Dictionnaire des rimes
Les rimes en : défaitisme
Que signifie "défaitisme" ?
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- Fatalisme, pessimisme qui tient la défaite pour certaine et préfère rendre les armes —et être défait— plutôt que d’engager le combat et tenter la victoire.
- L’Union européenne, cédant au défaitisme, estime qu’il n’est plus possible de l’empêcher la Corée du Nord d’acquérir la bombe atomique dans les années à venir.
- Le défaitisme est une forme de vanité parce qu’en étant défaitiste, on se positionne en tant que Général en chef, mais d’une armée vaincue ! — (Jorge Mario Bergoglio Pape François, Amour, Service et Humilité: L’Église selon le cœur du pape François, 2013)
- Et que dire du gouvernement qui a fustigé par le biais de la ministre du Travail Muriel Pénicaud le "défaitisme" du secteur de bâtiment, parlant même de manque de "civisme" lorsqu’entreprises et salariés du BTP avaient appelé à l’unisson à stopper l’activité après l’annonce du confinement par Emmanuel Macron… — (Mathias Thépot, « "On veut protéger nos gars" : dans le BTP, la reprise des activités entraîne malaise et incompréhension », article paru sur marianne.net le 10 avril 2020 ; consulté le 14 avril 2020)
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "défaitisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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monétarisme
- (Économie, Politique) Doctrine économique pour laquelle l’action de l’État en matière monétaire est inutile voire nuisible et prônant l’indépendance absolue des banques centrales de l’État.
- Déjà en couronnant Sen, puis Stiglitz, puis Krugman, le jury du Nobel d’économie avait montré qu’il tenait pour non pertinents les paradigmes et axiomes de Milton Friedman et du monétarisme. — (Michel Rocard, Le prix Nobel d’économie pour l’autogestion, Libération, 20/10/2009)
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charisme
- (Christianisme) Don exceptionnel ou grâce, accordé par Dieu à une ou plusieurs personnes, comme le don de guérison, l'aptitude à « parler plusieurs langues », etc., non pour le bien de soi, mais pour le bien de tous.
- Chacun possède son charisme. C’est la forme particulière que prend le Saint-Esprit dans les divers individus. — (Revue de l’histoire des religions, page 453, Paul Alphandéry, 1899)
- La translation du corps de l’évêque myroblyte, de Myre à Bari où il repose depuis le 9 mai 1087, n'a pas interrompu le précieux charisme, le tombeau de saint Nicolas n'a point cessé d'être glorieux, et, comme tout pèlerin de Bari peut le voir de ses yeux, la « manne » ou liqueur miraculeuse continue à découler de ses ossements. — (Eugène Marin, Saint Nicolas: évêque de Myre (vers 270-341), Paris : Librairie Victor Lecoffre, 1917, page 143)
- (Christianisme) (Par extension) Depuis 1971, désigne le caractère collectif de cette qualité appliquée à un institut, une communauté ou une congrégation religieuse.
- Terme de plus en plus utilisé dans le vocabulaire de l'Église depuis le concile de Vatican II, le charisme désigne le caractère propre d'un institut ou d'une congrégation.— (Loup Besmond De SENNEVILLE – «Le charisme» - Journal La Croix, page 14, 13-14 septembre 2014)
- En ce sens, le charisme peut-être défini comme un moyen pour s'approcher d'un groupe social particulier, complète le dominicain Jean-Claude Lavigne. Ce moyen peut-être l'école, l'hôpital ou la présence dans les quartiers.— (Jean-Claude Lavigne – «Voici, je viens» : la vocation religieuse, Bayard, 2012)
- (Par extension) Aura indéfinissable, talent que semble posséder quelqu’un, souvent lié à sa prestance, qui est capable de susciter l’adhésion, la fascination d’un grand nombre de personnes.
- La force du charlatan, c’est son charisme, ce qui le rapproche à la fois du sorcier et du prophète mais il se compare mieux au premier qu’au second. — (Le Faire valoir, une introduction à la sociologie des phénomènes publicitaires, page 155, Gérard Lagneau, 1969)
- On ne présente plus le pur-sang arabe. Sa beauté, son charisme et toutes les légendes qui s'y rattachent en font un cheval à part. — (Laetitia Bataille, Races équines de France, France Agricole Éditions, 2008, page 35)
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panarabisme
- Mouvement politique et idéologique fortement séculier qui vise à réunifier tous les peuples arabes.
