Dictionnaire des rimes
Les rimes en : défaitisme
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "défaitisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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dualisme
- (Religion) Système qui suppose la coexistence, dans l’univers, dans l’homme ou dans les choses, de deux principes, de deux parties, de deux éléments.
- Le dualisme manichéen expliquait le monde par le concours et l’antagonisme de deux principes divins, le principe du Bien et le principe du Mal.
- (Politique) État politique ou social, dans lequel deux éléments différents coexistent.
- La guerre de 1914 a mis fin au dualisme de l’Autriche-Hongrie.
- (Droit constitutionnel) Régime parlementaire où le gouvernement est responsable politiquement à la fois devant le Parlement et devant le chef de l’État.
- (Par extension) Position qui se situe entre deux éléments opposés.
- Ce dualisme de Freud ne se construit pas sur une opposition entre la matière et le mental, mais entre la réalité objective, dont il ne conteste pas un instant l’existence, et la réalité fictionnelle […] — (Lionel Naccache, Le Nouvel Inconscient : Freud, le Christophe Colomb des neurosciences, Odile Jacob, 2009, page 420)
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chartisme
- (Finance) Technique d’analyse boursière reposant sur les graphiques des cours de bourse.
- (Néologisme) Limitation des pouvoirs d’un peuple souverain par une série de chartes et de traités.
- Maxime Tandonnet décrit ce que Mathieu Bock-Coté appelle le chartisme : à coups de chartes et de traités, on limite de plus en plus les pouvoirs du peuple souverain. — (fboizard.blogspot.fr, 2014)
- Mouvement social ouvrier en Angleterre entre 1838 et 1848.
- ...le chartisme, cette plaie terrible, était constitué, et, jusque aux portes de Londres la population inquiète des tisserands de soie de Spitael-Fields, poussait, dans d’innombrables meetings, des cris de haine contre la métropole. — (Paul Féval, Les Mystères de Londres, 1844)
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illogisme
- Caractère d’une proposition, d’une action, d’un sentiment contraire à la logique.
- L’illogisme d’une argumentation, d’une conduite.
- […] c’est l’histoire du petit homme qui se baisse pour passer sous l’Arc de Triomphe : ici l’illogisme est accompagné d’une vanité également risible et rendue pleinement et instantanément sensible par l’évidence, qui nous apparaît immédiate et absolue. — (Lucien Fabre, Le Rire et les rieurs, Gallimard, Paris, 1929, page 228)
- Avec cet illogisme qui n’est pas particulier à maman, qui est le fait de toutes les femmes, selon Donzac, elle protesta que c’était le tort que j’avais, et que mon devoir eût été de m’en mêler. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 13)
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centralisme
- Doctrine qui prône la prééminence du centre sur la périphérie.
- (En particulier) Forme d’organisation d’un État où les décisions sont prises au centre (capitale, assemblée, parlement) d’un pays dont les sous-ensembles (régions, départements, provinces, localités, etc.) sont dépendantes financièrement et décisionnellement du niveau national et qui sont quant à eux de simples relais ascendants de l’information (ou de votes) d’une organisation générale descendante.
- Le centralisme représente ainsi le mal absolu à tel point qu'en 1939, Gonzague de Reynold place sur le même plan nazisme et Révolution française, dont les Anschluss avaient été l'annexion de l’évêché de Bâle, de la Valteline et de Genève. — (Alain-Jacques Csouz-Tornare & Évelyne Maradan, « Les résistances suisses à l'Europe jacobine », dans L’identité culturelle, laboratoire de la conscience européenne : Actes du colloque de Besançon, 2-5 novembre 1994, textes réunis et édités par Marita Gilli, Annales littéraires de l’Université de Besançon, 1995, page 223)
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déisme
- (Philosophie) Système de ceux qui croient à l’existence d’un être suprême en dehors de toute révélation et de tout culte.
