Dictionnaire des rimes
Les rimes en : déchiquette
Que signifie "déchiquette" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de déchiqueter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de déchiqueter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de déchiqueter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de déchiqueter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de déchiqueter.
Mots qui riment avec "ette"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "déchiquette".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aite , aites , ept , ète , ètes , ette , ettes , aîte , ête et êtes .
-
pâquerette
- (Botanique) Plante herbacée aux feuilles en rosette, aux capitules de fleurs terminaux et solitaires souvent jaunes et blancs, et dont les fruits sont des akènes.
- Un oratoire (msalla), simple mur en maçonnerie blanchi à la chaux, avait été construit à la hâte sur une colline voisine, toute blanche de pâquerettes. — (Frédéric Weisgerber, Trois Mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Ernest Leroux, Paris, 1904, page 132)
- (Spécialement) Synonyme de pâquerette vivace.
- À la vue de plusieurs touffes de pâquerettes et de quelques boutons d’or épargnés par les premières gelées blanches, la Goualeuse ne put retenir de nouvelles exclamations de plaisir. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- […] le pré semblait s’être fleuri soudain de nappes neigeuses de pâquerettes. — (Émile Zola, Le Rêve, Georges Charpentier et Cie, Paris, 1888)
-
déclavette
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déclaveter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déclaveter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe déclaveter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe déclaveter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe déclaveter.
-
obsolète
- (Grammaire) Qui n’est plus utilisé, en parlant d’un mot, d’une locution.
- « Écornifleur » se compose du verbe « écorner » (dévaluer l’intégrité de) et du verbe obsolète « nifler », certes moins connu que son dérivé « renifler », mais de même sens. — (Bernie de Tours, Le Mauvais Tour de Babel : Pérégrinations ludiques au royaume des mots, Scali, 2007, page 263)
- (Par extension) Ancien ou suranné ; qui n’est plus utilisé, qui n’a plus cours.
- Les entreprises, en particulier, risquent aujourd’hui de conserver une organisation obsolète si elles n’investissent pas sur la capacité de chacun à se poser comme porteur à part entière des projets qu’elles défendent. — (Denis Pansu, « Les Réseaux d’échanges réciproques de savoirs, nouveau modèle de communication en France ? », dans L’Idiot du village mondial : les citoyens de la planète face à l’explosion des outils de communication : subir ou maîtriser ?, Paris: Charles Léopold Mayer & Bruxelles : Luc Pire, 2004, page 191)
- Et elle repose, selon le père Émile Shoufani, grec catholique, sur un concept erroné ou tout au moins obsolète : les chrétiens de Terre sainte. Un mythe. — (Catherine Dupeyron, Chrétiens en Terre sainte : Disparition ou mutation, chap. 2, Albin Michel, 2007)
- Il est toujours possible, aujourd’hui, de dessiner et de produire des plans corrects avec une version 2000, c’est plus l’évolution de l’informatique (matériels et systèmes d’exploitation) qui rend le logiciel obsolète. — (Patrick Diver, Les Secrets du dessinateur AutoCAD, Paris : Pearson Education France, 2010, page 294)
- Formé sur le participe présent du latin obsolescere, le substantif obsolescence et son dérivé adjectival obsolescent sont des néologismes créés d’après l’anglais. Ils désignent tout ce qui est tombé en désuétude. Leur emprunt s’explique par le fait que l’adjectif obsolète, ayant le même sens et venu lui aussi de l’anglais d’après le latin obsoletus, a un champ d’application sémantique limité. Terme littéraire et vieilli, il se dit, non exclusivement mais surtout, de ce qui se rapporte à la langue, au vocabulaire, à la grammaire. Est obsolète ce qui est dépassé, suranné, désuet, vieillot, bref, ce qui ne fait plus partie des normes actuelles du langage. — (« obsolescence / obsolescent, ente / obsolète », Juridictionnaire, Centre de traduction et de terminologie juridiques (CTTJ), Faculté de droit, Université de Moncton & Bureau de la traduction du Gouvernement du Canada, 2015)
- (Histoire naturelle) Peu apparent ; presque effacé.
