Dictionnaire des rimes
Les rimes en : cylindre
Que signifie "cylindre" ?
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- (Géométrie) Surface réglée dont les génératrices sont des droites parallèles.
- (Géométrie) En particulier, un cylindre de révolution est engendré par une droite (la génératrice) mobile tournant autour d’un axe auquel elle est parallèle.
- (Par extension) Cylindre de révolution, cylindre elliptique, cylindre parabolique, cylindre hyperbolique : solide engendré par une droite mobile (la génératrice) passant respectivement par les points d'un cercle, d'une ellipse, d'une parabole, d'une hyperbole, en restant perpendiculaire au plan de la courbe.
- Le volume d'un cylindre est égal au produit de sa hauteur par l'aire de sa base.
- Objet ayant exactement ou approximativement cette forme.
- (En particulier) (Art) Gros rouleau de pierre, de bois ou de métal dont on se sert pour soumettre certaines choses à une pression uniforme.
- Cylindre à feutrer, à fouler. - Il faut faire passer le cylindre sur cette route.
- (En particulier) (Mécanique automobile) Partie mobile du piston des freins.
- (En particulier) (Papeterie) Rouleau armé de lames de fer qui sert à broyer les chiffons.
- Coquillage appelé aussi rouleau, et plus ordinairement volute.
- (Mécanique) Élément d’un moteur à explosion dans lequel se déplace le piston.
- Exiger que le moteur de votre Tracteur ou de votre Camion, quel qu'il soit, possède des cylindres inéclatables BAUCHET, donnant seuls entière sécurité. — (Publicité de la Maison Bauchet à Rethel, parue dans Le Génie rural, no 101-102 de novembre 1914, page 44)
- Depuis le record du monde de distance en ligne droite […]: le moteur de 600 CV Hispano avait été remplacé par un 650 CV Hispano à cylindres en acier nitruré, que l'on peut appeler le moteur de l'année. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- C’était un Breguet dernier modèle, 12 cylindres, 340 chevaux, 180 kilomètres à l'heure. — (Jacques Mortane, Missions spéciales, 1933, page 50)
- Jean Robin (Ad. Sénégal) fut ainsi dépanné un jour par un forgeron maure (un mallem) « qui, alors que je me trouvais en panne dans un village de brousse, parce que la camionnette à gazogène (c'était pendant la guerre) avait un cylindre fendu, le répara à l’aide d’un morceau de théière en étain […]. » — (Bernard Viollier, Les conditions d’exercice du métier, dans La France d’outre-mer (1930-1960), sous la direction de Jean Clauzel, Karthala Éditions, 2003, page 96)
- (Informatique) Emplacement des têtes de lecture d’un disque dur, divisé en plateaux, eux-mêmes divisés en pistes formant des secteurs d’octets.
- (Médecine) (Par ellipse) Cylindre hyalin, dans une analyse d’urine.
- Un peu d’albumine et des cylindres, ce ne serait rien si tu étais comme tu l’espères. Mais je suis sûr maintenant que l’aménorrhée n’est, aussi, qu’un symptôme. Je ne sais pas de quoi d’ailleurs. — (Hervé Bazin, Qui j’ose aimer, Grasset, 1956, pages 83-84)
- (Jeux) Au jeu de la roulette, récipient circulaire tournant et muni d’encoches ayant des numéros de différentes couleurs, dans lequel on jette la bille.
- Dans la première, les croupiers parvenaient à soustraire des plaques de joueurs perdants et les replaçaient sur des numéros, soit selon leur inspiration, soit à la demande des " barons ". Si ce numéro sortait, les gains étaient perçus par les " barons " ; la seconde technique consistait à composer le jeu avec une très grande agilité au moment même où la bille s'arrêtait dans le cylindre [...]. — (Guy Porte, Vingt-huit personnes seront jugées à la fin du mois de juillet à Nice, lemonde.fr, 1er juillet 1978)
- Le croupier lance une petite bille d’ivoire sur les rebords du plateau, dans le sens des aiguilles d'une montre, et actionne, en même temps, le cylindre dans le sens contraire. — (Le jeu de la roulette, jeu-roulette.info)
- (Serrurerie) Partie, parfois amovible, de certaines serrures, c'est dans cette partie que l'on introduit la clé et où se trouve le mécanisme de sécurité.
