Dictionnaire des rimes
Les rimes en : débiteur
Que signifie "débiteur" ?
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- (Finance) Celui qui doit de l’argent, qui a une dette.
- Le notaire certifiant que les testatrices ont voulu faire une disposition en sa faveur, il n'y a de prouvé que sa faute ; et sa responsabilité en est la conséquence. Si les testatrices devaient savoir qu'elles étaient ses créancières, devait-il ignorer qu'il était leur débiteur ? — (François-Antoine Vazeille, Résumé et conférence des commentaires du Code civil, sur les successions, donations et testamens, tome 2, Clermont-Ferrand : chez Thibaud-Landriot & Riom : chez Thibaud fils, 1837, p. 542)
- Des créanciers qui réclament le remboursement de leurs dettes excitent toujours les rancœurs de leurs débiteurs. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Le créancier peut ainsi exercer l’ensemble des droits de son débiteur, tels l’action en paiement, l’action en résolution, l’exécution forcée, l’intentement d’un appel, une mesure de saisie conservatoire… — (Olivier Poelmans, Droit des obligations au Luxembourg, 2013)
- (Sens figuré) (D'un usage limité) Celui qui débite.
- Un Mémoire (de janvier) le note à Aulas comme « un dangereux homme. Il a été chassé de Sommières ; c'est un débiteur de mauvaises nouvelles » . — (Les prédicants protestants des Cévennes et du Bas-Languedoc: 1684-1700, vol.1, Presses du Languedoc, 2001, p.421)
- (Technique) Mécanisme qui assure le débit régulier d'une matière nécessaire à l'alimentation d'une machine.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "débiteur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
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brocheur
- Celui qui broche des livres.
- Aller à l’imprimerie, corriger les épreuves, discuter la couleur de la couverture, voir le papier sortir tout humide de la presse avec vos pensées imprimées dessus, courir deux fois, trois fois chez le brocheur, et revenir enfin avec le premier exemplaire qu’on ouvre en tremblant du bout des doigts… — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 202)
- (Vieilli) (Désuet) Celui qui tricote avec des broches.
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coeur
- Graphie erronée du mot cœur.
- Je veux en avoir le coeur net! — (Greg et Alain Saint-Ogan, Zig et Puce – Le voleur fantôme, éditions du Lombard, 1974, page 25)
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cafardeur
- Qui a le cafard.
- Ce soir je suis crevée et un peu cafardeuse.
- Qui dénonce hypocritement.
- Je n'ai jamais eu aucune sympathie pour ces gens sournois et cafardeurs.
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copieur
- Individu qui copie, duplique des informations.
- Hou le copieur ! Hou le copieur ! criaient les enfants, pendant que Luc, honteux et rouge de confusion, rasait les murs en direction de la porte de la classe.
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camionneur
- Celui qui conduit ou qui traîne un camion.
- C’était donc au moment de la guerre avec la Prusse, il y a vingt-quatre ans… Et comme les Prussiens approchaient de Rouen, où nous habitions, mon pauvre mari, qui était camionneur, reçut la visite de deux messieurs… des messieurs que nous n’avions jamais vus. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Tous les trucs qu’il avait vu pratiquer, toutes les ficelles enregistrées au cours d’une expérience de camionneur déjà longue, des pistes pourries du llano vénézuélien aux pentes escarpées des Andes, il les passa en revue, et un par un les rejeta : ça ne collait pas. — (Georges Arnaud, Le Salaire de la Peur, 1950)
- Au contraire, peu mais bien, les mots qui vont à l’âme, à l’os, au nerf, pour qu’à votre tour, camionneurs de chez Mory, ouvriers de chez Whirlpool, soignants du CHU, vous prononciez les mots qui vous rongent, qui pourrissent en vous, que vous les exprimiez, exprimer au sens littéral, qui vous les poussiez dehors, comme un poids, comme une douleur, comme une tumeur. — (François Ruffin, « N’ayons plus peur ! », Fakir n° 83, décembre 2017–janvier 2018, page 12)
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décapeur
- Ouvrier qui décape les métaux.
