Dictionnaire des rimes
Les rimes en : décaféine
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "décaféine".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
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dodeline
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de dodeliner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de dodeliner.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de dodeliner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de dodeliner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de dodeliner.
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chryséléphantine
- Féminin singulier de chryséléphantin.
- Une sculpture chryséléphantine.
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guillotine
- Instrument d’exécution qui tranche le cou du condamné à mort, par la chute d’un couperet.
- La tête était ébauchée sur la toile, et, chose étrange! au moment où le bourreau entra, le peintre en était à cet endroit du cou que le fer de la guillotine allait trancher. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Vuillet était la bête noire d’Aristide. Il ne se passait pas de semaine sans que les deux journalistes échangeassent les plus grossières injures. En province, où l’on cultive encore la périphrase, la polémique met le catéchisme poissard en beau langage : Aristide appelait son adversaire « frère Judas », ou encore « serviteur de saint Antoine », et Vuillet répondait galamment en traitant le républicain de « monstre gorgé de sang dont la guillotine était l’ignoble pourvoyeuse. » — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 99)
- Les ouvriers ouvrirent la voiture et commencèrent à en tirer toutes les parties constitutives de la guillotine qu’on devait ériger, ici même, à quinze pas de la porte. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- Dans une cour à demi couverte, sur une espèce d’estrade, se dressaient les bois de la guillotine et, devant, les forçats se tenaient à genoux. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
- Autrefois, dit Rosenthal, j’étais très fort sur la cosmographie. Mais maintenant le cou sous la guillotine, vous ne me feriez pas dire où est l’étoile polaire.. — (Paul Nizan, La Conspiration, 1938, p.153)
- (Par métonymie) Le supplice lui-même.
- Condamner à la guillotine.
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hyaline
- Variante de hyalite.
- ludivine
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enfantine
- Féminin singulier de enfantin.
- Canalis, comme Nodier en ceci, vous ensorcèle par une naïveté, naturelle chez le prosateur et cherchée chez Canalis, par sa finesse, par son sourire, par ses fleurs effeuillées, par une philosophie enfantine. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
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longrine
- (Construction) Élément de fondation horizontal répartissant les charges de l’ouvrage sur ses points d’appui.
- Le pont s'ouvre en tournant à peu près horizontalement sur un pivot : pour diminuer le poids et la portée, il est coupé en deux moitiés au milieu du passage, en sorte que chaque moitié tourne de son côté et vient se placer parallèlement à la rive. La fig. 3 représente une de ces moitiés : elle est composée de fortes longrines, croisées par des traversines, avec madriers en plate-forme, garde-fous , bouteroues, etc. — (Dictionnaire technologique ou nouveau dictionnaire universel des Arts et Métiers, Paris : chez Thomine, 1829, vol. 16, p 477)
- Des moises doubles J pinçaient ce poteau D, reposaient sur la longrine F, mordaient les trois poteaux G, H, I, celui G étant appuyé sur le parement incliné du merlon, et venaient saisir le poteau postérieur K également incliné. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- (Chemin de fer) Traverse plus longue que l'ordinaire, sur laquelle reposent les rails au niveau des croisements et des bifurcations.
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anodine
- Féminin singulier de anodin.
- La blessure du trois-quarts montpelliérain Arthur Vincent, face à Brive, lors de la 3e journée de championnat, n’était pas si anodine. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 28 septembre 2022, page 14)
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pébrine
- (Soierie) Maladie contagieuse épidémique des vers à soie due à un protozoaire Nosema bombycis et qui a été étudiée et combattue par Louis Pasteur.
- […] ; et les vers à soie en proie à la pébrine ou à la gâtine ne fournissent plus aux campagnes leur appoint précieux. — (La ramie, nouveau textile soyeux: communication présentée à la Société des sciences industrielles de Lyon, dans la séance du 14 février 1877, par M. Léger, Lyon : Imprimerie Storck, 1877, p. 4)
- Pasteur diagnostiqua le mal : c'était la maladie dite des morts flats ou flacherie, indépendante de la pébrine. Contrairement à l'opinion générale, deux maladies différentes, mais concomitantes, décimaient les magnaneries. — (Maurice Vallery-Radot, Pasteur, Librairie académique Perrin, 1994)
- Il y a eu la pébrine, une maladie très contagieuse qui doit son nom aux taches en forme de grains de poivre qu'elle occasionne sur l'épiderme des chenilles. — (Alain Pontoppidan, Le mûrier, collection Le nom de l'arbre, Actes Sud, 1 vol., 2002, p. 53.)
