Dictionnaire des rimes
Les rimes en : déçut
Que signifie "déçut" ?
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- Troisième personne du singulier du passé simple de décevoir.
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "déçut".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
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bienvenue
- Formule de bienveillance ou de civilité dont on se sert à l’égard d’une personne qui arrive.
- Lorsque tous les nouveaux membres eurent bu, Bendix leva le calice pour porter un toast. — Ils ont goûté au Feu de l'Illumination ! Bienvenue parmi les Péithologiens, nouveaux Poètes et Aventuriers ! — (Melissa de La Cruz, Bloody Valentine, dans la série : Les vampires de Manhattan, traduit de l'anglais (américain) par Valérie Le Plouhinec, Albin Michel (collection Wiz, 2011, chap. 4)
- Nadia commença d’abord à entendre, en boucle, un son qui disait : « Bienvenue aux nouveaux venus ! Bienvenue aux nouveaux venus !... », entrecoupé de messages incompréhensibles. — (Pierre Hainzelin, Bienvenue au Purgatoire, Éditions Edilivre, 2014, page 12)
- (Canada) (Calque de l'anglais « (you're) welcome ») Formule de réponse à un remerciement. Synonyme : de rien.
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débattue
- (Suisse) Engourdissement douloureux dû au froid intense.
- La débattue, au sens propre, c'est cette sensation douloureuse que l'on ressent dans le corps quand, après l'engourdissement dû à un grand froid, le sang se remet à circuler normalement. — (Arthur Honegger, trad. de Gilbert Musy, La débattue, Éd. D'en bas, Lausanne 1982)
-
zut
- Crase[1] de zest et flûte ;
- Formé[1] d’un z de liaison et de ut/hut attesté en 1791 : Allons, allons, hut! pas de ça — (Le Véritable P. Duchesne f., Grand compliment), qu'il aille à Charenton, et hut. — (Martainville, Une Demi-heure de cabaret, 1804), Sais-tu la musique ? eh bien ut. Ut, zut serait une corruption du latin ut, formule de souhait dans l'argot des typographes : Ut […] C'est le premier mot du souhait que se faisoient en buvant les anciens imprimeurs […] : Ut tibi prosit meri potio (« Que grand bien vous fasse ce bon vin pur »). Par abréviation l'on se contenta ensuite du mot ut. — (Gattel, 1797)
- Littré[2] mentionne un plus ancien zot qui est dans diablezot.
- Il serait purement onomatopéique[3], comme pft, pfuit ; voir zou.
-
congrue
- Féminin singulier de congru.
-
infatue
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe infatuer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe infatuer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe infatuer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe infatuer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe infatuer.
-
écu
- (Armement) Bouclier que portaient autrefois les chevaliers.
- […] le chevalier se couvrit la tête de son casque, passa son écu au bras gauche, sauta sur le rivage, tira son cheval après lui, s’élança en selle […] — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- (Par extension) Armoiries, puisque celles-ci ornaient les boucliers des chevaliers.
- Son écu est parti, coupé, tranché, écartelé. L’écu de France.
- Moi, Henri II de Bourbon, prince de Condé, bien que je sois de la famille royale, bien que mon écu porte les trois fleurs de lys, je ratifie le choix qui vient d’être fait, et salue M. le duc d’Angoulême pour notre roi légitime. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Par extension) (Numismatique) Monnaie d’or ou d’argent frappée aux armes du souverain qui l’émettait.
- D’ailleurs il ne pense pas à Modeste, cet écu de cent sous fait homme ! — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- À propos, continua le roi, n’était-ce pas dix mille écus que vous deviez toucher de M. de Guise au cas où vous tueriez l’amiral ? — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre III)
- L’argent ! ce mot retentissait à mes oreilles, toutes les minutes. Je n’entendais jamais que le tintement de ce mot qui, à la fin, avait pris comme une sonorité d’écus remués. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- « Je t’envoie également cent écus romains pour le plaisir des doigts. La frappe est infiniment plus belle que celle des écus français. » — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, pages 260-261)
- (Désuet) Ancienne monnaie de compte populaire.
- À la foire, les Quarréens calculent encore par pistole (monnaie de compte de dix fr.) et par louis de vingt-quatre francs. L’écu de six francs et le demi-écu ont disparu : ils appartenaient au système duodécimal ; le louis de 24, du même système, devrait disparaître aussi. — (Abbé Guignot, Essai sur Quarré-les-Tombes ; ses sarcophages mérovingiens et sa station préhistorique, impr. Bousrez, Tours, 1895, page 41)
- (Désuet) Appellation populaire des pièces de cinq francs frappées jusqu'en 1878.
