Dictionnaire des rimes
Les rimes en : défaite
Mots qui riment avec "ette"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "défaite".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aite , aites , ept , ète , ètes , ette , ettes , aîte , ête et êtes .
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barrette
- Petite barre.
- La barrette d’une chaînette de montre.
- (Broderie) Fils tendus recouverts par un point de broderie.
- Petite pince pour attacher les cheveux.
- […] la maîtresse, la Sylvestre, qui ne me blairait pas, toujours à me reprendre et se moquer de mes manières, elle ressemblait à sainte Thérèse de Lisieux, avec ses tifs ramenés par une barrette derrière la tête et dégoulinant dans le dos. — (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 353)
- La coiffeuse avait peigné ses cheveux avec application, puis les avait attachés sur le côté à l’aide d’une barrette en forme de cœur. — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
- Petite barre de haschisch (généralement moins de 10 grammes).
- Les flics ont jeté sa barrette dans le caniveau.
- (Architecture des ordinateurs) Composant électronique permettant de stocker de la mémoire vive.
- Mon ordinateur fonctionnerait mieux avec une barrette de mémoire supplémentaire.
- Petite barre traversant la charnière d’une tabatière.
- Petite barre d'une chaîne de gilet destinée à passer dans la boutonnière.
- Insigne d’une décoration quand on n’en porte pas la croix.
- La barrette de mon Nicham Iftikhar qui a glissé je ne sais où. Bon Dieu de bon Dieu ! Moi qui étais déjà en retard ! — (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, Albin Michel, 1934, Cercle du Bibliophile, page 225)
- (Horlogerie) Rayon d’une roue de mécanisme horloger.
- (Construction) Paroi moulée de petite dimension.
- (Construction) Élément métallique servant à rendre solidaires deux profilés parallèles.
- (Jeux)(Désuet) Jeu proche du rugby.— (Revue universelle, volume 9, Éd. Larousse, 1899)Une partie de barrette. (sens 12)
- La barrette est le foot-ball atténué par des règles spéciales de la Ligue Girondine, qui d'un sport en a ainsi fait un exercice sportif.
- Jules Cadenat avait pratiquement fondé le rugby bitterois : en 1897, encore collégien, il entraînait ses camarades à jouer à la barrette, c'était ainsi qu'il appelait ce vieux jeu français, réimporté d'Angleterre sous le nom de “ football rugby ”. — (Jacques Arlet, Jacques Forestier : des stades aux thermes, 1988)
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démette
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de démettre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de démettre.
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bourrette
- (Soierie) Soie grossière ou étoffe faite avec cette soie.
- L'autre côté est disposé pour mèches de laine cardée, bourrettes et déchets de coton. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature, 1re partie, Encyclopédie Roret, 1914)
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mouillette
- (Cuisine) Petit morceau de pain long et mince au beurre qu’on trempe dans les œufs à la coque.
- Il trempa ses mouillettes dans son café refroidi. — (Honoré de Balzac, L’Interdiction, 1839)
- À sa gauche, Annou lui taille des mouillettes pour ses œufs, des œufs du matin, blancs, crémeux, duvetés… — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, réédition Le Livre de Poche, 1868, page 39)
- — Son Excellence le général Kokodryoff ne peut recevoir en ce moment. Il trempe sa mouillette dans son œuf à la coque. — (Guillaume Apollinaire, Les Onze Mille Verges, chapitre V)
- Elle laissa un veuf sans remords qui raffolait des mouillettes beurrées, tournées avec délicatesse. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, collection « Le Livre de Poche », 1966, page 112)
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paupiette
- (Cuisine) Tranche de viande roulée, farcie d’un hachis et ficelée.
- Il y a eu des paupiettes de veau à la cantine.
- Elle connaissait une excellente recette pour faire les paupiettes de veau avec une sauce à la farine brûlée. — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 119)
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passerinette
- (Ornithologie) Espèce de fauvette, la fauvette passerinette.
- Nous adoptons pour cet oiseau le nom de passerinette, qu’il porte en Provence ; c’est une petite fauvette qui diffère de la grande non-seulement par la taille, mais aussi par la couleur du plumage et par son refrain monotone tip, tip. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Oiseaux, tome IX, page 179)
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hâtelette
- (Cuisine) Morceau que l’on fait cuire à la brochette, au hâtelet
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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bonnette
- (Architecture) Type de bastion sommaire de deux faces en forme de V, avec parapet et palissade au devant, construit lors d’un siège. La bonnette est un ouvrage très bas, construit à l’extrémité des angles saillants et rentrants d’un glacis dont elle défend les approches.
- (Marine) Petites voiles supplémentaires utilisées pour augmenter la surface de la voilure par vent faible.