- S’il a été incarné avec le talent que l'on sait par Abdel Gamal Nasser, le panarabisme est né bien avant lui : ses prémices sont à rechercher dans les courants modernistes des dernières décennies de l’Empire ottoman puis, après la guerre, dans le jeune État irakien de Fayçal, et en Égypte à partir des années 30. — (François Zabbal in Qantara d’octobre 2013, Vie et mort du panarabisme)
- Les Lions de l’Atlas se retrouvent leadeurs d’un panarabisme que les critiques envers le Qatar ont exacerbé. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 14 décembre 2022, page 18)
- [Au sujet de l’Égypte de Nasser] …par ailleurs l’idéologie nassérienne est cristallisée par la question palestinienne et la création de l’État israélien. Le panarabisme devient l’idéologie de l’État.
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irénisme
- Recherche de la paix et de la concorde.
- (Religion) Attitude visant à favoriser la bonne entente entre les religions. Le mot s'est d'abord employé dans un contexte chrétien.
- La catéchèse aura une dimension œcuménique si […] elle inspire des efforts sérieux […] non pas en vue d’un irénisme facile fait d’omissions et de concessions au plan doctrinal, mais en vue de l’unité parfaite […] — (Jean-Paul II, Catechesi Tradendae, 1979)
- (Philosophie) Attitude de celui qui fait de la concorde l’objectif politique premier.
- L’irénisme est une représentation de la politique comme une activité qui serait appelée à se déployer dans un espace lisse, sans aspérité, sans clivage ni conflit, orientée vers une intersubjectivité pacifique et sans problème. — (Miguel Abensour, « Philosophie politique critique et émancipation ? », dans Politique et Sociétés, vol. 22, no 3, 2003, p. 119-142)
- En matière d’immigration, l’irénisme humanitaire me semble aussi dangereux que l’égoïsme nationaliste, le culte du sang et du sol.— (Stephen Smith, La Ruée vers l’Europe, 278 pages, Grasset, 2018, page 171)
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adultisme
- Fait, pour un enfant ou un adolescent de se comporter comme un adulte.
- L’adultisme conduit l'enfant maltraité à protéger le parent irresponsable et violent et à se donner ainsi une identité positive.
- L'adultisme de Nicolas devenait pour lui un souterrain lentement creusé, mais qui, de jour en jour, le menait à l'air libre. — (Boris Cyrulnik, Le murmure des fantômes, 2003)
- (Psychologie, Sociologie) Croyance qui réduit un enfant au statut de propriété de ses parents et non pas sa propre personne, avec sa propre personnalité et ses propres pensées et intérêts.
- Pensée selon laquelle les adultes ont une plus grande valeur et davantage de droits que les jeunes, et selon laquelle les adultes peuvent agir avec des jeunes sans leur demander leur avis.
- Je m’oppose à l’adultisme et à l’âgisme, ces formes de domination qui considèrent les enfants comme des sous humains, avant leurs 18 ans. — (Marie Albert, Je ne veux pas d’enfants, 2022 → lire en ligne)
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onanisme
- (Sexualité) Forme de masturbation ou de contraception naturelle, qui consiste à retirer son pénis du vagin de sa ou son partenaire, avant l’éjaculation, pour éviter la fécondation de l’ovule.
- Nous en donnerons encore une autre grave raison : c'est que ces actions solitaires et postcoïtales peuvent inspirer à la femme la passion de l’onanisme solitaire, comme l'expérience nous l'a appris depuis peu. — (Pierre-Jean-Corneille Debreyn, Moechialogie ou traité des péchés contre les sixième et neuvième commandements du Décalogue, Paris : chez Poussielgue-Rusand, 1845, page 401)
- Une de ces formes, qui apparaît finalement de plus en plus au premier plan et qui réalise la transition vers la vie sexuelle mûre, est l’onanisme (masturbation ; autosatisfaction). — (Michel Onfray, Antimanuel de philosophie, 2001)
- Le lendemain matin, Adams et moi prenons notre petit-déjeuner dans les cuisines quand nous assistons à un très étrange manège : quatre marmitons, penchés sur une poêle, se livrent à une séance collective d’onanisme. — (David McNeil, 28 boulevard des Capucines, Gallimard, 2012, collection Folio, page 59)
- (Catholicisme) Éjaculation en dehors du vagin, dont la masturbation.
