Dictionnaire des rimes
Les rimes en : dégoupille
Mots qui riment avec "il"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "dégoupille".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : il , ils , ille , illes , ill , ile , iles , yle , yles , ylle et ylles .
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entomophile
- (Botanique) Se dit des plantes utilisant les insectes comme vecteur du pollen pour leur fécondation.
- … le saule et le châtaignier, qui vient leur fécondation assurée par l’entremise des abeilles sont entomophiles. — (Tordjman Nathalie, Le peuplier, 96 p., page 17, 1996, Actes Sud, Le nom de l'arbre)
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inhabile
- Qui manque d’habileté.
- Il a fallu que j’arrivasse à trente ans, que mes observations se soient mûries et condensées, que le jet d’une vive lumière les ait même éclairées de nouveau pour que je comprisse la portée des phénomènes desquels je fus alors l’inhabile témoin. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
- Les parents, en tenue de fête, avec une physionomie gauche et ces mouvements inhabiles des corps toujours courbés sur le travail, suivaient leurs mioches. — (Guy de Maupassant, La maison Tellier, 1881, réédition Le Livre de Poche, page 35)
- Puis la gravure de cette dalle, l’inscription, sont tracées par un faussaire ignorant et inhabile. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- La belle-mère venait bien de temps en temps à la Cabane et aussi le père Claude, mais ils étaient gens de plaine, inhabiles au travail du Marais et, d'ailleurs, occupés au Paridier au-delà de leurs forces. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 37)
- Libre à d’autres de rire d'une lenteur apparente, d’une hésitation qui est scrupule, d’une méthode qu’on croit inhabile. — (Pierre Audibert, Les Comédies de la Guerre, 1928, page 86)
- (Droit) Qui n’a pas la capacité légale pour faire un acte.
- Pour être membre de l'assemblée des états de la province de Namur on doit être né dans le royaume ou dans ses colonies […] ou bien avoir le droit de voter dans les villes ou dans les campagnes sans se trouver dans l’un des cas qui rendent inhabiles à l'exercice de ce droit. — (Code administratif de la province de Namur, Namur : Dieudonné Gérard, 1827, page 3)
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hippomobile
- Qui utilise les chevaux pour la traction, en parlant des véhicules.
- Les années 1855-1900 constituèrent l'âge d'or de la traction hippomobile, en particulier dans les transports publics, qui se développèrent intensément dans les grandes villes à partir des années 1850. — (Ghislaine Bouchet, Le cheval à Paris de 1850 à 1914, 1993)
- Les taxis de jadis étaient des véhicules hippomobiles. — (Jean-Luc Kourilenko, Mémoire en Images, Caen, éditions Alan Sutton, 1995)
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émoustille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe émoustiller.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe émoustiller.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe émoustiller.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe émoustiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe émoustiller.
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fusil
- (Vieilli) Petite pièce d’acier avec laquelle on battait un silex pour en tirer du feu.
- Vous savez (…) que l'école (…) est bâtie de bois et qu'il suffirait d'un fusil et d'un copeau pour la faire flamber comme un vrai feu de la Saint-Jean. — (France, Opinions J. Coignard, 1893)
- (Par extension) (Vieilli) Pièce d’acier qui couvrait le bassinet de certaines armes à feu, et contre laquelle donnait le silex qui était au chien.
- Fusil d’arquebuse. — Fusil de pistolet.
- Arquebuse à fusil. — Pistolet à fusil.
- (Par extension) Arme à feu portative qu’on tire en l’épaulant, et munie d’un mécanisme dont le mouvement de percussion enflamme la poudre renfermée dans le canon.
- Le feu des fusils Mauser commença ; ce fut un vacarme épouvantable dans lequel on percevait le ronflement des obus à la lydite, le crépitement des fusils Metford, les éclats des mitrailleuses boers et les sifflements des Mauser. — (Le Mémorial d’Aix, du 25 janvier 1900, page 1)
- Notre arsenal se compose du Winchester et du sabre d’ordonnance de notre cavalier d’escorte, d’un fusil de chasse à deux coups, un « idéal » de la manufacture de St-Étienne, […] et d’un bon revolver tirant des balles cal. 450 que je porte à la ceinture. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 45)
- Jusqu’ici, il s’était promené avec son fusil sous le bras, plein d’un sentiment d’altière sécurité. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 356 de l’édition de 1921)
- Notre chien de chasse suit mes promenades quand je prends un fusil et m’abandonne quand je me contente d’un revolver. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Les chasseurs s’étaient précipités sur leurs fusils, mais je donnai l’ordre de les remettre au râtelier. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (Par extension) Habile tireur.