- Le capitaine espagnol […] essaya de faire mettre promptement toutes ses bonnettes hautes et basses, tribord et bâbord, pour présenter au vent l’entière surface de toile qui garnissait ses vergues. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- On installa sur les haubans des sortes de bonnettes au moyen de vêtements, de fourrures, de tout ce qui pouvait donner prise au vent. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- (Optique) Lentille supplémentaire ajoutée à un objectif, vissée devant l’élément frontal, à la manière d’un filtre et ayant pour but de faire varier la distance focale
- Les bonnettes les plus courantes sont les bonnettes macro, qui augmentent le rapport de reproduction d’un objectif.
- Filtre coloré ajouté à l'oculaire d'une lunette ou d'un télescope pour permettre l'observation du soleil.
- (Audiovisuel) Protection placée sur un microphone pour limiter la captation des bruits de la pluie et du vent.
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émette
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de émettre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de émettre.
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parisette
- (Botanique) Plante herbacée vivace qui a un verticille de 4 (parfois 5) feuilles sessiles et une fleur solitaire donnant une capsule à l'aspect de baie, noire à maturité, avec graines rouge vif.
- Dans le Forez, si on met le pied sur une herbe, la tourmentine, on marche pendant douze heures par monts et par vaux, tant qu'on n'a pas trouvé la parisette, herbe dont les graines marquent le chemin par la direction où elles tombent. — (Paul Sébillot, Les travaux publics et les mines dans les traditions et les superstitions de tous les pays, Paris : chez J. Rothschild, 1894, p. 36)
- Dans le sous-bois des chênaies situées au-dessus de 1.500 m, la présence d'espèces némorales habituellement caractéristiques des hêtraies, comme le Gaillet à feuilles rondes (Galium rotundifolium), la Listère ovale (Listera ovata), la Parisette (Paris quadrifolia) ou encore le Sceau de Salomon à feuilles verticillées (Polygonatum verticillatum) permet de penser que le Chêne pyrénéen a peu à peu envahi l'ancienne aire de Fagus Sylvatica. — (Vincent Clément, De la marche-frontière au pays-des-bois : forets, sociétés paysannes et territoires en Vieille-Castille (XIe-XXe siècle), Madrid : Casa de Velázquez, 2002, p. 113)
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mosette
- (Religion) Camail d’ecclésiastique catholique.
- Je ne parle pas ici, bien entendu, des chanoines honoraires ou des chanoines d’honneur. Ceux-là n’ont aucune obligation à remplir ; ils sont pourvus d’un simple titre honorifique qui leur permet de porter la mosette. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
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caquette
- (Pêche) Sorte de baquet où les marchandes de poisson mettent le poisson encore vivant.
- (Par extension) (Militaire) (Désuet) Petit tonneau à poudre.
- der Kasten, le bourriquet, pour y mettre les armes, la caquette du poudrier. — (Johann G. von Hoyer, Dictionnaire portatif françois-allemand et allemand-françois contenant tous les termes techniques de l'art militaire, Treuttel, 1812, page 152)
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montagnette
- (Familier) Petite montagne.
- (Alpes) (Construction) Espèce d’habitation temporaire de montagne, mieux aménagée qu’un chalet et comportant des aménagements pour le bétail.
- La montagne et le village peuvent se dédoubler. À la partie inférieure de la zone pastorale, parfois même au-dessous de cette zone, existe alors la montagnette. Toujours occupée par les animaux au printemps et à l’automne, la montagnette est essentiellement un habitat pastoral, mais parfois elle possède des cultures, de sorte qu’elle doit être définie tantôt comme une montagnette pastorale, tantôt comme une montagnette pastorale agricole. Sous l’une comme sous l’autre forme, la montagnette n’est pas particulière aux Alpes françaises ; elle n’est autre, en effet, que le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maiensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, le fourest du Val Pellicce, la casina du Valcamonica, le stavolo des Alpes carniques. — (Philippe Arbos, La Vie pastorale dans les Alpes françaises : étude de géographie humaine, A. Colin, 1922)
- Le bas de l’étage pastoral, parfois même la bande située au-dessous, tôt débarrassés de neige, reçoivent le bétail au printemps et à l’automne : la montagnette des Alpes françaises, le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maïensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, la casina du Val camonica, le stavolo des Alpes carniques, autant de noms pour désigner cette station, — nous négligeons les nuances d’exploitation entre la montagnette pastorale et la montagnette agricole. — (Maximilien Sorre, Les Fondements biologiques de la géographie humaine, A. Colin, 1950)