- [...] les impies prennent lieu de blasphémer la religion chrétienne; parce qu'ils la connaissent mal. Ils s'imaginent qu'elle consiste simplement en l'adoration d'un Dieu considéré comme grand, puissant et éternel : ce qui est proprement le déisme; presque aussi éloigné de la religion chrétienne que l'athéisme, qui y est tout à fait contraire. — (Blaise Pascal, Pensées)
- Le jugement négatif des tenants du déisme envers les Églises chrétiennes comportait aussi une vive critique de la Bible et du judaïsme, tendance plutôt inhabituelle dans la culture religieuse britannique, et qui lui valut d’être cataloguée comme antisémite par des historiens israéliens laïcs. — (Shlomo Sand, Comment la terre d’Israël fut inventée: De la Terre sainte à la mère patrie, 2012)
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panaméricanisme
- Doctrine politique mise en place au début du XIXe siècle par le président Monroe qui a pour dessein le rassemblement des États du Nouveau Monde.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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panafricanisme
- Mouvement politique et culturel qui considère l'Afrique, les Africains et les descendants d'Africains hors d'Afrique comme un seul ensemble visant à régénérer et unifier l'Afrique ainsi qu'à encourager un sentiment de solidarité entre les populations africaines.
- Dans le premier cas, il revêtira la forme d’un micro-nationalisme, dans le second, celui d’un macro-nationalisme, qui prend le nom de panafricanisme. — (Doudou Thiam, La politique étrangère des États africains, 1963)
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classicisme
- Mouvement artistique qui prône le retour aux modèles grecs et latins entendus comme classiques.
- Le classicisme atteint son apogée en France sous le règne de Louis XIV.
- Je dois préciser en terminant que ces considérations sur le classicisme français restent en marge des débats centrés sur les questions de méthodologie. — (Odette de Mourgues, Quelques paradoxes sur le classicisme, 1981)
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kantisme
- (Philosophie) Doctrine philosophique d'Emmanuel Kant, fondée à la fin du XVIIIe siècle.
- L'expérience nous a, en effet, prouvé malheureusement que les enseignements que les historiens des idées nomment des enseignements très élevés, restent d'ordinaire sans efficacité. Cela avait été évident pour les stoïciens ; cela n'a pas été moins remarquable pour le kantisme ; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VI, La moralité de la violence, 1908, p.297)
- La philosophie d’aujourd’hui poursuit cet effort de justification. Elle continue à employer à ses fins le mouvement des sciences. La fonction du kantisme fut de justifier la morale bourgeoise en faisant d’elle la fille d’une raison législatrice de l’astronomie. — (Paul Nizan, Les chiens de garde, 1932, page 88)
- (Plus largement) Doctrine philosophique se réclamant de la philosophie de Kant.
- Habermas est une figure du kantisme contemporain.
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néologisme
- (Vieilli) (Péjoratif) Abus de la création de mots nouveaux ou de l’emploi de mots anciens dans de nouveaux sens[1].
- Fait d’employer ou d'inventer des mots nouveaux (nom commun, adjectif, etc.) ou des expressions nouvelles.
- Rimbaud, champion du néologisme avec son « abracadabrantesque » repris par Jacques Chirac.
- (Linguistique) Mot nouveau ou récemment forgé pour répondre à un manque ou pour son caractère expressif.
- En linguistique, le caractère neuf d’un néologisme — sa néologicité — peut perdurer plusieurs années.
