Dictionnaire des rimes
Les rimes en : défilement
Que signifie "défilement" ?
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- (Fortification) Méthode pour préserver des coups d’enfilade un ouvrage ou une troupe, ou résultat de cette méthode.
 - (Technique) Déroulement d’une bande dans un appareil.
 - La valeur de la fréquence que l’on peut enregistrer dépend essentiellement de la dimension de l’entrefer de la tête et de la vitesse de défilement de la bande magnétique. — (La Vie médicale: Numéro spécial, Volumes 51 à 52, 1970)
 - (Informatique) Déplacement à l'écran, horizontalement ou verticalement, d'un élément graphique.
 - Barre de défilement.
 - La mise à jour que permet cette compatibilité donne la possibilité d’utiliser normalement différents gestes du trackpad, du clic gauche et droit classique au défilement horizontal ou vertical et au zoom. — (L’application Microsoft Remote Desktop est mise à jour avec la prise en charge du trackpad, breakingnews.fr, 5 juin 2020)
 - (Foresterie) Réduction du diamètre d’un arbre à mesure que l’on remonte son tronc.
 - Cet itinéraire présente l’avantage de produire des bois qui auraient un meilleur élagage naturel et donc un meilleur défilement ; en contrepartie les risques de chablis et de dépérissement, notamment en cas d’inadéquation entre l’essence et la station, sont plus élevés. — (Thierry Sardin, Massif Vosgien : sapin, épicéa et pin sylvestre, Office national des forêts, 2012, ISBN 978-2-84207-356-5)
 - (Ironique) Action de se défiler, de se dérober.
 - Le vieux Bordon n'avait pas méconnu ce talent et en avait usé dans plusieurs remerciements, atermoiements et défilements. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 49)
 
Mots qui riment avec "an"
                        Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "défilement".
                        Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
                    
Cette liste comprend des mots se terminant par : an , ans , ant , ants , and , iant , iants , ents , ment , emp , emps , end et ends .
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                                            accommodant
                                                                                            
?- Qui s’accommode à tous et à tout.
 - C’est un homme accommodant, d’un esprit fort accommodant.
 - Une humeur, une personne accommodante.
 - Ce marchand est fort accommodant.
 - Julius sourit avec une accommodante condescendance et, pour changer de sujet, demande à son beau-frère des nouvelles de sa sciatique, qu’il appelle par erreur : son lumbago. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
 - Les lentilles ont un effet de mise au repos accommodant parfois supérieur aux cycloplégies qui ont pu être réitérées lors du suivi habituel du patient, y compris chez l’adulte. — (Florence Malet, Lentilles de contact rapport SFO 2009, 2009)
 
 - 
                                            forcément
                                                                                            
?- Par force ; par obligation ; par une conséquence rigoureuse ou inévitable.
 - Forcément, l’époque où nous vécûmes le plus près de Dieu, le Moyen Age, devait suivre la tradition révélée du Christ […]. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
 - Pour aller à tel endroit, vous passerez forcément par tel chemin.
 - Ce fait reconnu, on doit forcément en conclure que…
 - (Vieilli) D’une manière forcée.
 - Elle se mit à rire, mais forcément. — (Honoré de Balzac, Les Chouans, chapitre II)
 - Je paraissais peu sensible aux attentions de ma mère ; je repoussais ses caresses, que je recevais forcément et avec impatience. — (Nicolas Rétif de la Bretonne, Monsieur Nicolas, 1796, bibliothèque de la Pléiade, tome 1, page 29)
 
 - 
                                            frénétiquement
                                                                                            
?- D’une manière frénétique.
 - Gregor sentit ses petites pattes s'agiter frénétiquement, en s'avançant vers la nourriture. — (Franz Kafka, La Métamorphose, 1915)
 - Décrétant réactivement leur absoluité comme l'esclave nietzschéen décrète réactivement sa bonté, elles cherchent frénétiquement à discréditer toutes les autres idées comme « méchantes », parce que susceptibles d'être l'index de leur propre accidentalité. — (Richard Sinding, Qu'est-ce qu'une crise?, Presses universitaires de France, 1981, page 97)
 - J’aurais aimé dire quelque chose, trouver une formule exprimant ma reconnaissance et mon admiration, je recherchai frénétiquement une formule pendant les trente secondes qu’il me fallut pour mettre mon manteau, pour marcher jusqu’à la porte ; mais, cette fois encore, les mots me manquèrent. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 321.)
 - Pétrifiée, je suis restée longtemps immobile, les yeux fixés sur la fente sombre, aussi effrayée à l'idée que le papillon surgisse qu'à l'idée de l'avoir tué. Comme il ne ressortait pas, je me suis lavé les mains frénétiquement. Je tremblais. J'avais envie de vomir. — (Tatiana Vialle, Belle-fille, NIL éditions, 2019)
 
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                                            adoptant
                                                                                            
