Dictionnaire des rimes
Les rimes en : déboucheur
Que signifie "déboucheur" ?
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- (Plomberie) Outil pour déboucher les tuyaux. Furet, ventouse, etc.
- (Plomberie) Produit caustique ou enzymatique pour déboucher les tuyaux.
- Le déboucheur contenant de l’acide sulfurique réagit violemment avec l’eau en dégageant une chaleur intense ; il est donc efficace pour dissoudre un bouchon de graisse alimentaire obstruant le siphon. — (Pierre Pirson, Henri Bordet, Dominique Castin, Philippe Snauwaert, René Van Elsuwe, Chimie 3e/4e : Sciences de base et Sciences générales, Bruxelles : De Boeck, 2009, page 116)
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "déboucheur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
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anticasseur
- (Didactique) Qui s’oppose aux casseurs.
- « Quand je dis on ira au contact, c’est aller physiquement à la dispersion », avait explicité le secrétaire d’État Laurent Nuñez, le 20 mars, en détaillant la feuille de route du nouveau préfet de police de Paris Didier Lallement et celle des unités « anticasseurs » créées par le ministre de l’intérieur Christophe Castaner. — (Karl Laske, Sur fond d’impunité, les unités «anticasseurs» de Castaner font de nombreux blessés à Paris, www.mediapart.fr, 27 avril 2019)
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ciseleur
- Ouvrier dont le métier est de ciseler.
- C’était pour lui qu’elle se limait les ongles avec un soin de ciseleur. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- Nous n'avons pas à faire ici la description du travail du ciseleur. — (Émile Bosquet, Guide manuel du doreur sur cuir, 1903)
- Le père Mabille est un ancien ciseleur qui a perdu le tour de main de son état dans l’oisiveté cruelle de la détention, et qui s’est fait marchand des rues. — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
- (Employé comme épithète) Qui cisèle.
- La montagne s’éclaire au reflet ciseleurDu soleil descendant sur l’azur de féérie — (Rose Dujardin-Beaumetz, Dans le Razès, soleil couchant, in Lemoine-beaumetz, Poésie des mots et des couleurs, Mon Petit Éditeur, 2010, page 76)
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carambouilleur
- Escroc qui revend de la marchandise non payée.
- Je ne suis pas doué, qu’est-ce que vous voulez ; alors je les vis, je vis mes romans. Je veux dire qu’à mes moments perdus je suis voleur, faussaire, carambouilleur, trafiquant, perceur de murailles, homme politique… — (Boris Vian, Le Chasseur français, 1955. Le Livre de Poche, 2008, p.228.)
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décolleteur
- Personne qui réalise les opérations de décolletage.
- Dans l’administration cantonale valaisanne, il existe toujours un statut spécial pour les femmes: une décolleteuse n’y gagne pas la même chose qu’un décolleteur. — (Ursula Gaillard, Mieux qu'un rêve, une grève!: la grève des femmes du 14 juin 1991 en Suisse, 1991)
- Polydec recherche un décolleteur CNC à 100% (H/F). [1]
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coureur
- (Sport) Celui qui se livre à l’exercice de la course.
- C’est le meilleur coureur qu’on ait jamais vu.
- Pourquoi s'était-elle mis en tête que la nouvelle lui arriverait en route, c'est-à-dire qu'elle rencontrerait le coureur chargé de lui apporter le télégramme ? — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre IX, Gallimard, 1937)
- (En particulier) Celui qui dispute le prix dans une course à pied, à bicyclette ou à cheval.
- A peine en a-t-il prévenu Barth que, gadouilleux et crotté, il cingle vers le Normandy avec la détermination d'un coureur olympique en espoir de médaille d'or. — (Françoise Dorin, La mouflette, J'ai lu, 1996, page 107)
- Au général, le Danois Joshua Gudnitz (Coloquick) est toujours leader avant la 3e étape qui mènera, ce dimanche, les coureurs de Priziac à Carhaix. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 31 juillet 2022, pages sportives, page 5)
- (En particulier) Cheval de selle, que sa taille et sa légèreté rendent propre à la course.
- Il avait d’excellents coureurs dans son écurie.