- Une difficulté se présente quand on recherche où se trouvent les montagnettes dans les diverses régions des Alpes françaises du Nord. Les bâtiments dont le rôle est celui que nous venons de rappeler ne portent pas toujours le nom de montagnette et il faut éviter de les confondre avec des remues ou des petites montagnes. Dans le Chablais, à Montriond et à Morzine, on utilise les pâturages du milieu, véritables montagnettes, puisque l’on y conduit le bétail au printemps et que le troupeau y revient pendant une quinzaine de jours en automne après l’inalpage. Dans la vallée d’Abondance (Chablais), et à Samoëns (Giffre) on emploie l’expression basse-montagne. Or certaines d’entre elles sont de véritables montagnettes, fréquentées du 20 mai au 21 juillet et, après l’inalpage, en septembre. Dans la vallée du Doron de Bozel, Saint-Bon, Pralognan, Saint-Jean, Saint-Martin possèdent des montagnettes mais, aux Allues, on a des mandes, à Planay et à Champagny-le-Bas, des hameaux ou métairies. En Maurienne, le paysan ne fait pas toujours de différences entre montagnette et petite montagne. Dans la commune de Valmeinier, les uns appellent montagnettes ce que d’autres désignent sous le nom de remue.II. — Les types de bâtiments : Les caractères générauxLa montagnette, intermédiaire entre le village et la montagne, tient également le milieu entre la maison permanente et le chalet. C’est une véritable habitation, plus petite, et d’un aménagement plus simple que celle du village, mais possédant l’essentiel pour permettre à un ménage de vivre pendant plusieurs semaines et, dans le cas des montagnettes agricoles et pastorales, plusieurs mois. Le plus souvent, une seule pièce à la fois cuisine, salle à manger et chambre à coucher. Pour le bétail, une ou deux écuries, parfois une porcherie, si possible isolée tout en s’accolant au bâtiment. Pour les récoltes, une grange. Pour le beurre et le fromage, comme il s’agit toujours de la tomme familiale, la cuisine suffit pour la fabrication. Un caveau à lait, parfois une cave à fromage complètent l’installation. Comparée au chalet de montagne, la montagnette est certainement plus vaste. La grange, destinée à contenir le fourrage réservé au bétail et celui que l’on descendra au village en automne et en hiver, ne ressemble pas à l’étroit grenier des chalets de montagne. La montagnette est aussi mieux construite. Grâce à des chemins relativement aisés, on peut apporter à pied d’œuvre des matériaux que l’on ne trouve pas toujours sur place, et la bâtisse dépendra moins que le chalet, plus difficilement accessible, des conditions du milieu. Enfin, la montagnette doit abriter humains et troupeau au printemps et en automne, à ces saisons intermédiaires où le climat capricieux peut connaître de brusques coups de froid, des chutes de neige tardives ou précoces. Alors que le chalet, demeure estivale, n’aura guère besoin de se protéger contre le mauvais temps, le bâtiment-étape devra se montrer plus prudent. — (Mélanges géographiques offerts au doyen Ernest Bénévent, professeur de géographie à la Faculté des lettres d’Aix, 1920–1953, Éditions Ophrys, 1954)
- Ainsi va le troupeau, de remue en remue. Après un séjour d’un mois à la montagnette juste le temps de faire quelques tommes pour les besoins du ménage, on donne le signal de l’emmontagnée, vers le 10 juin. Bêtes et hommes entament la longue marche vers les hauts alpages, proches des neiges éternelles qui narguent les blancs nuages. À la Saint-Michel (29 septembre), on prend doucement le chemin du retour, en s’accordant une étape généreuse à la montagnette, où le troupeau consomme la réserve de foin engrangée sur place au long de l’été.[…]Remue : déplacement des troupeaux, des hommes et du matériel d’un chalet à l’autre à l’alpage, ou entre le village et la montagnette.Montagnette : petite montagne [sic : Sens erroné !].Emmontagnée : la montée à l’alpage des troupeaux, des hommes et du matériel. — (Roger Loyet, Les Sentiers du petit bonheur, La Fontaine de Siloé, Montmélian, 2001, illustrations de Véronique Foltran et Jean-Luc Sollero, ISBN 2-842206-180-2 ISBN invalide)
- (Sens figuré) Petit tas.
- Je suis alors obligé par ma seule force psychique de dématérialiser cette montagnette de bois rouge, de la vaincre par les associations qui lui sont corrélées, tels le souvenir de parties effrénées ou la poésie que le jeu contient en lui-même avec ses caractères, ses bambous et ses dragons qui m’avaient tant plus que j’avais écrit à 20 ans 1 nouvelle intitulée 1 partie de mah-jong que je dois posséder dans mes archives, et qui racontait, autant qu’il m’en souvienne, le destin croisé de divers joueurs dans l’ambiance à la Duras et à la Paul Morand. — (Thomas Clerc, Intérieur, Gallimard, Paris, 2013)
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échevette
- (Tissage) Petit écheveau.