?- (Droit) Personne qui adopte quelqu’un légalement.
 - En effet, votre ambition ne se borne pas à améliorer les modalités de l’adoption, en ce qui concerne les conditions de l’abandon et du choix éventuel des adoptants, mais également à rechercher, sans préjugés ni parti pris, ce qui peut et devrait être fait pour que l’enfant délaissé trouve les meilleures chances d’épanouissement pour le présent et l’avenir. — (Simone Veil, discours à un colloque sur l’adoption, 2004, dans Simone Veil, Mes combats, Bayard, 2016, page 411)
 
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                                            aberrant
                                                                                            
?- Qui diffère de la normale.
 - On n'a jamais vu dans l'Évangile Jésus demander à quelqu'un de tomber malade pour en sauver un autre ; cela n'existe pas, c'est aberrant. — (Simone Pacot, L'évangélisation des profondeurs (1997), Points, 2015, page 132)
 - Le peintre y reprenait un thème qu’il avait plusieurs fois abordé dans sa série de gravures dites « didactiques » où il entendait démontrer comment une perspective légèrement faussée peut suffire à entraîner des illusions aberrantes. — (Georges Perec, Un cabinet d’amateur, 1979, Le Livre de Poche, pages 46-47)
 - Était-il aberrant d’ignorer qui était monsieur Johnson, ou alors ma question était-elle indiscrète ? — (Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements, Éditions Albin Michel S.A., 1999, page 10)
 - Pourquoi ces chirurgies esthétiques, ces absorptions d’anabolisants, ces exercices parfois violents, souvent extrêmes, par lesquels les corps se distendent, par lesquels ils s’éloignent de leur humanité (des implants mammaires immenses, des performances sportives aberrantes, des corps dont la masse musculaire est insensée, des piercings buccaux, génitaux, sous-cutanés, des ablations de membres sains, etc.), si ce n’est pour répondre à un environnement inhumain, où la légitimité de l’organique est constamment remise en question ? — (Ollivier Dyens, La Condition inhumaine. Essai sur l’effroi technologique, Flammarion, 2008, page 24)
 - Mais c’est aberrant ! C’est de la folie !
 
 - 
                                            restaurant
                                                                                            
?- (Désuet) Aliment ou nourriture qui revigore, d’où repas.
 - Je me contenterai de remarquer très sérieusement, que le substantif féminin Frigousse, salade de viandes froides, est oublié dans le Dictionnaire de l’Académie ; ce qui n’est guère excusable, une copieuse frigousse étant le meilleur restaurant qu’on puisse offrir à des chasseurs en halte, ou à des pêcheurs fatigués. — (Gabriel Feydel, Remarques morales, philosophiques et grammaticales, sur le Dictionnaire de l’Académie, Antoine-Augustin Renouard, Paris, 1807, page 118)
 - (Sens figuré) — Chacune de vos conquêtes est mon restaurant. — (Voltaire)
 - Établissement commercial où l’on vend des repas.
 - Ils s’attablent dans de bons restaurants, se font déboucher des bouteilles de Châteauneuf-du-Pape, dégustent des liqueurs. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
 - Il continua sa marche, pénétrant dans la vieille ville, et entra dans un petit restaurant qui servait de la socca, un plat traditionnel qu'il appréciait. — (Michael Genelin, Les jeunes filles et la mort, 2013)
 - Et pourtant Elhamy est un gourmand, qui ne mangerait pas aussi souvent au restaurant, si sa femme savait mieux l’allécher ici. — (Out-el-Kouloub, « Zaheira », dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
 - Les adresses gourmandes connaissent le même phénomène, les brasseries, salons de thé, cafés-restaurants côtoient les fast-food, et les restaurants de cuisine étrangère font leur apparition. — (Delphine Christophe, Georgina Letourmy, Paris et ses cafés, 2004, page 101)
 - Nous étions en pleine déclaration d’amour quand un maître d’hôtel, ou quelque chose du genre, habillé en pingouin cravaté, est sorti du restaurant chic en face de nous. — (Claude Champagne, Amour et Jules, Québec Amérique, 2009)
 - Service d’une collectivité servant des repas à leurs adhérents.
 - Le lundi, c’est spaghetti au restaurant universitaire.
 - (Régionalisme) Pain de quatre-cents grammes dans certaines régions du sud de la France.
 