- Comme ils étaient, en ce temps-là, les deux seuls fusils de la commune, dès qu’un paysan avait repéré les lieux et heures de sortie d’un lièvre, […], il s’en venait annoncer la chose à l’un ou l’autre des deux compères. — (Louis Pergaud, Un renseignement précis, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Le Glaoui avait amené cinq cents cavaliers, les Rehamma autant et le Goundafi deux cents. Ces douze cents fusils formèrent le noyau le l’armée hafidiste. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 162)
- Et je passe pour un des bons fusils de l’Afrique Orientale. — (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)
- Ce duc était, d’après eux, le premier fusil de France, et ce titre de « premier fusil de France », qu’ils énonçaient d’un ton respectueux, me causa, à moi, un haut-le-cœur. — (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 67)
- (Cuisine) Aiguisoir à couteaux constitué d'une tige d'acier finement striée dans le sens de la longueur et emmanchée.
- (Héraldique) (Rare) Meuble représentant l’arme du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté en fasce, la bouche du canon à dextre. C’est un meuble entré récemment (XVIIIème siècle) dans les armoiries européennes. C’est souvent une référence à la chasse.
- Écartelé, au premier d’or à quatre pals de gueules, au second d’azur à un Saint-Sauveur bénissant de sa dextre et tenant un globe dans sa senestre, le tout d’or, au troisième d’azur à une boussole d’argent, l’aiguille partie de même et de gueules, le gueules pointant vers le Sud indiqué par la capitale de sable S, au quatrième d’or à une entrée de mine au naturel ouverte de sable surmontée d’un fusil contourné aussi au naturel, qui est de la commune de Lamanère des Pyrénées-Orientales → voir illustration « armoiries avec un fusil »
- (Argot) Estomac.
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indélébile
- Ineffaçable, qu’on ne peut plus modifier ou oblitérer.
- La coloration ainsi acquise est indélébile : dès lors l’insecte ne sera homochrome que s’il demeure sur le sol dont il a pris la teinte. — (Étienne Rabaud, Le hasard et la vie des espèces, 1953, page 86)
- Encre indélébile, couleur indélébile.
- (Sens figuré) Inoubliable, impossible à altérer ou à effacer de la mémoire, de l’esprit ou de l’âme.
- J’ai essayé de vous décrire ce compère indélébile que nous sommes quelques-uns à avoir fréquenté. — (René Char, « L'Absent », Seuls demeurent dans Fureur et Mystère, Gallimard, 1962, collection « Poésie », 1967, page 39)
- Et nous avions pourtant dès lors montré nos clefs, tachées chacune aux secrets indélébiles de nos chambres interdites, ma mère si tôt perdue, les grands désordres de nos pères, cette petite sœur, 18 ans, je me souvenais mais j’ai vérifié sur la plaque, 18 ans, tu y pensais tous les jours encore me disais-tu. — (Geneviève Amyot, Je t’écrirai encore demain, « Lettre de septembre », Éditions du Noroît, Montréal, 1995, page 11)
- Le Baptême, le sacrement de l’Ordre impriment un caractère indélébile.
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strobile
- (Botanique) (Vieilli) Cône mâle de gymnosperme tel le pin.
- (Botanique) Fruit (chaton) en petit cône de l’aulne.
- (Botanique) Épi de prêle avec sporanges.