- Les échevettes sont enfilées par l'ouvrier dans deux crochets disposés sur deux disques montés sur un arbre horizontal tournant et entraînant dans sou mouvement les crochets et l’échevette qui y est mise à la main ; […]. — (Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse, vol.34, 1864, page 126)
- Notre méthode de numérotage consiste à […], et enfin, à procéder aux opérations de pesage des échevettes de conditionnement et de calcul que vous connaissez dans les détails. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (En particulier) (Tissage) Désigne dans les filatures de coton le 10e d'un écheveau, c'est-à-dire 100 mètres. Certaines échevettes vendues dans le commerce ont néanmoins des longueurs différentes.
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parfaite
- Féminin singulier de parfait.
- Rosebud se cherche toujours. Elle ne sait pas exactement ce qu’elle veut, mais elle sait très bien ce qu’elle refuse : retourner à Aix et devenir la parfaite épouse d’un pinardier. — (Michel Lebrun, Les ogres, French Pulp éditions, 2014, chapitre 21)
- Fort de son expérience d’officier du génie, il a mis au point un système qui permet de déséclisser les rails puis de les détirefonner, ce qui permet de faire dérailler les trains avec une discrétion parfaite. — (Guerres mondiales et conflits contemporains, volume 43, 1993 page 175)
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catherinette
- (Familier) (Vieilli) Un des noms vulgaires de la coccinelle.
- Nous voici arrivé à la dernière famille des COLÉOPTÈRES, celle des APHIDIPHAGES, dont le principal genre se compose des coccinelles, vulgairement appelées bêtes à bon Dieu, bêtes à la Vierge, catherinettes, etc., charmants petits animaux, parfaitement inoffensifs, et trop connus pour qu'il soit nécessaire de les décrire. — (Les papillons: métamorphoses terrestres des peuples de l'air, textes de Eugène Nus & Antony Meray, dessins de Amédée Varin, tome 2, Paris : chez Gabriel de Gonet, 1852, page 201)
- Qui ne connait les gentilles coccinelles, ces charmants insectes vulgairement appelés bêtes-à-Dieu, quelquefois catherinettes, petits boufs et petites tortues ? — (Jean-Jacques Bourassé, Esquisses entomologiques ou Histoire naturelle des insectes les plus remarquables, 4e édition, Tours chez Ad. Mame, 1853, page 78)
- (Familier) (Vieilli) Un des noms vulgaires de l’épurge.
- C'est le long des routes, dans les vignes, les bois, et surtout dans les terrains sablonneux que l'on rencontre l’euphorbe épurge. On la désigne ordinairement par les noms de grande esaule, euphorbe catapuce, lithymale, catherinette, ginonselle , lithymale épurge, ésule, etc . — (Dr P. J. L. Lehamau, Plantes, remèdes et maladies, Fresnes-sur-l'Escaut : chez Elie Broquet, 1886, rééd. 1914, page 147)
- (Familier) (Vieilli) Un des noms vulgaires de la ronce.
- Mais la classification botanique populaire s'est enrichie chez nous de plusieurs dénominations nouvelles , dont je citerai les suivantes : la plaine, pour désigner l'une des espèces de l'érable ; la catherinette , ainsi que parfois nous nommons ici la mûre ou la ronce ; la surette , qui n'est autre que l'oseille. — (« Terminologie franco-canadienne dans les sciences naturelles », présentée par Victor-Alphonse Huard, au Premier Congrès de la langue française au Canada, publié dans, Le Naturaliste canadien, n° 1 de juillet 1912 (39e année), Québec : imprimerie Laflamme & Proulx, page 30)
- (Par extension) (Régionalisme) Mûre d'une ronce.
- La catherinette est cette petite mûre qui pousse, en Picardie, le long des fossés et qui n'est bonne à manger qu'après les premières gelées. — (Isabelle Téchoueyres, Ripaille et marmitons: Les mots de la table, Éditions Le Robert, 2007)
- Jeune femme de 25 ans non mariée, célébrant la Sainte-Catherine en portant un chapeau grotesque.
- Avec des rires, des cris joyeux, on posa sur la tête brune de la catherinette l’édifice vaporeux et charmant qui lui donnait une grâce nouvelle. — (Suzanne Mercey, Catherinette et l'amour, Paris : Éditions Ferenczi (Collection Le petit roman), 1937, chap. 1)
- Le six décembre, en effet, la Saint-Nicolas, fête patronale des célibataires, a parfois autant d'importance dans certains milieux que la fête des Catherinettes pour les jeunes filles. — (Maurice d'Anyl, La Saint-Nicolas et l'amour, Lille : Nord-Édition, 1949, chap. 1)
- Ainsi, dans les bals de Sainte-Catherine, l’accès aux concours de chapeaux et aux élections de reine est réservé aux seules catherinettes. — (Joëlle Deniot, Catherine Dutheil, Métamorphoses ouvrières: actes du colloque du LERSCO, Nantes, Octobre 1992, 1995)
- Pour les moins chanceuses, le 25 novembre, on fêtait à V’zou, depuis au moins le XIIIe siècle, les « catherinettes », filles célibataires qui passaient vingt-cinq ans sans être mariées. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, page 234).