 - 
                                            aimant
                                                                                            
?- (Magnétisme) (Minéralogie) Minéral dont une des propriétés est d’attirer le fer.
 - Pierre d’aimant. L’aimant communique sa vertu attractive au fer et à l’acier. Aiguille frottée d’aimant.
 - Du côté de l’Ouest, au bout des lointains, je cherchais des yeux la mer qui, parfois, quand on était allé très loin, montrait au-dessus de ces lignes déjà si planes, une autre petite raie bleuâtre plus complètement droite, — et attirante, attirante à la longue comme un grand aimant patient, sûr de sa puissance et pouvant attendre. — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
 - Deux jeunes femmes, seules, habitant ensemble, attirent vers elles hommes et femmes comme un aimant. L’aimant, un si joli mot, et qui dit si bien ce qu’il veut dire. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 285)
 - Objet décoratif aimanté.
 - Au magasin du musée, on s'arrachait les souvenirs du maître: des aimants pour frigo frappés du portrait de Dora Maar aux répliques à 136 dollars de son indémodable pull marin en passant par les T-shirts estampillés d'une citation du maître [...]. — (Le Figaro, 13 avril 2011)
 - (Sens figuré) Ce qui attire et attache.
 - Les embouchures de rivières et les ruisseaux sont de vrais aimants à dorés. — (Patrick Campeau, Les sites à privilégier pour le doré et la perchaude, Le Journal de Montréal, 30 janvier 2021)
 - La modestie, la douceur est un aimant qui attire les cœurs.
 
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                                            affairement
                                                                                            
?- Action de s'affairer.
 - Un affairement continu l’essouflait. — (André Gide, La porte étroite, 1909, réédition Le Livre de Poche, page 34)
 - Surtout que c’est, en plus, un important nœud ferroviaire, qu’il y a du passage, de l’affairement, un roulement d’argent… — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 306)
 - Pendant plusieurs jours, ce ne fut pour Nazira et sa mêre, qu’affairement parmi les boutiques, discussions de prix, …. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", Édition Corrêa, 1940)
 - J’aimais l’affairement de mes soldats, ces grosses faces plébéiennes où le sourire effaçait l’inquiétude. — (Éric-Emmanuel Schmitt, L’Évangile selon Pilate, Albin Michel, 2000, collection Le Livre de Poche, page 212)
 - Traversant les convulsions de notre époque - hystérie de l'actualité, affairements, diktat de la communication - que dit le roman contemporain ?
 
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                                            régulièrement
                                                                                            
?- D’une manière régulière.
 - Vers la racine, le poil se rétrécit régulièrement et les extrémités libres sont légèrement renflées ou obtuses. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
 - Elle était sujette à de fréquentes insomnies et prenait régulièrement un ou deux cachets de théralène qu’elle faisait dissoudre dans un verre d’eau. — (Bernard de Fligny, Le tiercé de la mort, Librairie des Champs-Élysées, 1981, chapitre III)
 - Ainsi, le lit de l'Oued Bouskoura à Casablanca a vu s'établir de nombreuses populations à la suite de vagues d’exodes ruraux, ou le quartier Koulima à Tétouan, situé dans un point bas régulièrement touché par les inondations. — (Étude de l'OCDE sur la gestion des risques au Maroc, Paris : Éditions OCDE, 2016, p. 48)
 - Exactement, ponctuellement, uniformément.
 - La duchesse de Nemours dit que, dans une conférence accordée à quelques députés des rebelles [dans la Fronde], on leur fit accroire que le prince de Condé se faisait servir régulièrement à son dîner des oreilles de Parisiens, — (Voltaire, Historique Parl. LVI.)
 - Vous voyez que j'écris régulièrement, tout malade que je suis, dès qu’il s'agit de la moindre affaire, — (Voltaire, Lett. Richelieu, 12 sept. 1767.)
 - (Droit) Dans les formes, selon la procédure prescrites.
 - Il a été ainsi jugé qu’un amendement (à un projet de décret), présenté verbalement en séance par le Gouvernement lors de l’examen pour avis par le Conseil d’État, est régulièrement soumis au Conseil d’État. — (Secrétariat général du gouvernement et Conseil d’État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8 → lire en ligne)
 
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                                            précieusement
                                                                                            
?- Comme chose de prix.
 - Conserver précieusement un objet.
 - Avec le plus grand soin.
 - Un tableau, une statue précieusement exécutés.
 - Avec le caractère de la préciosité.
 - Ces critiques, satires et invectives secrètes, qui ne sont que trop ordinaires à ce qu’on appelle les savants polis et d’un style précieusement adouci à l’égard de ceux qui ne sont pas de leur avis ou de leur cabale, — (Le P. Castel, cité dans Journal des Savants, mars 1867, p. 173.)
 - […] nous ne trouvons plus que deux toutes petites places en face d'un monsieur tout pomponné, tout raide en ses beaux habits ; il lit précieusement le journal ; […]. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
 
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                                            agréablement
                                                                                            
?- D’une manière agréable.
 - Très surpris, non, madame, répondit le lieutenant Hobson, mais je le serais agréablement, je l'avoue. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
 - Cet éclat et ces honneurs dont le monde est si jaloux et dont il cherche à repaître si agréablement son orgueil… — (Louis Bourdaloue, Pensées, t. I, p. 227.)
 - [Le maître d’une maison délicieuse] Il n'est plus, il n'en a pas joui si agréablement ni si tranquillement que vous ; il n'y a jamais eu un jour serein… — (Jean de la Bruyère, 6.)
 - Cet art de donner agréablement qu’elle avait si bien pratiqué durant sa vie, l’a suivie, je le sais, jusqu’entre les bras de la mort — (Jacques-Bénigne Bossuet, Duch. d’Orléans.)
 - On hait la médisance, la galanterie grossière : pourvu qu’on la tourne agréablement, on n'en a plus horreur — (Jacques-Bénigne Bossuet, Pensées détachées, 17.)
 
