Dictionnaire des rimes
Les rimes en : décisionnaire
Mots qui riment avec "ère"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "décisionnaire".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ère , ères , ere , eres , erre , erres , aire , aires , air , airs , ert et erts .
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chair
- (Anatomie) Toutes les parties molles du corps de l’homme et des animaux, et plus particulièrement la partie rouge des muscles.
- Mais je n’ai plus trouvé qu’un horrible mélangeD’os et de chairs meurtris et traînés dans la fange,Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreuxQue des chiens dévorants se disputaient entre eux… — (Jean Racine, Athalie, 1691, acte II, scène 5)
- Les graisses animales sont contenues dans tous les tissus et organes des animaux. […]. Le chyle et le lait en renferment aussi une quantité importante. Les chairs musculaires, par contre, en sont complètement dépourvues. — (J. Fritsch, Fabrication et raffinage des huiles végétales, manuel à l'usage des fabricants, raffineurs, courtiers et négociants en huiles, Paris : chez H. Desforges, 1905, page 2)
- Les cordelettes m'entraient dans la chair, les mains me faisaient mal et la position dans laquelle mes bras étaient maintenus me brisaient les épaules. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Quand il se dresse face à quelque « vieille écorce », chêne, frêne, ou hêtre, […] Arsène André éprouve une virile volupté. Sa chair se durcit, son col se gonfle, le sang lui afflue aux tempes à coups précipités — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Chirurgie) Parties molles qu’on traverse avec l’instrument tranchant.
- (Nosologie) Substance molle qu’on observe dans les solutions de continuité, formée principalement par les bourgeons vasculaires.
- Chairs baveuses, excroissances de chair.
- (Nutrition) La viande des animaux terrestres et des oiseaux, considérée comme aliment.
- Chair de bœuf, de mouton. Chair crue, cuite, dure, tendre, fine, courte, longue, salée, fraîche.
- De cette double proie l’oiseau se donne au cœur joie, ayant de cette façon à souper chair et poisson. — (Jean de la Fontaine, Fabl. IV, 11)
- (Nutrition) Partie blanche ou rougeâtre, mais de nature musculeuse, que l’on mange dans les poissons.
- Le saumon a la chair fine et ferme.
- (Poésie) L’apparence extérieure, la peau, la carnation.
- Et chacun de me plaisanter ; ma jeunesse à son lever, mon parfum de fille fraîche, ma chair toute neuve en son premier éclat éveillaient chez les hommes de sournoises concupiscences, aiguisaient leur regard. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 32)
- Ce fut un grand Vaisseau taillé dans l’or massif :Ses mâts touchaient l’azur, sur des mers inconnues ;La Cyprine d’amour, cheveux épars, chairs nues,S’étalait à sa proue, au soleil excessif. — (Émile Nelligan, Le vaisseau d'or (poème), 1903)
- (Par analogie) Partie succulente de certains fruits, aussi appelée sarcocarpe.
- La chair de la pêche, du melon, de l’abricot.
- Ils ont trouvé que [deux des composants des pommes], en particulier, sont bienfaisants pour les neurones : la quercétine (un flavonoïde, abondant dans la peau du fruit) et l’acide dihydroxybenzoïque (DHBA, plutôt présent dans la chair). — (Guillaume Jacquemont, Mangez des pommes ! Ça fait pousser les neurones…, Pour la Science, 18 mars 2021)
- (Bible) Être vivant, homme ou animal.
- Hors des heures de louange, toute chair est ici en silence devant le Seigneur. — (Fénelon, XVII, 264)
- La multitude l’empêchat-elle d’exterminer toute chair au temps du déluge ? — (Jean-Baptiste Massillon, Car. Petit nombre des élus)
- (Religion) Corps considéré en opposition à la nature spirituelle.
- Et le Verbe s’est fait chair, et Il a habité parmi nous. — (Évangile selon Saint Jean, chapitre premier)
- Fils de cette sainte veuve plus selon l’esprit que selon la chair. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Oraisons, 9)
- La multitude adore des divinités de chair et de sang. — (Fénelon, XVII, 240)
- Honteux attachements de la chair et du monde. — (Pierre Corneille, Polyeucte, IV, 2)
- De la chair corrompue éteindre en nous les feux. — (Jean Racine, Hymnes)
- Nous allons triompher de la chair et du démon. — (Jean-Baptiste Massillon, Carême, Jeûne)
- Saint Jérôme charge ses épaules d’un lourd fardeau, pour dompter une chair révoltée. — (François René Chateaubriand, Génie, II, III, 8)
- (Christianisme) Chez saint Paul, ensemble des pulsions éloignant de Dieu.
- Le risque de se laisser gouverner par ses pulsions, que Paul appelle « la chair » – qui n'a aucun rapport avec le sexe mais qui a partie liée avec le péché –, existe toujours. — (Après Jésus. L'invention du christianisme, sous la dir. de Roselyne Dupont-Roc et Antoine Guggenheim, Albin Michel, 2020, page 277)
- (Religion) Concupiscence charnelle.