- L’onanisme manuel est ainsi très fréquent chez les mâles sexués et en étant l’initiateur de tous les autres modes, comme il est démontré page 503 de l’Onanisme sous toutes ses formes, les pseudo-hermaphrodites sont prédisposés à toutes les aberrations antisexuelles. — (Pierre Garnier, Anomalies sexuelles apparentes et cachées, Paris : chez Garnier frères, 1889, page 194)
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américanisme
- (Anthropologie) Science qui concerne l’Amérique et ses peuples autochtones.
- (Religion) Hérésie étasunienne qui mélange les doctrines chrétiennes avec les notions locales de libertés civiles.
- Admiration outrée pour les idées et les usages d’Amérique.
- L’américanisme, en France, a succédé à l’anglomanie.
- Il entretient un rapport particulier à lʼAmérique et à ses valeurs: il est une figure de lʼaméricanisme latin. — (Pierre Musso, Berlusconi, le nouveau prince, 2003)
- (Linguistique) Idiotisme utilisé par des locuteurs américains de l’anglais.
- (Linguistique) Idiotisme utilisé par des locuteurs américains de l’espagnol.
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hypnotisme
- (Médecine) Ensemble des phénomènes classés sous le nom d’hypnose.
- Étudier l’hypnotisme.
- (En particulier) État hypnotique.
- C’est de l’hypnotisme.
- Provocation des faits d’hypnose par divers procédés.
- Michel à Londres avait assisté avec passion à de nombreuses séances d’hypnotisme. Un soir où le fameux Pittman s’exhibait sur la scène d’un grand music-hall, le magnétiseur, selon l’usage, fit appel à des spectateurs de bonne volonté. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 321)
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bromisme
- (Médecine) Intoxication au brome et à ses sels.
- Le bromisme, ou intoxication par les préparations bromurées, est aigu ou chronique. — (Alexandre Manquat, Traité élémentaire de thérapeutique de matière médicale et de pharmacologie, Volume 2, 1903)
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nihilisme
- (Philosophie) Doctrine selon laquelle aucune existence n’a de justification ou de sens en soi.
- Dans ces conditions, il n’y avait plus de réponse à la question métaphysique : pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Comme le redira André Comte-Sponville, c’est alors la question du sens qui paraît elle-même dépourvue de sens. La doctrine de Schopenhauer fut ainsi, à l’époque contemporaine, la première des philosophies de l’absurde. Il résulta de ce nihilisme ontologique que rien n’a en soi plus de valeur que de sens, pas plus la vie que le reste, puisque rien ne saurait avoir d’autre destination que l’anéantissement dans la suite du devenir. — (Michel Nodé-Langlois, Au service de la sagesse, Editions Artège, 2009, p. 418))
- Autre idée, plus piteuse : le nihilisme serait une réaction de désenchantement face à «l'imperfection du monde et de l'Homme », qui engendre chez le nihiliste une volonté de nier toute valeur aux hommes réels, au profit d'un homme rêvé (et de même pour le monde)... Les nihilistes sont donc des dépressifs. — (Auteur inconnu, Le nihiliste et l’antidémocrate, Éditions Le Manuscrit, 2002, p.26)
- (Philosophie) Doctrine d’après laquelle rien de ce que nous croyons connaître par les sens n’a de réalité substantielle. Par extension, scepticisme radical affirmant l’impossibilité de constituer un savoir scientifique qui puisse être tenu pour vrai.
- Mais le « négationnisme » n’est qu’un miroir grossissant d’un phénomène affectant l’ensemble des sciences historiques et sociales. Ce fictionnalisme postmoderne a séduit nombre d’historiens, qui ont ainsi légitimé un « nihilisme épistémologique » privant le concept de vérité de toute signification. — (Pierre-André Taguieff, Court traité de complotologie, Editions Mille et une nuits, 2013, p. 97)
- (Philosophie) Doctrine niant l’existence de toute valeur morale objective.