- Sur ces sillons descendent obliquement de petites côtes longitudinales obsolètes, presque effacées, et dont plusieurs individus manquent tout-à-fait. — (Gérard Paul Deshayes, Description des coquilles fossiles des environs de Paris, vol. 2 : Mollusques, Paris : Béchet jeune, Baudouin frères & Treuttel et Wurtz, 1824, p. 652)
- Dessous des inférieures d’un jaune-ochracé plus ou moins pâle, avec la bordure d’un brun pâle, précédée de deux raies maculaires plus ou moins obsolètes, de la même couleur […] — (Jean-Baptiste Alphonse Dechauffour de Boisduval, Species Général des Lépidoptères, volume 1 (volume 9 de l’Histoire naturelle des insectes), Paris : Roret, 1836, page 496)
-
grandelette
- Féminin de grandelet.
-
pirouette
- (Danse) Tour entier qu’on fait de tout le corps, en se tenant sur la pointe d’un seul pied.
- Faire une pirouette, des pirouettes.
- Faire une double pirouette.
- Comme il sortait du bain, un camarade lui conseilla par manière de plaisanterie de rentrer à l’hôtel en dansant. L’autre accepte le défi, exécute une pirouette et tombe mort sur la route, aux côtés de son compagnon épouvanté. — (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 168)
- (Équitation) Sorte de volte que fait le cheval sur sa longueur dans une seule et même place.
- La passade consiste à mener un cheval au galop sur une ligne droite et à exécuter une demi-volte ou une demi-pirouette ordinaire à chaque extrémité de cette ligne, de manière à la parcourir plusieurs fois de suite, en passant et repassant. — (Félix van der Meer, Connaissances complètes du cavalier, de l’écuyer et de l’homme de cheval, page 245, Lebègue & Cie à Bruxelles & Dumaine à Paris, 1865)
- (Sens figuré) Dérobade.
- À tout ce que j’ai pu lui dire, dans ces graves circonstances, il n’a répondu que par des pirouettes.
-
gypaète
- (Ornithologie) Grand rapace diurne qui vit en hautes montagnes et se nourrit de charognes.
- Les gypaètes volaient en traçant d’immenses cercles. — (Jules Verne, Cinq semaines en ballon, chapitre 191, J. Hetzel et Cie, Paris, 1863)
- Des oiseaux passaient à grand bruit d’ailes, et le moindre d’entre eux, par suite de cette illusion d’optique, paraissait plus grand qu’un condor ou un gypaète. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
-
mazette
- (Désuet) Mauvais petit cheval.
- Il était monté sur une mazette.
- Une petite, une vieille mazette.
- (Désuet) (Sens figuré) (Familier) Celui qui manque de force ou d’ardeur, soit en marchant, soit en portant des fardeaux.
- Vous n’avancez pas, vous êtes une mazette.
- Parce que pour faire un coup pareil, en plein quartier des Halles, c'est sûrement pas une mazette ! — (F. Carco, L'homme traqué, 1922)
- Personne inhabile à quelque jeu qui demande de la combinaison ou de l’adresse.
- Il ne sait pas jouer, c’est une mazette.
- (Désuet) (Par extension) Personne ou chose de mauvaise qualité ; insuffisante dans son emploi.
- Ah ! ces sacrées femmes, ça ne peut pas perdre un milliard sans tourner de l’œil. Quelles mazettes ! — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Le docteur Bonfant est mort, c’est bien, nous avons le devoir de nous taire, mais le moins qu’on pourrait dire, si le silence au-dessus d’une tombe n’était pas sacré, c’est qu’il était une mazette et un criminel. — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Décidément, les types de l’autre rive tiraient comme des mazettes. — (Jean de Baroncelli, Vingt-six hommes, Grasset, 1941, page 155)
-
barbichette
- (Barbe) Petite barbiche, barbichon.
- « Je te tiens, tu me tiens, par la barbichetteLe premier de nous deux qui riraAura une tapetteAu bout de troisUn ! Deux ! Trois ! » (Comptine populaire qui se joue en tenant le menton de l'autre)
- — Sa barbichette lui donne un faux air de Méphisto. Je comprends que ses élèves se moquent de lui. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, pages 329-330.)
- [Pierre Dac] Avec ses collaborateurs, dans l’Os à moelle, il introduisait chaque semaine l’anarchie dans le vocabulaire, la logique dans la folie et tirait sans aucun respect la barbichette de Descartes. — (Claude Gagnière, Le grand bêtisier des mots, Robert Laffont, Paris, 1996 (réimpression 2009), page 14)
-
esthète
- Celui, celle qui professe le culte du beau, qui aime la beauté. — Note : S'emploie parfois de manière péjorative.