- Le péché de la chair tentait l’humanité. — (Mathurin Régnier, Satires, I)
- Vous êtes donc bien tendre à la tentation ; Et la chair sur vos sens fait grande impression. — (Molière, Tart. III, 2)
- Mes tempes battent ; toute ma chair va à cette femme presque nue et charmante dans le matin et dans le transparent vêtement qui enferme la douce odeur d’elle… — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Elle ignorait profondément la chair, comme toute jeune fille vraiment pure. — (Jeanne Sandelion, Un Seul homme..., Éditions du Tambourin, Paris, 1931, page 21)
- Et il voyait le pécheur, accablé, resserré par la triste peur, traversant Claquebue et semant parmi les villageois la sainte méfiance de la chair qui est la première marche du paradis. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 95)
- Où avait-il appris à classer tout ce qui touche à la chair – à distinguer les caresses de l’honnête homme de celles du sadique ? — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Petitement préoccupé de son salut, il était hanté par l’obsession de la chair et péchait à tout bout de champ avec de misérables bergères plus cupides que passionnées. — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 43)
- Corps senti du point de vue de la personne même.
- Quand on a été atteint dans sa chair, quand des proches ont été touchés, quand on est soignant… évidemment que je comprends ces critiques. — (Nicolas Hulot, Audrey Garric, Rémi Barroux, Alexandre Lemarié et Abel Mestre, Nicolas Hulot : « Le monde d’après sera radicalement différent de celui d’aujourd’hui, et il le sera de gré ou de force », Le Monde. Mis en ligne le 6 mai 2020)
- Une personne n'est pas seulement un corps, mais une chair – le corps vécu de l'intérieur – et une âme – l'esprit vécu de l'intérieur. — (Olivia Gazalé, Je t'aime à la philo, Robert Laffont, Paris, 2012, page 40)
- (Travail du cuir) Côté de la peau opposé à celui où se trouve le poil.
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caténaire
- (Géométrie) Forme que prend un câble (ou une chaîne) lorsqu’il est suspendu par ses extrémités et soumis à une force gravitationnelle uniforme (son propre poids).
- (Par extension) Câble ou chaîne tendu en chaînette.
- Les ponts suspendus se répandirent ensuite surtout aux États-Unis et en Grande-Bretagne. En 1822, à Annonay en Savoie, une petite passerelle d'essai fut construite avec des caténaires en fil de fer. — (Tom F. Peters, Dufour : L’homme des ponts suspendus, dans Guillaume-Henri Dufour dans son temps (1787-1875), Librairie Droz, 1991, page 193)
- (Chemin de fer, Électrotechnique) Ligne d’alimentation électrique constituée d’un ou de deux fils de contact suspendus par des pendules à un ou deux porteurs.
- Sous l'influence des variations de température, les conducteurs de la caténaire s'allongent ou se raccourcissent ; il en résulte des variations de flèches des porteurs et des fils de contact. — (La technique moderne, volume 43, H. Dunod & E. Pinat, 1951, page 251)
- À Limoges commençait la traction électrique. Au-dessus de la 6 212 étaient suspendues les premières caténaires. Elle entrait dans un monde automatique et glacé. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 146)
- Le câble s’était échappé de la caténaire. — (Yves Viollier, La flèche rouge, Robert Laffont, 2010)
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anecdotière
- Celle qui a l’habitude de recueillir et de raconter des anecdotes, et le plus souvent des anecdotes fausses.
- La talentueuse anecdotière répondit d’un rire prolongé, puis lança : « Bonne nuit, mes jolies ! » et sombra dans un sommeil paisible. — (Georges Gissing, Femmes en trop, traduction française, 1982)
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cacaotière
- Lieu planté de cacaoyers.
- Un juif nommé Benjamin d’Acosta fut le premier qui planta une cacaotière, c’est-à-dire un plan, ou verger, de ces arbres. — (Jean-Baptiste Labat, Michel Le Bris, Voyage aux Isles: chronique aventureuse des Caraïbes, 1693-1705, 1993)
- correspondancière
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formulaire
- Recueil, répertoire de formules, dressé soit par l’autorité publique, soit par un particulier en vue de l’usage pratique.
- Formulaire des notaires.
- Formulaire des actes de procédure.
- Tout ce qui contient quelque formule, quelque formalité à observer, quelque profession de foi.
- Formulaire de dévotion.
- Formulaire de foi.
- Formulaire médical, pharmaceutique, thérapeutique, magistral.
- (En particulier) (Religion) (Absolument) Bref émané de la cour de Rome au sujet du livre de Jansénius.
- Signer, refuser le formulaire.
- (Informatique) Fenêtre d'interface homme machine demandant une saisie de la part de l’utilisateur.
- Pour bénéficier du remboursement de la carte Imagine’R ou Vélib’, rendez-vous sur le site de la Mairie de Paris et tapez remboursement pour accéder à l’article contenant les formulaires. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 12 septembre 2022, page 2)
- (Administration) Imprimé comportant des rubriques destinées à être renseignées pour effectuer certaines démarches administratives.
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confiturière
- Celle qui fait des confitures.
- … si pour cette première recette de confiture, on s’en remet à une Alsacienne, Christine Ferber, la fée confiturière... — (Didier MEREUZE – « La confiture de quetsches, c’est pas pour des prunes ! » - Journal La Croix, page 27, 6-7 septembre 2014)
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banquière
- Personne qui fait le commerce de banque.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Jeux) Celle qui tient le jeu contre tous ceux qui veulent jouer avec lui et qui met sur table une certaine somme d’argent pour les payer lorsqu’ils gagnent.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Désuet) Épouse d'un banquier.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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bifilaire
- (Technique) Qui contient deux fils.