- Il partage donc bien cette impression assez généralisée au sein de la jeunesse européenne des années 1880 et 1890, que l’on manque de principe dirigeant, de valeurs solides, de vérités. Les maitres à penser de la jeunesse portent une lourde responsabilité. Selon Barrès, Renan, plus que quiconque, a contribué à répandre ce « nihilisme moral ». — (Zeev Sternhell, Maurice Barrès et le nationalisme français, Editions Complexe, 1970, p.39)
- Comportement ignorant tout objectif transcendant, de long terme, ou tout critère éthique. A l’extrême, comportement recherchant la destruction comme un but en soi.
- Rejetons la voie de la violence, qui est le produit du nihilisme et du désespoir. — (Kofi Annan, discours à l’Assemblée générale de l’ONU, 24 septembre 2001)
- Système de pensée politique qui vise à la destruction de toutes les institutions religieuses, sociales, politiques.
- L’argument qui lui fait juger « faible » le nihilisme russe, c’est le besoin d’obéir à une cause, le fanatisme. — (François Guéry, Archéologie du nihilisme : De Dostoïevski aux djihadistes, Editions Grasset, 2015, p.80)
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économisme
- Focalisation, dans une science humaine, sur les seuls aspects économiques d’une théorie, d’un concept, d’une politique.
- L’économisme triomphant encourage l’oubli de cette réalité, ce qui se traduit entre autres par une haine de la taxation et un mépris du pauvre, qui serait seul responsable de son sort et phagocyterait les richesses produites par d’autres. — (David Robichaud et Patrick Turmel, La juste part, Atelier 10, Montréal, 2012, page 10)
- (Économie) Réduction de l’action politique et sociale à la seule sphère économique.
- On sait aujourd’hui que, dans la première phase de la lutte nationale, le colonialisme essaie de désamorcer la revendication nationale en faisant de l’économisme. Dès les premières revendications le colonialisme feint la compréhension en reconnaissant avec une humilité ostentatoire que le territoire souffre d’un sous-développement grave qui nécessite un effort économique et social important. — (Frantz Fanon, Les Damnés de la Terre, 1961. p. 198.)
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optimisme
- (Didactique) Doctrine philosophique qui soutient que tout ce qui existe est le mieux possible.
- (Ordinairement) Une certaine disposition à voir les choses en beau, à ne pas s’inquiéter des embarras présents et à bien augurer de l’avenir.
- Ses ouvrages […] contiennent nombre de pensées inspirées par ce vaillant optimisme matérialiste et orientées contre l’agnosticisme, le relativisme et d'autres variétés d'idéalisme. — (E. Asratian, I. Pavlov : sa vie et son œuvre, page 147, Éditions en langues étrangères, Moscou, 1953)
- (Par extension) Impression qu’on a, dans une circonstance particulière, de voir les choses prendre bonne tournure.
- Je sens mes intestins qui ronronnent légèrement. La digestion sans heurts est le plus grand facteur d’activité. Le cerveau s’emplit avec le ventre et l’optimisme a sa source dans la béatitude des tripes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 191)
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apriorisme
- (Philosophie) Thèse selon laquelle il existe des idées ou formes a priori.
- Contre l’apriorisme kantien, Mill soutient donc que le concept de nombre a son origine dans la manipulation que nous faisons des objets et qui nous conduit à les classer et à les ordonner. — (Jean-Michel Besnier, Les théories de la connaissance, PUF, Paris, 2005, page 50)
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paralogisme
- Faux raisonnement fait de bonne foi, raisonnement qui porte à faux.