- Le décapage ou lavage de l’acier dans un bain d’acide sulfurique étendu d’eau est un travail pénible; d’une part, il faut assez fréquemment soulever avec effort de lourdes masses d'acier; d’un autre côté, le décapeur respire sans cesse la vapeur suffocante de l’acide. — (Les ouvriers des deux mondes - Études sur les travaux, la vie domestique et la condition morale des populations ouvrières des diverses contrées et sur les rapports qui les unissent aux autres classes, Volume 2, 1858)
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badigeonneur
- Celui qui fait métier de badigeonner.
- Nozdriov envoya les badigeonneurs se faire pendre, eux et leur cheval, […] — (Nicolas Gogol, Les âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- La brosse du badigeonneur a fait disparaître plus de chefs-d’œuvre que la faux du Temps, s’il nous est permis de nous servir de cette expression mythologique et surannée. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- (Péjoratif) (Ironique) Mauvais peintre.
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bafouilleur
- Balbutieur, personne qui s’exprime d’une façon confuse, incohérente, embarrassée.
- Sans oublier deux bafouilleurs d’exception, Pierre Repp et Darry Cowl, inégalables dans le yaourt et le bégaiement. — (Bernard Gourbin, L’esprit des années 60, 2006)
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bridgeur
- (Familier) (Cartes à jouer) Joueur de bridge.
- Le commissaire Sonnelier regarda son mari avec le contentement manifeste d’un bridgeur voyant un partenaire jouer dans sa main. — (Davis Max Benoliel, Une fleur sous la mer, 2014)
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argumentateur
- Qui argumente, qui se plaît à argumenter.
- L’Eglise catholique n’est point argumentatrice de sa nature ; elle croit sans disputer ; car la foi est une croyance par amour, et l’amour n’argumente point. — (Joseph de Maistre, Du pape - livre 1, chapitre 1, 1821)
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bouquineur
- (Familier) Celui qui bouquine.
- C’est un bouquineur.
- Mais les quais de la Seine exercent encore un autre attrait sur moi : j’y complète mes très graves études sur les bouquineurs et les pêcheurs à la ligne. — (Jacques Barozzi, Littératures parisiennes: de Guillaume Apollinaire à Stefan Zweig : morceaux choisis, 1997)
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aquiculteur
- Celui qui s’occupe d’aquiculture.
- Encore une fois, il s’agit de généralités, chaque cas présentant des sujétions particulières qu’un aquiculteur s’attachera à solutionner. — (Michel Pollet, Production naturelle du poisson: Création, nettoyage, entretien, repeuplement des étangs et cours d’eau, 1959)
- conjoncteur
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chineur
- (Argot) (Vieilli) Filou qui vole en augmentant frauduleusement la valeur apparente des objets.
- Le Mont-de-Piété n’a guère à se défendre que contre deux variétés de filous parfaitement catégorisées : les chineurs et les piqueurs d’once… faire la chine consiste à augmenter frauduleusement la valeur apparente des objets… on a gardé le souvenir d’un coup de chinage sur de faux galons d’or qui coûta aux commissaires-priseurs plus de 30 000 francs. — (Maxime du Camp, Revue des Deux-Mondes, 15 janv. 1873, page 332)
- Personne qui cherche une trouvaille dans les brocantes et les magasins d’occasion.
- Il s'est décidé un beau jour à postuler afin de passer de l'état de chineur au métier de bouquiniste. — (Guy Silva, Avec les bouquinistes des quais de Paris, 2000)
- Rechercheur d'antiquités… chineur, quoi ! … voilà ce que je vais devenir, monsieur Fandor. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, La Guêpe rouge, 1912, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 5, page 616)
- La saison des vide-greniers s'ouvre alors que le printemps pointe, pour la plus grande joie de tous leurs amateurs. Ceux-ci, vendeurs, « déballent » aux aurores sur des tréteaux branlants, ou « chineurs », farfouillent fébrilement dans les tas de vieilleries au charme désuet, en quête de la perle rare. — (Pascal Lardellier, Nos modes, nos mythes, nos rites: Le social, entre sens et sensible, Éditions EMS, 2013, p. 75)
- Dans le métier de chineur (tel est le nom des chercheurs d’occasions, du verbe chiner, aller à la recherche des occasions et conclure de bons marchés avec des détenteurs ignorants) ; dans ce métier, la difficulté consiste à pouvoir s’introduire dans les maisons. On ne se figure pas les ruses à la Scapin, les tours à la Sganarelle, et les séductions à la Dorine qu’inventent les chineurs pour entrer chez le bourgeois. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847, chapitre XXIX, page 115 de l'édition Garnier)
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acheteur
- Celui qui achète.