- Une ligne bifilaire est une ligne de transmission constituée de deux fils parallèles séparés par un isolant.
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braisière
- (Cuisine) Vaisseau, récipient sur le couvercle duquel on met de la braise de manière que les aliments cuisent par-dessus et par-dessous.
- Piquez votre foie de veau de gros lard assaisonné; foncez une braisière de bardes de lard; mettez-y le foie avec des carottes, un bouquet garni, des oignons, […]. — (Alexandre Dumas, Grand dictionnaire de cuisine, Paris : Alphonse Lemerre, 1873, p.565)
- (Vieilli) (Désuet) Étouffoir à braises.
- En même temps, il poussait la braisière auprès de l'alga, et quand son maître fut convenablement étendu, le visage tourné du côté de la muraille, il introduisit le page du Ras en lui recommandant de parler bas. — (Arnauld d’Abbadie, Douze ans de séjour dans la Haute-Éthiopie, 1868)
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nécessaire
- (Au singulier) Ce qui est utile et suffisant, qui permet de réaliser une chose. Le degré en-dessous d’indispensable.
- Je vais faire le nécessaire.
- Pour mener à bien cette affaire, j’ai fait le nécessaire.
- (Par extension) Un ensemble d’outils pour une tâche.
- Voici le nécessaire pour effectuer cette réparation.
- (Au singulier) Tout ce qui est essentiel pour les besoins de la vie, par opposition au superflu.
- Tant que l’homme ne fut pas capable de produire plus que le strict nécessaire à sa survivance, les vainqueurs ne pouvaient que mettre en fuite et massacrer les vaincus, et s’emparer des aliments récoltés. — (Errico Malatesta, Le Programme anarchiste)
- Il s’est réduit, borné, restreint au nécessaire, au strict nécessaire.
- Il faut s’occuper du nécessaire avant de songer à l’agréable.
- Sac, bagage contenant les objets nécessaires pour réaliser une chose.
- Un nécessaire de toilette.
- Un nécessaire de couture.
- Choulette, plus rude encore que de coutume, demandait du fil et des aiguilles pour raccommoder lui-même ses habits. Il gémissait d’avoir perdu un humble nécessaire qu’il portait dans sa poche depuis trente ans, et qui lui était cher pour la douceur des souvenirs et la force des conseils qu’il en recevait. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 131)
- L’armoire vitrée devait être son fief avec quelques belles porcelaines jamais utilisées, ses manuels d’école, de chants, les jeux de famille, peut-être son panier de tricot, son nécessaire de couture. — (Louison Dutoit, Le Courage de la terre : 1950-2000, une paysanne raconte, Éditions d’en bas, 2004)
- Le général […] leur fit voir ce que contenait sa cassette et son nécessaire de voyage. […]. Le nécessaire était en vermeil et contenait tout ce qui pouvait être utile pour la toilette et les repas. — (Comtesse de Ségur, L’Auberge de l’Ange gardien, 1888)
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adjudicataire
- Personne ayant acheté un bien dans une vente aux enchères ou à qui on a attribué quelque chose par adjudication.
- Nous verrons, à diverses reprises, les limites de ces chaumes officiellement reculées, et, par des abornements successifs, le prince fixer aux adjudicataires le nouveau périmètre qu’il devient loisible d’aménager. — (Pierre Boyé, Les Hautes-Chaumes des Vosges, Rencontres transvosgiennes, 2019, ISBN 978-2-9568226-0-8)
- Elle s’est rendue adjudicataire.
- Adjudicataire au rabais de la fourniture des vivres.
- L'adjudication réalise alors un transfert de propriété au profit de l’adjudicataire, transfert qui doit être publié. — (Henri Mazeaud, Léon Mazeaud, Yves Picod, Leçons de droit civil: Sûretés, publicité foncière : Volume 1 ; Volume 3, 1999)
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guerre
- (Politique) Conflit entre deux nations, qui se vide par la voie des armes ; action d’un peuple qui en attaque un autre, ou qui résiste à une agression, à une invasion.
- La dernière grande guerre qu’avait soutenue l’Angleterre, la guerre contre les Boers, était oubliée, et le public avait perdu l’habitude de la critique militaire experte. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 54 de l’édition de 1921)
- La guerre n’engendre que la plus détestable violence et la plus morne stupidité. La guerre n’est pas belle, elle est hideuse. Elle est l’excitatrice des vices sans nombre et sans frein. Elle est la mère de tous les crimes. — (Victor Margueritte; Au bord du Gouffre, 1919)
- À vrai dire, la République romaine n’était qu’une oligarchie despotique et pillarde dont les chefs s’enrichissaient en dépouillant le monde par les guerres et les rapines. — (Alfred Naquet, Vers l’union libre, E. Juven, Paris, 1908)
- Douce soirée où l’on pouvait encore croire — à la rigueur, le calcul des probabilités cédant à une chance inouïe — Qu’il n'y aurait pas de morts pendant la guerre. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Ah ! la bougresse ! Elle est maintenant entretenue par un banquier tchécoslovaque qui a réalisé une fortune colossale pendant la guerre dans les fournitures aux armées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 180)
- Le Général De Gaulle aimait à dire que la guerre est une chose morale. II ne voulait bien-sûr nullement « justifier » la guerre en général. — (Didier Saint-Georges, Le libéralisme est une chose morale, 2008, page 7)
- Ce conflit dynastique dégénérerait en guerre européenne. C’est pourquoi Dubois se pose en apôtre de la paix. — (Évelyne Lever, La Diplomatie secrète du mystérieux abbé Dubois, dans Marianne (magazine) n° 765, 17 décembre 2011)
- (Militaire) Art militaire, stratégie, polémologie, tactique.