- — Vous avez raison, dit Marsillat, et je suis bien fâché de n’avoir que cinq francs à joindre à votre aumône. Halte-là, Mylord, ajouta-t-il après avoir déposé son écu dans la main de la petite paysanne, et en voyant que sir Arthur se fouillait à son tour. Vous n’avez parié que cinq sous, et vous ne devez pas mettre davantage à l’offrande. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Je reçois de nombreuses piécettes d’argent et quelques beaux écus de cinq francs. Je m’empresse quelques jours plus tard de les porter à la Caisse d'épargne. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 73)
- (Sens figuré) Marque quelconque en forme de blason.
- Une indéniable sérénité se reflétait sur ses traits. Peut-être était-ce l’apaisante influence du cigare dont la bague rouge, ornée d’un somptueux écu gaufré d’or, indiquait sans discrétion le prix. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- (Sens figuré) (Au pluriel) Richesse.
- Avoir des écus.
- Format français de papier défini par l'AFNOR avec les dimensions suivantes : 40 × 52 cm.
- (Comptes) Acronyme de l’anglais European Currency Unit (Unité de Compte Européenne ou UCE, en français) et qui servit de référence monétaire avant l’introduction de l’euro. Son symbole est ₠ (Unicode U+20A0), son code ISO 4217 ECU.
-
continue
- (Technique) Dans une filature appareil destiné à diviser la nappe en fils.
-
étendue
- (Didactique) Dimension d’une chose en longueur, largeur et profondeur.
- Celui qui, au sommet de l’Etna promène à loisir ses yeux autour de lui, est principalement affecté par l’étendue et par la diversité du tableau. — (Edgar Poe, Eureka, 1848, traduction de Charles Baudelaire)
- À l’inverse, l’étendue de telle plaine divisée en une mosaïque de parcelles culturalement distinctes se verra différenciée par des contenus, eux aussi dotés d’attributs géométriques et de surface […] — (Yves Poinsot, Comment l’agriculture fabrique ses paysages, Karthala Éditions, 2008, p. 15)
- (Philosophie) Le volume des choses. Peut s’entendre des trois dimensions.
- (Plus courant) Superficie d’une chose.
- Dans les vallées de la Meuse et de la Chiers, il existe également de belles prairies qui sont souvent d’une étendue immense. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 100)
- […] l’armée permanente de l’Islande se réduit à deux policemen, dont les gourdins suffisent à maintenir l’ordre le plus parfait sur toute l’étendue du territoire. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, E. Plon & Cie, Paris, 1883, page 48)
- C’est ainsi qu’à la ferme de la Faille près de Sainte-Marie-en-Chaux […] le Ranunculus fluitans déploie seul ses longues chevelures sur de larges étendues, masquant presque totalement les galets du fond. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 61)
- En haut, des milans planaient au-dessus des arbres et franchissaient l'étendue lisse du Nil, […]. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- (Absolument) — La bise enfile l'étendue, houle dans les sapinières à longue et morne plainte. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Sens figuré) Ampleur.
- L’étendue du pouvoir, de l’autorité. - L’étendue de ses devoirs.
- Il voudrait donner à l’application de cette loi plus d’étendue qu’elle n’en doit avoir.
- Cette proposition, prise dans toute son étendue, serait fausse.
- Il connut alors toute l’étendue de sa misère.
- Un esprit d’une grande étendue, d’une vaste étendue.
- Une voix d’une grande étendue.
- Sa voix manque d’étendue.
- Il a une grande étendue de connaissances.
- L’étendue du mal, du danger.
- L’étendue d’un discours, d’une dissertation : Sa longueur.
- Vous devriez donner un peu plus d’étendue à ce chapitre.
- Longueur d’un temps, sa durée.
- Dans l’étendue de tous les âges, de tous les siècles.
- La vie de l’homme est d’une étendue bien bornée.
- (Optique) Produit de la surface éclairée, par l’angle solide sous-tendu par cette surface.
- L’étendue est proportionnelle à la luminosité. — L’étendue géométrique de l'interféromètre sphérique de Fabry-Perot.
- condescendue
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crut
- Troisième personne du singulier du passé simple de croire.
- Devant l’attitude arrogante du tiers-état assemblé, le roi crut à tort, mais il put croire, qu’il y avait parti pris de le déroiter, sinon en lui enlevant sa couronne, du moins en le dépouillant de telle ou telle de ses prérogatives à laquelle il n’était pas tenu de renoncer. — (Le Correspondant, 1878, volume 112, page 207)
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conspue
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de conspuer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de conspuer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de conspuer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de conspuer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de conspuer.