- Celui qui va et vient, qui est souvent par la ville ou en voyage.
- C’est un grand coureur, un coureur perpétuel, on ne le trouve jamais à la maison.
- (Absolument) Celui qui court le guilledou.
- Il laissait un fils Pierre Lenoir, qui ne valait pas cher. Un amoral, un de ces coureurs et de ces faibles qui sont capables de toutes les folies pour la première femme qui passe et qu'ils ont momentanément dans la peau. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- (Jardinage) Rampant ; qui émet des tiges rampant à la surface du sol.
- Repiquer à exposition ensoleillée à la mi-mai à 1 m en tous sens pour les variétés non coureuses et de 1,20 m sur le rangs et de 2 m entre les rangs pour les variétés coureuses. Arrosages. Apport de compost conseillé. — (Fiche Potiron potimarron AB, Ferme de Sainte-Marthe)
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fossoyeur
- (Funéraire) Celui qui creuse les fosses pour enterrer les morts.
- Le lendemain, à six heures du matin, les fossoyeurs me retrouvèrent aussi froid que la dalle sur laquelle j’étais couché. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Dans l’excavation, […], on descendit les misérables bières de sapin, on les rangea l’une près de l’autre puis, […], les fossoyeurs saisirent leurs pelles et comblèrent la tranchée. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Tandis que les cris des femmes redoublaient et que les hommes chantaient leurs saintes prières, le fossoyeur se penchant près de l’oreille de la morte lui fit les suprêmes recommandations. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Vous préviendrez au village qu’on sonne en première classe et vous vous occuperez du prêtre, du fossoyeur et du menuisier ! — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 21)
- (Sens figuré) Celui qui met fin à un monde déjà en déliquescence.
- On s’aperçoit que l’ancien régime a formé, par milliers, ses propres fossoyeurs. — (Victor Serge, Portrait de Staline, 1940)
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applicateur
- Ouvrier qui applique.
- Applicateur d’enduit contre l’oxydation.
- Applicateur d’autres métaux que l’or et l’argent. (Tarif des patentes, 1858)
- Dans le cadre de toute intervention de lʼapplicateur, il est indispensable de procéder aux mises hors dʼeau et de rétablir ou de créer les conditions dʼhygiène normales de la construction. — (Michel Vernay, Sylvie Mouras, Utilisation des bois de Guyane pour la construction, 2009)
- Personne qui applique une décision.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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bambocheur
- (Vieilli) (Désuet) Marionnettiste.
- Lettres de Jacques, maître bambocheur, à l’auteur du mémoire présenté au bureau économique. — (Réponse à la Lettre de Jacques, maître bambocheur à Saint-Cyprien, par un membre du bureau -1778)
- (Familier) Celui qui a l’habitude de faire bamboche, de faire la fête.
- Ramasse des confetti et jette-les nous : on aura l’air d'un groupe de bambocheurs. — (Albert Londres, L’Homme qui s’évada, Les éditions de France, 1928, page 167)
- 4 Heures du matin… Yvonne dort. Lucien, son bambocheur de mari rentre sur la pointe des pieds du bal des Quat’zarts, déguisé en Roi Soleil. Malheureusement pour lui, il a oublié ses clés. — (Fiche spectacle de « Feu la mère de Madame » de Georges Feydeau, août 2007)
- Par deux fois, des bambocheurs arrêtèrent la litière et ouvrirent le rideau pour regarder à l’intérieur, déçus sans doute de n’y pas trouver quelque belle dame à effaroucher. — (Marguerite Yourcenar, L’Œuvre au Noir, Troisième Partie « La prison », chapitre « L’acte d’accusation », Gallimard, Paris, 1968, page 352)
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coagulateur
- Relatif à la coagulation.
- L’effet coagulateur doit être minimal.
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adoucisseur
- (Vieilli) (Désuet) (Miroiterie) Ouvrier qui polissait les glaces, les miroirs.
- Adoucisseur d’eau.
- (Linguistique) Mot ajouté pour faire une requête plus légère et plus acceptable à l’interlocuteur.