- Caton disait que le père de famille doit être vendeur plutôt qu’acheteur.
- (Commerce) Client d’une activité commerciale ou industrielle.
- Puis, en grosses lettres, cette phrase : « Plus il y aura d’acheteurs de blé, meuniers ou négociants, plus les agriculteurs vendront le leur facilement et cher. » Il est hors de contestation que, si des éléments de concurrence nouveaux devaient surgir, le cultivateur y trouverait son compte. — (Annales de la Chambre des députés : Débats parlementaires, Paris : Imprimerie du journal officiel, 1921, page 1002)
- La clientèle étant réfractère[sic] à ces prix, supérieurs de 50 % à ceux qui se pratiquaient au début du mois de septembre, les acheteurs restent dans l’expectative et ne passent leurs ordres que par petits paquets et au jour le jour. — (Le Progrès agricole et viticole, 1929, vol.92, page 360)
- La Guerre Civile durait depuis trois mois, elle avait cinq cents abonnés et huit cents acheteurs au numéro, […]. — (Paul Nizan, La Conspiration, 1938, p.44)
- Le marketing tente d’influencer le comportement de l’acheteur en l’amenant à catégoriser les marques et les établissements de détail d’une certaine manière parce qu’ils en infèrent des effets souhaitables. — (Paul Pellemans, Le marketing qualitatif : perspective psychoscopique, 1998)
- (En particulier) Celui dont c’est la profession d’acheter.
- Il est acheteur pour une chaîne de supermarchés.
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bonheur
- État heureux causé par une complète satisfaction.
- Étymologiquement, le mot bonheur provient de deux mots latins : bonum et augurum. Le premier signifie « bon, positif, favorable » tandis que le deuxième se traduit par « augure, présage ou divination ». Le bonheur se définit par un état de contentement qui peut être permanent, sinon durable, et qui peut croître. — (Christine Michaud et Thomas De Koninck, Le Petit Prince est toujours vivant, Gallimard/Édito, 2020, page 61)
- J’ai passé neuf ans près de toi, neuf ans d’un bonheur qui n’était pas fait pour ce monde ; c’est plus qu’aucun homme n’en a jamais obtenu. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Sentir un amour, un dévouement immense pour celui qu’on aime, et rencontrer dans son cœur, à lui, un sentiment infini où l’âme d’une femme se perd, et toujours ! dites, est-ce un bonheur ? — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Il est en nous un sentiment inné, développé d’ailleurs outre mesure par la Société, qui nous lance à la recherche, à la possession du bonheur. La plupart des hommes confondent le bonheur avec ses moyens, et la fortune est, à leurs yeux, le plus grand élément du bonheur. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Aussi s’était-elle, dès le premier moment, laissée aller avec un sentiment de bonheur indéfinissable, à la pente qui l’entraînait vers le Cœur-Loyal, et l’amour s’était installé en maître dans son âme. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Cet homme n’est pas heureux, et cependant j’envie son bonheur. Dites-moi ce qu’il y a à répondre à cela, sinon que le bonheur est en nous, en chacun de nous, et que c’est le désir de ce qu’on n’a pas ! — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Elle ne savait pas, jeune fille de dix-sept ans, depuis longtemps orpheline, que le bonheur n’est jamais pour nous qu’un visiteur furtif ; qu’il luit et s’évanouit comme l’éclair et laisse dans l’âme une saveur de cendre amère, des jonchées de ruines et d’illusions brisées. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- Des souvenirs lui revenaient par bribes. Il se remémorait le bonheur qu’il avait découvert à marcher dans les champs ou à travers les bois. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Moi j’en ai rien à foutre d'être quelqu'un. Je suis un mec sans ambition. Moi mon bonheur, c'est la pêche et le pastaga. Tu vois, ça va pas chercher bien loin. — (David Thomas, Je n'ai pas fini de regarder le monde, Albin michel, 2012)
- " Le bonheur est un puzzle dont il convient de replacer les éléments chaque matin " (Yves Michallet le bonheur d'être vous)
- Événement heureux.