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corrompu
- Qui s'est fait corrompre, modifié en mal.
- Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants,Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,— Et d'autres, corrompus, riches et triomphants. — (Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, Correspondances, 1861).
- Le gouverneur éhontément corrompu de Saxe, Martin Mutschmann, avait ignoré les appels des officiels de la ville à la construction d'abris solides, même s'il avait fait construire par les SS des bunkers de béton armé sous son bureau et dans le jardin de son domicile. — (Donald L. Miller, Les Maîtres de l'air, traduit de l'anglais (USA), Michel Lafon, 2015)
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complut
- Troisième personne du singulier du passé simple de complaire.
-
retenue
- Action de retenir.
- (Comptabilité, Finance) Ce qu’on retient, en vertu de la loi ou d’une stipulation convenue, sur un traitement, un salaire, ou sur une rente.
- La retenue est de tant pour cent.
- Subir une retenue.
- Retenue légale.
- Franc et quitte de toute retenue.
- Dix mille francs, nets de toute retenue.
- (Arithmétique) Chiffre, le nombre que l’on retient.
- La retenue est deux.
- Il a oublié la retenue.
- (Éducation) Privation de sortie, infligée à un écolier comme punition de quelque faute.
- Pour la moindre incartade, je foudroyais toute l’étude de pensums et de retenues… — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 81)
- Il ajouta qu’il ne fallait pas croire, pour autant, qu’un lycée fût une pétaudière, et il insista particulièrement sur les « retenues », qui sont une espèce de condamnation aux travaux forcés, et qui font monter le rouge au front d’une famille. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 260)
- Cet enfant est en retenue.
- On l’a mis en retenue.
- Faire sa retenue.
- Réservoir où l’on retient de l’eau.
- Pour arroser son jardin, il avait une retenue d’eau.
- Espace entre deux écluses où l’eau est retenue.
- Retenue de chasse — Sorte d’écluse dans certains ports de mer, qui sert à retenir l’eau et que l’on ouvre tout à coup, de manière que le courant chasse les galets et le sable qui obstruent l’entrée du port.
- (Sens figuré) Action de se retenir, modération, discrétion, modestie.
- Un avocat raconta à ses voisins une cause jugée dans la journée. Il s’exprimait avec retenue, presque en confidence, à raison du sujet. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Mutisme et retenue semblent les mots d’ordre lorsqu’il est maintenant question du député de Rimouski. — (Gilles Turmel, Député accusé d’agression sexuelle: le malaise Harold LeBel, Le Journal de Québec, 17 décembre 2020)
- Il ne s’emporte jamais, j’admire sa retenue.
- Il faut avoir de la retenue.
- Ne garder, ne mettre aucune retenue dans sa conduite.
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appartenu
- Participe passé masculin singulier d'appartenir.
- Bien qu’elle ne fît que passer de sa mauvaise ottomane sur un antique sopha que Corentin avait su lui trouver, la fantasque Parisienne prit possession de cette maison comme d’une chose qui lui aurait appartenu. — (Honoré de Balzac, Les Chouans, chapitre II)
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ardu
- D’accès difficile.
- Montagne ardue.
- Chemin ardu.
- D’un côté c’était la mer dont les flots sautaient dans les basses roches, de l’autre, la côte droite, ardue, infranchissable. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 51, 2012)
- (Sens figuré) Qualifie des idées qu'il est difficile d’atteindre ou des questions qu’il est difficile de résoudre.
- Si le défi lancé en début d'année par mon colocataire m'avait semblé insignifiant à l'époque, il m'apparaît bien plus ardu aujourd'hui que l'échéance se précise. — (Richard Di Domenico, Moi, Lautrec / docteur litho - mister ribaud, Editions Phi, 2021)
- C’est une des plus ardues questions que j’aie ouï faire. — (Vincent Voiture, Lett. 56.)
- Esprits versés dans cette science ardue du pour et du contre. — (Voltaire, Jenni, 8.)
- […], mais son talent c’est précisément de mettre les problèmes les plus ardus à la portée des cerveaux les plus frustes. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
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venu
- Participe passé masculin singulier de venir.
- La question qui l’obsède est de savoir comment on en est venu au règne de la Terreur, quels sont les « principes » qui « ont scélératisé tant de têtes ». — (Les Lieux de mémoire III : Les France, sous la direction de Pierre Nora, 1992, page 746)
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grue
- (Ornithologie) Gros oiseau voyageur, de l’ordre des Échassiers, qui vole fort haut et par bandes.