- Quant aux actes « mixte », tels que l’offre, on constate qu’ils sont volontiers, et adoucis, et renforcés ; par exemple dans l’énoncé : « Mais prenez donc un peu de café ! », il est permis de penser que les renforçateurs « mais » et « donc » portent sur la composante FFA de l’acte de langage (manifestation de sollicitude envers le destinataire), alors que l’adoucisseur « un peu » porte sur sa composante FTA (l’offre est aussi un acte « impositif »), un tel énoncé pouvant être paraphrasé ainsi : « En t’offrant ce café, je ne veux pas lésiner sur ma générosité (politesse positive), mais je ne veux pas non plus exercer sur toi une pression excessive (politesse négative). » — (Catherine Kerbrat-Orecchioni et Véronique Traverso, Les interactions en site commercial, 2008, ISBN 9782847881349, p. 109)
- Pour chaque acte de langage (demande, requête, offre) on a noté ensuite la présence ou l’absence d’‘adoucisseur’. Dans la perspective de Brown et Levinson évoquée ci-dessus, est considéré comme ‘adoucisseur’ tout moyen linguistique qui permet de diminuer le risque de menace pour la face d’autrui ou de minimiser le FTA. — (Christine Béal, Les interactions quotidiennes en français et en anglais, 2010, ISBN 9783034300278, p. 266)
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capteur
- Qui capte.
- Avec une bonté indulgente, capteuse, perspicace, avec une adresse presque maternelle qui force l’expansion cordiale, appelle les confidences, le Père de Marel l’interrogeait, et Sébastien s’abandonnait à l’impérieuse joie de lui répondre, au soulageant besoin d’ouvrir ce cœur, trop violenté, trop solitaire. — (Octave Mirbeau, Sébastien Roch, G. Charpentier et Cie, éditeurs, Paris, 1890, page 127)
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valeur
- Qualité ou justesse d’une chose, d’une idée, d’un ouvrage.
- Ainsi dans les premiers temps du reboisement, beaucoup de reboiseurs […] ne distinguaient pas la valeur forestière des différents sols. Ils ont eu bien des déboires […]. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 145)
- Ils ont réalisé là un travail de grande valeur.
- Ce plan n’a aucune valeur, il ne peut pas fonctionner.
- (Spécialement) Noblesse de caractère d’une personne.
- Un homme de valeur.
- Importance ou intérêt que l’on porte à un être, à une chose, à un phénomène ou événement.
- Ce bibelot, cette relation, ce souvenir, a beaucoup de valeur à mes yeux.
- (Spécialement) Prix.
- Mais ces belles futaies représentent une valeur commerciale qui a mis en appétit la convoitise du spéculateur, déjà riche de capital, plus riche encore en audace et en influence. — (Thomas Couët, Le bois, voilà l’ennemi !, Revue Franco-Américaine, 1909)
- […]; le système monétaire et le système du crédit reposent sur une vaine tradition de la valeur de l’or et offrent une instabilité presque fantastique. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 406 de l’édition de 1921)
- (Sens figuré) Prix que l’on attache à une chose intellectuelle ou morale.
- Cet ouvrage a peu de valeur.
- Donner de la valeur à ce qu’on dit : Ajouter de la force ou de la grâce à un discours par la manière de le débiter.
- (Finance) Titre, action, obligation, etc.
- Valeurs mobilières de placement.
- Valeurs cotées à la bourse, en bourse.
- Cette valeur n’est pas négociable.
- (Au pluriel) (Philosophie, Politique) Idéologie ou règle morale d’une personne ou d’un groupe.
- Le statut d’entrepreneur individuel spécialisé dans la chnouf semble en contradiction avec une vocation de pédagogue se destinant à enseigner les valeurs du sport. À moins de se spécialiser dans le cyclisme. — (Bourse d’études, dans Marianne (magazine), n° 772, 11 février 2012, page 43)
- Pauvre Bill. En plus de la gêne occasionnée par la découverte que sa femme était une coureuse de jupons, il lui fallait limiter les dégâts sur sa propre carrière politique en campant sur une position ferme concernant les valeurs familiales. — (Richelle Mead , Succubus Nights, volume 2, Succubus, traduit par Benoît Domis, Paris : Bragelonne/Milady, 2009, 2011, chapitre 22)
- Je n'irais pas jusqu'à dire que je suis l'incarnation de la vertu ou la réincarnation de Robin des Bois, mais j'ai des valeurs. — (David Goudreault, Abattre la bête (2017), in La bête intégrale, Stanké, 2018, page 571)
- (En particulier) Juste signification des termes, suivant l’usage reçu.