- (Par extension) Vieille fille.
- Pauvre Claire... Ça lui fait un choc chaque fois qu'ils lui disent ça. Faut dire qu'avec la tête qu'elle a, elle est bien partie pour mourir catherinette. — (Yves Dangerfield, Les Petites Sirènes, Paris : chez Bernard Grasset, 1978, chap. 1)
- (Histoire) Thèses que dans les collèges de Paris on faisait soutenir, sous l'Ancien Régime, vers la fête de sainte Catherine, patronne des écoliers.
- (Histoire) (France) Religieuse qui officiait à l'Hôpital Sainte-Catherine de Paris.
- C'étaient, en effet, les religieuses de Sainte-Catherine, que le peuple de Paris appelait tout simplement les Catherinettes, qui s'étaient chargées d'ensevelir les morts inconnus ou portés à la Basse Geôle; […]. Les Catherinettes étaient très aimées de la population; mais les soins pieux dont elles entouraient depuis des siècles les pauvres morts abandonnés ne purent les sauver des spoliations révolutionnaires. — (Note de lecture de Paris qui souffre, par Ad. Guillot, […], 2e édit. revue et augmentée. Paris, P. Rouquette, lib.-éditeur, 1888, dans les Annales d'hygiène publique et de médecine légale, 3e série, tome 23, Paris : chez J.-B. Baillière & fils, 1890, page 279)
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binette
- (Jardinage) Outil dont on se sert pour biner, pour travailler une terre de façon superficielle pour l’aérer ou pour détruire les mauvaises herbes.
- Les binages s’exécutent à l’aide de la binette, sorte de houe légère dont le fer, large de 15cm à 20cm, fait un angle aigu avec la douille, dans laquelle se fixe un manche droit. — (Odette Bussard, Cultures légumières, éd. J.-B. Baillière, 1943)
- Les coups de binette énergiques sont rares; mais ils se produisent cependant de loin en loin, quand, par exemple, le maître ou le surveillant surgissent au détour d’une allée, […]. — (Vincent Alfred Gressent, Parcs et jardins: Traité complet de la création des parcs et des jardins, de la culture et de l’entretien des arbres d’agrément, de la culture des fleurs et de toutes les plantes ornementales, Auguste Goin, 1908, page 529)
- « Tu sera bien poli. Écoute-moi. Tu diras :« Bonjour, monsieur, je ne vous dérange pas ? Je voudrais avoir une binette. »– Mais puisqu’il ne tient plus sa boutique !– Justement ; il nous laissera la binette à meilleur compte. Peut-être même qu’il te la donnera. Pour ce que ça lui coûterait ! Alors, écoute, tu dis… »Et maman mimait la confusion, la reconnaissance. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 84)
- Il y a très peu d’années encore, la faux, la faucille, la binette et la houe constituaient l’essentiel de l’outillage du paysan, qui possédait également et généralement une sulfateuse à main pour traiter sa vigne en limite de parcelles. — (Fabienne Wateau, Partager l’eau : Irrigation et conflits au nord-ouest du Portugal, Éditions de la Maison des sciences de l’homme/CNRS éditions, 2013, page 192)
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fête
- (Religion) Jour consacré particulièrement à des actes de religion, cérémonies religieuses par lesquelles on célèbre ce jour.
- Les fêtes religieuses de l’antiquité.
- Les païens célébraient la plupart de leurs fêtes par des sacrifices et des jeux.
- (En particulier) (Christianisme) Célébration du service divin en commémoration de quelque mystère, ou en l’honneur de quelque saint.
- Nous avons, en effet, de lui, un sermon composé pour le jour de l’Ascension et prononcé dans la ville d’Antioche avant son épiscopat et il n'y a aucun motif de prétendre que cette fête ait été célébrée un autre jour que le quarantième après Pâques, par conséquent un jeudi. — (Jacques Archatzikaki, Étude sur les principales fêtes chrétiennes dans l'ancienne Église d'Orient, éd. Fr. Weber, 1904, page 109)
- (En particulier) Jour de la fête du saint dont une personne porte le prénom.
- Souhaiter une bonne fête à quelqu’un.
- C’est samedi prochain la fête de mon père.Ma mère me l’a dit soixante fois depuis quinze jours.« C’est la fête—de—ton—père. »Elle me le répète d’un ton un peu irrité ; je n’ai pas l’air assez remué, paraît-il.« Ton père s’appelle Antoine. »Je le sais, et je n’éprouve pas de frisson ; il n’y a pas là le mystérieux et l’empoignant d’une révélation. Il s’appelle Antoine, voilà tout.Je suis sans doute un mauvais fils. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- Réjouissances publiques qui se font en certaines occasions extraordinaires. — Note d’usage : Dans ce sens, on l’emploie souvent au pluriel.