- La grue a le bec et le cou fort longs.
- La grue craque, glapit, gruit ou gruine.
- Le petit de la grue est le gruau ou gruon.
- Du dehors, au ciel opaque, un bizarre cri rouillé pénétrait dans la chambre. Une sorte de roucoulement triste, qui semblait à la fois très proche et très lointain.– Qu’est-ce que c’est ? murmura Mme de Saint-Selve.– Les premières grues qui passent, dit Anne. L’hiver. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, Cercle du Bibliophile, page 113)
- À Saint-Genou on peut encore contempler les Dames Oiselles sculptées de l’église. Ce sont des grues serrant dans leurs pinces des pierres vivantes. Leurs cous sont noués, empêchant de la sorte le cri qui sort de leur gosier. — (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, page 181)
- Rien n’égale le ballet aérien des grues, ces oiseaux vêtus de gris, aux ailes ornées de longues plumes flottantes, un aigrette rouge sur la nuque. Il y a dans leurs vols une sauvagerie et une langueur amoureuse qui se communiquent à toute la faune présente. — (Michel Tournier, Selma Lagerlöf, la grande dame qui venait du froid, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 137)
- […] une grue à la patte relevée. « JE VEILLE », dit la devise. Une allusion au fait que ces oiseaux, pendant leur repos nocturne, désignent en leur sein des guetteurs qui doivent rester éveillés et pour cela tiennent un petit caillou dans leur patte : en cas d’endormissement sa chute les réveillerait. — (Diane Meur, « La carte des Mendelssohn », 2015, éd. Sabine Wespieser, Le Livre de Poche, page 171)
- (Technique) Machine de levage et de manutention réservé aux lourdes charges sur des chantiers.
- Une grue de chantier.
- Ici des charrettes s’avançaient dans l’eau à reculons pour recevoir des chargements ; là, des palans enlevaient des fardeaux, tandis que des grues descendaient des pierres, et que des cure-môles creusaient des atterrissements. — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, tome I, livre II, Garnier, 1910, page 119)
- Les usines débauchaient, les chantiers restaient une patte en l’air, les grues rouillaient, ramollissaient et finissaient par se casser la gueule en s’affaissant comme des merdes, avec le petit bonhomme qui roupillait là-haut dans la cabine. — (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 93)
- (Familier) (Sens figuré) Prostituée, femme dissolue.
- Il l’avait traitée de grue, et ce fut de son air aimable de beau vendeur qu’il l’arrêta. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- Pour un prince syrien comme lui, la filiation se fait par les mères — et, en fait de mères, il y a autour de ce fils de cocher, nouveau-né, une pléiade de Julies — et qu’elles exercent ou non sur le trône, toutes ces Julies sont de hautes grues. — (Antonin Artaud, Héliogabale ou l’anarchiste couronné, 1934, réédition 1997)
- 12 octobre 1940 – Deux vieilles grues de cinquante ans sont encore là, parce qu’elles ont pris trop d’élan à vingt ans. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 93)
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Elle est généralement représentée de profil, ailes repliées, debout sur sa patte senestre, la dextre étant repliée et saisissant un globe ou une pierre sphérique appelée vigilance. À rapprocher de héron.
- D’azur à une grue d’argent tenant sa vigilance du même, qui est de Pellegue de Gironde → voir illustration « armoiries avec une grue »
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bourru
- Qui est d’une humeur brusque, fâchée et chagrine.
- Un esprit bourru. — Avoir l’humeur bourrue, etc.
- Messire Robert d’Estouteville s’était éveillé le matin du 7 janvier 1482 fort bourru et de massacrante humeur. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- Celui-là est défendu contre les quémandeurs trop opiniâtres par une sorte de femelle revêche, bourrue, grimaçante, qui s'entend à merveille à décourager les volontés les plus obstinées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 183)
- — Je vous en prie, monsieur, essayez donc de rester tranquille !Il est gêné, car sa voix est beaucoup plus bourrue qu’il ne le voudrait. — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, pages 8-9)
- (Vieilli) (Sens propre) Qui est rempli de bourre, qui n’est pas lisse.
- Fil bourru. — Plante bourrue.