- (Zoologie) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
- STROBILE. s. m. [strobilus, στρόβιλος, toupie, pomme de pin]. Nom donné par Sars à un polype représenté par des disques superposés adhérents entre eux et de plus en plus larges à partir du dernier développé ; il croyait qu’ils formaient un genre à part qu’il nomma Strobila ; mais il a reconnu que cette chaîne se désagrégeait en autant d’articles discoïdes, flottant isolément, dont chacun devenait rapidement l’animal sexué ou adulte appelé méduse (Medusa aurita), ayant cessé de vivre en communauté. — Par analogie, strobile ou état strobilaire, la chaîne que forment les communautés d’articles appendus au scolex ou tête de tænia chez les cestoïdes ; le scolex des distomiens, quand il est rempli de la génération de cercaires (en forme de têtard) qui bientôt prendront des organes sexuels, a été comparé au strobile des polypes et des cestoïdes. Le strobile chez ces derniers est ce qu’on appelait un ver complet ; le tænia et le bothriocéphale rejetés en masse de l’intestin peuvent servir de type de strobile. — (Émile Littré, Charles Philippe Robin, Dictionnaire de médecine, de chirurgie, de pharmacie, de l’art vétérinaire et des sciences qui s’y rapportent, tome 1, J.-B. Baillière et Fils, Paris, 1878, quatorzième édition entièrement refondue)
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déshuile
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déshuiler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déshuiler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe déshuiler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe déshuiler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe déshuiler.
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bouille
- (Pêche) Longue perche dont les pêcheurs (bouilleurs) se servent pour battre les herbiers, remuer la vase et troubler l’eau, afin que le poisson entre plus facilement dans les filets.
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neutrophile
- (Biologie) Qui a une affinité pour les colorants neutres.
- Les granulocytes neutrophiles ne vivent que pour un temps relativement bref et ont pour fonction de phagocyter les bactéries dangereuses. — (Archie Hunter, Gerrit Uilenberg, Christian Meyer, et al., Santé animale, vol 1. Généralités, Coll. Agricultures tropicales en poche, Cirad/CTA/Karthala/MacMillan, 2006, page 165)
- Le granulocyte neutrophile est un microphage. [1]
- (Botanique) Qualifie un végétal qui se plaît sur des sols neutres : ni acides, ni alcalins.
- La rive Est du plan d’eau présente localement une végétation neutrophile. — (developpement-durable.gouv.fr)
- La végétation naturelle, calcicole ou neutrophile, bénéficie d’un climat doux de type tempéré océanique du fait de la proximité de l’Atlantique, et pendant la période estivale, d’un climat ensoleillé, chaud et sec, de type provençal. — (terredechevres.fr)
- (Physique) (Moins courant) Se dit d’un noyau qui a une grande section efficace pour la capture de neutrons.
- Cet exemple montre que la méthode par transparence aux neutrons s’applique surtout dans le cas où l’on désire doser un corps très apte à capter les neutrons en présence d’autres éléments très peu neutrophiles. — (Pascaline Daudel, La Radioactivité au service de la chimie et de l’industrie, Presses universitaires de France, 1955)
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brasille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe brasiller.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe brasiller.
- Mais c’est tout le corps qui est atteint, quasi obèse, maintenant adipeux, persillé de blanc et de rouge, alors que l’esprit brasille, foudroie, — la parole de M. de Sade est toujours aussi tranchante, — et que l’œil bleu exige. — (Jacques Chessex, Le Dernier Crâne de M. de Sade, Grasset, 2010)
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe brasiller.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe brasiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent du verbe brasiller.
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francophile
- Qui aime la France, sa culture, son histoire et/ou son peuple.
- Toilette du bataillon. Le barbier passe pour particulièrement francophile. Tout le monde va se raser chez lui. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- […] dans une rue proche de la Madeleine, où je la rencontrai en compagnie d’un diplomate balkanique, « grand francophile » à chapeau melon et élégance étriquée. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 90.)
- Enfin, en dépit de la prédominance du répertoire allemand, les fonctionnaires d’outre-Rhin ainsi que les militaires de la garnison stationnée à Strasbourg ne compensent guère l’absence de la bourgeoisie alsacienne francophile. — (Myriam Geyer, La vie musicale à Strasbourg sous l'empire allemand, 1871-1918, Ecole nationale des Chartes/Société savante d’Alsace, 1999, p. 131)
- Cette comparaison entre francophilie tchèque et polonophilie française nous paraît judicieuse et le caractère démagogique des manifestations francophiles sera souvent dénoncé. — (Stéphane Reznikow, Francophilie et identité tchèque, 1848-1914, Editions Champion, 2002, p. 235)
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asile
- (Histoire) Privilège d’inviolabilité accordé à certaines personnes et à certains lieux chez les anciens.