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hermine
- (Zoologie) Espèce de mustélidé, petit mammifère carnivore dont le pelage est brun foncé dessus et blanchâtre dessous en été et blanc en hiver, sauf au bout de la queue, qui lui reste noir.
- Peau d’hermine. (Sens figuré) Une blancheur d’hermine.
- […] la blanche hermine, qui aime mieux mourir que d’avoir une tache sur sa fourrure de neige. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Après plus de 300 000 ans isolé sur un archipel au large de la Colombie-Britannique, un petit animal devient une nouvelle espèce distincte : l’hermine haidarum, aussi appelée l’hermine haïda. — (Radio-Canada, Une nouvelle espèce d'hermines à Haïda Gwaii, en Colombie-Britannique, radio-canada.ca, 13 avril 2021)
- (Par métonymie) Fourrure que l’on fait avec la peau d’hermine.
- Ni vair ni hermine n’ornaient ce vêtement ; […]. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- A Augsbourg, dit-il, c'était alors la coutume que deux personnes, vêtues de longs manteaux rouges doublés d’hermine, ouvrissent le bal et exécutassent un menuet fort lent, une espèce de pavane, avec force révérences et gracieusetés. — (« Vie privée des Allemands au seizième siècle », traduit d'un article du Foreign quaterly Rewiew, dans la Revue britannique: Choix d'articles traduits des meilleurs écrits périodiques de la Grande-Bretagne, 3e série, tome 1, année 1833, Bruxelles : chez J. P. Meline, page 110)
- Sébastien Lambrusque, hérissé, malveillant, dédaigneux, exactement tel qu’il faut pour irriter l’hermine et s’aliéner le jury. — (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 108)
- Bande de fourrure symbolisant une haute charge de l’État, de l’université ou de l’Église. Elle orne certains costumes d’audience.
- Les avocats parisiens, selon un usage ancien, portent une épitoge sans hermine mais s’ils plaident en province, devant la cour d’assises ou en audience solennelle de la cour d’appel, ils portent une épitoge herminée.
- (Héraldique) Voir d’hermine.
- (Zootechnie) Synonyme de polonais (race de lapins) à cause de sa couleur blanche.
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lutine
- (Mythologie) (Fantastique) Petit démone ou esprit follet qui vient la nuit tourmenter les vivants.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Sens figuré) (Familier) Une femme espiègle.
- — Ce serait la seule, répondit Rigou ; mais elle n’est pas capable de nous servir ; elle croit qu’elle n’a qu’à se montrer pour être admirée ; elle n’est pas assez accorte, et il faut une lutine, une finaude… C’est égal, elle viendra. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, A. Houssiaux, Paris, 1855, page 441)
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nitroglycérine
- (Chimie) Ester du glycérol et de l'acide nitrique de formule brute C3H5N3O9 qui se présente comme une huile jaunâtre, corrosive, extrêmement toxique et d’une grande force explosive, qui peut également avoir un usage médical comme vasodilatateur.
- Dans les manipulations, quand pour charger une torpille, par exemple, on sera forcé de la décartoucher, opération qui ne peut guère être faite qu’avec les mains, il faudra, aussitôt le travail terminé, se laver avec soin et faire disparaître de la peau et surtout des ongles toute trace de nitroglycérine. — (La Revue maritime, 1875, volume 44, page 303)
- La nitroglycérine, poursuit le gros O’Brien, en voici. — (Georges Arnaud, Le salaire de la Peur, 1950)
- (Par extension) (Familier) Utilisé pour qualifier des situations tendues, instables qui peuvent, comme le produit d’origine, exploser à tout instant.
- « La question du français au Québec ? C’est de la nitroglycérine ! Un sujet explosif ! », prévient Éric Bouchard, du mouvement pour un Québec français (MQF). — (Jean-Claude Raspiengeas, Le Québec, un îlot de résistance dans l’océan anglophone, journal La Croix, 3 août 2017, page 21)
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capucine
- (Religion) (Catholicisme) Religieuse de l’ordre des Clarisses capucines (pour un homme, on dit : capucin).