- L’art de la guerre, le métier de la guerre.
- La guerre de campagne, la guerre de siège. Guerre de mouvements, de tranchées, d’usure.
- (Par extension) Suite d'affrontements armés.
- J’aimais à relire la vie des flibustiers, […] maîtres de ces parages au XVIIe et au XVIIIe siècle, avant que l’entente franco-anglaise mît fin à cette guerre de pillage et de course. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Par extension) Action de grande ampleur pour une cause ou contre un phénomène.
- Il faut faire aux méchants guerre continuelle.La paix est fort bonne de soi ;J’en conviens : mais de quoi sert-elleAvec des ennemis sans foi ? — (Jean de la Fontaine, Fables, Les Loups et les Brebis)
- Le véritable et profond caractère du Djehad fut, à son origine, d’être une guerre de propagande et d’envahissement. — (M. de Saint-Anthoine, Du Djehad ou de la Guerre sacrée des Musulmans, dans Journal des travaux de la Société française de statistique, vols. 16 à 19, 1846, page 363)
- Les tripots de Nantes étaient célèbres ; la police avait beau multiplier ses enquêtes et la municipalité faire une guerre acharnée à ceux qui favorisaient le jeu, on ne pouvait empêcher ni les ruines, ni les scandales. — (Étienne Dupont, Le Vieux Saint-Malo - Les Corsaires chez eux, éditions Honoré Champion, 1925, page 116)
- (Par extension) Affrontement sociopolitique, intellectuel ou professionnel dans le but d'obtenir un avantage matériel ou intangible.
- Par exemple il soutenait, et toujours colériquement, que tout est guerre, que la lutte pour le salaire est guerre, que toute rivalité est guerre, et qu’ainsi la guerre sera toujours. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 215)
- Sans l'avoir voulu, je venais de lui déclarer la guerre. La guerre était pour lui une sorte de second métier. — (Amina Danton, La tangente, Gallimard (NRF), 2009, page 180)
- (Sens figuré) Action violente et continue, en parlant des prédateurs sur leurs proies.
- Tantôt avec les lassets, tantôt à l’aide de la bourraque, il faisait une petite récolte de ces belles crevettes roses (quand elles sont cuites) et qu’on appelle le bouquet; muni de l’attirail que j’ai décrit plus haut, il se livrait à une guerre acharnée contre toute la légion des crabes, pouparts, claquarts et craparagdis, sans compter les célèbres pieuvres, dont il avait un talent particulier pour découvrir les trous sous les rochers, et qui, si horribles qu’elles soient, n’en constituent pas moins une boîte très prisée des tendeurs de cordes, et qu’ils achètent fort bien. — (Gaspard de Cherville, Récits de terroir, 1893)
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buissonnière
- Féminin singulier de buissonnier.
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censitaire
- (Histoire) Relatif au cens électoral.
- Suffrage censitaire.
- Qui paie le cens.
- Ils [les libéraux] représentaient le « pays légal », les électeurs censitaires, c'est-à-dire deux cent milliers de personnes en tout. — (Bainville, Histoire de France, tome 2, 1924, page 165)
- (Par extension) Réservé à ceux qui payent pour avoir le droit de vote.
- "Je suis contre l'idée de faire payer aux Parisiens le sacre de notre candidat", affirme-t-elle, n'hésitant pas à comparer le processus de désignation à un "vote censitaire". — (Rachida Dati, citée par le Point, Municipales à Paris - Rachida Dati : "Je retire ma candidature", 23 avril 2013)
- Même si [le Conseil des chefs d’État] est censé statuer à l’unanimité, c’est en réalité un véritable suffrage censitaire qui le régit : l’Allemagne et la France y ont un poids énorme et rares sont ceux (…) qui osent s’opposer à ce condominium. — (Jean Quatremer, critiquant un documentaire de France 5, Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris bientôt libéré grâce à France 5 !, Libération, 22 avril 2013)
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foncière
- Fond d’ardoise qui se trouve après une foncée.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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drapière
- Marchande ou fabricante de drap.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Désuet) Épouse d’un drapier.
- Philomène, la vieille femme du drapier voisin, chrétienne dévote, détestait la femme du cordonnier qui lâchait toujours son âne dans le champ de choux de Philomène. […] Ce fut un coup terrible pour la cordonnière qui, brandissant sa pelle, appelait la vengeance de tous les dieux sur les impies, arrachait ses cheveux et gémissait devant ses terrines renversées, tandis que ses petits piaillaient comme des oisillons dans un nid dévasté. Mais le bas-relief fut emporté malgré tout et Philomène s’apprêtait à le laver. La drapière, avec zèle, frottait le marbre noirci par l’âcre fumée et encrassé par les soupes graisseuses, et, peu à peu, apparurent les lignes sévères de la divine sculpture. — (Dimitri Merejkovski, traduit par Jacques Sorrèze, La Mort des Dieux, Journal des débats, 3 juillet 1900, page 3)
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apothicaire
- (Vieilli) Celui qui préparait et vendait des médicaments.