- Cet homme ne connaît pas, ne sait pas la valeur des termes dont il se sert.
- (Colorimétrie) L’amplitude lumineuse définissant la couleur (Voir WP)
- (Mathématiques) Mesure d’une grandeur.
- f
- (
- x
- )
- {displaystyle f(x)}
- : valeur de la fonction f au point x.
- |x| : valeur absolue de x.
- O
- M
- ¯
- {displaystyle {bar {OM}}}
- valeur algébrique de OM.
- (Par extension) (Métrologie, Sciences) Expression quantitative d’une grandeur, constituée d’un nombre – la valeur numérique – et d’une référence[1].
- L’abaque figuré ici comprend toutes les valeurs utiles pour n et D ; mais on a limité le graphique aux cotes comprises entre 100 et 200 millimètres pour T et F, valeurs d'ailleurs très usuelles ; […]. — (Agenda Lumière 1930, Paris : Société Lumière & librairie Gauthier-Villars, page 123)
- Dans le SI, la valeur d’une grandeur est généralement exprimée comme le produit algébrique d’un nombre et d’une unité de mesure. Certaines grandeurs dites sans dimension n’ont pas d’unité et peuvent être quantifiées par leur seule valeur numérique.
- (Programmation) Contenu d’une variable ou d’une constante
- les instructions d’affectation permettent de donner des valeurs aux variables.
- (Musique) Durée d’une note ou d’un silence.
- La valeur d’une blanche est le double de la valeur d’une noire.
- Bravoure, mérite, vaillance, vertu guerrière.
- Lorsque dans une armée le besoin de récompenses se fait très vivement sentir, on peut affirmer que sa valeur est en baisse. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 359)
- La valeur n’attend pas le nombre des années.
- (Cartographie) Appréciation de l’intensité de la sensation visuelle résultant du graphisme[2].
- harfleur
-
curateur
- (Droit) (France) Celui qui est établi par justice, soit pour veiller aux intérêts d’un mineur émancipé et l’assister dans certains actes, soit pour administrer les biens d’un majeur déclaré incapable de les gouverner lui-même, soit enfin pour régir une succession vacante ou une chose abandonnée.
- Établir, élire, nommer, créer un curateur.
- Le curateur d’un mineur, d’un interdit.
- Le mineur non émancipé aura son domicile chez ses père et mère ou tuteur ; le majeur interdit aura le sien chez son curateur. — (Code civil des Français, Livre Premier - Des Personnes, Titre III - Du domicile)
- Curateur aux biens d’un absent, d’un condamné.
- (Droit) (Belgique) Celui qui est désigné par le tribunal de commerce pour administrer une faillite, procéder à la liquidation de celle-ci et en répartir le produit entre les créanciers déclarés du failli.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Muséologie) Celui qui gère une collection d’œuvres d’art.
- Partant du postulat que la fiction, lorsqu’elle parle du futur, est souvent anxiogène et possiblement contre-productive, le curateur d’Aléas, Ludovic Austry, souhaite invoquer d’autres territoires, à travers le regard, à la fois critique et poétique, de différents artistes qui proposeront ici de nouvelles perspectives. — (https://www.galeriehoug.com/actu/aleas-voyage)
- (Antiquité) Fonctionnaire impérial romain soit de rang prétorien, c’est-à-dire occupant la fonction de préteur, soit ceux de rang consulaire. Ils sont chargés de veiller sur les édifices sacrés, les constructions et les lieux publics, la voirie, le cours du Tibre.
- Frontin exerça la charge de curateur des eaux sous l’empereur Nerva.
-
commandeur
- Qui commande.
- Des bonnes sœurs blanches glissent silencieuses sur le carrelage brillant; leur visage de plâtre semble déjà statufié dans une sainteté aux lèvres minces à la Pie XII, une béatitude revêche, commandeuse, efficace. — (Catherine de Prémonville, Jamais sans Jules, 1968)
- Qui passe commande.