- Les athlètes se rendant aux jeux jouissaient chez les grecs du droit d’asile.
- Certains temples servaient d’asile à tous les suppliants.
- (Par extension) Refuge où l’on se met à l’abri des poursuites de la justice, d’une persécution, d’un danger, etc.
- Trouver un asile dans la maison d’un ami.
- Les églises servaient quelquefois d’asile aux criminels.
- Vous souffrez ; vous avez faim et soif ; soyez le bienvenu. Et ne me remerciez pas, ne me dites pas que je vous reçois chez moi. Personne n’est ici chez soi, excepté celui qui a besoin d’un asile. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 3 ; 1862)
- (Sens figuré) Séjour, habitation.
- Cet endroit désolé semblait être l’asile naturel de la misère et du désespoir. — (Honoré de Balzac, Un épisode sous la Terreur, 1831)
- Asile agréable, délicieux, champêtre.
- Tout, dans cet asile, respire l’innocence et la paix.
- L’asile de la vertu, des plaisirs, de la volupté.
- (En particulier) Maison où une personne qui n’a pas de quoi subsister trouve une retraite dans sa mauvaise fortune.
- Il ne savait où donner de la tête, il a trouvé un asile chez un de ses amis.
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équille
- (Zoologie) Lançon , petit poisson de mer qui, à la marée basse, s’enfonce dans le sable.
- les équilles minces, raidies, ressemblaient à des rognures d’étain. — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
- Des rochers bas, couverts de mousses et de varechs, émergent à marée basse. On pêche la crevette et l’équille. — (Paul Gruyer, Normandie, Collection de Guides-Joanne, Librairie Hachette, 1912, p. 165)
- (Spécifiquement) Le lançon équille.
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slavophile
- Qui aime les Slaves, les civilisations slaves.
- Il est plus slavophile qu’anglophile.
- (Histoire, Politique) Relatif au slavophilisme ou à la slavophilie, doctrine russe née au début du XIXe siècle, qui prône une voie propre à la Russie par rapport au reste du monde.
- Ce qui justifie pour Solov’ev le rôle de la Russie, ce n’est pas uniquement la grandeur de la Russie elle-même, c’est sa mission universelle : la clé de son slavophilisme, c’est l’aptitude à une fonction universelle, et c’est parce que, croit-il, la Russie est la seule force capable aujourd’hui de jouer ce rôle qu’il a fait sien l’idéal slavophile qui prétend concilier patriotisme et universalisme. — (François Rouleau, « Solov’ev, slavophile ou occidentaliste ? »)
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fournil
- Lieu où est le four et où l’on pétrit la pâte ; lieu de travail du boulanger.
- Je lui ai donné la clef du fournil, et il entre ici en mon absence, bricole un peu partout. — (Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne, 1936, réédition Le livre de poche, 1968, page 87)
- Malgré l’interdiction, elle se plaisait à descendre en vêtements nocturnes dans le fournil où maintenant il pétrissait la pâte. — (Jean Anglade, Un cœur étranger, 2008)
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tétrastyle
- (Architecture) Qui a quatre colonnes de front.
- Temple tétrastyle.
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spirille
- Bactérie en forme de filament spiralé.
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cédille
- Signe diacritique de l’alphabet latin en forme de crochet vers la gauche (‹ ◌̧ ›) comme la moitié inférieure de z wisigothique (duquel elle provient), de petit c culbuté ou parfois de petite virgule souscrite.
- La cédille s’utilise sous le c pour noter le son ‹ s › devant a, o et u.