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                                            affaissant
                                                                                            
?- Participe présent du verbe affaisser.
 
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                                            rend
                                                                                            
?- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de rendre.
 - Berthaut Ducreux, a proposé l’emploi des silicéo-calcaires tels que le calcaire de Senonches comme pouzzolane assez énergique. La silice gélatineuse de ces calcaires les rend, en effet, propres à silicater et à hydraulifier la chaux grasse. — (Annales des mines, 1858)
 - Dans le cas d’un vol pré-dédouané, au moment où le passager s’enregistre, il se rend directement du bureau d’enregistrement de la compagnie aérienne à un agent des douanes américain qui saisit les données de son passeport. — (Canada, Délibérations du comité sénatorial permanent des transports et des communications, 2001)
 
 - 
                                            traversant
                                                                                            
?- Qui traverse.
 - Quelques-uns de ces logements situés au rez-de-chaussée seront traversants. — (Le Mil-N -- Un nouveau projet démarre dans le Mile-End, sur le Plateau Mont-Royal, Le Devoir.com, 16 oct 2010)
 
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                                            contemplant
                                                                                            
?- Participe présent de contempler.
 - Harcelé par ses supérieurs, eux-mêmes en butte à de pressantes interventions émanant de personnalités influentes et même du « Château », l’inspecteur Duval en arrivait à se demander si le rédacteur du bordereau gagnant — puisque ce bordereau gagnant existe, se disait-il avec rage en contemplant la souche correspondante, hélas anonyme — finirait par présenter, dans l’espoir d’empocher ses gains, un titre sur lequel il aurait certaines explications à fournir… — (Bernard de Fligny, Le tiercé de la mort, Librairie des Champs-Élysées, 1981, chapitre IV)
 
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                                            actuellement
                                                                                            
?- Au moment où l’on parle ; à présent ; présentement.
 - Ils arrivent actuellement au terme de la protection humorale dont ils bénéficiaient après leur 1ère dose de rappel et sont donc très exposés. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 3)
 - Hier, en France, il fallait être humanitaire, kantien, philosémite. Actuellement, la mode, chez nous, penche vers un christianisme édulcoré. — (Louis Thomas, Arthur de Gobineau, inventeur du racisme (1816-1882), Paris : Mercure de France, 1941, page 43)
 - Il [Moïse] a joint aux choses passées, qui contenaient l’origine et les anciennes traditions du peuple de Dieu, les merveilles que Dieu faisait actuellement pour sa délivrance — (Jacques-Bénigne Bossuet, Historique univ. I, 3.)
 - Toute l’autorité du gouvernement était entre ses mains ; il était actuellement consul. — (Vert., Rév. rom. XIV, 291.)
 - Un tribun du peuple fit assigner L. Manlius, qui sortait actuellement de la dictature, sous ce prétexte que ce patricien traitait un de ses enfants avec trop de dureté. — (Vert., ib. VIII, 256)
 - Vous à qui je parle et de qui il s’agit actuellement entre vous et moi. — (Louis Bourdaloue, ib. page 346)
 - (Rare) En acte.
 - La donation entre vifs est un acte par lequel le donateur se dépouille actuellement et irrévocablement de la chose donnée en faveur du donataire qui l’accepte. — (Article 894, Code civil, France, version en vigueur au 1er janvier 2007)
 
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                                            accusant
                                                                                            
?- Participe présent du verbe accuser.
 - Bakou (Azerbaïdjan) a rétorqué en accusant son voisin d’« actes subversifs à grande échelle à la frontière. » — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 14 septembre 2022, page 4)
 
 - 
                                            espérant
                                                                                            
?- Participe présent de espérer.
 - Nous tournâmes autour de la chapelle, espérant trouver un presbytère, un recteur ; mais l’église était close. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 155, 2012)
 - Comme dans les prépas scientifiques, il est tout à fait possible de la redoubler (on dit « cuber ») en espérant être accepté dans une école plus prestigieuse. — (Philippe Mandry, Bien choisir son école de commerce et sa filière d’économie-gestion à la fac, Éditions l’Étudiant, 2007, page 20)
 
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                                            temps
                                                                                            