- Pour l'aristocrate de papier et la parvenue d'épicerie. Hier crève-misère, aujourd'hui commandeuse de robes. — (Paula Jacques, Lumière de l'œil, 1980)
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monsieur
- Appellation permettant de s’adresser de façon polie à un homme (un client, un professeur, un passant, etc.).
- Bonjour, monsieur !
- On s’est habitué, de notre temps, à mettre monseigneur devant un nom propre, à dire monseigneur Dupanloup, monseigneur Affre. C’est là une faute de français ; le mot « monseigneur » ne doit s’employer qu’au vocatif ou devant un nom de dignité. En s’adressant à M. Dupanloup, à M. Affre, on devrait dire : monseigneur. En parlant d’eux, on devrait dire : monsieur Dupanloup, monsieur Affre, monsieur ou monseigneur l’archevêque de Paris, monsieur ou monseigneur l’archevêque d'Orléans. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 154)
- Autant pour moi monsieur le directeur, autant pour moi. Si ça continue, c’est moi qui vais finir par pleurer ! Mais rassurez-vous, juste des larmes d’expert-comptable, monsieur le directeur. — (Emmanuelle Ménard, Deux jours comme l'hiver, L’Harmattan, 2012, page 41)
- Homme dont on ne connaît pas le nom (par opposition à dame, madame).
- Un monsieur et une dame passent devant moi, interrompant leur conversation pour que je ne les entende pas, comme s’ils me refusaient l’aumône de ce qu’ils pensent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Un monsieur, courant, une serviette sous le bras, le heurta sans ménagements et l’arracha à son hébétude. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 21)
- Il n’y a plus rienQue les pères et les mèresQue ceux qui t’ont faitQue ceux qui ont fait tous les autresQue les « monsieur »Que les « madame » — (Léo Ferré, « Il n’y a plus rien »)
- Terme courtois pour un homme (par opposition à dame et demoiselle).
- Mais super, super catholique pratiquante : les scouts, les rallyes, les premières communions, les jupes bleu marine, les cols Claudine, les talons plats, les madeleines confectionnées pour les vendre à la kermesse de monsieur le curé. — (William Rejault, Tous ces jours sans toi, Plon, 2010)
- Le chef, le maître de maison, dans le langage des domestiques.
- Vous demandez monsieur, il est sorti.
- Lorsqu’il était tout près de mourir, les métayers disaient : « Après lui, il n’y aura plus de monsieur, ici. » — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Homme qui a les dehors d’un bourgeois, dont le langage et les manières annoncent quelque éducation.
- Il est venu un monsieur vous demander.
- — moi, je ne connais pas les monsieurs les uns des autres. Ça me paraît qu’ils sont tous habillés et tous faits de même. C’est la vérité que je n’y connais rien, ma foi ! — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Quelques minutes s’écoulèrent, puis apparut un grand jeune homme qui n’était pas un ouvrier, mais bien un monsieur, beaucoup plus monsieur même par ses manières et sa tenue soignée que l’ingénieur et les employés. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- LE VALET DE CHAMBRE, frappe et entre. – Je demande pardon à Madame ; mais c’est un Monsieur, ou plutôt un homme, qui demande Madame la duchesse. Vu sa tenue, je dois dire à Madame que je n’ai pas osé l’introduire. — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Personnage d’un rang important (→ voir grand monsieur).
- Leur père, le Granger, gros cultivateur, mi-paysan, moitié monsieur ayant, comme on dit, du foin dans ses bottes, était bien avec toutes les grosses légumes du canton […] — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Pourtant, ils étaient tous accourus pour contempler ce spectacle insolite : une robuste Ford transportant dans la petite bourgade des « messieurs de Paris », puis fonçant en pleine lande en broyant au passage les cades et les genévriers. — (Pierre Rousseau, La Terre, ma Patrie, collection "Savoir', librairie Arthème Fayard, 1947, page 145)
- Oui, c’est le maître. Il faut que ce soit queuque gros, gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout depis le haut jusqu’en bas ; et ceux qui le servont sont des Monsieux eux-mesmes ; et stapandant, tout gros Monsieur qu’il est, il serait, par ma fique, nayé, si je n’aviomme esté là. — (Molière Dom Juan ou Le Festin de pierre acte 2, scène première)
- (Ancien patois normand) Nom donné, par antiphrase, au cochon.