- Il est toujours égal au milieu de tous les malheurs et de tous les bonheurs du monde.
- Il lui est arrivé plusieurs bonheurs en un jour.
- Chance favorable.
- Il a eu le bonheur d’éviter ce danger.
- Il s’en est tiré par le plus grand bonheur du monde.
- Quel bonheur qu’il ne nous ait pas reconnus !
- (Familier) Réussite, prospérité.
- Les immenses succès obtenus par la civilisation matérielle ont fait croire que le bonheur se produirait tout seul, pour tout le monde, dans un avenir tout prochain.— (Georges Sorel, Lettre à Daniel Halévy, 15 juillet 1907, dans Réflexions sur la violence, 1908)
- Avoir un bonheur insolent.
- Jouer de bonheur.
- Bon hasard, par des circonstances heureuses, dans les choses qu’on entreprend.
- Il a eu du bonheur toute sa vie.
- Avoir un bonheur constant.
- Faut-il que j’aie du bonheur, pour que cette enfant-là m’ait rappelé cette grande coquine de lettre ! — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- Résultat variable d’une action (généralement au pluriel).
- Plusieurs peintres de Venise, de Ferrare et de Brescia avaient utilisé avec des bonheurs divers de tels procédés. — (Georges Perec, Un cabinet d’amateur, 1979, Le Livre de Poche, page 96)
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cultivateur
- (Agriculture) Celui qui cultive la terre ou qui exploite une terre, un domaine.
- Si la racine de disette étoit une betterave, les cultivateurs sémeroient-ils si distinctement l'une & l'autre ? — (Abbé de Commerell, Mémoire et instruction sur la culture, l'usage et les avantages de la racine d'Abondance ou de Disette, Lausanne, François Grasset, 1786, page 11)
- […]; ce champignon parasite est réputé une maladie contagieuse par les cultivateurs , et sa persistance dans les champs où il s'est montré une première fois, vient à l'appui de leur croyance. — (Louis Graves, Précis statistique sur le canton d'Auneuil, arrondissement de Beauvais (Oise), Beauvais : chez Achille Desjardins, 1831, p.80)
- La chimie agricole est une science appelée à rendre d’immenses services aux cultivateurs. Elle a pour objet l’étude des terrains; […]. — (Pierre Joigneaux, La chimie du cultivateur, 1850, page 1)
- […] la plus grande partie des terrains argileux, à sous-sol compacte et humide, du département ont été drainés, et partout les cultivateurs ont eu à se louer de opération. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 97)
- Grâce à cette mesure protectrice, les petits cultivateurs belges sont assurés de ne pas payer leurs engrais quatre fois ce qu’ils valent, […], — (Charles-Victor Garola, Engrais, J.-B. Baillière et fils, 1906, p. 331)
- Il fallait bien, n’est-ce pas, que tous les cultivateurs de la région contemplassent ces nouveautés. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Tout petit, j'avais décidé que je ne serais jamais cultivateur, c'est-à-dire jamais esclave des animaux et des travaux saisonniers. — (Benoît Lacroix, Rumeurs à l'aubre, Éditions Fides, 2015, p. 221)
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mytiliculteur
- (Élevage) Personne qui s’occupe de mytiliculture, qui élève des moules.
- À l’opposé, au nord de La Rochelle, les frères Durivaud sont mytiliculteurs et perpétuent la tradition familiale de boucholeur. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 13 août 2022, page 17)
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assainisseur
- Nom générique d’appareil permettant d’assainir un milieu (eau, air, …).
- (En particulier) Appareil électrique servant à assainir l’air par production d’ozone.
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barboteur
- Qui barbote.
- Des canards barboteurs.
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composeur
- (Vieilli) Compositeur d’une œuvre considérée comme médiocre.
- Le 4 mars 1517 Gringore reçut en tant que «composeur de farces» un paiement du duc de Lorraine, son futur maître, à Saint-Mihiel. — (Pierre Gringore, Œuvres polémiques rédigées sous le règne de Louis XII, édition critique publiée par Cynthia Jane Brown, Droz, 2003, introduction, note 34, page 22)
- PHILISTION , de Magnésie, poëte mimique , ou composeur de farces , vivoit à Rome peu après Horace. — (Louis Moréri, Le grand dictionnaire historique, ou le mélange curieux de l'Histoire sacrée & profane, édition revue et refondue par Étienne François Drouet & Claude Pierre Goujet, Paris : Les Libraires associés, 1759, vol.8, p.291)
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conjurateur
- Qui possède ou est censé posséder le pouvoir de conjurer.