- La Fontaine, qui employa tant de mots, n’en inventa guère : il est à remarquer que les bons écrivains sont généralement fort sobres de néologismes. Le fonds commun du langage leur suffit. — (Anatole France, Article sur la langue de La Fontaine, recueilli dans Le Génie latin, 1913)
- Le syntagme figé « énergivoraces » apparaît dans une phrase de type coercitif : « Nous sommes tous des « énergivoraces ». Or ce type de contrainte est neutralisé par l'effet humoristique du néologisme. — (Henri Pierre Jeudy, Publicité et son enjeu social , Presses Univ. de France, 1977, page 129)
- Branduit. Néologisme créé par Jean-Louis Swiners. Exemples de branduits : le Coca-Cola, le Stabilo, etc. — (Jean-Marc Lehu, L'Encyclopédie du marketing, Eyrolles, 2004, page 96)
- Les néologismes sont en effet des constructions momentanées, la plupart du temps non reprises, et qui rapidement disparaissent. Ceux qui, au contraire, ont la faveur des locuteurs s'instituent en langue grâce au processus de lexicalisation. — (Guy Cornillac, De la nécessité de concevoir pour l'esquimau un dictionnaire sans mots, dans les Actes : La "découverte" des langues et des écritures d'Amérique, Paris, 7-11 septembre 1993, A.E.A., 1995, page 204)
- C'est ce qu’illustre bien la confusion régnant autour du terme d'« illectronisme ». « Illectronisme » est un néologisme et mériterait de le rester. Ce sera probablement le cas, puisque les hommes politiques, qui sont les seuls à utiliser ce vocable, emploient toujours la périphrase « ce qu'on appelle l’"illectronisme" ». — (Alain Giffard, Bernard Stiegler & Christian Fauré, Pour en finir avec la mécroissance : Quelques réflexions d'Ars industrialis, éd. Flammarion, 2009)
- Nouveau sens donné à un mot existant ; néosémie.
- Le mot souris désignant un petit boîtier relié à un ordinateur est un néologisme. Comme mulot, d'ailleurs. Mais l'un a pris et l'autre non.
- (Neurologie) Mot qui n’existe pas utilisé par quelqu’un souffrant de certains troubles du langage (aphasie…).
- "Foucra bouldou ! Bistroye ! Bistroye !", ajouta-t-il avec conviction. Depuis quelque temps déjà, l’illustre écrivain avait contracté cette manie d’employer des mots bizarres, parfois désuets ou franchement impropres, quand ce n’étaient pas des néologismes enfantins à la manière du capitaine Haddock. Ses rares amis restants, comme ses éditeurs, lui passaient cette faiblesse, comme on passe à peu près tout à un vieux décadent fatigué. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, pages 168-169)
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gargarisme
- Liquide avec lequel on se gargarise la gorge, souvent un médicament.
- En général la formule d’un gargarisme admet sur six onces de décoction, deux onces de sirop, deux ou trois dragmes de poudre, & des substances mucilagineuses à une quantité bornée. — (Antoine Louis et Claude Bourgelat, L’Encyclopédie, 1757, page 514.)
- Il faut tâcher que l’enfant n’avale pas ce gargarisme ; pourtant, s’il en avalait un peu, il n’y aurait pas de mal sérieux à redouter ; quelques coliques peut-être. — (Comtesse de Ségur, La Santé des enfants, 1855, pages 18–19.)
- Action de se gargariser.
- Il a été guéri de son mal de gorge après un certain nombre de gargarismes.
- Pour me parfumer l’haleine, au cas où j’embrasserais la 6 212, je me rinçai la bouche avec quelques gouttes de Vademecum dans un verre d’eau. Malheureusement, dans ma hâte, je versai la dose pour gargarisme. Aussi me jetai-je dans un taxi avec la bouche amère. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 148)
- Un chercheur de Québec a mis au point un test beaucoup moins intrusif que l’écouvillon afin de dépister la COVID-19 qui sera utilisé dans la région de Chaudière-Appalaches. Le Dr Jeannot Dumaresq, microbiologiste-infectiologue de l’Hôtel-Dieu de Lévis, a mis au point un test sous forme de gargarisme. — (TVA Nouvelles, Un test révolutionnaire pour la COVID créé à Lévis, Le Journal de Québec, 6 novembre 2020)
- L’option des tests par gargarisme vise à convaincre les travailleurs de la santé, lassés de se faire tester avec l’écouvillon inséré dans le nez, à poursuivre leurs efforts, puisque le dépistage des employés n'est pas obligatoire. Ce type de test consiste à se gargariser quelques secondes avec une gorgée d’eau de source, avant de la recracher dans un gobelet. — (Véronique Prince, Les tests par gargarisme pour garder l’adhésion des travailleurs de la santé, radio-canada.ca, 25 janvier 2021)
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marinisme
- Style affecté et de mauvais goût, qui fut celui du cavalier Marin, poète italien mort en 1628, et qui gâta la poésie italienne durant le XVIIe siècle.