- Dans le Bas-Maine, nom donné autrefois au vin.
- Au XVIe siècle encore, chez nos voisins la bière était la boisson du peuple et des domestiques « comme moins chère et plus commune » (Traité du Sidre, par Paulmier, 1573), et le cidre la boisson de luxe réservée aux maîtres. Nous avons vu qu’il en était tout différemment dans le Bas-Maine, à cette époque où le vin était appelé « Monsieur », et le cidre « Gilles du Pommain, breuvage de maczons ». — (A. Angot, Le cidre, son introduction dans le pays de Laval, 1889)
- (Péjoratif) (Mépris ironique) Un homme quelconque.
- Jusqu’aux cravates, au petit nœud suavement bloqué par une épingle dans l’échancrure du col, jusqu’au feu d’un vrai diam’ et au cuir mat du bracelet-montre, on sentait ces messieurs soucieux de leur mise. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La Condamine avait exigé aussitôt de Hugo un quart-de-cercle tout semblable pour Bouguer et lui-même, et Godin n’avait pu s’y opposer, mais depuis monsieur faisait bande à part et ne communiquait plus ses résultats comme il en avait été connu. — (Patrick Drevet, Le Corps du monde, Seuil, 1997, page 173, ISBN 2020323117)
- On aurait pu se demander si Joseph n’avait pas seulement parlé pour lui seul, pour s’entendre dire ce qu’il venait de découvrir: le mot de la fin en matière des monsieurs Jo. — (Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique, 1950, Folioplus classiques, page 77, ISBN 207030728X)
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peur
- Crainte, frayeur, émotion pénible produite par l’idée ou la vue d’un danger.
- Aucun être humain ne peut supporter une terreur continuelle : la peur se retire finalement au second plan de l’esprit ; on l’accepte, on la met en place et on n’en veut plus entendre parler. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 261 de l’édition de 1921)
- À peine, dans une halte où se terminait la mission des meneurs de chevaux, je pus remarquer que les gradés qui faisaient le tri des hommes et des chevaux avaient grand’peur des lieux où ils nous envoyaient. Cette peur que l’on a de loin, et que j’ai éprouvée quelquefois dans la suite, diffère beaucoup de la vraie peur, mais elle n’est pas moins pénible. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 14)
- Bientôt tes appels ne seront plus que rauquements de plus en plus sourds, beuglements de désespoir si fatigués qu’ils ne dépasseront plus ta gorge, étranglée de terreur par la furieuse certitude, la peur atroce et annihilante, la frayeur immonde de périr en Fagne. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Chez les possédants, l’agitation sociale réveille une vieille hantise particulièrement vivace chez les bourgeois français : la peur de l’ouvrier. — (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, page 13)
- Haï, Épicure le fut et le sera parce qu’il est un des héros de l’humanité. […]. Et si, à sa suite, l’ensemble de l’épicurisme fut maudit, et calomnié comme libertinage dévergondé, c’est parce qu’il guérit de la peur dont tout pouvoir, religieux ou politique, a besoin ! — (Robert Redeker, Les épicuriens, professeurs de liberté, dans Marianne du 5 au 11 février 2011, pages 72-73)
- Elle est aujourd'hui considérée comme une émotion négative dont il faut se libérer. Elle, c'est la peur. — (Jean-Guilhem Xerri, La vie profonde, éditions du Cerf, Paris, 2021, page 69)
- Crainte faible ; appréhension.