- Un cylindre de serrure à goupilles est composé de deux éléments : le stator et le rotor. La clé rentre dans le rotor, mobile, et le fait tourner dans le stator, qui reste fixe. — (Michel Branchu, Christophe Branchu , La sécurité dans la maison, Éditions Eyrolles, 2012)
- (Mobilier) Rideau coulissant en quart de cercle assurant la fermeture d'un bureau.
- Lors de son entretien avec le baron, il avait remarqué que son interlocuteur jetait parfois un coup d’œil sur un grand bureau d’acajou dont le cylindre n’était pas rabattu. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Dans une machine à écrire, rouleau en caoutchouc autour duquel on enroule la feuille.
- Elle glissa une autre page dans la machine et tourna le cylindre. — (Henri Troyat, Les Eygletière. III. La Malandre, Flammarion, 1967, page 179)
Mots qui riment avec "indre"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "cylindre".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : indre .
-
contraindre
- Obliger quelqu’un par la force, la violence morale ou la menace, à faire quelque chose contre son gré.
- […], Bédouin, vêtu d’un pantalon de gendarme, d’un habit rouge, coiffé d’un bicorne et nanti de sa hallebarde de suisse, vint le prendre à son banc, et, de force, le contraignit à se mettre à genoux au milieu de la nef. — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Puisqu’il ne faut jamais mentir, alors il faut mentir de temps en temps : l’obligation d’être véridique à tout prix contraint à mentir quand la vérité elle-même est plus fallacieuse que le mensonge. — (Raphaël Enthoven, Le Mensonge, Philosophie Magazine n° 20, novembre 2009)
- Une fois même, il bondit si haut et avec une telle rapidité qu’il fut, avec tout l’équipage, pris du mal des montagnes et contraint de redescendre. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 231 de l’édition de 1921)
- Atteint d’un mal nommé porphyrie, le pauvre garçon est contraint de s’abreuver de sang humain pour conjurer sa langueur chronique. — (François Rivière, Dracula, cent ans et toutes ses dents, dans Libération (journal), 31 décembre 1987)
- J’ai rencontré, parmi mes camarades de réserve, de hauts fonctionnaires, des chefs de grandes entreprises privées. Tous, comme moi, s’effaraient d’être contraints à des besognes paperassières que, dans le civil, ils auraient abandonnées aux plus modestes de leurs sous-ordres. — (Marc Bloch, L’étrange défaite, chap. 3 : La déposition d’un vaincu, 1940)
- (Justice) Forcer, à donner ou à faire quelque chose.
- Après la guerre, le traité de Versailles avait alors contraint l’Allemagne à céder ses colonies aux nations vainqueurs. — (Chronique du XXème siècle, Éditions Chronique, 2013, page 1894)
- J’enverrai les huissiers pour le contraindre.
- Contraindre quelqu’un pour les dépens du procès, pour une dette.
- (Par extension) Elle sera libre de se décider : je ne veux pas la contraindre.
- Obliger par quelque considération à s’abstenir de quelque chose, à se refuser quelque chose.
- Je ne prétends pas vous contraindre.
- Se contraindre devant quelqu’un.
- Il sait bien se contraindre quand l’occasion l’exige.
- C’était Julie qui se cachait le visage dans son mouchoir et qui sanglotait. Le soir, elle était encore plus triste, si c’est possible ; mais elle faisait des efforts inouïs pour se contraindre devant sa sœur. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 104)
- (Par extension) Contraindre ses goûts, son humeur.
-
empreindre
- (Sens propre) Imprimer une figure, un dessin, des traits sur une surface.