- Le second corps des marchands était celui des épiciers et apothicaires. Dans les actes antérieurs au XVe siècle, les épiciers sont désignés seuls, et le plus ancien qui fasse mention des apothicaires est de l'an 1484. Tous les titres postérieurs les confondent avec les épiciers; et il est certain qu'à partir de cette époque ils ne formèrent qu'une corporation, ce qui n'empêcha point les épiciers et les apothicaires d'être perpétuellement en guerre les uns contre les autres. — (Julien Philippe de Gaulle, Nouvelle histoire de Paris et de ses environs, Paris : chez P. M. Pourrat frères, 1839, page 279)
- Pour que l’apothicaire du roi fût heureux, il lui faudrait que le roi eût un estomac et délicat et fort, qu'il eût en même temps besoin de beaucoup de médecines, et qu'en même temps il pût en bien supporter l'effet , […]. — (Amans-Alexis Monteil, Histoire des Français des divers états, tome II : XVe siècle, livre 2, Bruxelles : chez Wouters, Raspoer & Cie, 1843, page 127)
- Les médecins prescrivaient leurs ordonnances en mauvais latin et y faisaient entrer par routine une multitude de drogues simples ou composées que l’apothicaire infusait, décoctait, triturait, pulvérisait et mélangeait de mille manières à l'aide de mille procédés minutieux. — (Gustave de Closmadeuc, « La Pharmacie à Vannes avant la Révolution », dans le Bulletin de la Société Polymathique du Morbihan, année 1861, Vannes : chez J.-M. Galles, 1862, page 21)
- Le 9 août 1695, lʼapothicaire Maunoir présente au notaire la facture des remèdes fournis à Mademoiselle Mouchingre. — (Suzanne Jacques-Marin, Lʼesprit des médecines anciennes, 2005)
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catilinaire
- (Antiquité) Discours de Cicéron contre Catilina.
- Cicéron convoque le sénat et prononce sa première catilinaire qui provoque la fuite de Catilina. — (François Dosse, L’Histoire, 2000)
- (Par extension) Diatribe contre une personne.
- Il réitère le droit d’un journaliste indépendant de traiter de tous les sujets, y compris religieux, et refuse de révéler l’identité de l’auteur de cette catilinaire qui portait ombrage à Sa Grandeur. — (Alain Otis et Jean Delisle, Les Douaniers des langues — Grandeur et misère de la traduction à Ottawa, 1867-1967, Presses de l’Université Laval, 2016, page 87)
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dictionnaire
- (Lexicographie) Ouvrage de référence qui répertorie des mots dans un ordre convenu (alphabétique en général) pour les expliquer avec différentes informations.
- Le maître de danse lui fit observer, avec toute la politesse possible, qu’on devait dire le coude-pied, parce que, disait-il, en joignant l’exemple au précepte, le pied fait le coude en cet endroit. Cette raison ne me paraissant pas satisfaisante, je proposai une autre orthographe, mais on me ferma la bouche en me montrant le Dictionnaire de l’Académie. — (Alexandre Boniface, Manuel des amateurs de la langue française, 1re année, 1813, Paris : chez l’auteur, chez Pillet, chez Le Normant, chez Périsse & Compère, chez Alex. Johanneau, de l’Imprimerie Pillet, 1814, page 151)
- Il était d’ailleurs plus empressé que d’autres à acheter des grammaires et des dictionnaires, et il écrivait fièrement son nom à la première page. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 12)
- À côté de moi, Lagneau étudiait, avec un très vif intérêt, le dictionnaire français-latin.Je lui demandai la raison de ce zèle. Il chuchota :« Dans les dictionnaires de mon père, il y a tous les gros mots. Dans celui-là, il n’y a même pas cul de bouteille… — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, pages 309-310)
- Soudain il se levait et courait empoigner le Dictionnaire, remède évident à tous les maux d’imagination, consolateur absolu, livre des livres. — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 42)
- En fait, non ! J’échangerais mille dictionnaires contre un seul morceau de gâteau rassis. Mais quand même, j’aimerais avoir un dictionnaire. Un dictionnaire contient tous les livres jamais écrits, tous les livres qui seront écrits un jour. — (Kevin Brooks, Captifs, traduit de l’anglais, éditions Super 8, 2016, chapitre 40)
- Yves Ballu n’a, certes, pas tort lorsqu’il dénonce comme une « injustice du dictionnaire », une « indélicatesse » vis-à-vis des Pyrénéens, la captation par les Alpes du mot « alpinisme » pour désigner les ascensions en montagne. — (Frédéric Thiriez, Dictionnaire amoureux de la montagne, éditions Plon, 2016)
- Explication principalement du sens avec des définitions.
- Là-dessus arrivèrent les savants, les grammairiens, les pédants, et particulièrement Robert Estienne, avec son dictionnaire de 1540. Robert Estienne était féru de latinité et d’étymologie. Il voulut calquer la langue française sur la latine. — (Émile Faguet, Simplification simple de l’orthographe, 1905)
- Les dictionnaires sont irremplaçables parce qu’ils sont l’expression des connaissances et de l’idéologie dominante à un moment donné de l’histoire. — (Élisabeth Badinter, préface de : Samuel Souffi et Jean Pruvost, La mère, édition Honoré Champion, 2010)
- Il y en a qui prétendent que le gofio se fait avec de la farine de maïs mais il n’y a que le dictionnaire de l’Académie espagnole pour soutenir pareille chose et dans ces cas-là on sait ce que ça veut dire. — (Julio Cortázar, Un Certain Lucas, traduit de l’espagnol (Argentine) par Laure Bataillon, éditions Folio, 2014)
- Explication principalement à l’aide de mots reliés par le sens comme des synonymes et antonymes.