?- Durée des choses, marquée par certaines périodes, et principalement par la révolution apparente du soleil ; écart entre le déroulement de deux événements.
 - Le temps, « cette image mobile / De l’immobile éternité », mesuré ici-bas par la succession des êtres, qui sans cesse changent et se renouvellent, se voit, se sent, se compte, existe. Plus haut, il n’y a point de changement ni de succession, de nouveauté ni d’ancienneté, d’hier ni de lendemain : tout y paraît, et tout y est constamment le même. — (Joubert, Pensées, essais et maximes, 1838)
 - Le seul recours contre le temps est de le mesurer à ce double pas, comme ceux qui ont affaire personnellement à lui, les sentinelles, les officiers de quart. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
 - Le temps avait passé. Dix heures venaient de sonner à la vieille horloge comtoise. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
 - Les heures de ces dimanches pareillement nus, glissent, lentes, torpides. Le temps semble s’être arrêté. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
 - L’antagonisme se traduit pas deux concepts qui bizarrement sont traduits par deux mots dans les langues anglo-saxonnes et par un seul mot dans les langues latines. Le temps en français désigne l’heure qu’il est à ma montrer et la couleur du ciel. En anglais, on dit Time et Weather, en allemand Zeit et Wetter. — (Michel Tournier, Jules Verne ou le Génie de la géographie, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 95)
 - Le temps nous apparaît comme une flèche lancée par un mystérieux archer. Quoi que nous fassions, les secondes s'écoulent, inéluctables. — (Frédéric Lenoir, Petit traité de vie intérieure, Plon (« Pocket »), 2010, page 136)
 - Einstein associe l’espace et le temps dans sa théorie d’un univers à quatre dimensions.
 - Tu en as mis, du temps ! Tu as été bien long.
 - (Par extension) (Mythologie) Sa représentation sous la figure d’un vieillard ailé qui d’une main tient une faux, et de l’autre un sablier.
 - Le Temps est représenté sous la figure d'un vieillard , tenant une faux de la main droite , et de l'autre un serpent qui se mord la queue. On lui donne des ailes, et l'on place près de lui un sablier. La faux indique que le Temps moissonne tout; le serpent qui forme un cercle désigne l'éternité, qui n'a ni commencement ni fin. Le sablier indiqué la mesure du Temps et les ailes, sa rapidité. — (Pierre Capelle, Dictionnaire d'éducation morale, de science et de littérature, Paris : chez Haut-Cœur & Gayet jeune, 2e édition, 1824, volume 2, page 483)
 - Cette représentation du Temps appuyé sur ses béquilles, avec la faux posée sur le sol à côté du sablier renversé, inopérant donc, est statique, non pour peindre l'instant, mais plutôt le suspens. — (Max Engammare, L'Ordre du temps : L'Invention de la ponctualité au XVIe siècle, Librairie Droz, 2004, page 201)
 - Durée limitée, par opposition à l’éternité.
 - Platon a dit que le temps est une image mobile de l’éternité immobile.
 - Avant tous les temps, avant les temps, avant le temps, Avant la création du monde.
 - (Spécialement) Durée longue ; époque ; période ; ère.
 - Tous ont successivement combattu pour ou contre les Jacobins, selon les temps & les circonstances. — (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
 - C’est que Marguerite était non-seulement la plus belle, mais encore la plus lettrée des femmes de son temps. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
 - Ah ! le temps joyeux de la stupidité, de pharisaïsme à rebours où les petits messieurs pressés se hissaient paisiblement sur la crête de la notoriété. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 133)
 - Il est très difficile de savoir dans quelle mesure les foules se sont émues des événements politiques de leur temps (bien entendu, je laisse de côté les mouvements proprement populaires). Les foules n’écrivent pas leurs mémoires et ceux qui rédigent les leurs ne parlent guère d’elles. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, éd. 1946)
 - Le système de Buffon sera surtout repris par le plus grand hippiatre de l’époque, le fondateur de la science vétérinaire, l’écuyer le plus célèbre de son temps : Claude Bourgelat. — (Jacques Mulliez, Les chevaux du Royaume : Histoire de l’élevage du cheval et de la création des haras, Montalba, 1983, page 213)
 - (Spécialement) Succession des jours, des heures, des moments, considérée par rapport aux différents travaux, aux diverses occupations des personnes.
 - J’aurais voulu visiter le fameux sanctuaire d’Atesh-Gâh ; mais il est à vingt-deux verstes de la ville, et le temps m’eût manqué. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
 - Il s’acharnera au travail, il ne ménagera ni son temps, ni ses forces, à une époque où le radium et la radiothérapie profonde était encore inconnue. — (Bulletin de la Société d’obstétrique et de gynécologie de Paris, 1924, volume 3, page 403)
 - Employer bien le temps. — Ménager bien le temps. — Le temps est précieux. — Il faut beaucoup de temps pour cela.
 - Durée limitée.
 - Ce soldat a fait son temps de service. — Prêtez-moi cela pour quelque temps. — Cela n’a pas laissé de durer un certain temps.
 - Durée plus ou moins longue selon le contexte.
 - Ce qui m’émerveillait le plus dans les premiers temps, c'était l’étonnante habileté de nos poneys à se tirer d'affaire au milieu d'un chaos de débris volcaniques où un piéton aurait pu difficilement trouver son chemin. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 82)
 - Cela fait un petit temps qu’on ne s’est plus vus. — Il y a un petit temps d’adaptation.
 - Délai.
 - Quand Napoléon III fut empoigné à Boulogne pour avoir donné une seconde représentation du débarquement à Cannes, on le jeta au cachot et on l’emmena à Paris sans lui donner le temps de changer de chemise. — (Arsène Houssaye, Les Confessions, tome IV : Souvenirs d’un demi-siècle 1830-1880, tome 4, Paris : chez E. Dentu, 1885-1891, chapitre 4)
 - Je vous demande encore un peu de temps pour vous payer. — Je vous demande du temps. — Vous me donnez un temps bien court.