- Les capucines étaient non-seulement confessées et dirigées par les capucins, mais nourries par eux et du produit de leurs quêtes. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, Hachette & Paulin, 1845, 3e édition, page 92)
- (Botanique) Plante de la famille des Tropaéolacées, ainsi nommée parce que sa fleur est terminée par un prolongement en forme de capuchon.
- La capucine peut se multiplier de boutures. À cet effet on choisit l’extrémité des branches les plus vigoureuses ; & après en avoir coupé la longueur de quelques pouces, on la plante dans du terreau bien consommé. — (François Rozier, Cours complet d’agriculture, tome 2, Hôtel Serpente, Paris, 1786, page 559)
- (Par extension) (Botanique) Fleur que porte cette plante, de couleur jaune, orangée ou rouge, selon les variétés.
- Les capucines, les concombres, la perce-pierre, confits au vinaigre, servent encore à varier les salades. — (François Rozier, Cours complet d’agriculture, tome 9, Hôtel Serpente, Paris, 1786, page 61)
- Devant nous, une allée bordée de capucines montait en plein soleil au château. — (Marcel Proust, Du côté de chez Swann, Éditions Gallimard, 1946 (1re édition 1913), page 186)
- Enfin le long de la maison brillent des pieds d’alouettes bleus, des capucines aurore, des pois de senteur. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre premier)
- (Armement) (Désuet) Pièce des arquebuses ou des fusils, en forme d’anneau, qui assujettit le canon au bois.
- Au reste, tout ce qu’un soldat peut avoir de dignités, il l’avait : fusil d’honneur à capucines d’argent, croix d’honneur pensionnée, et surtout beaux et nobles états de service, où la colonne des actions d’éclat était pleine. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- Ayez donc appris […] que l’armement des soldats du Caucase se complète d’un long fusil à canon de Damas, relevé de capucines en métal ciselé ! — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- (Maçonnerie) Petit entablement composé d’un talon et d’un larmier.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Marine) Courbe de bois ou de fer qui lie l’éperon d’un navire avec l’étrave.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Cuisine) (Vieilli) Écuelle de terre à queue. Caquelon.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Technique) (Désuet) Crayon à plombagine.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Transport) Zone de couchage haute dans une autocaravane, au-dessus de la cabine de conduite, ce qui lui permet d’offrir un nombre de places plus important pour un même encombrement au sol.
- Le camping-car familial par excellence. La « capucine » est la partie au-dessus de la cabine de conduite qui comporte un lit 2 places. — (Capucines sur Chausson)
- (Transport) (Par métonymie) L’autocaravane elle-même, lorsqu’elle est pourvue d’une capucine.
- Avec ses 4 couchages permanents, 2 dans la cellule et 2 juste au dessus de la cabine, la capucine est sans aucun doute le camping-car familial idéal. — (La capucine : la championne du volume à vivre sur Campingcarlesite, 26 avril 2021)
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mélongine
- (Botanique) Un des multiples synonymes de aubergine
- La population ne s'était pas déplacée, même pour lui jeter des mélongines pourries. — (Laurent Genefort, Les vaisseaux d'Omale, éd. Denoël, 2023)
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ansérine
- (Siècle à préciser) La plante est ainsi nommée par allusion à la forme des feuilles évoquant une patte d’oie.
- (Siècle à préciser) Le dipeptide a été découvert dans les muscles de l’oie.
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crinoline
- Étoffe de crin dont on faisait des cols, des sacs, des jupons.
- Une jupe de crinoline.
- Cinq ou six femmes, vêtues de robes de soie, très coquettes avec leurs chignons frisés et leurs crinolines rejetées en arrière, s’y agitaient en causant. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- Une jupe évasée, une crinoline si large que j'entrerai difficilement dans l'autobus et un petit cardigan tout mignon. — (Camille Beaumier & Sylviane Beauregard, Ouate de phoque, éditions de Mortagne, Ottawa, 2012, page 55)
- (Par extension) Jupe de dessous garnie de baleines ou de lames d’acier flexibles.