- Empreindre une marque. Empreindre des caractères.
- Leurs pas s’étaient empreints sur la neige, sur le sable.
- (Sens figuré) Influencer, marquer.
- N’écris pas ces doux mots que je n’ose plus lire :Il semble que ta voix les répand sur mon cœur ;Que je les vois briller à travers ton sourire ;Il semble qu’un baiser les empreint sur mon cœur.N’écris pas ! — (Marceline Desbordes-Valmore, « Les Séparés », dans Poésies inédites, 1860)
- Tout en elle était empreint d’un charme presque mystique dont le lieutenant Jacques ne savait s’expliquer la nature. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Le nationalisme déréglé a triomphé. Il a empreint les gouvernants. Pour s’épargner l’opprobre de penser à la paix, bon marché fut fait des hécatombes. — (Joseph Caillaux, « Discours de Montpellier » in Ma doctrine, 1926)
- Ayant la peau fréquemment irritée par le feu du rasoir, j’avais pris l’habitude de poudrer mon visage (et cela dès ma quinzième année) comme s’il s’était agi de le dissimuler sous une espèce de masque et d’achever d’empreindre ma personne d’une impassibilité égale à celle des plâtres. — (Michel Leiris, L’Âge d’homme, 1939, réédition Folio, page 183)
- On n’empreint les hommes que par le cœur. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Tous semblaient faire partie des terribles épreuves que Dieu infligeait à son peuple, sans qu’aucun, apparemment, n’inspirât le moindre sentiment que ses croyances et pratiques religieuses méritassent quelque investigation, a fortiori fussent empreintes de la moindre légitimité. — (Henry Laurens, John Tolan & Gilles Veinstein, L’Europe et l’Islam : Quinze siècles d’histoire, Éditions Odile Jacob, 2009)
- (Pronominal) Se marquer, s’imprégner de quelque chose.
- Ces prédications avaient quelque chose de solennel qui m’étonnait. Les traits s’en sont empreints si profondément dans mon cerveau, que je ne me les rappelle pas sans une sorte de terreur. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, réédition Folio, page 19)
- Vous connaissez le pays, vous savez qu’au déclin de la journée les vallées s’y empreignent d’une couleur très différente du bleu méridional. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; réédition Le Livre de Poche, 1968, page 88)
-
geindre
- Variante de gindre.
- Et Mahoudeau exagérait ses brutalités voulues, les mains convulsées, ainsi qu’un geindre dont les poings pétriraient un monde — (Émile Zola, L'Œuvre, 1886)
- Avoue-toi cela, Vingtras ; ne mets pas à ton acquit la pâleur qui t’a envahi la face devant le geindre fusillé ! — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
-
guindre
- (Soierie) Petit métier pour doubler les soies, après qu’elles ont été filées.
- Le fil de soie encore grège passait au-dessus des ouvrières pour s’enrouler sur un cylindre en bois ajouré, le guindre, sur lequel il séchait progressivement. — (Emmanuelle Pagano, Trilogie des rives, Ligne & Fils, volume 1, 2015)
-
indre
- Interne, intérieur.
-
feindre
- Présenter une chose comme réelle en lui donnant une fausse apparence.
- En effet, Lequeu, bien qu’il feignît de s’isoler dans sa lecture, était secoué de sursauts violents. — (Émile Zola, La Terre, cinquième partie, chapitre IV)
- Les uns et les autres ne discernaient pas ou feignaient de ne pas discerner l'idée-maîtresse de Waldeck-Rousseau. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- L’injurieur peut pousser encore plus loin l’outrage en feignant de s'adresser uniquement à ce témoin pour injurier l'autre à la troisième personne, considérant l’injurié comme absent et cherchant à lui enlever ainsi toute possibilité de répliquer. — (Christine Sautermeister, Céline vociférant ou l'art de l'injure, Société d'études céliniennes, 2003, page 8)
- Les scandales se répètent, les politiques, chaque fois, feignent de tomber des nues, ingénus comme Adam. — (On ira tous au "Paradise", Le Canard enchaîné, 15 novembre 2017)
- (Absolument) — Savoir feindre. - Avoir l’art de feindre.
