Dictionnaire des rimes
Les rimes en : débours
Que signifie "débours" ?
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- Argent déboursé par quelqu’un pour le compte d’autrui.
- Solange refusa de faire un aussi gros débours. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 134)
- Cette somme se trouvait grevée de beaucoup de frais notables : frais de succession, frais d’étude et, surtout, frais de recherches, réclamés par les agences péruviennes. L’ensemble de ces débours s’élevait – j’ai conservé toutes ces affreuses paperasses – au chiffre effarant de sept mille trois cent quinze francs. — (Georges Duhamel, Le Notaire du Havre, 1933, réédition Folio, pages 214-215)
- En produisant lui-même les semences dont il a besoin, le cultivateur évite le débours que représenterait leur achat, […]. — (O. Bussard, Cultures légumières, 1943)
- « Mais en l’état actuel du droit, il faudrait au moins 300 millions d’euros supplémentaires pour gérer la relocalisation des biens concernés », calcule M. Renard. Un débours impossible pour ce gros bourg de 5 000 habitants – 50 000 en été –, au budget annuel de 20 millions d’euros. — (Patricia Jolly, Malgré un hiver « normal », le littoral français recule inexorablement, Le Monde. Mis en ligne le 6 mars 2018)
- Le titulaire doit donc être en mesure de justifier, d’une part, son prix de revient et sa marge bénéficiaire au moment où il a remis son offre et, d’autre part, ses débours au cours de l’exécution du marché. — (Direction des achats de l’État, Ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Kit à destination des acheteurs publics pour la mise en œuvre des préconisations en matière de modification des conditions financières des contrats de la commande publique afin de faire face à des circonstances imprévisibles, 16 novembre 2022)
Mots qui riment avec "our"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "débours".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : our , ours , ourt , ourts , ourd , ourds , oure , oures , ourre , ourres , ourg et ourgs .
- aguilcourt
-
courre
- (Archaïsme) (Chasse) Forme ancienne de courir jusqu’au XIIIe siècle.
- La mutilation des chiens qui pouvaient être à la garde des troupeaux, et qui avait pour but de les empêcher de courre le daim, s’appelait lawing et était d’un usage général. — (Walter Scott, Ivanhoé, ch. I, note du traducteur, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Charles comptait rencontrer cent personnes chez son oncle, chasser à courre dans les forêts de son oncle, y vivre enfin de la vie de château. — (Honoré de Balzac, Eugénie Grandet, 1834 ; page 233 de l’édition Houssiaux de 1855)
- — J’irai dès aujourd’hui à la toilette de ma belle-sœur, et je prierai mon frère de venir courre un cerf à Chambord avec moi. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- (Archaïsme) (Désuet) Courir.
- elle [Mme de Clèves] le [Le duc de Nemours] vid coure la bague — (Mme de La Fayette, La Princesse de Clèves, 1678)
- farincourt
- boujacourt
- bazincourt
-
discours
- (Linguistique) Actualisation de la langue ; suite de mots qu’on emploie concrètement pour exprimer sa pensée.
- En proposant le passage, incessant, d’un discours ordinaire au champ de la science, en devenant un « agitateur de mots », le vulgarisateur se donne un joli rôle: celui de l’intermédiaire, du « passeur de mots ». — (Sabine Pétillon-Boucheron, Les détours de la langue: étude sur la parenthèse et le tiret double, page 299, éditions Peeters, 2002)
- Les parties du discours.
- Discours direct, indirect.
- (Désuet) Exposé ou traité sur un sujet quelconque.
- Ce que nous disons, Sire, n'est pas une hyperbole, ni un discours cérébrin ; nous l'avons vu, en l'année 1612, au chapitre général des jacobins. — (Louis-Clair de Beaupoil de Sainte-Aulaire, Histore de la fronde, chap.15 : 1651, Paris : chez Baudouin frères, 1827, vol.2, p.345)
- La véridicité se confirme donc quand le discours dit vrai conformément à son être, quand se présente en ressemblance la chose du discours. Elle diffère nécessairement d'un discours à l'autre. — (François Bousquet, La Vérité, Éditions Beauchesne, 1983, page 104)
- Le 5 mars 1946, le discours de Churchill à Fulton, évoquant le « rideau de fer », peut être considéré comme l'un des prémices de la guerre froide. […]. Le 21 août, un discours d'Andreï Jdanov, à Leningrad, inaugure le « jdanovisme » , le « réalisme socialisme » érigé en dogme politico-culturel. — (Pierre Jeanneret, Popistes: histoire du Parti ouvrier et populaire vaudois, 1943-2001, Editions d'en bas, 2002, p. 69)
- (Souvent au pluriel) Propos de la conversation, choses que l’on dit dans le commerce habituel de la vie.
