du corps, que nous ayons des sensations essentiellement différentes, quoique les impressions que les objets font sur notre corps ne diffèrent que très peu. — (Nicolas Malebranche, Rech. I, 16.)
- À un très haut degré.
- Des discours […] lesquels à la vérité n’attaquaient pas essentiellement votre honneur et votre probité, mais qui répandaient dans le public […] — (Jean-Baptiste Massillon, Car. Médis.)
-
aboiement
- Son émis par le chien et par d’autres canidés.
- À l’époque du frai, il pousse spontanément un petit cri peu harmonieux, qui participe de l’aboiement du roquet et du pépiement du poussin. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- La porte ayant été ouverte, les chiens s'échappèrent en jetant de longs aboiements de satisfaction. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Ils fuyaient, et déjà les aboiements des chiens s’étaient lassés. — (Isabelle Eberhardt, Dans la dune)
- Je passe une nuit excellente dans mon lit de camp, et mon long sommeil réparateur n’est interrompu que pendant quelques instants par des aboiements furibonds répondant aux glapissements lointains d’un chacal. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 40)
- Le chant des coqs, l’aboiement des chiens, les appels des oiseaux l’éveillèrent. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 99 de l’édition de 1921)
- (Par extension) Bruit ou cri désarticulé ressemblant à un aboiement.
- Au loin, Siry entendait l'aboiement incompréhensible d’un haut-parleur espagnol où parlait le père Barca. — (André Malraux, L’Espoir, 1937)
- (Sens figuré) Paroles, discours violents ou haineux.
- Lui-même, de temps en temps, publiait, ou faisait publier, quelque remarque caustique, quelque petit aboiement aux talons de confrères dont le succès (ou insuccès) l’agaçaient. — (Valery Larbaud, Journal, novembre 1934)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.