- Je te recommande ce dictionnaire des synonymes.
- Dictionnaire des homonymes.
- Explication avec l’histoire du mot, l’étymologie.
- Un dictionnaire étymologique.
- Explication dans une autre langue par le biais de traductions.
- Même fourmillement de fautes innombrables, d’erreurs ou d’inexactitudes phonétiques, dans les mots souletins que porte le dictionnaire du P. Lhande. — (Jean Larrasquet, Le basque de la Basse-Soule orientale, C. Klincksieck, 1939, page 21)
- Il existe même une grammaire du kiptchak et un dictionnaire franco-arméno-kiptchak. — (L. Papazian, Les Arméniens dans l’historiographie turque, dans Armenia, no 97, avril-mai 1986, page 23)
- Attester de la simple existence d’un mot, de façon normative, sans donner aucune autre information.
- Le dictionnaire du Scrabble dresse l’inventaire des mots valides dans ce jeu.
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brassière
- (Puériculture) (Habillement) Espèce de petite camisole qui sert à maintenir le corps et qui est particulièrement en usage pour les enfants. Petite chemise de bébé, courte, à manches longues, en toile fine ou en laine, qui se ferme dans le dos.
- Sur les planches nues et vastes, il n’y avait plus que les langes délicats, les petites brassières, les petits bonnets, les petits chaussons, les tas de couches, toute cette lingerie fine, cette plume légère d’oiseau encore au nid. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, chapitre XIV, G. Charpentier, 1893)
- Je me dis que […] chez les malheureux Pluvier un enfant va encore venir au monde sans langes, ni brassières, si je ne m’en mêle pas… — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 106)
- Avec quelques points de textile, Odette m’avait offert une chemisette à carreaux. Au bout de quelques lavages, elle était devenue une brassière ! — (Édouard Bled, J’avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, page 366)
- Lanière de cuir, d’étoffe ou corde qui sert à porter sur le dos un sac ou une hotte, et que l’on se passe sous les bras.
- (Marine) Bouée de sauvetage que l’on passe autour du bras, utilisée principalement par les enfants.
- (Vieilli) Chemise de femme, très ajustée.
- (Vieilli sauf au Canada) Soutien-gorge.
- […] une tenue de natation, composée d’une brassière, d’une culotte haute et d’un bonnet de bain en plastique épais qu’elle jugea ridicule. — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
- (Provence) Canal, bras de fleuve.
- La brassière de Fourques, les brassières du Rhône.
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rivière
- (Hydrologie) Cours d’eau naturel qui se jette dans une autre rivière, dans un fleuve, dans un lac, dans la mer, ou se perd dans les sables. Son débit est en principe moins abondant que celui d’un fleuve mais plus que celui d’un ruisseau.
- La dérivation de la rivière de l’Ourcq , ordonnée par le Gouvernement , promet à notre capitale des avantages multipliés dont on ne peut se faire une juste idée que par l’usage. — (Louis-Charles François Petit-Radel, Notice historique comparée sur les aqueducs des anciens et la dérivation de la rivière d’Ourcq, Paris : chez Langlois, an XI, page 1)
- Mais nous sommes déjà dans les faubourgs. Les maisons s’espacent, se reculent, s’adossent à la rivière ou à la montagne. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Parallèlement à la rivière, afin de régulariser le cours de l'eau, les paysans ont d'abord creusé puis cimenté un canal de dérivation équipé de batardeaux, ouvrages permettant de régler le débit de l'eau. — (Michelle Jeanguyot & Nour Ahmadi, Grain de riz, grain de vie, CIRAD/Magellan & Cie, 2002, page 55)
- Quand la rivière déborde, elle inonde toute la plaine.
- Les bords, les berges, les rives, le lit, le cours, la source, l’embouchure de la rivière.
- Cette rivière passe par tel et tel endroit, s'écoule de tel à tel endroit.
- Cette rivière se jette dans une autre rivière en tel endroit.
- Cette rivière arrose tel pays.
- Abreuver des chevaux à la rivière.
- Se baigner dans la rivière.
- De l’eau de rivière.
- Carpe, poisson de rivière.
- Cette ville est sur telle rivière: elle est située sur les bords de telle rivière.
- Oiseaux de rivière: oiseaux qui fréquentent les rivières et qui se nourrissent de poissons et d’insectes aquatiques.
- (Géographie) Se dit spécialement d’un cours d’eau qui se jette dans un autre.
- La Seine est un fleuve, la Marne est une rivière.
- (Sports hippiques) Un des types d'obstacle figurant dans les courses de steeple-chase.
- (Vieilli) Rivage dans certaines expressions consacrées.
- La rivière de Gênes, du Ponant, du Levant.
- Veaux de rivière : veaux élevés en Normandie, dans les prairies voisines de la Seine.
- Vins de rivière : vins de Champagne qu’on récolte sur les bords de la Marne.
- (Poker) Tirage de la dernière carte du tableau.
- River : cinquième et dernière carte commune distribuée au tableau. Parfois appelée « la rivière » en français. — (Phil Garnier, Poker Texas Hold’em : Les secrets des pros pour gagner, Éditions Asap, 2008, ISBN 978-2-35355-137-8)
- (Bijouterie) Collier fait d'une chaîne avec un grand nombre des pierres précieuses.