- La Cédille est une virgule qu’on met sous le C, pour montrer que cette lettre se prononce comme la lettre S, dans ce mot ci et semblables : leçon. — (Roch-Ambroise Sicard, Manuel de l’enfance, 1797)
- Herbin s’exprimait avec un correction parfaite, n’omettait aucun accord. On eût dit que tout en parlant, il barrait exactement les t, plaçait les accents sans en omettre un seul, mettait le point sur les i, n’oubliait aucune cédille, et exposait en italiques les mots importants. Dans ce milieu d’étrangers il triomphait modestement et rougissait un peu, pour marquer le coup, quand Desposoria faisait une faute de français. — (Jules Supervielle, Le voleur d’enfants, Gallimard, 1926, collection Folio, pages 91-92)
- Et les cédilles, ça ressemblait à rien ces zigouigouis, quant au verbe avoir qui s’accordait tantôt avec le complément d’objet direct tantôt pas, c’était un cauchemar. — (Akli Tadjer, Alphonse, Jean-Claude Lattès, 2005)
- Si l’on envoyait un message avec des accents ou des trémas, des cédilles, des perluètes, il arrivait péniblement chez la plupart des autres avec des codes chiffrés entre les lettres normales. Le débat fît rage, de savoir s’il fallait désaccentuer le français pour que la communication des idées continue (en attendant d’hypothétiques progrès techniques) […]. — (Patrick Rebollar, Les salons littéraires sont dans l'Internet, Presses universitaires de France, 2002, page 25)
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germanophile
- Qui aime l’Allemagne, son peuple, la culture et la langue allemandes.
- Les engouements germanophiles des romantiques français du XIXe siècle.
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faufil
- (Couture) Fil pour faufiler.
- Enfin bref, de faufil en aiguille, voici Pâques Fleuries et il [le tailleur] loupe les boutonnières. — (Samuel Beckett, Fin de partie)
- (Sens figuré)
- Les phrases de mon cru ne sont tout au plus qu’un faufil : encore ai-je tenté de leur imprimer quelque chose de son rythme à lui. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 209)
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fille
- Femme depuis sa naissance jusqu’à son mariage.
- Nous autres jeunes filles françaises, nous sommes livrées par nos familles comme des marchandises, à trois mois, quelquefois fin courant. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Dès minuit, le père Canquoëlle pouvait ourdir toutes les trames, recevoir des espions et des ministres, des femmes et des filles, sans que qui que ce soit au monde s’en aperçût. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, première partie)
- Cette gentillesse qui abrégeait les formes et supprimait les fadaises ridicules que tout garçon se croit tenu de débiter à la belle fille dont il essaie de faire sa maîtresse, m’avait séduit. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- François Cadet, un bel homme, un beau garçon dont les filles s’éprennent d’abord, pour qui elles se jalousent et se déchirent. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
- (Spécialement) Jeune fille encore vierge.
- Que cherche Colombe ? Depuis qu’elle n’est plus fille, tient-elle à devenir la femme de tout le monde ? J'ai honte de mon amie. — (Éric-Emmanuel Schmitt, Le Poison d’amour, éditions Albin Michel, Paris, 2014, page 116)
- Enfant de genre féminin considérée par rapport à ses parents.
- […] il vint des Vieux Marais habiter à Manise comme brigadier, avec sa fille, une belle bachelle de dix-sept ans tout au plus. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Il traita d’abord Joséphine de putain, chose affirma-t-il qui ne l’étonnait guère attendu qu’elle était la fille de sa mère, […]. — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Quand il a des filles, un père de famille ne doit pas plus laisser introduire un jeune homme chez lui sans le connaître, que laisser traîner des livres ou des journaux sans les avoir lus. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Dans chaque dechra on trouve une à deux familles maraboutiques. Les mrabtin font remonter leur généalogie au prophète Mohamed par l'intermédiaire de sa fille Fatima et de son gendre Ali. — (Aīssa Ouitis, Les contradictions sociales et leur expression symbolique dans le Sétifois, Société nationale d'édition et de diffusion, 1977, page 94)
- (Par extension) Femme célibataire.
- Ce qui tourmentait et désolait et retournait le curé de Melotte, c’était le dévergondage des filles et des garçons du pays. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Maman s’imaginait que toute la ville connaissait mon aventure. Personne ne voudrait plus m’épouser. Elle avait cette idée fixe que je resterais fille. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 46)
- (Vieilli) (Par ellipse) Fille d’honneur ; demoiselle d’honneur.