- Pourquoi n’irait-on pas au Louvre, surtout par les jours froids, comme il en fait un aujourd’hui ? Les salles y sont spacieuses, chauffées. Et puis il y a les gens qu’on y rencontre. De belles Londoniennes, d’abord, en étoffes bourrues, avec des gants amples, des souliers ronds — flanquées de leurs tristes époux. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Il avait remarqué une haie très bourrue et très épaisse qui courait entre des saules. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 241)
- (Limousin) (Sens propre) Poilu.
- [...] ses grands bras bourrus de laine blanche étalés vers l'âtre et sur le rebord du lit,[...]. — (Françoise Henry, Les Îles d'Inishkea, Éd. Septentrion, 2012)
- Il a bouclé peut-être, sans se soucier du froid, une cuirasse de fer sur son torse bourru. — (Revue bleue, volume 50, numéro 1, 1912)
- (Vieilli) Mal dégrossie, en parlant d’une pierre de construction.
- Pierre bourrue.
- (Œnologie) Qui n’a pas totalement fermenté et qui se conserve doux dans le tonneau durant une semaine, en parlant d’une sorte de vin blanc nouveau.
- Le vin comme l'amour, L'amour comme le vin, Qu'ils soient impérissables, Qu'ils soient sans lendemain, Qu'ils soient bourrus, tranquilles, Acerbes ou élégants,Je suis sûre qu'il ne faut pas Mettre d'eau dedans. — (Juliette Noureddine, Petite messe solennelle, 2008)
- Qui vient d’être trait, en parlant du lait.
- L’air léger, à haute dose d’oxygène, le changement de régime alimentaire, les bols de lait bourru absorbés à la porte de l’étable et puisés à même le ciselin, le poids de la fatigue accumulée durant l’année citadine, la tension nerveuse privée d’objet qui tout à coup se détend. — (Jacques Ouvard, S.O.S. frère Boileau, Librairie des Champs-Élysées, 1971, chapitre II)
- Le meilleur lait à donner est le lait bourru, c’est-à-dire le lait de vache naturel avant qu’il se soit refroidi. — (Armand Trousseau, Traité de thérapeutique et de matière médicale, volume 1, 1875)
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condescendu
- Participe passé masculin singulier de condescendre.
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invaincue
- Féminin singulier de invaincu.
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dépendue
- Participe passé féminin singulier du verbe dépendre.
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venue
- Action de venir ; arrivée.
- La venue de Mohamed Yattara (arrivé à Pau en début de semaine), qui a une carrière qui parle pour lui, prouve que le Pau FC grandit, qu’il fait les bons choix. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 27)
- Il est interrompu par la venue de Claudette, plus sémillante que toujours, la tétance brandie sous un teeshirt représentant un tigre mordoré en train de feuler comme un con. — (Frédéric Dard, San-Antonio : La pute enchantée, éd. Fleuve noir, 1982, chapitre 6)
- (Soutenu) Entrée en scène d’un personnage historique.
- Avant la venue de Malherbe.
- La venue du Messie, L’incarnation du Fils de Dieu.
- Manière dont poussent les arbres, les plantes.
- La pinède qui entoure la maison est de peu d’étendue, et les pins qui la composent ne sont pas d’une bien belle venue, tant la terre est là de mauvaise qualité. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- (Par extension) Se dit aussi des personnes.
- Ce jeune homme est d’une belle venue.
- Être tout d’une venue : Se dit d’un homme grand, mal fait; et d’une taille longue, droite, qui n’est marquée ni aux épaules, ni aux hanches.
- (Populaire)
- Il a la jambe tout d’une venue : Se dit d’un homme qui n’a pas les mollets marqués.
- (Sens figuré)
- Ce poème est d’une belle venue : Il est d’une belle composition, d’un beau mouvement.
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fessu
- (Familier) Qui a de grosses fesses.
- Petits angelots bien fessus, Enfants Jésus ronds et mafflus… — (Juliette Noureddine, Le Congrès des chérubins)
- — Le langage de Lamendin m’est allé au cœur. Son avis a de l’importance. Ce visage fessu ne lâche, comme il est naturel, rien qui n’ait été longuement digéré. — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 27)
- J'avoue l'ennui sans fond éprouvé devant ce conclave de mémères fessues, hanchues, cuissues et mamelues. — (Pierre-André Dessalins, Papillon en automne, Éditions TRANSITIONS, 1996, chap. V : Notes sur Maillol)
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hurluberlue
- Personne étourdie ou extravagante.
- Toutefois les autres piétons ne la regardent pas comme une hurluberlue, et tout à l’heure l’employée des postes lèvera à peine les yeux sur elle. — (Madeleine Monette, Les rouleurs, 2007)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.