 - Prendre du temps. — Accorder du temps. — Obtenir du temps. — Donner un an de temps.
 - Loisir.
 - Je n’ai pas le temps de vous parler. — Il est si occupé qu’il n’a pas le temps de lire.
 - Époque déterminée.
 - Payer dans le temps porté par l’obligation. — Prévenir le temps. — Devancer le temps. — Le temps approche.
 - Dès que le temps sera venu, sera échu. — Marquez-moi précisément le temps. — Elle est accouchée avant le temps.
 - Époque dont on parle ; cette époque-là.
 - Suivants les mémorialistes conservateurs du temps, Jules Simon, d'ailleurs, ne néglige rien de ce qui peut le faire agréer par le maréchal. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 145)
 - Conjoncture, occasion propre, moment.
 - Le temps est favorable. — Un temps plus opportun. — Laisser passer le temps de faire quelque chose.
 - Ce n’est pas le temps de parler de cela. — Attendez à un autre temps. — Chaque chose a son temps.
 - Il y a temps de rire et temps de pleurer, temps de parler et temps de se taire.
 - Saison propre à chaque chose.
 - Le temps des vendanges, de la moisson.
 - Dans le temps des perdreaux, Dans le temps où l’on va à la chasse des perdreaux.
 - Les siècles, les différentes époques par rapport à la chronologie, des différents âges de la vie.
 - Les temps fabuleux. — Les temps héroïques. — Les temps historiques. — Du temps d’Auguste.
 - Nous n’avons pas vu, nous ne verrons pas cela de notre temps. — Ils vivaient dans le même temps.
 - Il était de mon temps. — Au bon vieux temps. — Dans mon jeune temps. — Au temps de ma jeunesse.
 - Les jours d’action avec les camarades et les aventures lui semblaient des jours passés, des jours du vieux temps où l’on vivait chez les hommes. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 130)
 - Période déterminée par rapport à l’état où sont les choses pour le gouvernement d’un pays, pour les manières de vivre, pour les modes, etc.
 - Le temps approche où le grand commerce va, plus que les guerres de chevalerie, tenter les jeunes Anglais aventureux. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, Fayard & Cie, 1937, page 236)
 - C’était un bon temps, un temps heureux. — Un temps misérable, un temps de corruption, un temps de trouble.
 - En temps de paix et en temps de guerre. — Dans les temps difficiles. — Les temps sont bien changés.
 - Les temps sont durs. — C’est le goût du temps. — Cela n’est pas surprenant par le temps qui court.
 - Phase, étape.
 - Le projet se déroulera en deux temps. — Un moteur quatre temps.
 - Moment précis, en escrime ou en exercices militaires, pendant lesquels il faut faire certains mouvements qui sont distingués et séparés par des pauses.
 - Pousser une botte en deux temps, en trois temps. — Temps d’arrêt.
 - (Danse, Musique) Chacune des principales divisions de la mesure, dont les unes sont plus marquées que les autres dans l’exécution, quoique d’ailleurs elles soient égales en durée.
 - Et voici que des guirlandes de jeunes filles, fleurs rieuses dans leurs corolles couleur de ciel, couleur d'eau, couleur de feuille, essaient la cadence des rondes dont le cornemusiste joufflu guidera aigrement les temps. — (Marcel Brion, La reine Jeanne, Éditions Robert Laffont, 1944, chapitre 1)
 - Mesure à deux temps, à trois temps, à quatre temps. — La mesure se divise en temps forts et en temps faibles.
 - Rythme, en parlant de métrique de la phrase ou du vers.
 - Les temps forts. — Le temps marqué.
 - Une des pauses ou un des silences qu’on observe entre certaines phrases, entre certains mots, dans une déclamation.
 - Lorsqu’on parle en public, il est bon d’observer des temps entre certains mots, entre certaines phrases.
 - Après ce vers, il y a un temps à garder. — Prendre un temps.
 - Là, j’ai pris un temps de sociétaire. C’est le temps de silence, bien long, que prend un sociétaire sûr de lui, avant de lâcher une réplique « à effet ». — (Jacques Charon, Moi, un comédien, 1975, page 64, note 1)
 - (Grammaire) Quelqu’une des différentes formes qui marquent dans les verbes le moment auquel se rapporte l’action ou l’état dont on parle.
 - Un lecteur m'écrit « La prof de français nous a dit qu'il est inutile d'apprendre à conjuguer le passé simple, car c'est un temps archaïque, aujourd'hui complètement inusité ». — (François Cavanna, « Fessons la prof ! » dans Plus je regarde les hommes, plus j'aime les femmes, éditions Albin Michel, 2005)
 - Disposition de l’air ; état de l’atmosphère ; climat du moment.
 - On établit un service aérostatique. Chaque jour, lorsque le temps le permet, un ou plusieurs ballons sont lancés. — (Général Ambert, Récits militaires : L’invasion (1870), Bloud & Barral, 1883, page 165)
 - Depuis quelques jours, le temps s’est enfin remis au beau. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 110)
 - La fatigue, le temps morne (j’entends de la pluie dans le soir), l’ombre qui augmente ma solitude et m’agrandit malgré tous mes efforts et puis quelque chose d’autre, je ne sais quoi, m’attristent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
 - Le temps s’était gâté tout à fait, et les dirigeables, gênés par la nécessité de tenir tête au vent, manœuvraient malaisément. Les rafales, accompagnées de grêle et de tonnerre, se succédaient, accourant du sud sud-est. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 238 de l’édition de 1921)
 - Le temps était très beau avec vent faible et houle de l’ouest-nord-ouest. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
 - Sous le porche, un boueux attendait l’arrivée de la voiture en songeant que, par un temps pareil, elle ne viendrait sans doute pas. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 62)
 - La célébration du mouloud, de la nativité du Prophète, à laquelle je viens d’assister, fut un beau spectacle surtout en raison du temps superbe dont il a été favorisé. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 234)
 - Sur toute l’Ardenne, le temps s’était levé. Le ciel était bleu éblouissant, la neige étincelait au soleil. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, p.155)
 