- L’arrivée du steamer est une fête pour les marchands danois exilés dans cette localité, qu'aucun fil télégraphique ne relie au reste du monde ; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 34)
- À Saint-Georges, un hôtel possédait une magnifique piscine, où je vis plusieurs fêtes nautiques. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- C’est une fête de quartier, une petite fête discrète pour pauvres, organisée à la bonne franquette en marge du quai, dans une faible lueur orangée. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Cheikh Gaafar se montra généreux pour la dot et les cadeaux. Il fit célébrer de belles fêtes pour le mariage […]. Le village entier fut en liesse. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940)
- Les fêtes de roses qui se multipliaient, surtout autour de Paris, à Brie-Comte-Robert ou Grisy-Suisnes, en Brie, à Fontenay-aux-Roses, et ailleurs, étaient plus proches de la kermesse que de la mondanité. — (François Joyaux, La rose, une passion française (1778-1914), Éditions Complexe, 2001, page 177)
- Réjouissances qui se font dans des assemblées particulières.
- Fête de famille. — C’est un homme que l’on se dispute, il n’y a pas de fête sans lui.
- Vous serez tous de la fête.
- (Suisse) (Canada) Anniversaire (fête annuelle du jour de la naissance d’un individu).
- Bonne fête Corey Perry, qui souffle ses 36 chandelles aujourd’hui. — (Michel Beaudry, Le lancer frappé, Le Journal de Montréal, 16 mai 2021)
- On a amené un gros gâteau pour la fête de Paul. Quarante ans, ça se fête !
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réadmette
- Première personne du singulier du présent du subjonctif du verbe réadmettre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif du verbe réadmettre.
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poulette
- (Ornithologie) Jeune poule.
- Si vous prenez des poulettes, il faudra surtout choisir celles qui n’auront pas pondu, ou bien, si vous prenez celles qui ont pondu, ne sacrifiez point la poule aux œufs d’or ; […]. — (L. Prangé, Les Poules bonnes pondeuses reconnues au moyen de signes certains, Paris, Dusacq, 1852, p. 186)
- Avec peu de soins et en peu de temps vous aurez des poulardes , des poulettes et des poulets d’une saveur exquise. — (Les Classiques de la table à l'usage des praticiens et des gens du monde, Paris : E. Dentu & al., 1843, p. 353)
- Remarquable début de ponte, suivi en septembre d’un léger ralentissement, dû à une mue partielle des poulettes ayant commencé leur ponte de très bonne heure; mais ce ralentissement n’est que très passager […]. — (Maurice Ponsignon, Les Poules, Hachette, 1942, p. 84)
- (Familier) (Sens figuré) Jeune fille.
- Les gars mariés ne peuvent plus compter sur leurs belledoches ni les donjuans sur leurs poulettes. — (Paul Guérande , O. A. S. métro, ou, Les enfants perdus, Éditions du Fuseau, 1964, p. 171)
- Il m'en reste plus beaucoup, du temps, moi ! Je suis pas une tite poulette du printemps, moi ! — (Réjean Ducharme, L'hiver de force, Gallimard, 1973, p. 81)
- Une bonne petite, cette Mimi, reposante, mais au lit, sacrebleu, quelle chaude poulette ! — (Huguette Lombard, Le Temps des carnets intimes : Deux amours, deux femmes, l’aube et le crépuscule, Publibook, 2013, p. 96)
- Mo baissa la tête. Il murmura : – Vous êtes gentille. – C’est une poulette très gentille, dit Fane. — (Pierre Pelot, L’Été en pente douce, Gallimard, 2013)
- (Familier) Ampoule, la vésicule remplie de liquide qui se forme sous la peau.
- Les jeeps , arrivées en pièces détachées étaient remontées sur place. Ils construisaient des routes avec des cailloux ; « à attraper des poulettes aux pieds ». — (Guerre 39-45 : ils l’ont vécue à Hardinvast, dans Hardinfos (bulletin municipal d’information de la mairie d'Hardinvast) no 28 ; juin 2004, p. 8)
- […], mais on n’est pas dupe on voit bien que c’est de la frime, c’est pas le manche de la bêche qui doit vous faire souvent des poulettes aux mains. — (Ernestine Chasseboeuf, Ernestine écrit partout, 1999, Paris, Ginkgo, 2004, vol.1)
- Terme affectueux.
- — Salut, ma poulette ! me lança-t-il en allant suspendre son imper. — Salut, papa. — (Kristan Higgins, Un grand amour peut en cacher un autre, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Karine Xaragai, Harper Collins Poche, 2014, chap. 33)
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molette
- (Équitation) Partie de l’éperon qui est ordinairement faite en forme d’étoile et qui sert à piquer le cheval.