- Discours sensé.
- Discours impertinent, extravagant.
- Discours à perte de vue.
- De vains discours.
- Trêve de discours.
- Faire des discours en l’air.
- Cela fera plus d’effet sur lui que tous les discours.
- Où veut-il en venir avec ces discours ?
- Où tend ce discours ?
- (Spécialement) Texte lu ou propos improvisés devant un public.
- Mais Mirabeau était réellement l’âme de la Constituante. […] ; le souffle qui animait ses discours faisant de ce tribun le véritable souverain de la Chambre. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- […] ; car dans un discours du 11 mai 1907, à la Chambre des députés, Jaurès m’a appelé le « métaphysicien du syndicalisme », sans aucun doute avec une intention ironique. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, note de bas de page 57)
- Lorsque l’interprète me traduisit le sens général du discours, je fus émerveillé. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Tout le monde a déjà subi l’épreuve des discours sans fin pendant lesquels on réprime difficilement ses bâillements. — (Saladin, Jean-Christophe, Mieux parler en public, Vuibert, Paris, 2004)
- De tout temps, il y a eu des discours. Ce ne sont que des mots, mais lorsqu'ils sont prononcés dans un contexte précis, ils ont le pouvoir d'informer, de sensibiliser, d'expliquer, de convaincre, de faire réfléchir et parfois de changer le cours de l'histoire. Au siècle dernier, l'Europe n'aurait peut-être pas subi un sort aussi effroyable si Hitler n'avait pas maîtrisé l'art du discours. De l'autre côté du spectre, certains discours de Martin Luther King, de Nelson Mandela et de Barack Obama ont contribué à changer les mentalités, à faire évoluer les esprits et à rendre le monde meilleur. — (Gilles Trudeau, Discours gagnants – Petit guide de rédaction, Linguatech éditeur, Montréal. 2018, p. 159)
- (Spécialement) (Désuet) Dans les lycées et les collèges, exercice destiné à former les élèves aux principes de la composition.
- Prix de discours français, de discours latin.
-
brandebourg
- (Habillement) Sorte d’ornement de broderie ou de galon qui va d’un bouton à l’autre de certains habits.
- Cavalerie, ma mie, à vous de donner l’exemple. Quittez vos vieilles fanfreluches, soutaches, brandebourgs ou plastrons ; pelisses engonçantes, habits vestes étranglant la taille ; tresses et torsades gênant les mouvements. Renoncez à ces couleurs éclatantes, cibles niaisement glorieuses, devant le tir certain des armes d’aujourd’hui. Disons ensemble ici, un dernier adieu à ces héroïques défroques, symboles encore si vivaces des sublimes chimères pour lesquelles nos pères versèrent le plus pur de leur sang ; cela fait, endossez gaiement votre nouvelle tunique qui, pour si sombre et si prussienne qu’elle soit, est aussi plus saine, plus commode, moins coûteuse, vous couvrant mieux les reins et vous tenant plus chaud au ventre. — (Émile-Marcelin-Isidore Planat dit « Marcelin », « Vieux Uniformes », in La Vie parisienne : magazine mensuel artistique et littéraire, 19 décembre 1868)
- Donc, dans un enchevêtrement de brandebourgs et d’épaulettes, plus constellé de boutons d’or qu’une prairie au printemps, coiffé d’une espèce de shako insensé, le « président-général » Béru se présente dans la cour. — (San-Antonio, Béru-Béru, III, 5, Éditions Fleuve noir, 1970)
- Le cavalier avait une redingote boutonnée jusqu’au cou, sanglée très étroit, sans brandebourgs mais un gibus tromblon d’une insolence rare. — (Jean Giono, Un roi sans divertissement, Édition Folio, 1972, page 87)
-
ksour
- Pluriel de ksar.
-
savoure
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de savourer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de savourer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de savourer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de savourer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de savourer.
-
topinambour
- (Botanique) Plante à fleurs jaunes radiées, à haute tige et à racines garnies d’une multitude de tubercules dont la peau est de brune à blanche, et la chair blanche.
- Le plant de topinambour est tellement grand et décoratif que, dans certaines régions, on s’en sert pour délimiter les terrains. — (L’Encyclopédie visuelle des aliments, éditions Québec Amérique, 1996, page 128)
- (Par métonymie) Ces tubercules, qui sont comestibles pour les animaux et les humains et qui ont un goût proche de l’artichaut.