- Dût-on nous taxer de marinisme et de gongorisme, nous avouons que cette recherche extrême et pleine de trouvaille nous va mieux que les idées communes coulées comme une pâte baveuse dans le gaufrier du lieu commun. — (Théophile Gautier, Feuilleton du Moniteur universel, 17 sept. 1866)
- (Néologisme) (Politique) Doctrine, idées de Marine Le Pen.
- Si de nombreux points communs existent entre le « marinisme » – la doctrine mise en avant par Mme Le Pen – et le péronisme, il n’en demeure pas moins que le calque n’est pas parfait. — (Le « marinisme » est-il un péronisme ? sur www.lemonde.fr, 20 octobre 2014)
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cyclotourisme
- (Cyclisme) Pratique du vélo en tant que loisir, moyen de locomotion pour promenades et voyages, sans esprit de compétition.
- L’alpinisme et le cyclotourisme sont appréciés pour le contact avec la nature et l’air pur qu’ils impliquent, pour le bien-être et l’exercice qu’ils proposent au corps, pour l’effort qu’ils demandent, et enfin pour l’affrontement avec l’obstacle et la joie de vaincre la difficulté qu’ils fournissent. — (Gérard Fontaines, La culture du voyage à Lyon de 1820 à 1930, 2003)
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industrialisme
- Système d’après lequel l’industrie est considérée comme le principal ressort de la société moderne.
- Ces deux courants dominants de notre époque, le nationalisme et l'industrialisme sont en conflit constant et inévitable. L'industrialisme tend à embrasser tout le globe dans sa sphère d'activité. — (Emery Reves, « Anatomie de la Paix », 1945)
- Viens te purifier au sein des solitudes,Si l’industrialisme a fatigué tes sens. — (Robert Caze, Ritournelles, Invitation ; Librairie Sandoz et Fischbacher, Neuchâtel-Paris, 1879, page 20)
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misonéisme
- Attitude qui consiste à rejeter toute innovation, tout changement.
- Ces enfants trouvent que leurs parents font preuve de misonéisme.
- Restreindre la part de la réflexion dans l'enseignement, c'est, dans la même mesure, le vouer à l'immobilisme. Et peut-être est-ce là ce qui explique en partie un fait surprenant et que nous aurons à constater, c'est l'espèce de misonéisme dont notre enseignement secondaire a fait preuve pendant des siècles. — (Émile Durkheim, L'Évolution pédagogique en France, chapitre 1, 1938)
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espagnolisme
- Caractère de qui est propre à l’Espagne, hispanisme, hispanité.
- Amour de l’Espagne et de ce qui lui est attaché, propension ou posture favorable à ce pays.
- Stendhal fut pendant longtemps victime d’« espagnolisme » c’est-à-dire d’une tendance à être incroyablement passionné. (Wikipedia - Vie de Henri Brulard)
- La suite de De Falla, libre de cet espagnolisme de pacotille qu’on nous enfonce si souvent dans la gorge, conclut le programme en beauté.
- Le 4 septembre le comte de Berlaymont est emprisonné à Bruxelles, on l’accuse d’espagnolisme. (Wikipedia - Berlaimont)
- (Par extension) Nationalisme espagnol, opposition aux mouvements indépendantistes catalan, basque ou galicien.
- La Catalogne et l’espagnolisme chauvin post-franquiste. — (Mediapart, 20 octobre 2014)
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alisme
- Plantain d’eau.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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impressionnisme
- (Peinture) Mouvement artistique qui s’est proposé de traduire, non plus la réalité elle- même ni ses détails, mais une impression d’ensemble produite sur l’artiste (peintre ou musicien) par la réalité.