- Il avait un logement au Prytanée, il l’a quitté à cause de la gêne et de l’obligation de s’habiller. « On ne rencontrait que crinolines et habits neufs dans le parc. » — Il paraît que la crinoline et l’ajustement tournent la tête de toutes les femmes ; les maris ont des appointements de dix-huit cents, deux mille, trois mille cinq cents francs ; un seul a quatre mille francs ; on doit rogner sur le bœuf et le potage pour fournir aux rubans. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- Que ne trouve-t-on pas dans les greniers ? […] ; des crinolines fripées, mais encore solides sur forme […] — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 82)
- On rit d’une mode différente de celles que nous voyons courir les rues ; les daguerréotypes de nos mères-grands en crinoline sont irrésistibles ; […] — (Lucien Fabre, Le Rire et les rieurs, Gallimard, Paris, 1929, page 200)
- Ma grand’mère, qui avait une coupe remarquable et beaucoup de goût, faisait à elle seule, pour chaque soirée, le tiers des toilettes, et ce n’était pas une mince affaire. La crinoline pouvait arriver à dix volants ; […]. — (Pierre Froger, Autrefois... chez nous : Livre de raison d'une Famille de l'Ouest, Angers : chez H. Siraudeau & Cie, 1950, page 93)
- Sur les pavés de la place Sainte-CatherineDansaient les hommes les femmes en crinoline. — (Jacques Brel, Bruxelles, 1962)
- (Par extension) Arceau d’acier qui entoure une échelle verticale, pour éviter la chute de ses utilisateurs.
- Les échelles à crinoline sont utilisées dans le cas ou l’accès entre les niveaux ne s’effectue que de façon occasionnelle, ou lorsqu’il n’est pas possible d’installer un escalier. — (Publicité)
- L’échelle à crinoline peut être un moyen d’accès parfois complexe, et doit être considéré sérieusement dès son implantation. Ce moyen d’accès est régi par la norme européenne NF EN ISO 14122-4.
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étamine
- (Botanique) Organe mâle de la fleur produisant le pollen. Les étamines se composent d’une partie allongée (le filet) et d’une partie supérieure renflée (l’anthère).
- À Bourges, j'ai vu danser sur un vitrail une Salomé vêtue de pourpre ; elle allait, sautant sur les mains, creusant les reins ; et ses jambes pendaient au-dessus de sa tête comme deux étamines issues d’un lis rouge. — (Maurice Bedel, Traité du plaisir, 1945)
- M. Dickson dit avoir vu toutes les fleurs d’un Iris pseudacorus ayant un tépale converti en étamine à sommet pétaloïde. — (Mémoires de l’Académie des Sciences, Inscriptions et Belles lettres de Toulouse, neuvième série, tome III, 1891, page 207)
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épépine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de épépiner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de épépiner.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de épépiner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de épépiner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de épépiner.
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gâtine
- (Agriculture) Terre marécageuse, en friche ou de faible rendement, difficile à cultiver.
- […] : car il n'y a nulle justesse à opposer les seules terres cultivables de l’Égypte, à toutes les terres de la France en général: il falloit au moins en excepter les forêts, les gâtines, les bruieres, les landes de Bourdeaux, & d’autres cantons, qui ne valent pas mieux que les hauteurs de la Thébaïde, où le bédouins trouvent de quoi faire paître leurs chevaux. — (Corneille de Pauw, Recherches philosophiques sur les Egyptiens et les Chinois, tome 1, Berlin , chez G. J. Decker, 1773, page 100)
- La départementale 59, dont nous parcourons les longues lignes droites depuis notre départ, est mollement vallonnée, roulante et peu encombrée. Les manuels de géographie nous disent que cette région est une gâtine – très précisément la gâtine de Loches et de Montrésor - terme qui signifiait « désert » en vieux français et « terre marécageuse, imperméable et stérile » dans les dictionnaires actuels. Ces définitions suffisent à décrire l’environnement sans grand intérêt que notre petit groupe traverse. — (Gilbert Jaccon, Le Livre de mes Rayons du Centre, tome 2 (2006-2010), chez l'auteur/Lulu.com, nouvelle édition, janvier 2016, page 162)
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margine
- Liquide noirâtre constitué principalement par l’eau que rejettent les olives lors de l’extraction de l’huile.