- "Tu es un esthète et un anarchiste, me dit Médéric, et je lui rétorque : "Tu es un militaire et un prêtre". Nous devons avoir raison tous les deux. — (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
- Il avait deux raisons de mépriser la foule : d’abord comme aristocrate, ensuite comme esthète. — (Henryk Sienkiewicz, Quo vadis, Chapitre II)
- Ce fut une époque de beuveries à décarcasser un veau, parmi les vapeurs des pipes et les proclamations d’esthètes crasseux, toutes lavallières dehors. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 28)
- Il fallait voir, le jeudi 10 décembre 1896, tous ces pauvres petits bonhommes et toutes ces pauvres petites bonnes femmes, esthètes infortunés des deux sexes qui, l’œil noyé, tendaient le cou et ouvraient à demi la bouche pour communier en l'honneur d’Ubu. — (Anatole Claveau, Les snobs, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e éd., p.34)
-
disquette
- (Informatique) Petit disque souple enfermé dans une enveloppe rigide, utilisé en informatique comme moyen amovible de stockage d’information.
- En effet, il fonctionne à l’aide d’une disquette et d’un micro-ordinateur de marque Macintosh. — (Pierre Gagné, Marc Fortin, Michel Suquet, L’Injection Électronique - Tutoriel, Guide et Cahiers, 1990)
- — Et quand on vous dit disquette, ça vous fait rire ?— Surtout quand vous dites que vous allez enfiler la disquette… Chez moi, au Sénégal, une disquette ce n’est pas votre carré de plastique. Une disquette c’est ce que vous appelez une gisquette, une minette… Une petite femme attirante et facile… — (Didier Daeninckx, Nazis dans le métro, 1995, page 21)
- (Sénégal) Jeune fille attirante.
- Chez moi, au Sénégal, une disquette ce n’est pas votre carré de plastique. Une disquette c’est ce que vous appelez une gisquette, une minette… Une petite femme attirante et facile… — (Didier Daeninckx, Nazis dans le métro, 1995, page 21)
-
abstraite
- Féminin singulier de abstrait.
- Cette approche, qui a «désabstractisé» la phonologie par rapport aux démarches pragoises, a par ailleurs permis de poser une autre unité très abstraite, fondée sur une vue quelque peu distributionaliste, avec le concept de «diaphone», entité qui traverse les frontières d’un corpus donné et constitue en effet — du moins dans notre optique — la base réelle de toute communication à l’intérieur d’une société ou même entre individus appartenant à des communautés différentes de locuteurs. — (Haiim B. Rosén, Un demi-siècle de linguistique européenne, 2001, page 50)
-
gambette
- (Familier) Petite ou jolie jambe.
- Les bras d’Anonyme — qui était à tel point plongé dans ses calculs géométriques qu’il ne s’aperçut même pas de ma présence ; et moi, le frappant à l’épaule, je le détournai de la contemplation de certaines gambettes qui sautillaient de l’autre côté de la rue. — (Ippolito Nievo, Anti-aphrodisiaque pour l’amour platonique, 1851 (première parution 1956) ; traduit de l’italien par Muriel Gallot, 1986, page 67)
- Déjà les boys et les danseuses faisaient la haie en chantant un chœur tonitruant et en tortillant des gambettes... — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre I, Série noire, Gallimard, 1956, page 12)
- On dit que j'ai de belles gambettes.
-
bannette
- (Papeterie) Réceptacle à papier, généralement en plastique.
- Frédéric était chargé de traduire toutes les données administratives qui lui tombaient sous la main et proposer, en toute décomplexion, une première sélection dont on discutait ensuite en de plus hautes instances. Première bannette : dossiers particulièrement intéressants, personnes à fort potentiel. — (Carole Declercq, Ce qui ne nous tue pas …, Éditions Terra Nova, 2015)
- (Vieilli) Petite banne en osier.