- Une rivière de diamants.
- À propos, tu n’as pas vu [la rivière et l’aigrette que ton père m’a achetées à cette vente ? — (Émile Zola, La Curée, 1871)
- (Héraldique) Meuble héraldique représentant le cours d’eau du même nom dans les armoiries. Bien qu’adoptant la forme des pièces (champagne, bande, pal, fasce…), ce meuble doit être blasonné comme courante en suivi du nom de la pièce dont elle adopte la disposition. Elle est généralement représentée ondée (il n’est pas nécessaire de le blasonner). De plus, pour bien la distinguer des autres pièces, on lui ajoute des traits pour représenter des vagues à sa surface. Elle est dite agitée quand les vagues sont d'un émail particulier. Elle peut apparaître en nombre sur l’écu.
- D'azur, à une rivière d'argent courante en fasce, accompagnée en chef de trois croisettes au pied fiché d'or et en pointe, de trois épis de blé, tigés et feuillés d'or, un posé en pal, celui à sénestre posé en barre et celui à dextre posé en bande, qui est de la commune de Belvèze du Tarn-et-Garonne → voir illustration « armoiries avec une rivière »
-
araire
- (Agriculture) Instrument aratoire, à bâti symétrique sans versoir, qui fend la terre sans la retourner et dont l’usage s’est perpétué jusqu’au XIXe siècle dans la moitié sud de la France.
- L’araire, dont les origines remontent à l’Antiquité, est toujours présent en Afrique du Nord, en Éthiopie, en Amérique centrale et dans certaines régions d’Asie. Autrefois entièrement en bois, certaines pièces travaillantes sont aujourd’hui en métal. — (Philippe Lhoste, Michel Havard, Éric Vall, La traction animale, 224 p., 2010, Quae - Cta - Presses agronomiques de Gembloux, page 118)
- L'araire à mancheron double était plus maniable, mais il occupait les deux mains, alors qu’un manche unique libérait une main pour mener les bœufs à l’aiguillon. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, p. 67).
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caractère
- Empreinte, marque, figure tracée sur une surface quelconque avec une plume, un burin, un ciseau ou de toute autre manière, et à laquelle on attribue une signification. Note : Se dit particulièrement des lettres et autres figures dont on se sert dans l’écriture ou dans l’impression.
- J’aimerais autant que vous me dissiez que l’Iliade d’Homère, ou la Henriade de Voltaire est un résultat de jets fortuits de caractères. — (Denis Diderot, Pensées philosophiques, texte établi par J. Assézat, Garnier, 1875-77)
- Ce qui m’étonne, c’est que le propriétaire dudit bouquin ne semble pas le lire de droite à gauche. Est-ce qu’il ne serait pas imprimé en caractères chinois ? — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre VI, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892, Page:Verne - Claudius Bombarnac.djvu/72)
- La littérature tatare et kiptchake (ou ancien tatar) en caractères arméniens constitue une part intégrante de la culture arménienne et possède une valeur philologique certaine. — (Claude Mutafian, Arménie, la magie de l'écrit, Centre de la Vieille Charité , éd. Somogy, 2007, page 338)
- (Imprimerie) Type dont se servaient les imprimeurs.
- Il fabriqua, en 1621, des poinçons pour former des caractères hébreux, chaldaïques, syriaques, arabes, grecs et allemands, et pour les lettres fleuries, les notes de musique, les vignettes et les fleurons, et rendit public, durant cette année, un cahier d'épreuves de ces caractères, qu'il avait gravés. — (« Jean Jannon », dans Biographie ardennaise ou Histoire des Ardennais qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs vertus et leurs erreurs, par Jean-Baptiste-Joseph Boulliot, Paris, 1830, vol. 2, page 56)
- On appelle caractère, en typographie, toute lettre ou signe quelconque qui se trouve en relief à l’extrémité d’un petit parallélipède [sic] de métal fondu, ou d’un morceau de bois, si ce sont des lettres destinées aux affiches. — (Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, 1866-1877 → consulter cet ouvrage, tome 3, page 350, article « Caractère »)
- Caractères neufs. — Caractères d’imprimerie. — Graver, fondre des caractères.
- Caractère usé.
- La force de corps, l’œil d’un caractère.
- (Par métonymie) (Imprimerie) Ensemble des types d’une même famille.
- Garamond est le caractère littéraire français par excellence depuis François Ier. — (Emmanuel Hocquard, Le cours de Pise, POL Éditeur, 2018, page 82)
- Ce caractère n’a pas encore servi.
- Ce caractère est bon, est mauvais.
- (Par analogie) (Informatique) Donnée qui représente un élément de texte selon un système de codage.
- Caractère alphanumérique, de contrôle, spécial, imprimable.
- Les 128 caractères du code ASCII.
- Une requête SQL se termine toujours par le caractère « ; ». — (Nicolas Larrousse, Création de bases de données, Pearsons, 2006)
- (Par ellipse) (Programmation) Type de donnée existant dans certains langages de programmation, contenant un caractère.
- Une variable caractère.
- (Sciences) (Vieilli) Signe, abréviation utilisé dans une science, dans un art.
- Caractères algébriques, caractères astronomiques.