- En plus d’être un excellent désherbant, la margine est un agent de conservation des aliments, et le bois de chauffage trempé dans cette substance produit beaucoup moins de fumée. — (Philip Matyszak, Une année en Grèce antique - Plongez dans la vie quotidienne des habitants, 2022)
- Les techniques d’extraction de ces pays, qui assurent la majorité de la production d’huile mondiale, génèrent une quantité importante de margines, des effluents liquides polluants, difficilement dégradables et pourtant déversés dans la nature. — (« Huile d’olive : Des noyaux dans la bouteille », Malbouffe, le dico, Les Dossiers du Canard enchaîné no 147, avril 2018, page 41)
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damasquine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe damasquiner.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe damasquiner.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe damasquiner.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe damasquiner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe damasquiner.
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coquine
- (Péjoratif) (Méprisant) Celle qui a un caractère vil, qui est capable de friponneries, de vols, d’actions déshonnêtes.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Celle qui est débauchée, qui a beaucoup d’amants ou de maitresses.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par extension) Amante habile au jeu de la séduction et de l’amour.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Familier) Celle qui a de la chance.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Familier) Enfant vive et espiègle.
- Tu veux que je te dise ma coquine, déjà quand tu avais dix ans, tu étais la plus rigolote des mistinguettes ! Ch’suis si heureuse que tu redeviennes comme ça ! — (Ch. Prat, Bruissements d’ailes, Éditions Publibook, 2006, p. 221)
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fine
- (Typographie) Terme utilisé communément dans l’imprimerie et par les typographes pour désigner une espace insécable, mais d'une largeur fixe non justifiable (en cas de justification des lignes complètes de paragraphes entre les deux marges), et plus fine (entre un sixième et un quart de cadratin, selon les polices de caractères utilisées) que l’espace normale (un demi cadratin) séparant les mots ; la fine est utilisée soit en juxtaposition avec certains signes de ponctuation, soit aussi (dans les conventions typographiques françaises) comme séparateur de groupes de chiffres dans un nombre ou un numéro.
- On insèrera en français une fine avant les signes de ponctuation double comme les deux-points, le point-virgule, le point d’exclamation, le point d’interrogation, ainsi qu’à l’intérieur des guillemets français, ou parfois aussi après une puce ou un tiret demi-cadratin en tête d’un élément dans une liste ou énumération afin que les premiers termes de chaque élément apparaissent verticalement alignés en cas de justification des paragraphes. On utilisera aussi la fine comme séparateur de groupes de chiffres dans les nombres et numéros.
- Les fines typographiques juxtaposées aux signes de ponctuation dans les documents déjà mis en page sont le plus souvent codées U+2009 (un cinquième de cadratin, soit 0,2 em) dans les normes Unicode et ISO/IEC 10646. Cependant les typographes francophones recommandent traditionnellement souvent plutôt U+2005 (la fine d’un quart de cadratin, soit 0,25 em), contrairement aux typographes anglophones qui lui préfèrent traditionnellement U+2006 (la fine d’un sixième de cadratin, soit 0,166 em, presque invisible et très souvent omise). La différence de largeur entre les fines dépend de la façon dont sont conçues les polices de caractères utilisées, et notamment de l’approche incluse dans les glyphes eux-mêmes, puisque les typographes français ont souvent utilisé dans leurs polices une avance plus réduite que les typographes anglophones, afin de faire tenir plus de texte dans les lignes de paragraphes, sans trop augmenter le nombre de pages dans les ouvrages imprimés. Les polices de caractère modernes tiennent compte de la conception de leur glyphes pour ajuster la largeur de la fine typographique U+2009 qu’elles contiennent. Les autres fines à largeur constante U+2005 et U+2006 sont réservées aux typographes pour le rendu final des documents déjà totalement mis en page, avec des polices de caractères bien déterminées.
- Dans certains cas, la fine typographique U+2009 peut être partiellement justifiable (et légèrement agrandie) mais uniquement en cas d’activation de la justification des espaces d’approche intercaractère. La justification usuelle des paragraphes ne fait souvent pas appel à cet ajustement (nécessaire seulement dans la présentation de colonnes de texte très étroites afin d’éviter des espacements excessifs entre les mots lorsque les paragraphes sont justifiés), mais ne justifiera que les autres espaces. Les autres espaces fixes U+2000..U+2006, exprimées en cadratins, ne sont normalement pas affectées par la justification, et sont donc recommandées chaque fois que l’espace doit absolument conserver une largeur fixe, mais elles restent sécables.