- elle [Louise de Savoie] mena toutes ſes filles — (Mme de La Fayette, La Princesse de Clèves, 1678)
- (Vieilli) Servante ; employée.
- En sabots, les manches relevées sur leurs bras blancs, les filles balayaient le devant des boutiques. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 158)
- (Par ellipse) (Familier) Fille de joie ; prostituée.
- La place Pigalle, passé deux heures du matin, est le refuge des noctambules professionnels. Des musiciens, des nègres, des filles, des invertis se donnent rendez-vous dans les bars et voient souvent l’aube se lever sans que la chance leur ait souri. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Le long des boutiques éclairées, des ombres se succédaient sans hâte. Il y avait des nègres, quelques Chinois, des blancs. Tous reluquaient les filles. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 41)
- Il arrive aussi, mais cet usage tend à disparaitre au début de la IIIe République, que les filles racolent en arpentant à tour de rôle le trottoir situé devant la maison. — (Alain Corbin, Les filles de noce, 1978)
- (Poétique) (Littéraire) (Soutenu) Descendante issue de telle ou telle lignée, ou native de tel ou tel pays.
- La fille des césars.
- Une fille du peuple.
- (Christianisme) Nom que l’on donne aux religieuses de certaines communautés.
- Les filles de saint Vincent de Paul.
- Les filles du Carmel, de la Charité.
- (Sens figuré) (Vieilli) Établissement qui est de la fondation et de la dépendance d’un autre.
- Ces abbayes sont filles de Cîteaux.
- C’est une fille, une des filles de Cluny.
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drille
- (Vieilli) Soldat vagabond, soudard.
- Sur le champ, il boucla son armure, sauta en selle, choisit quelques cent cinquante petits drilles et, dans un grand fracas de gongs et de tambours, tous descendirent de la montagne vers le village de la famille Shi. — (Shi Nai’an, Au bord de l’eau, chapitre II)
- (Familier) Bonhomme, compagnon. Ne s’emploie aujourd’hui que dans les locutions suivantes :
- Un bon ou joyeux drille est un bon compagnon, un homme jovial. (Vieilli)
- Ensuite, il passa chez un autre assesseur du collège, ou un major, un joyeux drille auquel il avait dit souvent en réponse à ses différentes piques :“Je te connais, vipère !” — (Nikolaï Gogol, Les nouvelles de Petersbourg - Le nez, 1835 (traduction d’André Markowicz, réédition Éditions Acte Sud, 2007, page 105))
- Il le sait, répliqua nonchalamment le jeune drille. — (Jean Ray, Harry Dickson, La Maison du scorpion, 1932)
- Il était tard, ils étaient une compagnie de trois joyeux drilles. — (Knut Hamsun, La Faim, traduction de Georges Sautreau, 1961, page 249)
- Un pauvre drille est un pauvre diable, un pauvre malheureux. (Vieilli)
- Un vieux drille se dit d’un vieux libertin, et quelquefois d’un homme vieux et rusé. (Vieilli)
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scintille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de scintiller.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de scintiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de scintiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de scintiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de scintiller.
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écoutille
- (Marine) Sorte de trappe, ouverture carrée ou rectangulaire pratiquée dans le pont d’un navire pour descendre dans l’intérieur[3].
- Les hommes descendaient, bouchaient tour à tour l’écoutille, se laissaient glisser le long de l’échelle de fer et avec eux de l’eau saumâtre dégringolait, se formait en rigole sur le plancher.Il y avait toujours aussi une voix pour crier :— L’écoutille, nom de D… ! — (Georges Simenon, Les Demoiselles de Concarneau, Gallimard, 1936, réédition Folio, page 83)
- Du bout de son fouet il montra à Léda l’écoutille ouverte que deux soldats, tenant un lourd gourdin, gardaient. — (Max Gallo, Les Romains : Titus ou le martyre des Juifs, 2006)
- (Sens figuré) Oreille.
- Nantes. « Johanna Rolland doit ouvrir ses écoutilles » — (Ouest-France, titre d’article, 10 octobre 2017 → lire en ligne)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.