- Voix conjuratrice. — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, 1922, page 63)
- Fétiches conjurateurs. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Fanal bleu, 1949, page 202)
- Elle trouvait à ces coups de baguette un air conjurateur de fort mauvais augure, elle aurait voulu les murs moins hauts, les pièces moins grandes, et n’osait questionner le jeune homme sur les effets de cette sorcellerie. — (Honoré de Balzac, César Birotteau, 1837, page 105)
- J’anticipe de quelques jours sur l’histoire ; j’expose une vérité dont nous tâchons en vain d’arrêter le dégagement ; j’écris le préambule de notre future constitution. Ce serait le fer conjurateur de foudre que cette définition qui nous paraît blasphématoire, la propriété, c’est le vol, si nos préoccupations nous permettaient de l’entendre ; mais que d’intérêts, que de préjugés s’y opposent !… — (Pierre-Joseph Proudhon, Qu’est-ce que la propriété?, premier mémoire, J.-F. Brocard, Éditeur, Paris, 1840)
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buveur
- Personne qui boit.
- Au troisième stade, si le buveur y arrivait, c’était l’enivrement complet. L’homme tombait ivre-mort et rien au monde ne pouvait le tirer de son sommeil profond. — (Tutuuehitu, Le trésor des îles Marquises, Paris : Nouvelles Éditions Latines, 1977, page 132)
- La plus récente causerie de Wambery portait sur l’existence d’un tyran walachien, le Voïvode Drakula (ou Vlad Drakul), réputé buveur de sang humain. Le tout-Londres ne parle bientôt plus que de vampires. — (François Rivière, Dracula, cent ans et toutes ses dents, dans Libération (journal), 31 décembre 1987)
- (En particulier) (Médecine) Curiste, personne qui boit de l’eau dans les stations thermales.
- La promenade des buveurs.
- (Populaire) Homme qui aime le vin, qui est sujet au vin et qui boit beaucoup.
- Il est certain que le débauché dissipera son talent, que le buveur le dépensera dans ses libations, sans que l’homme vertueux puisse se donner du talent par une honnête hygiène. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Les buveurs se regardaient : ils chantaient l’un pour l’autre, au comble de l'émotion. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- L'autre raison pour laquelle les buveurs de vin haïssaient le « château-la-pompe » ou le « jus de parapluie », c'était qu'alors il n'était pas rare qu'il fut versé dans des verres contenant de vrais châteaux. — (Bernard Pivot, Dictionnaire amoureux du vin, Éditions Plon, 2006 & 2014, article « Eau »)
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ciseleur
- Ouvrier dont le métier est de ciseler.
- C’était pour lui qu’elle se limait les ongles avec un soin de ciseleur. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- Nous n'avons pas à faire ici la description du travail du ciseleur. — (Émile Bosquet, Guide manuel du doreur sur cuir, 1903)
- Le père Mabille est un ancien ciseleur qui a perdu le tour de main de son état dans l’oisiveté cruelle de la détention, et qui s’est fait marchand des rues. — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
- (Employé comme épithète) Qui cisèle.
- La montagne s’éclaire au reflet ciseleurDu soleil descendant sur l’azur de féérie — (Rose Dujardin-Beaumetz, Dans le Razès, soleil couchant, in Lemoine-beaumetz, Poésie des mots et des couleurs, Mon Petit Éditeur, 2010, page 76)
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commandeur
- Qui commande.
- Des bonnes sœurs blanches glissent silencieuses sur le carrelage brillant; leur visage de plâtre semble déjà statufié dans une sainteté aux lèvres minces à la Pie XII, une béatitude revêche, commandeuse, efficace. — (Catherine de Prémonville, Jamais sans Jules, 1968)
- Qui passe commande.
- Pour l'aristocrate de papier et la parvenue d'épicerie. Hier crève-misère, aujourd'hui commandeuse de robes. — (Paula Jacques, Lumière de l'œil, 1980)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.