- J'attends votre première lettre avec une impatience qu'elle ne remplira peut-être point; j'ai bien peur de l'attendre encore après l'avoir reçue. — (Madame du Châtelet, « Lettres inédites au Maréchal de Richelieu et à Saint-Lambert », dans la Revue des deux Mondes, tome 3, Bruxelles, 1845, page 589)
- – Ce qui est certain, c'est que cette image est restée liée à ce livre et qu'est resté intact le sentiment qu’elle me donnait d'une appréhension, d'une peur qui n'était pas de la peur pour de bon, mais juste une peur drôle, pour s'amuser. — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 48)
- Ah ! oui. J'ai bien peur que ce soit un cas de mariage en hâte dont ils se repentiront après. Ça fait juste trois ans qu'ils se connaissent. J'ai bien peur que Peter découvre que les beaux plumages font pas toujours de bons oiseaux. Fanny est très paresseuse, j'en ai peur. — (Lucy Maud Montgomery, Anne au Domaine des peupliers, traduit de l'anglais par Hélène Rioux, Québec Amérique, 2005, page 212)
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dormeur
- Qui aime dormir.
- Il est très dormeur en ce moment.
- Qui dort beaucoup.
- La marmotte est un animal dormeur.
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boiseur
- Ouvrier qui consolide les parois des excavations d'une mine au moyen de soutènements en bois, c’est-à-dire qui réalise le boisage.
- Il s’est fait embaucher comme boiseur dans une mine de cuivre située en amont de l’Agne, après avoir été sagard, voiturier, charbonnier et même, à un moment creux, marchand de neige dans les grandes villes.
- Autrefois, au temps de sa jeunesse, il avait été boiseur, c’est-à-dire charpentier, chargé de poser et d’entretenir les bois qui forment les galeries ; mais dans un éboulement il avait eu trois doigts écrasés ce qui l’avait forcé de renoncer à son métier. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
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saveur
- Qualité qui est l’objet du goût, impression produite sur les organes du goût et de l’olfaction.
- À mesure que le rhum vieillit, il se colore, se brunit ; il prend, avec une odeur piquante, une saveur acre & desséchante, dont la nuance empyreumatique huileuse fait dire, à ceux qui n’y sont point accoutumés, que cette liqueur sent le vieux cuir. — (Antoine-François Fourcroy et Louis-Nicolas Vauquelin, Encyclopédie méthodique: Chimie et métallurgie, volume 6, 1815, page 51)
- Peu de consommateurs savent que les choux d’York, pain de sucre et cœur de bœuf, sont préférables sous le rapport de la saveur a toutes les autres espèces, quand on les laisse pommer complétement. — (Johann Christian Ferdinand Hoefer, Dictionnaire théorique et pratique d’Agriculture et d’Horticulture, Firmin Didot, 1855, page 177)
- Le sucre de raisin que l’on appelle aussi glucose, se rencontre dans les fruits sucrés qui présentent en même temps une saveur acide, comme les raisins, les groseilles, etc. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 120)
- À la recherche de saveurs japonaises raffinées dans un environnement moderne ultra-séduisant? — (Alain Legault, Restaurants et Hébergement de Las Vegas, 2006)
- Si monotone qu’en soit la rusticité, le plat ne manque pas de saveur, parfumé d’un lard si épais, si tendre qu’il ne laisse guère de cretons. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- En 2007, il s’est installé dans les murs de l’une des plus illustres saurisseries de Boulogne-sur-Mer pour fumer ses harengs dans des coresses, ces fours à bois qui ressemblent à de hautes armoires et où le poisson prend cette saveur et cet aspect inimitables que procure le lent fumage à l’ancienne (vingt-quatre à quarante-huit heures). — (Jacky Durand, La nuit où le hareng sort, dans Libération (journal) du 29 novembre 2010, p.30-31)
- (Sens figuré) Vivacité ou piquant qui séduit l’esprit.
- Il ne s’agit là que d’un fragment d’une longue déposition parmi trente-trois autres […]. Outre une saveur qu’il ne doit pas seulement à la gelée de groseille, ce texte offre l’avantage d’introduire doublement notre matière. — (Jean-Paul Desaive, Délits sexuels et archives judiciaires (1690-1750) , Communications, 1987, volume 46, n° 46, page 120)
- Pour nous autres geeks, la situation actuelle n’est pas sans saveur. Nous réalisons un vieux rêve : rester toute la journée devant nos écrans sans crainte d’être jugé. — (Nicolas Gastineau, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 27/04/2020 de Philosophie Magazine.)