- Les molettes profondes et aiguës dont les talons d’Ivanhoé étaient maintenant armés firent repentir le digne prieur de sa complaisance, […]. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Enfin, nous pûmes inviter l’Irlandais à se mettre en selle. Il déclina l’offre de mes éperons mexicains à larges molettes aiguës. — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 49)
- Le lieutenant commande : « Relevez les étriers sur l’encolure » puis lève le bras droit et l’agite pour nous faire prendre le trot. Nous portons des éperons dont la molette est garnie de dents longues et pointues. Nous serrons les genoux. On ne peut, bien sûr, empêcher un certain balancement des jambes, aussi doit-on s’efforcer de garder la pointe des pieds en dedans pour ne pas presser sa monture de l’éperon. Il y a souvent loin de la théorie à la pratique. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 229.)
- (Technique) Petite roue crantée permettant de régler un mécanisme et pouvant se manœuvrer avec le pouce.
- La molette des jumelles sert à régler la mise au point.
- Sorte de roulette, de meule, de disque, etc., qui sert à broyer.
- (Marbrerie) Morceau de grès ou morceaux de faïence réunis ou plomb en forme de cône, servant à frotter la superficie du marbre pour le polir.
- (Informatique) Sorte de roulette au sommet de la souris servant notamment à faire défiler l'affichage sur un écran d'ordinateur.
- (Hippologie) Maladie des chevaux, qui consiste en une tumeur molle à la jambe.
- Il n’est pas rare, en effet, de voir un cheval de course engagé pour la première fois à l’âge de trois ans, présenter dans les diverses régions de l’appareil locomoteur des affections morbides telles que des molettes, des vessigons de tout genre, des nerf-ferrure, des éparvins, des jardes et autres suros, le plus souvent incurables et presque toujours héréditaires ! — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Quant à la jarde, l’éparvin, cela ne porte aucun préjudice, attendu que c’est de naissance, et les molettes ne viennent que sur les chevaux reconnus bons, éprouvés. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- (Viticulture) Nom de deux cépages de raisin blanc.
- Il existe deux molettes, celle de Seysels, et celle de Montmélian dont le vrai nom est jacquère.
- (Viticulture) Cépage donnant un raisin de petite taille de couleur jaune d'or. Ce cépage est parfois nommé molette de Seysels ou molette blanche.
- (Viticulture) Selon les régions ce nom est utilisé en tant que synonyme de mondeuse noire ou de mondeuse blanche, ces trois cépages étant des espèces différentes.
- (Industrie) Grandes poulies situées au sommet d'un chevalement de mine ou d'un haut fourneau alimenté par skip.
- Animé par les incessants allers et retours des molettes signalant le déplacement vertical des cages, le monde minier ressemblait à une fourmilière.— (Sylvain Dessi & Serge Truba, Complainte en Sol mineur, éd. Serpenoise, imp. Fort-Moselle à Metz, Nov. 1993)
- Type de bouton en forme de roue qui permet de passer d'un media audio ou vidéo à un autre.
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braguette
- Ouverture sur le devant d’un pantalon, d’une culotte d’homme.
- Sa main à elle errait sur la braguette de Mony qu’elle arriva à déboutonner. — (Guillaume Apollinaire, Les Onze Mille Verges, chapitre 3)
- D'un geste rapide, il entrouvre, comme disait Rabelais, sa braguette, et dirige un vigoureux et long jet d'eau blonde, avec adresse, sur les vingt pertuis du judas. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 81)
- À plusieurs reprises il fit signe à Honoré que le vent soufflait dans sa braguette. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 113)
- Il était très trapu pour son âge (son torse nu, la peau toute niaise et rose de brûlures de soleil, paraissait jailli d’une braguette. Pomme aurait voulu qu’il remette sa chemise). — (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 50)
- Dans la même dévotieuse série, sainte nitouche se comprend d'elle-même : « N'y touche. » A quoi ne touche-t-elle pas ?... Disons, essentiellement aux choses qui sont dans la braguette des messieurs, […]. — (Claude Duneton, La Puce à l'oreille : Anthologie des expressions populaires avec leur origine, Le Livre de Poche, 2014)
- Peut-être que c'était le cœur qui avait lâché à force de s’astiquer le chinois et qu'il gisait quelque part, braguette ouverte sur le néant. — (Gérard-Fernand Bianchi, Généalogie fractale, Éditions Éphémère/Lulu.com, 2016, page 246)
- Billy aurait dit un jour – un peu crûment sans doute – qu’« Ernst Lubitsch pouvait faire davantage avec une porte fermée que la plupart des cinéastes avec une braguette ouverte ». — (Jonathan Coe, Billy Wilder et moi, traduction Marguerite Capelle, Gallimard, 2020, page 250)
- (Par métonymie) (Familier) Activité sexuelle masculine.