- L’impressionnisme est une réaction contre le réalisme souvent excessif des disciples de Courbet mais aussi une tentative pour aller plus loin encore dans la représentation du réel, réel qui ne peut être appréhendé qu’à un moment particulier et non en général, puis qu’il dépend des états d’âme du spectateur et des éclairages, tous deux variables dans la journée. — (Marie-Louise Heers, Du printemps des peuples à l’affrontement des nations (1848-1914), 1974)
- (Littérature) (Par extension) Genre littéraire qui a essayé de substituer des visions synthétiques aux analyses du réalisme.
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carriérisme
- Priorité donné à sa carrière sur d’autres valeurs, sa famille, le bien de l’entreprise pour un employé, de la collectivité pour un homme politique, etc.
- En France, la loi de 2000 sur le cumul des mandats limite le carriérisme politique.
- Ces calculs politiques montrent que, pour certains dirigeants de l’opposition, dans la pratique même de leurs activités universitaires, le carriérisme prend le pas sur toute autre préoccupation. — (Jean Pierre N’Diaye, La Jeunesse africaine face à l'impérialisme, 1971)
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fatalisme
- Doctrine exposant que la situation et les événements (désagréables) sont à mettre au compte de la fatalité, ou de la volonté divine. Négation du libre arbitre.
- Bêtises, bêtises ! je voudrais bien que vous vous donnassiez la peine d’étudier le fatalisme, religion de l'empereur Napoléon. — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- [À propos de] l’indiscrète manière d’attribuer à la providence les sottises ou les fautes des individus, et de trouver bien, les événements quels qu’ils soient, par le seul fait qu’ils sont accomplis, et par conséquent permis, ou voulus de Dieu. Ce charabia de piété mal entendue, en glorifiant tout abusivement, ressemble fort au fatalisme musulman. — (Amiel, Journal intime,1866)
- Claude Bernard explique très bien les deux termes : « Nous avons donné le nom de déterminisme à la cause prochaine ou déterminante des phénomènes. Nous n’agissons jamais sur l’essence des phénomènes de la nature, mais seulement sur leur déterminisme, et par cela seul que nous agissons sur lui, le déterminisme diffère du fatalisme sur lequel on ne saurait agir. Le fatalisme suppose la manifestation nécessaire d’un phénomène indépendant de ses conditions, tandis que le déterminisme est la condition nécessaire d’un phénomène dont la manifestation n’est pas forcée. Une fois que la recherche du déterminisme des phénomènes est posée comme le principe fondamental de la méthode expérimentale, il n’y a plus ni matérialisme, ni spiritualisme, ni matière brute, ni matière vivante ; il n’y a que des phénomènes dont il faut déterminer les conditions, c’est à dire les circonstances qui jouent par rapport à ces phénomènes le rôle de cause prochaine. » […] Comme le dit très bien Claude Bernard, du moment où nous pouvons agir, et où nous agissons sur le déterminisme des phénomènes, en modifiant les milieux par exemple, nous ne sommes pas des fatalistes. — (Émile Zola, Le Roman expérimental, 1880)
- (par extension) (Familier) Résignation devant le cours des choses, sur lequel on s’abstient d’agir.
- […] le fatalisme n’opposant aucune précaution contre la peste, ce terrible fléau y enlève très souvent une partie très considérable de la population. — (Adriano Balbi, La Population des deux mondes, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1829)
- Et Yasmina essayait de le consoler, de lui inculquer son tranquille fatalisme.- Mektoub, disait-elle. Nous sommes tous sous la main de Dieu et tous nous mourrons, pour retourner à Lui… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Mais comment y parvenir, ajoutent-ils, considérant l’apathie formidable et le fatalisme de nos classes dirigeantes ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (par extension) Enchaînement fatal, inévitable, logique.