- Ensuite Mlle d’Andervilliers ramassa des morceaux de brioche dans une bannette, pour les porter aux cygnes sur la pièce d’eau. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- Les tapisseries de ces murs, ces meubles, ces flambeaux, ces vases et jusqu’à ces fleurs dont j’eusse pu dire presque d’où elles venaient, dans leurs bannettes dorées, et combien elles avaient coûté, enfermaient fatalement mon imagination dans les limites d’un salon aussi banal que bien d’autres qui avaient au moins cette excuse de n’être point situés dans les dessous de l’Opéra. — (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
- (Vieilli) (Régionalisme) Petite bâche.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Commerce) (Désuet) Paquet de peaux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Marine) Couchette d’équipage à bord d’un navire de guerre.
- Voilà une trentaine de minutes qu’ils ont quitté le port et l’autre et le troisième homme se sont blottis dans leurs bannettes cigarette à la bouche. — (Bertrand Belin, Littoral, P.O.L., Paris, 2016)
-
boette
- (Pêche) Variante de boëtte.
- Le pêcheur ayant filé sa ligne devait lui imprimer à deux mains un mouvement continuel de montée et de descente afin d'attirer l'attention du poisson sur la boette fixée au hain. — (Robert de Loture, Histoire de la grande pêche de Terre-Neuve, Paris : Éditions Gallimard, 1949, rééd. en fac-similé Saint-Malo : Ancre de Marine Éditions, 1994, p. 36)
-
avocette
- (Ornithologie) Nom générique de quatre oiseaux de la famille des Recurvirostridae.
- Elle jeta un regard distrait sur le Peterson posé sous la lampe. […]. Il était ouvert à la page de l’avocette, des barges , des courlis et des glaréoles. — (Pascal Dessaint, Mourir n’est peut-être pas la pire des choses, chapitre 12, Rivages, 2013)
-
fortraite
- Féminin singulier de fortrait.
-
midinette
- Jeune fille ou jeune femme naïve et sentimentale qui affecte d’être une dame de qualité.
- Rue de la Paix, des midinettes sortaient en bandes et traversaient la place Vendôme et la rue de Rivoli en se donnant le bras. — (Paul Nizan, La Conspiration, 1938, p. 51)
- Chaque jour, avec une savante technique de la bassesse, on s’efforce de donner à la France une âme et une morale de midinette. — (Henry de Montherlant, L’Équinoxe de septembre, 1938, éd. Biblio. Pléiade, coll. Essais p. 835)
- Déjà les belles crémières, les jeunes charcutières et les petites midinettes l’attendaient à la sortie. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, ch. XI, Série noire, Gallimard, 1956, page 100)
- Et toi, tu te crois plus wild en allant cruiser des midinettes dans des bars d’homme d’affaires ? — (Patrick Senécal, Hell.com, Éditions Alire, Québec, 2009, page 62)
- J’y découvre notamment son amour des chanteurs pour midinettes. Je l’attribue d’abord à un savant calcul de politique cherchant à faire proche du peuple, avant de devoir en reconnaître la sincérité. — (Marie de Gandt, Sous la plume : Petite exploration du pouvoir politique, Éditions Robert Laffont, Paris, 2013, page 43)
- Papa […] croit encore qu’il existe quelque chose qui s’appelle le devoir et, bien que ce soit à mon avis chimérique, ça le protège de la débilité du cynisme. Je m’explique : il n’y a pas plus midinette que le cynique. C’est parce qu’il croit encore à toute force que le monde a un sens et parce qu’il n'arrive pas à renoncer aux fadaises de l’enfance qu’il adopte l’attitude inverse. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, Gallimard, 2006, p. 62)
- (XIXe siècle) Jeune ouvrière ou vendeuse dans la couture parisienne, qui se contentait à midi d’une dinette, c’est-à-dire d’un repas sommaire.
- Il est midi. De toutes les maisons de modes et de couture du quartier, les midinettes prennent leur vol. Et c'est un spectacle des plus « parisiens » que de les voir s'en aller deux par deux ou en groupes dans la rue des Petits-Champs et dans les rues avoisinantes. La langue parisienne a le secret des mots jolis et expressifs. Ce nom de Midinettes, tintant et clair, où l'on trouve tout de suite Midi et dinette, désigne les ouvrières des maisons de modes et de couture qui, ne pouvant rentrer chez elle à midi, prennent leur déjeuner aux alentours du quartier de la Paix. On parle beaucoup d'elles en ce moment, car il est question de leur créer une société de secours mutuels : l'Œuvre des Midinettes.— (« Les Midinettes », Femina (magazine français), 1er octobre 1902.)