- Et les deux auteurs impertinents de citer un proverbe milanais : « Si le Seigneur ne pardonne pas les péchés de la braguette, Il peut bien rester tout seul, là-haut, au ciel, à jouer de la trompette.», — (Jean-Paul Kurtzau, Au nom de Jésus fils de l’Homme et de Christ fils des Dieux, réédition Books on demand, 2015)
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diabète
- (Médecine) Maladie qui est caractérisée, entre autres symptômes, par une excrétion d’urine contenant une matière sucrée.
- Une femme connue pour être diabétique ne devrait concevoir que si son diabète est équilibré. — (Georges Hennen, Endocrinologie, 2001)
- Il s’agit donc de repérer et de diagnostiquer le plus tôt possible ce TCA, notamment chez les personnes les plus vulnérables (adolescentes, jeunes femmes, mannequins, danseurs, sportifs et sujets atteints de pathologies impliquant des régimes, telles que le diabète de type 1, l’hypercholestérolémie familiale, etc). — (France Mutuelle Magazine, n° 174, octobre-novembre-décembre 2022, page 26)
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collerette
- (Habillement) Petit collet de lingerie.
- Le soin excessif de sa toilette, des bottines de velours, une collerette de dentelles, le châle mis droit, tout attestait la sollicitude de Modeste pour sa mère. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Cependant, en les regardant avec attention, je remarquai dans les collerettes de leurs chemises une différence assez frivole. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Elle entrouvre sa colleretteEt le couche contre son sein. — (Georges Brassens, Brave Margot, in Le Vent, 1953)
- Col porté par certains prêtres avec une soutane ou un clergyman.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Composant en forme de col terminant une pièce mécanique, un tube et permettant son assemblage avec une autre pièce.
- (Botanique) Ensemble des bractées d'une inflorescence.
- L’involucre, cette collerette de bractées finement découpées qui entourent l’inflorescence chez certaines espèces, chez les ombellifères en particulier, ne constitue jamais, comme chez la nigelle de Damas, l’attrait principal de la plante. — (Pierre Gascar, Un jardin de curé, Éditions Stock, 2015)
- (Zoologie) Ombrelle d’une méduse.
- Sous mes yeux, une méduse heurtait la vitre de l’aquarium, fronçait mollement sa collerette, s’effilochait dans les ténèbres. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 94.)
- (Médecine vétérinaire) Collerette vétérinaire, dispositif en plastique, de forme tronconique, placé autour du cou de l’animal pour qu’il cicatrise correctement, l’empêchant ainsi de toucher la partie soignée.
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pompette
- En léger état d’ébriété.
- Je l’ai vu souvent encore, dans ces repas que les gens décents traitent « d’orgies, » et jamais il ne dépassait, après les plus brûlantes lampées, cette nuance de griserie qu’il appelait, avec une grâce légèrement soldatesque, « être un peu pompette, » en faisant le geste militaire de mettre un pompon à son bonnet. — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page 27)
- Un sourire permanent de bon roi d’Yvetot légèrement pompette, une main à demi dépliée flottant, comme l’aileron d’un requin, à côté de sa poitrine, et qu’il laissait presser indistinctement par ses vieux amis et par les inconnus qu’on lui présentait, lui permettaient, sans avoir à faire un seul geste ni à interrompre sa tournée débonnaire, fainéante et royale, de satisfaire à l’empressement de tous, en murmurant seulement : « Bonsoir, mon bon », « bonsoir mon cher ami », « charmé monsieur Bloch », « bonsoir Argencourt », et près de moi, qui fus le plus favorisé quand il eut entendu mon nom : « Bonsoir, mon petit voisin, comment va votre père ? Quel brave homme ! » — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, tome 3, Le Côté de Guermantes, 1920–1921)
- Ils sont pompette, disaient les gens, ils ont bu. — (Michel Deguy, Poésie, 2005)
- Fort bien, embrassons-nous, Folleville ! Il se montre d'ailleurs gai et détendu, peut-être un peu pompette, comme je ne l'avais encore jamais vu. — (Frédéric Mitterrand, La Récréation, Éditions Robert Laffont, 2013, page 41)
- Rien ne me désole plus que ces gens qui, au moment de goûter un grand vin, exigent de « manger un truc » : c’est une insulte à la nourriture et plus encore à la boisson. « Sinon, je deviens pompette », bredouillent-ils, aggravant leur cas. — (Amélie Nothomb, Pétronille, Éditions Albin Michel, Paris, 2014, p. 8)
- Il avait fallu rire, un peu pompette, avec la famille et les amis, dire plein de bêtises, mettre un chapeau pointu, souffler dans des sans-gêne et même improviser une bataille de boules de cotillon. Bref, toute la panoplie des joyeux lurons du trente et un...[…]. — (Fabienne Kisvel, L'homme en bas de chez elle, Éditions Librinova, 2016, chapitre Résolution)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.