- Suis-je une brute inconsciente, livrée au despotisme de l’instinct, vouée au fatalisme de la perversité ? — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882))
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esclavagisme
- (Histoire) Système social fondé sur l'esclavage.
- Finalement, la fin de l’esclavagisme et du travail forcé avait laissé la place à un autre système, celui du travail obligé. Et ce dernier était encore plus profitable à l’homme blanc que le précédent. — (Philippe Morvan, Les Fils du Ciel, Calmann-Lévy, 2021)
- Doctrine favorable à l'esclavage.
- Cependant, le maintien du statut colonial et du pouvoir des grands planteurs fait que la liberté et la citoyenneté vont être « colorées » par le colonialisme et l’héritage de l’esclavagisme. — (Vergès, Abolir l’esclavage: Une utopie coloniale, les ambiguïtés d’une politique humanitaire, 2001)
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altruisme
- Disposition à s’occuper d’autrui, à s’y intéresser.
- L'altruisme est souvent présenté comme une valeur morale suprême, aussi bien dans les sociétés religieuses que laïques. Pourtant, il n'aurait guère de place dans un monde entièrement régi par la compétition et l'individualisme. Certains s'insurgent même contre le « diktat de l'altruisme », qu'ils perçoivent comme une exigence de sacrifice, et prônent les vertus de l'égoïsme. — (Mathieu Ricard, Plaidoyer pour l'altruisme, NiL, Paris, 2013, page 18)
- On peut être athée et posséder en premier lieu l'altruisme, qui est une qualité génétiquement inscrite dans l'être humain autant que le désir sexuel. — (Bernard Maris, « Domination », Charlie Hebdo, 7 janvier 2015)
- L'exemple classique d'altruisme est celui d'une mère qui se sacrifie pour ses petits. — (Cyrille Barrette, La vraie nature de la bête humaine, Éditions Multimonde, 2020, page 57)
- Sentiment d’amour instinctif ou réfléchi pour autrui.
- Produit de la contrainte collective, l’altruisme lui revient sous forme de solidarité sociale. — (Luc Boltanski, L’Amour et la justice comme compétences : trois essais de sociologie de l’action, 1990)
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lesbianisme
- Homosexualité féminine[1].
- Bien que plus diffus, plus discret, moins affiché que l'homosexualité masculine, le lesbianisme est cependant tout aussi courant.
- Dans tous les cas évoqués ci-dessus, tout se passe comme s'il était déjà excessivement osé de parler des anormaux : évoquer l’homosexualité, le lesbianisme, la pédérastie et les pratiques pornographiques, sans les inscrire dans un discours descriptif, semble être déjà subversif en soi. — (Pierre Zoberman (directeur), Queer : écriture de la différence ?, tome 1 : Autres temps, autres lieux, l’Harmattan, 2008)
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gasconnisme
- Variante de gasconisme.
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paganisme
- Religion des païens, sorte de polythéisme.
- Le paganisme des Grecs était l’une des principales causes de la perfection de leur goût dans les arts : ces dieux, toujours près des hommes, et néanmoins toujours au-dessus d’eux, consacraient l’élégance et la beauté des formes dans tous les genres de tableaux. — (Germaine de Staël, De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales, 1800)
- La Gaule était restée longtemps en dehors de cette christianisation. Pendant près de deux siècles, le paganisme résista aux entreprises de la nouvelle religion. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Jamais, peut-être, pareille orgie ne s’était déroulée à la face du ciel depuis les tristes âges du paganisme, et, si je n’avais été prévenu, je me serais cru transporté par un songe diabolique dans les sentines de Suburre, dans les lupanars de Capoue. — (Pierre Louÿs; Les Aventures du roi Pausole, 1901)
- L’enfance de la jeune fille s’était écoulée pâle et décolorée, au milieu de pratiques religieuses outrées, dans ce pays où la religion du Christ est plutôt un paganisme que la foi pure, noble et simple de nos contrées. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.