- (Physique) Variété de certaines particules telles que les quarks ou les leptons.
- On trouve le neutrino sous trois saveurs différentes : électronique, muonique et tauique.
- En septembre 1972, Gell-Mann et Fritzsch avaient élaboré un modèle constitué de trois quarks de charge fractionnaire qui pouvaient emprunter trois « saveurs » – up, down et étrange – et trois couleurs, liés ensemble grâce à un système de huit gluons de couleur, les médiateurs de la « force de couleur » forte. — (Jim Baggott, traduit par Benoît Clenet, La particule de Dieu, Dunod, Paris, 2013, page 93)
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amateur
- Qui aime à.
- Dit autrement, le gueuleton bien arrosé du bon vivant, amateur de viande et de cigare, n’a pas son équivalent chez l’adepte de la graine germée et du tofu mariné à la sauce soja. — (Christian Camara & Claudine Gaston, 150 idées reçues sur le corps humain, First Éditions, 2012)
- Relatif à l’amateurisme.
- Une footballeuse amatrice poitevine a écrit à la ministre déléguée chargée des Sports, Roxana Maracineanu. — (Manon Derdevet, « Le coup de gueule d’une joueuse de football de la Vienne contre les organisateurs de la coupe de France », dans France Bleu, 7 février 2021 [texte intégral])
- Une telle bonne volonté dans le désir de régler l’énigme d’une vie ferait sourire si elle ne se prenait pas au sérieux, et se montrait un peu moins amateure dans sa façon, proche du off pauvre d’Avignon. — (« Règlements de comptes avec Hamlet », Le Monde, 17 janvier 2009)
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cohéreur
- (Physique) Récepteur où se rassemblent les ondes sonores.
- Le physicien français Édouard Branly met au point en 1890 un « cohéreur » qui permet justement de recevoir des ondes électromagnétiques de manière infiniment plus précise. — (Jean-Guy Rens, L’empire invisible, 2014)
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condenseur
- (Mécanique) Récipient dans lequel se rend la vapeur après avoir agi sur le piston d’une machine à vapeur et où elle est ramenée à l’état liquide par un jet d’eau froide.
- Récupérateur de rosée, dispositif où se condense la vapeur d’eau.
- Séjour en Inde pour la construction en toiture d’un condenseur radiatif ou récupérateur passif de rosée comme ressource alternative en eau potable pour cette région du Tamil Nadu. — (tiwen.inde.over-blog.com, 2008)
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apprêteur
- (Art) Celui qui apprête, qui donne l’apprêt, qui fait les préparations.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Art) (Spécifiquement) Titre appartenant à la corporation des bonnetiers du faubourg Saint-Marcel à Paris, parce qu’ils donnaient eux-mêmes l’apprêt aux bonnets, aux bas qu’ils vendaient[1].
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Art) Celui qui prépare toutes les pièces d’un objet destiné à être confectionné.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Histoire des métiers) Peintre sur verre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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beur
- (France) Personne d’origine maghrébine.
- L’amitié entre un Français et un beur a été symbolisée par le film Tchao Pantin de Claude Berri, adapté du roman d’Alain Page. — (Yvan Gastaut, L’immigration et l’opinion en France sous la Ve République, 2000)
- Ils avaient reçu un nom collectif qui signifiait tout à la fois leur origine, leur couleur de peau et leur façon de parler : les Beurs. Par dérision on leur attribuait un je parle la France. Ils étaient nombreux, on ne les connaissait pas. — (Annie Ernaux, Les années, Gallimard, 2008, collection Folio, page 155.)
- Et s’il est de bon ton pour un jeune Beur de sortir avec une Céfran hâtivement qualifiée de Gauloise, il tolère mal que sa sœur en fasse autant avec un Souchien, comme ils disent élégamment : […]. Mais si la Beurette susdite sort avec un kahlouche, alors là, pas de quartier ! Touche pas à ma sœur, tu vas la salir. Et toi, tu vas me faire le plaisir de porter un voile, désormais, […]. — (Jean-Paul Brighelli, « Les Lumières contre le racisme », dans Liberté, égalité, laïcité, Paris : Hugo Doc, 2015)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.