- Ainsi les philosophes se sont arrêtés au parallogisme[sic] ou argument incomplet, dans leurs recherches sur cette matière importante, qui est le principe naturel de tous les devoirs de l’homme réglés par la raison. — (François Quesnay, Observations sur le Droit naturel des hommes réunis en société, 1765)
- De ces glissements, de ces paralogismes, de ces recouvrements ou confusions de champs, Freud n’est pas exempt. — (Jean Laplanche, Nouveaux fondements pour la psychanalyse, PUF, 2008, page 61)
- Elle m’a dit qu’il s’agissait d’une erreur logique qui a pour nom « paralogisme naturaliste ». Elle m’a dit que le constat d’un fait n’implique en rien la validité d’un jugement moral. — (Rémi Hélénea, Animal Vindicte, Librinova, 2019, page 276)
- C'est comme si on disait : telle pomme pourrie dans un panier non seulement contamine toutes les autres, mais fait de « la » pomme un fruit malsain. Paralogisme – le sophisme de généralisation. — (Sabine Prokhoris, Le mirage #MeToo, le cherche-midi, Paris, 2021, p. 120)
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orientalisme
- Ensemble des études relatives à l’Orient.
- (Art, Littérature) Courant artistique occidental inspiré par la découverte des arts orientaux.
- Vue occidentale préjugée ou impérialiste du monde non occidental.
- Depuis la fin de la guerre froide, comme au temps des colonies, l’orientalisme connaît de beaux jours. La rhétorique du “conflit des civilisations”, dont l’intellectuel américain Samuel Huntington s’est fait le héraut en 1993, inspire aujourd’hui notre ministre de l’intérieur : selon Claude Guéant, “toutes les civilisations ne se valent pas”. — (Eric Fassin, « Pour un féminisme sans orientalisme », Le Monde, 9 mars 2012)
- De la même manière que Edward Saïd a soutenu que l’Orient n’existait qu’à travers l’orientalisme occidental, ils pensent que l’Afrique est la grande hétérotopie de l’Occident, son fantasme pour loger l’alter ego irrémédiablement autre.— (Stephen Smith, La Ruée vers l’Europe, 278 pages, Grasset, 2018, p. 101)
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millénarisme
- (Religion) Doctrine qui soutient l’idée d’un règne terrestre du Messie, après que celui-ci aura chassé l’Antéchrist et préalablement au jugement dernier.
- Le millénarisme a été l’objet d’une multitude d’études: théologiens, historiens et sociologues considèrent volontiers qu’il s’agit d'un courant de pensée digne d’intérêt. — (Pascal Bouvier, Millénarisme, messianisme, fondamentalisme: permanence d’un imaginaire politique, 2008)
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lesbianisme
- Homosexualité féminine[1].
- Bien que plus diffus, plus discret, moins affiché que l'homosexualité masculine, le lesbianisme est cependant tout aussi courant.
- Dans tous les cas évoqués ci-dessus, tout se passe comme s'il était déjà excessivement osé de parler des anormaux : évoquer l’homosexualité, le lesbianisme, la pédérastie et les pratiques pornographiques, sans les inscrire dans un discours descriptif, semble être déjà subversif en soi. — (Pierre Zoberman (directeur), Queer : écriture de la différence ?, tome 1 : Autres temps, autres lieux, l’Harmattan, 2008)
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carriérisme
- Priorité donné à sa carrière sur d’autres valeurs, sa famille, le bien de l’entreprise pour un employé, de la collectivité pour un homme politique, etc.
- En France, la loi de 2000 sur le cumul des mandats limite le carriérisme politique.
- Ces calculs politiques montrent que, pour certains dirigeants de l’opposition, dans la pratique même de leurs activités universitaires, le carriérisme prend le pas sur toute autre préoccupation. — (Jean Pierre N’Diaye, La Jeunesse africaine face à l'impérialisme, 1971)
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isochronisme
- (Mécanique) Égalité de durée dans les mouvements d’un corps.
- L’isochronisme des vibrations du pendule.
- Le cercle ne possède une telle propriété, qui est l’isochronisme rigoureux , que dans la mesure où l’amplitude est « très petite ». — (Fabien Chareix, La philosophie naturelle de Christiaan Huygens, 2006)
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fauvisme
- (Peinture) Mouvement pictural du début du XXe siècle d’une jeune école française caractérisé par l’audace et la nouveauté de ses recherches chromatiques en de larges aplats de couleurs violentes, pures et vives. Les peintres se faisaient appeler « les Fauves ».
- Les amateurs du fauvisme, ce mouvement qui vient de naître avec Matisse et Derain, sont encore moins nombreux. — (Marc Lefrançois, Histoires insolites des Chefs-d'œuvre, 2013)
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étatisme
- Doctrine qui préconise la concentration des organismes industriels, commerciaux, etc., entre les mains de l’État et qui exagère les droits de l’État au détriment de ceux de l’individu.