- Toutefois, toutes ces fines ont le défaut de rester encore sécables (à cause d’une omission non corrigeable dans les propriétés Unicode du caractère U+2009), et une autre fine de largeur équivalente (mais insécable) a été ajoutée plus récemment (depuis Unicode 5.1) pour corriger ce défaut, codée U+202F. Cette dernière n’est pas encore supportée par nombre de polices, et les navigateurs internet ou moteurs de rendus, s’ils la traitent correctement comme insécable, omettent souvent de la remplacer par U+2009 quand cette dernière est disponible dans les polices utilisées. Pour ces raisons, la fine typographique devrait plutôt être représentée en SGML de façon symbolique avec « &nnbsp; », afin que les moteurs de rendus puissent déterminer plus librement le caractère Unicode équivalent à utiliser ; en HTML cependant (et aussi dans les documents graphiques SVG), cette référence symbolique (absente de leurs normes) n’est que rarement supportée par les moteurs de rendu : on lui préférera alors «   » (U+2009), un caractère bien supporté mais rendu insécable par une propriété CSS « white-space:nowrap ».
- (Vieilli) Eau-de-vie de raisin, en particulier cognac, de qualité supérieure. Apocope de fine champagne.
- — Je veux, dit Bénin, un grog au rhum.— Tiens ! moi aussi.— Je ne connais pas ça messieurs…, mais j’ai de la fine que je ne vous dis que ça.— Donnez de la fine ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 83)
- Sur ces mots, il a commandé trois nouvelles fines à l'eau. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 89)
- Ce traitement, on l’imagine N’est que pour la petite angine,Car s’il s’agit d’une grosse angineFaut ajouter un litre de fine. — (Jean Constantin, La petite angine, 1960)
- L’oncle Jules rapportait du Roussillon des raisins à l’eau-de-vie, des gâteaux mielleux qui collaient aux dents, un foie d’oie comme un cœur de veau, de la fine d’avant le déluge, et des R remis à neuf. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 26)
- Toute seule au barDans un coin noirUne blonde platineSirote sa fine — (Chagrin d'amour (groupe), Chacun fait (c'qui lui plaît), 1981)
- (Industrie minière) Fraction fine issue d’un concassage ou d’un broyage.
- Les opérations de broyage marquent usuellement le terme des opérations d’épuration des fines, que celles-ci soient destinées à l’agglomération ou à la carbonisation. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 362)
- Aphérèse de perle fine.
- Et voilà au cou de Bertille, médusée, deux cents fines tirées du profond des mers chaudes où le requin parfois vient croquer du plongeur. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 114)
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barytine
- (Minéralogie) (Chimie) Sulfate de baryum, exploité en carrières.
- Pour la barytine (blanc fixe), il s’agit d’un sulfate (BaSO4) très peu soluble, souvent seul ou en association avec d’autres minéraux (minéraux de gangue et principaux sulfures (blende, galène, sphalérite, fluorine, célestine, quartz, sidérite)). — (Document d’orientation sur les risques sanitaires liés aux carrières, juillet 2004)
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gésine
- (Vieilli) État d’une femme, ou de la femelle d’un mammifère, sur le point d’accoucher. → voir en gésine
- On me condamna à une amende considérable, aux frais de gésine, et à pourvoir à la subsistance et l’éducation d’un enfant… — (Denis Diderot, Jacques le fataliste et son maître, 1796)
- Et devenue molle au travail, après tant de gésines et d’allaitements qui l’avaient accoutumée à une vie ruminante et passive, elle traînait par la maison, dure non moins que le père à cette Ursmarine qui leur restait de la couvée petit à petit dispersée en des hymens ou des métiers, au loin. — (Camille Lemonnier, Ceux de la glèbe, Albert Savine, éditeur, 1889, page 248)
- (Sens figuré) — Rien ne voulait sortir de ses lèvres, toute sa face exprimait un travail de gésine intellectuelle horriblement douloureux : il lui semblait que son cerveau était muré. — (Louis Pergaud, La guerre des boutons, Paris : Mercure de France, 1912, chap. 3)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.