- Dans cette partie de jardin j’avais planté un légume qu’on m’avait donné et qui était presque inconnu dans notre village, — des topinambours. On m’avait dit qu’il produisait des tubercules bien meilleurs que ceux des pommes de terre, car ils avaient le goût de l’artichaut, du navet et plusieurs autres légumes encore. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Personne n’a envie de mourir idiot, surtout s’il risque de se réincarner en topinambour. — (Michel de Pracontal, L’imposture scientifique en dix leçons, Seuil, 2005, page 20)
- Lors de la dernière guerre, nos grands-parents, surtout ceux de la zone occupée, ont souffert de la faim. Rutabaga et topinambour au menu, tandis que le blé, les légumes ou la viande leur passait sous le nez pour partir de l'autre côté du Rhin. — (Dominique Delpiroux, Raison et solidarité, site ladepeche.fr, 26 octobre 2019)
- anchenoncourt
- circourt
-
atour
- Sorte de hennin de petite taille porté par les femmes au Moyen Âge.
- Parure de femme
- Cet attirail, qui justifie le mot atours, bientôt inexplicable, était en damas de grand prix ce soir là, car Mme Soudry possédait cent habillements plus riches les uns que les autres. — (Honoré de Balzac, Les Paysans (1823))
- (Par extension) (Au pluriel) Tenue d’apparat.
- Les gens comme les bêtes étaient ornés de leurs plus somptueux atours. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- L'après-midi ces dames et demoiselles parées de leurs plus beaux atours se pavanaient en grappes serrées tout le long de la rue centrale (seule rue large) en jacassant et grignotant des pépons de courges et pastèques grillées et salées. — (Aurore Lebouteux, Regards sur le passé, La Pensée universelle (1973), page 19)
- On aura beau nous avoir vanté les fêtes tranquilles et sans essoufflement, on constate que pour la grande majorité des mortels, elles représentent un moment où l’on sort ses plus beaux atours, comme on disait au temps de nos grands-parents. — (Mathieu Bock-Côté, Le mou nous étouffe!, Le journal de Québec, 29 décembre 2020)
- flavacourt
- arnancourt
- branscourt
- richecourt
- boissejour
- agincourt
-
troubadour
- (Moyen Âge, Poésie) Ancien poète épique et/ou lyrique de langue d’oc.
- Tel que Cédric le Saxon était à trente ans, il n’avait pas besoin de tout ce clinquant du troubadour français pour se recommander aux oreilles de la beauté. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Ainsi, la poésie lyrique des troubadours et des trouvères, et surtout la portion de cette poésie qui roule sur les sentimens de galanterie chevaleresque, n’a pas une source latine ; cette poésie est née avec la galanterie chevaleresque elle-même. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- Qu’est-ce que la poésie des troubadours ? L’exaltation de l’amour malheureux. — (Denis de Rougemont, L’Amour et l’Occident, 1939)
- Lire les troubadours, c’est remonter à la source de la poésie, et d’une poésie exigeante. […] Les troubadours sont les poètes à qui l’on doit les plus anciens poèmes intégralement conservés dans une langue européenne moderne — (Michel Zink, Les Troubadours - une histoire poétique, Perrin, 2013, page 9)
- Il est à peine croyable qu’une forme poétique aussi élaborée que celle des premiers troubadours n’ait pas eu d’antécédents. — (Paul Zumthor, « Troubadours et trouvères », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 13 avril 2014)
- (Par analogie) Appartenant à la grande confrérie des conteurs et chanteurs errants, ce troubadour marocain ne possède pour toute fortune qu’un âne famélique, un vieux haïk en lambeaux, une pipe et une blague à kif et un petit instrument primitif à deux cordes, un gimbri, attribut de son état. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 32)
- (Péjoratif) Ellipse de style troubadour.
- À ce moment, il avait ri plus d’une fois de ces leçons, qui lui paraissaient d’un troubadour par trop rococo. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- (Sens figuré) Personne tentant de séduire par les paroles charmantes, la simplicité et la beauté, mais sans avoir les pieds sur terre.
- Au lieu de faire des phrases sentimentales à la jeune fille, et de se poser en troubadour, comme avait fait son ami, il avait su s’attirer l’estime et la confiance du père, ce que l’autre avait sottement négligé. — (Pierre-Joseph-Olivier Chauveau, Charles Guérin, G.H. Cherrier, éditeur, Montréal, 1853, IV, 2)
- eaucourt
- brancourt
- gelaucourt
- griscourt
- nemours
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.