-
éteindre
- Cesser l’ignition d’une chose.
- Heureusement, bientôt après, il plut à seaux, ce qui donna la facilité d’éteindre par-tout les flammes. — (Isaac Weld, Voyage au Canada, pendant les années 1795, 1796 et 1797, traduit de l'anglais, tome 1, Paris : Imprimerie Munier & cher Lepetit jeune, an VIII, p. 187)
- Si donc, dans ces conditions, on veut mécher le tonneau, celui-ci ne contenant plus assez d’oxygène dans l'air qu'il renferme, ne pourra entretenir la combustion du soufre, et la mèche s’éteindra dès qu'elle sera introduite. — (Claude Ladrey, L'art de faire le vin, 1863, page 217)
- Vers trois heures, un adjudant passe pour faire éteindre les feux inutiles. A Paris l'on éteint en ce moment un bec de gaz sur deux, mais nous n'obéissons pas; …. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- Vers 1 heure du matin, je remarque que mon feu rouge de babord est éteint. Je descends le fanal dans le poste pour le rallumer, […]. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Par analogie) Faire cesser une chose qui rappelle le feu ou ses attributs.
- Éteindre la lumière.
- N’oubliez pas d’éteindre l’électricité quand vous sortirez.
- (Par extension) Amortir, tempérer, voire étouffer, faire cesser.
- Éteindre de la chaux.
- Éteindre l’ardeur de la fièvre.
- L’âge éteint le feu des passions.
- Une ardeur qui s’éteint.
- Il parvint à éteindre une guerre qui menaçait d’embraser toute l’Europe.
- On comprend alors combien une large interprétation de la loi donnerait au pouvoir de moyens pour éteindre toute opposition. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- La sédition va s’éteindre d’elle-même.
- Éteindre le feu de l’ennemi, faire cesser le tir de l’ennemi par un tir supérieur.
- (Sens figuré) Faire oublier complètement, abolir.
- Rien ne semblait capable d’éteindre son ressentiment.
- On veut en éteindre la mémoire.
- (Droit) Éteindre et abolir un crime.
- (Droit) Éteindre une rente, la faire cesser par le remboursement du principal.
- Éteindre une dette.
- Adoucir, affaiblir, atténuer.
- Éteindre des couleurs trop éclatantes dans un tableau.
- Des couleurs éteintes.
- Éteindre son style.
- La souffrance, la tristesse avait éteint l’éclat de ses yeux, la vivacité de ses regards.
- Un homme éteint.
- Un génie éteint.
- Elle avait presque oublié jusqu’au souvenir de l’ennui, qui éteignait presque sa voix après la première heure passée au bal. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- (Pronominal) S’affaiblir très sensiblement ; toucher à sa fin ; se mourir lentement et presque sans s’en apercevoir.
- « Les docteurs disaient qu’elle s’éteindrait comme une bougie : ce n’est pas ça, pas ça du tout, a dit ma sœur en sanglotant. — Mais, madame, a répondu la garde, je vous assure que ç’a été une mort très douce. » — (Simone de Beauvoir, Une mort très douce, Gallimard, 1964, Le Livre de Poche, page 130)
- La Belote figure parmi les jeux les plus populaires de notre temps. […]. Elle inspira même chansonniers et revuistes, et l'extraordinaire faveur dont elle jouit ne paraît guère prête de s’éteindre. — (Frans Gerver, Le guide Marabout de Tous les Jeux de Cartes, Verviers : Gérard & C°, 1966, page 51)
- Celui qui était devenu le patriarche de la famille royale, un homme réputé pour son fort caractère, son franc-parler, mais aussi son dévouement à la reine et aux pays, s’est éteint «paisiblement» vendredi au château de Windsor, à l’ouest de Londres. — (AFP, La reine Elizabeth II ressent un grand vide, Le Journal de Montréal, 12 avril 2021)
- (Pronominal) Se finir faute d’héritiers.