- Un cortège pailleté, capricieux, ondoyant se déroule. Ce sont les midinettes parisiennes, dont les ateliers viennent de s’ouvrir comme des cages d’oiseaux. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 341.)
- La folle rumeur, colportée depuis le front, des Annamites utilisés à Paris comme force de police, derrière les mitrailleuses, contre les midinettes en grève, servit, dans les villes où ils étaient affectés en nombre, à justifier les rancœurs accumulées vis-à-vis d’étrangers qui étaient des concurrents directs dans le travail : à Bourges, Saint-Médard, Bergerac, Toulouse, les soulèvements se multipliaient gagnant souvent la population toute entière. — (Mireille Le Van Ho, Des Vietnamiens dans la Grande Guerre : 50 000 recrues dans les usines françaises, 2014, page 126)
-
alouette
- (Ornithologie) Petit oiseau passereau terrestre brunâtre et au bec mince qui vit de grain et qui fait son nid dans les plaines.
- Le soleil, vif et chaud, faisait chanter les alouettes et semblait les attirer plus près du ciel, tant elles pointaient en ligne droite et volaient haut. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 71)
- C’est l’heure charmante où l’alouette s’élève dans le ciel, salue de ses trilles et de ses roulades le matin jeune, virginal et triomphant. — (Octave Mirbeau, Le Tripot aux champs, Le Journal, 27 septembre 1896)
- En Sologne, on attrape les alouettes à l’hameçon ; autre part, on les fusille au miroir. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Pernette était comme l’alouette que fascine le miroir et, pour Gilles, l'église, en cette nuit de Noël, était le plus beau des théâtres. — (Jacqueline Mirande, Le cavalier, Nathan, 1990, Univers Poche, 1999)
- On disait qu'elle s’élevait vers les nuées sept fois par jour pour chanter les louanges du Créateur. Aussi, quelques étymologistes de fantaisie ont prétendu que alouette, du nom gaulois alauda, venait du latin a lauda, qui signifie louange. — (Gérard Oberlé, chronique du 18 mars 2004 sur France Musique, reproduite dans La vie est ainsi fête, Grasset, 2007, page 252)
- La gentille alouette avec son tire-lireTire l’ire à l'iré, et tire lirant tireVers la voûte du Ciel ; puis son vol vers ce lieuVire et désire dire : adieu Dieu, adieu Dieu. — (Guillaume de Salluste, seigneur du Bartas)
-
femmelette
- (Familier) (Par dénigrement) Femme d’une grande faiblesse physique et morale.
- Madame Grandet fit bien de ne pas continuer à faire des phrases ; M. Leuwen, qui était bien plus un homme de plaisir et d’humeur qu’un homme d’affaires et surtout qu’un ambitieux, trouvait déjà ridicule de faire dépendre ses plans des caprices d’une femmelette, et cherchait dans sa tête quelque autre arrangement pour mettre Lucien en évidence. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Me trouver mal, moi ! Me prenez-vous pour une femmelette ? Quand on m’insulte, je ne me trouve pas mal, je me venge ! entendez-vous ! — (Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, édition de 1849, page 294)
- (Sens figuré) Homme faible, sans énergie.
- Cet homme-là n’est qu’une femmelette.
-
lopette
- (Vulgaire) ou (Péjoratif) Homosexuel, pédéraste.
- (Par extension) (Injurieux) Homme efféminé, peu viril.
- Peut-être que vous vous dites que l’angliche, Henri VIII, c’était un vrai mâle parce qu’il avait six femmes, mais comparé à Salomon, c’est rien qu’une pâle lopette. — (Peter Cheyney, Les femmes s’en balancent, traduction de Michelle et Boris Vian, Gallimard, 1949, page 199)
- (Par extension) (Injurieux) Homme lâche, sans caractère.
- Je n’étais décidément qu’une lopette, une triste et insignifiante lopette, vieillissante de surcroît. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 238)
- (Par plaisanterie) (Désuet) Personne favorable aux idées de Ferdinand Lop (→ voir Lop).