- Son développement fut, donc, une lutte incessante contre les forces de l’étatisme et celle du capitalisme. — (Georges Guezennec, La Yougoslavie autogestionnaire: bilan critique d’une époque prestigieuse, 1991)
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esthétisme
- (Art) Courant artistique et littéraire anglais du dernier quart du XIXe siècle, repris en France vers 1890-1900.
- (Par extension) Tendance à évaluer les choses du seul point de vue esthétique, le beau étant alors considéré comme une valeur absolue.
- La distance créée par le vieillissement du texte est certes goûtée et entre dans le jeu de l’esthétique littéraire. Mais, s’il faut répéter cette évidence, elle est aussi et d’abord subie. Elle est source d’incompréhension. — (Michel Zink, Lire un texte vieilli, du Moyen Âge à nos jours, dans La lettre du Collège de France [En ligne], 26 juin 2009)
- (Par extension) Jugement particulier sur les caractéristiques de ce qui est beau ou non.
- « Défendre la liberté du langage musical contre tous les esthétismes tyranniques », telle était la devise du groupe « Zodiaque », fondé en 1947 par Maurice Ohana. — (Christian Leblé, « Maurice Ohana », in Musiciens de notre temps depuis 1945, éditions Plume et SACEM, Paris, 1992, page 385)
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ludisme
- Comportement ludique.
- La transgression dépasse la gratuité d’un simple ludisme verbal pour faire vivre cette jouissance ambiguë d’un discours qui dit vrai, tout en étant faux. — (Christophe Halsberghe, La Fascination du Commandeur, Rodopi, 2006, page 218)
- (Jeu de rôle) Courant mettant au centre des parties les défis fait aux joueurs et aux joueuses, les incitant à prendre des risques, à établir une tactique en faisant intervenir le facteur chance.
- Comment avez-vous découvert le jeu de rôle ? Cela fait bien longtemps, j’avais à peine onze ans mais j’étais déjà à la recherche du jeu parfait, alliant ludisme, liberté et imagination. — (Sophie Pérès, Cyrille Bruneau, Cédric Cassam-Chenaï, Chroniques d'Altaride n°023, Avril 2014, page 6)
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lettrisme
- (Art) Art qui fait des lettres la matière première de la création, sans relation avec son utilité de représentation sonore ou sémantique.
- Les anarchistes sont concernés dans la mesure où les anarchistes s’intéressent à l'art, parce que le lettrisme est à la pointe du plaisir en art, en fait à la pointe de la culture. — (Maurice Lemaître, Où en est le mouvement lettriste ?, dans Le Monde libertaire, n°94, octobre 1963, p.10)
- Le lettrisme apporte en 1950 l’hypergraphie (d’abord nommée « métagraphie »), art basé sur l’organisation des lettres et des signes, et considérée comme un dépassement à la fois de l’art plastique figuratif et abstrait, et aussi du roman à mots.
- Cette passion l’a conduit à se concentrer sur le lettrisme, mouvement d’avant-garde théorisé en 1946 par Isidore Isou et Gabriel Pomerand, qui s’attache non au sens des mots mais à la poésie des sons. — (Roxana Azimi, François Letaillieur, Champollion du lettrisme sur LeMonde.fr, Le Monde. Mis en ligne le 11 août 201, consulté le 11 août 2017)
- (Éducation) Capacité d’une personne, dans les situations de la vie courante, à lire un texte en le comprenant, ainsi qu’à utiliser et à communiquer une information écrite.
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extrémisme
- Opinion politique, économique, sociale, religieuse ou philosophique radicale, et qui peut servir de base théorique à des actions qui vont à l'encontre de la volonté ou des intérêts de tous.
- L’extrémisme a de nombreux visages. Nous le rencontrons dans un skinhead, tatoué d’une croix gammée, en train de se battre comme dans le rédacteur en chef du journal du parti communiste, dans le maître-chanteur étranger extorquant des cotisations comme dans la sûreté de la Scientologie. — (Portail du Land de Brandeburg)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.