- Cette maison, cette famille est près de s’éteindre.
- Cette pairie s’éteignit par la mort du dernier titulaire.
- Une famille éteinte.
-
enceindre
- Environner, entourer, enfermer. Il ne se dit que des choses et en particulier des ouvrages de guerre qui servent à circonscrire.
- Enceindre une ville de murailles. Enceindre de fossés, de palissades.
- …tandis que les hommes, demeurés suspendus sur les flancs de la meule, se cramponnaient énergiquement aux cordages flottants qui l’enceignaient. — (Ernest Capendu, Blancs et Bleus, 1880)
- Au fond, dans le coin de droite, il, y avait un de ces grands lits appelés, à la duchesse avec un ciel de lit de même dimension, supporté par quatre, colonnes, et supportant à son tour des rideaux de grosse serge verte qui, une fois hermétiquement clos, enceignaient la couche de telle façon qu’ils en rendaient l’intérieur complètement impénétrable aux regards. C’était une sorte de petite chambre dans la grande. — (Jacques Sincère, Le Sorcier de Septêmes, Le Roman, Journal des feuilletons Marseillais, 1873, page 27)
- Rachel levait les bras au ciel en appelant à l’aide. Pintschew regarda autour de lui. Du toit surgissaient des milliers de langues de feu qui se tordaient, s’étendaient et les enceignaient de toutes parts. Deux hommes y appliquèrent une échelle garnie à ses extrémités de lambeaux de toile mouillés, Pintschew tomba à genoux sur la frise du toit et se mit à prier. — (Leopold von Sacher-Masoch, Pintschew et Mintschew. — Récit Juif, Hachette, 1879, page 36)
-
conjoindre
- (Vieilli) Joindre ensemble en mariage.
- Il ne faut pas que l’homme sépare ce que Dieu a conjoint — (Genèse 2:24)
- (Vieilli) Avoir un rapport sexuel.
- Mais j’ai envie d'un jeune homme que je pourrais conjoindre d'une façon licite. — (Les Délices des cœurs, Ahmad al-Tîfâchî, traduction René R. Khawam, Phébus, 1981, page 186)
- (Sens figuré) Réunir, joindre ensemble.
- Le génie de la Résistance, c’est d'avoir su conjoindre, face à une même urgence historique, toutes les forces spirituelles de ce pays. — (Jean-Louis Crémieux-Brilhac, « Ce qui reste du gaullisme, c’est un sens aigu du social », dans Marianne, 12 juin 2010)
- (Pronominal) Se joindre, se réunir.
- De chaque côté de son grand nez, ses yeux divergents, globuleux et pleins de pitié se conjoignaient pour observer son consultant, pour pénétrer au fond de ses cryptes, dans ses replis les plus secrets. — (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 128)
-
teindre
- Faire prendre à une étoffe ou à autre chose une couleur différente de celle qu’elle avait, en la plongeant dans un liquide spécial.
- Si on mélange ensemble une solution de chlorure ferrique et une solution de prussiate rouge, on obtient une solution rouge qui teint en bleu de Prusse les fibres végétales plongées dans la liqueur, tandis que les fibres animales ne teignent pas. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Cette industrie du drap est en effet l'une des plus complexes, et le nombre des opérations nécessaires pour transformer la laine brute en produit fini est très élevé. Il fallait trier la laine, la teindre, la mélanger, la carder, la filer, la tisser, dégraisser le tissu, le fouler, le lainer, le tondre, l'épinceter, et enfin lui donner de l'éclat en le pressant. — (André Maurois, histoire de l'Angleterre, Fayard & Cie, 1937, page 235)
- Elle teignait au henné la paume de ses mains. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Donner une couleur à ce qui vient en contact avec elles, en parlant des choses.
- Après la bataille, la rivière était teinte de sang.