 - 
                                            méritant
                                                                                            
?- Qui a du mérite.
 - Cette sorte de jugement posthume exercé par le plus indigne sur tant d’esprits d’élite, me démontra que je ne serais jamais du nombre des épargnés. Celui qui prenait les ombres méritantes dans sa barque m’aurait certainement laissé de l’autre côté du fleuve. Et j’y restai. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, pages 212-213)
 - Les petites gens eux, besogneux et si méritants, pour qui le passage des roussettes, des « tchatchas » et des draines était l’aubaine annuelle, quel tort n’allaient-ils pas subir ? — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
 - Il a toujours eu une conduite fort méritante.
 
 - 
                                            fondement
                                                                                            
?- (Architecture) Maçonnerie qui sert de base à un édifice ou à une construction, et qui se fait dans la terre jusqu’au rez-de-chaussée. — Note : S’emploie surtout au pluriel.
 - Fondements profonds, solides.
 - Asseoir les fondements.
 - Ébranler, saper les fondements.
 - Reprendre des fondements.
 - Poser, jeter les fondements d’un édifice.
 - Fondements sur roc, sur pilotis.
 - (Par extension) (Au pluriel) Tranchée ou fossé que l’on fait pour commencer à bâtir.
 - Fouiller, creuser les fondements d’un édifice.
 - (Par extension) (Poétique) La terre ou les rocs qui sont au-dessous de la base d’une montagne et qui la soutiennent.
 - La montagne fut ébranlée jusque dans ses fondements.
 - Les fondements de la terre, de l’univers.
 - (Philosophie) Ce qui sert de base à une thèse ou à une théorie.
 - Mais ces distinctions hypothétiques sont dépourvues de fondement solide, et après avoir beaucoup varié sur la classification de l’hydrophobie, presque tout restait encore à faire pour la bien connaître. — (L.-J. Bégin, commentant le « Nouveau traité de la rage » de L.-F. Trolliet, dans le Journal complémentaire du dictionnaire des sciences médicales, tome 9, Paris : chez C.-L.-F. Panckoucke, 1821, page 66)
 - (Sens figuré) Ce qui fait le premier établissement d'une chose, ce qui le forme, ce qui le constitue.
 - Jeter, poser, établir les fondements d’un empire, d’un royaume.
 - (Sens figuré) Ce qui sert de base, de principal soutien, de principal appui.
 - À peu près en même temps que Bonnet faisait ses curieuses observations, les naturalistes découvraient d’autres phénomènes bien autrement inconciliables avec les idées qu’on regardait alors comme les fondemens[sic] de la science. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856, pages 496-519)
 - La justice, les lois sont les fondements de la société.
 - Saper les fondements de l’état.
 - Les fondements de la philosophie d’Aristote.
 - Cause, motif, sujet.
 - Il se plaint avec fondement.
 - Je ne dis pas cela sans fondement, sans quelque fondement.
 - C’est un bruit sans fondement.
 - Les plus implacables haines n’ont pas souvent des fondements plus importants. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, IV. « L’Envieux », 1748)
 - (Familier) Le derrière et plus particulièrement l’anus, l’extrémité du gros intestin.
 - Le médecin te prédit une nouvelle fistule à l’anus ; le doigt du Tout-Puissant assainira ton fondement. — (Paul Lafargue, Pie IX au Paradis, 1890)
 - Parfois elles étaient si dures les nouvelles selles merveilleuses, qu’elle en éprouvait un mal affreux au fondement… Des déchirements… Elle était obligée de se mettre de la vaseline alors avant d’aller aux cabinets. — (Louis-Ferdinand Céline [Louis Ferdinand Destouches], Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
 - Eux, ils n’ont pas besoin de faire travailler leur fille, va. Je l’ai vue, moi, leur petite effrontée. Elle se promène avec des tabliers à fleurs, va. Et des bottines aussi. Et ça se tortille du fondement, comme si ça avait été élevé dans des châteaux. — (Marcel Aymé, La Jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 147)
 - Nous nous assîmes sur l’extrême bord des sièges, nos fondements républicains et laïques ayant besoin d’un peu d’accoutumance pour prendre possession jusqu’au fond de ces royales banquettes. — (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 165)
 