- Pour ce faire, la jeunesse parisienne a choisi l’originalité et opte pour la tendance philosophique que prônent Sartre, Camus et Simone de Beauvoir au cœur du Quartier Latin. Là, l’existentialisme s’en donne à cœur joie. Sans oublier les farfelus utopistes tels que Ferdinand Lope[sic], assisté de ses « Lopettes ». — (Jacques Lévêque, Croque-notes: Une autobiographie musicale, Publishroom, 2016, chap. 2)
- « Il faut au char de l'État la roue d’un Lop », affirmaient ses partisans, les « lopettes » ; ils avaient pour ennemis les « anti-Lop ». Les tièdes et les indécis étaient les « inter-Lop ». — (Bruno Fuligni, L’Évêque Cauchon et autres noms de l’Histoire, Paris : Éditions des Arènes, 2017)
- Le Quartier Latin se partageait en deux camps : les partisans de Lop ou lopistes (lopettes pour leurs ennemis) et les opposants ou antilopes ; les tièdes ou indécis étaient les interlopes. — (Roland Bauchot, « Portraits », dans L'Amour des mots, Éditions du Panthéon, 2018)
-
ramette
- (Papeterie) Paquet de papier, généralement de format in-quarto ou A4, et contenant un nombre de feuilles variant de 125 à 500 selon le grammage.
- Une ramette de papier à lettres, de papier à machine.
- Les feuilles de route formaient des piles aussi rectilignes que des ramettes pour imprimante. — (Daniel Nayeri, Brigade des crimes imaginaires, dans Brigade des crimes imaginaires et autres histoires fantastiques et déglinguées, traduit de l’anglais par Valérie Le Plouhinec, Hélium, 2008, page 64)
-
fillette
- Petite fille, enfant du sexe féminin qui n’est plus un bébé.
- J’écoute le vaguemestre nous lire le courrier qui part : il approuve sans réserve la carte du colonel : Tout va bien, mais est étonné par celle du capitaine adjoint qui écrit à ses deux fillettes : Bonjour dominical du papa […] — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Dans les petites villes, on ne peut pas caresser le menton d’une fillette sans passer pour un vilain monsieur… — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 106)
- Ahmed Abdou s’effrayait aussitôt, et craignait que la graine dure et traîtresse, cachée sous les fibres, ne blessât la fillette. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- La preuve que celle-là était une fillette, c’est qu’elle se baignait en maillot comme un garçon. Jamais une fille du bourg ne se le serait permis. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 252)
- (Péjoratif) Terme injurieux et méprisant adressé à un homme dont on conteste la virilité.
- Je croyais que vous étiez des hommes. Vous êtes des fillettes. Des fifilles. Des cons, des trous. — (Philippe Labro, L’étudiant étranger, Gallimard, 1986, page 68)
-
luette
- (Anatomie) Partie charnue, saillante, mobile et contractile, au milieu du voile du palais, à l’entrée du gosier.
- Il a la luette enflée.
- La sensation de corps étranger, déterminée par la luette pendante, aurait attiré l’attention des malades, puis des médecins, sur cet organe insignifiant, simple appendice du voile. — (Claude Chauveau, Les maitres de l’école de Paris dans la période pré-spécialistique des maladies du pharynx, du larynx et du nez, Volume 1, 1908)
-
désuète
- Féminin singulier de désuet.
- Ne tourne pas de l’œil, je t’en prie, ça irait très bien avec ton déshabillé vert nil et cette grâce désuète qui m’a fait oublier toutes les autres le jour béni où je t’ai trouvée dans un… Seigneur ! dans un aéroport, à Téhéran, au temps du Shah-in-Shah, au temps où tu étais aussi fauchée que moi, au temps où tu portais des bluejeans et les chemises de soie indiennes déchirées des flower children, le jour béni où tu avais perdu ton passeport et où nous avons rampé sous tous les sièges de l’aéroport pour le trouver, ce qui fut fait, donc ne tourne pas de l’œil, quant à la grâce désuète et tes yeux d’une largeur anormale, il s’est trouvé un Roberto dei Rossi pour s’en enticher et te transformer en petite marquise de plus en plus jolie, de plus en plus désuète. — (Muriel Cerf, La nativité à l’étoile, 1989)
-
asyndète
- (Rhétorique) Suppression des particules de coordination ou des conjonctions, et par extension de toute liaison attendue ou logique, dans l’ordre grammatical ou sémantique.
- Un exemple d’asyndète célèbre est : « Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu. »
- Les raisons qui ont amené les auteurs à employer l’asyndète doivent être étudiées séparément pour l’oeuvre de chaque auteur. — (Bibliothèque de la Faculté de philosophie et lettres de l’Université de Liège, numéro 258, 1991)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.