- (En particulier) (Chimie) (Vieilli) Signe dont les chimistes se servent pour représenter en abrégé les substances qu’ils emploient dans leurs opérations.
- Mission, autorité, pouvoir pour faire ou dire quelque chose.
- Il n’a pas caractère pour agir, il parle sans caractère.
- Ce qui distingue une personne des autres à l’égard des mœurs, de l’âme.
- Des observateurs mal informés ont pris cela pour du charme, ou même pour une faiblesse de ce qu’ils croyaient être le caractère autrichien. C’était faux ; il est toujours faux de vouloir expliquer les phénomènes d’un pays à travers le caractère de ses habitants. Car l’habitant d’un pays a toujours au moins neuf caractères : un caractère professionnel, un caractère de classe, un caractère sexuel, un caractère national, un caractère politique, un caractère géographique, un caractère conscient, un inconscient, et peut-être même encore, un caractère privé ; il les réunit dans sa personne, mais s’en trouve dissocié, et n’est plus finalement qu’un petit vallon creusé par cette multitude de cours d’eau, vallon dans lequel ils viennent s’écouler pour en ressortir ensuite et remplir d’autres vallons avec d’autres ruisselets. C’est pourquoi tout habitant de la terre possède encore un dixième caractère, qui n’est rien d’autre que l’imagination passive d’espaces non encore remplis ; ce caractère donne à l’homme toutes ses libertés, sauf une : celle de prendre au sérieux ce que font ses autres caractères (neuf pour le moins), et ce qui leur arrive ; donc, en d’autres termes, la seule liberté, précisément, qui pourrait remplir cet espace. — (Robert Musil, L’Homme sans qualités, 1930-1932, traduction de Philippe Jaccottet, 1956, pp. 42-43)
- Les desservants peuvent, désormais, disparaître ; le peuple tiendra. Il tiendra, car il est, par caractère, obstiné ; car il vit groupé dans un rayon peu étendu. — (Auguste Billaud, La Petite Église dans la Vendée et les Deux-Sèvres, 1800–1830, Nouvelles Éditions Latines, 1961, page 594)
- La tête en l’air, qui suit à Oxford quelques cours de botanique, se prépare à devenir pasteur quand une chance imprévue s’offre à elle : on lui propose de partir, au titre d’homme de compagnie du capitaine Robert Fitz-Roy, âgé de vingt-six ans et au caractère difficile, pour un très long voyage d’étude. — (Jean d’Ormesson, C’est une chose étrange à la fin que le monde, 2010, ISBN 978-2-221-12336-2)
- Montrer un grand, un beau, un noble caractère.
- Force, vigueur de caractère.
- Trait de caractère.
- Caractère doux, gai, sérieux, sournois, triste, vindicatif, perfide, etc.
- Il y a des caractères difficiles à dompter.
- Le poète dramatique doit saisir, tracer, développer habilement les caractères.
- Garder, soutenir, diversifier les caractères.
- Faire sentir l’opposition des caractères.
- Comédie de caractère.
- (Par analogie) Tour d’esprit, qualité bonne ou mauvaise qui distingue un peuple des autres.
- Les étranges figures dont tout Mangarévien bigarrait sa peau […] lui donnaient un air martial et terrible, que ne démentait pas son caractère ; car il passait, avant sa conversion, pour le plus féroce insulaire de l’Océanie. — (Caret, Archipel de Mangaréva (Îles Gambier), dans Revue de l’Orient, 1844)
- Le caractère de cette nation est la légèreté, la fierté, etc.
- (Absolument) Force d’âme, fermeté.
- Il a montré, dans cette occasion, beaucoup de caractère.
- C’est un homme à caractère.
- N’avoir pas de caractère, être sans caractère, manquer de caractère.
- Expression, air expressif, personnel, original, en parlant surtout des figures peintes ou sculptées.
- Il y a du caractère, il n’y a point de caractère dans sa physionomie.
- Cette tête a un grand caractère, est d’un grand caractère.
- (Par extension) Expression musicale.
- Un beau caractère de tête.
- Cette ouverture n’a point de caractère.
- Ce qui est le propre d’une chose ; ce qui la distingue.
- Les rives de la Moselle sont vraiment pittoresques et réjouissantes au possible ; pour les artistes elles offrent un caractère tout particulier. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
- Vers le soir la tempête présentait des caractères cycloniques et je pris la cape, les amures à tribord, pour m’éloigner du centre de la dépression. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Le sol y est compact, souvent imperméable, marécageux par endroits, d’où le caractère mésohygrophile de la flore […] — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 14)
- Et s’il y a un judaïsme de rite aschkenazi, avec son caractère propre, qui le distingue nettement du judaïsme sefardi, ce n’est pas d’Allemagne qu’il est originaire, mais bien de France. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- À l’encontre des autres routes d’Europe, celles du Royaume Uni n’avaient jamais été soumises à aucun essai organisé de redressement et d’aplanissement, et c’est à cela sans doute qu’il faut attribuer leur caractère pittoresque. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 47 de l’édition de 1921)
- (Botanique, Géologie, Zoologie) (Au pluriel) Marque essentielle qui distingue une substance, une plante, un animal de tout autre.
- Dire quels sont les caractères d’une plante, d’un insecte.
- Caractères constants, variables.
-
navisphère
- (Astronomie, Navigation) Instrument de navigation de forme sphérique, sur lequel le navigateur peut identifier les étoiles, préalablement repérées au sextant.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.