 - 
                                            réfléchissant
                                                                                            
?- (Physique) Qui réfléchit la lumière, le son, etc.
 - Surface réfléchissante.
 
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                                            prenant
                                                                                            
?- Qui prend, ou qui permet de prendre en facilitant la prise.
 - Un leurre avec billes est souvent attractif, mais il arrive aussi que le même modèle, silencieux cette fois, devienne alors plus prenant. — (revue Pêche en mer, août 2005, page 42)
 - (Droit) Qualifie une partie qui a droit de prendre, de recevoir.
 - (Zoologie) (Vieilli) Qualifie la queue de certains animaux qui peut s’enrouler avec force autour des objets, et dont ces animaux se servent pour s’attacher, pour se suspendre.
 - Singe à queue prenante.
 - (Sens figuré) Saisissant, captivant.
 - La voix de cet orateur est chaude et prenante.
 - Ma chère, affirmait l’acteur d'une voix prenante, la voix qu’il choisissait sur scène pour interpréter les actes de tendresse, ma chère, vous avez douté de moi. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, La Guêpe rouge, 1912, Éditions Robert Laffont, collection Bouquins, tome 5, page 686)
 - (Québec) Accaparant.
 - La politique, c’est passionnant, stimulant, gratifiant, mais c’est aussi très prenant. — (Véronyque Tremblay, Pugnace, franc, sensible, site journaldemontreal.com, 6 mai 2021)
 
 - 
                                            pénétrant
                                                                                            
?- Qui pénètre.
 - Le ciel était nuageux, l'humidité pénétrante. Entre des éclaircies de soleil, des averses tombaient. — (Paul et Victor Margueritte, Le Désastre, p.255, 86e éd., Plon-Nourrit & Cie)
 - Le sel est caustique et pénétrant.
 - Liqueur pénétrante.
 - Odeur pénétrante.
 - Il fait un froid pénétrant.
 - (Médecine) Qualifie une plaie qui pénètre dans une cavité du corps, dans la poitrine, dans le ventre.
 - (Sens figuré) Qualifie une intelligence vive, qui approfondit promptement les choses difficiles.
 - Tous nos étudiants de japonais nous ont apporté une aide considérable par leurs questions franches et pénétrantes. — (Reïko Shimamori, Grammaire japonaise systématique, Paris, Jean Maisonneuve, mars 2000, 2e édition, page x)
 - Être pénétrant, avoir l’esprit pénétrant.
 - (Sens figuré) Qualifie un regard qui peut lire, deviner, apercevoir ce que les personnes qu’il regarde ont dans l’esprit ou dans le cœur.
 - Et pourquoi cela, Madame ? demanda Charles IX en fixant sur sa mère son œil vitreux qui, dans certaines occasions, devenait si pénétrant. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
 - Elle sentait bien qu’il ne l’aimait pas, qu’il en était très loin, au delà même de l’indifférence ; et elle était assez pénétrante pour démêler sous sa politesse quelque chose qui ressemblait plutôt à de l’aversion. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
 - Des yeux trop pénétrants se posèrent sur ceux du jeune homme […] — (Joseph Kessel, L’équipage, Gallimard, 1969, page 92)
 
 - 
                                            accoutumant
                                                                                            
?- Participe présent du verbe accoutumer.
 
 
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.