- Les mûres teignent les mains, le linge.
- Des restes d’anciennes enluminures presque effacées teignaient les murailles de couleurs étranges, et ajoutaient encore à la singularité de l’effet. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- (Pronominal) Teindre une partie de son corps.
- Se teindre les cheveux, la barbe, les sourcils, etc.
- Pourquoi t'es-tu teinte PhilamintePourquoi t'es-tu teinte, c'est affreuxJ'aimais beaucoup mieux ta vieille teinteJ'aimais beaucoup mieux tes vieux cheveux. — (refrain de la chanson "Pourquoi t'es-tu teinte ?", paroles de Jean Nohain, musique de Mireille, 1933)
- (Pronominal) (Absolument) Donner à ses cheveux, à sa barbe une couleur artificielle obtenue par la teinture.
- J’enviais ce quinquagénaire aux joues de fille qui cirait sa moustache et teignait son toupet. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 78)
- C’est pour ça que tu t’es teint le sourcil ? Pour la fête ? Tu veux que je m’en teigne un aussi ?— (J.K. Rowling, Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé, traduit de l’anglais par Jean-François Ménard, 2005)
- Les jeunes femmes ont un sens aigu de ce qu'il convient de faire et de ne pas faire quand on a cessé d'être jeune. « Je ne comprends pas, disent-elles, que passé quarante ans on se teigne en blond ; qu'on s'exhibe en bikini ; qu'on coquette avec les hommes. Moi, quand j'aurai cet âge-là... » — (Simone de Beauvoir, La Force des choses, Gallimard, 1963, chapitre 6)
- Elle en oublie de se teindre les cheveux, ou, pour parler son langage, de se les rincer, comme elle le fait chaque semaine, à l’aide d’une forte décoction de café. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 311)
-
restreindre
- Ramener à des limites plus étroites.
- C’est une maxime de droit, qu’il faut étendre les dispositions favorables et restreindre celles qui sont dures et sévères.
- La notion d’Armorique, qui est employée deux fois par César, ne se restreint pas à l'actuelle Bretagne. — (Jacques Naveau, Recherches sur Jublains et sur la cité des Diablintes, Documents archéologiques de l’Ouest, Conseil général de la Mayenne, 1997, page 31)
- En outre, contrairement à celui de Tchernobyl, ils sont munis d'une enceinte de confinement, qui restreindrait le relâchement de la radioactivité en cas d'accident grave. — (Bernard Bonin, Étienne Klein & Jean-Marc Cavedon, Moi U235, atome radioactif, Éditions Flammarion, 2001)
- On restreint aujourd’hui l’usage de ce mot à telle signification.
- Se restreindre à une chose, S’y borner, s’y réduire.
- Il se restreint à des propositions très raisonnables.
- (Pronominal) Réduire sa dépense, son train de vie.
- Il lui a fallu se restreindre.
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ceindre
- Entourer ; environner.
- Pendant que le « grand frisé » s’occupe du déjeuner, nous allons promener les enfants dans les allées de tilleuls qui ceignent les débris des vieilles tours de garde du château. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
- Cette zone forestière correspond à la région humide des nuages qui ceignent les flancs du pic pendant la majeure partie de l’année et qui se dissipent généralement le soir pour reparaître peu après le lever du soleil. — (Frédéric Weisgerber, Huit jours à Ténériffe, dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, Paris : Doin, 1905, vol.16, pp. 1041)
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (En particulier) Serrer et entourer quelque partie du corps, en parlant d’une chose.
- Et, embrassant son ami, il s’habilla, ceignit son épée, sortit de la chambre, descendit aux écuries, […]. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Marions nos mains, toi qui, monarque éphémère, ceins la couronne de papier doré, […]. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Cela intéressait vivement notre maître d’hôtel pourtant, car le voici ceint de son blanc tablier, la mine souriante, […]. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
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gindre
- (Désuet) Ouvrier d’une boulangerie, celui qui pétrit le pain.
- Le gindre a le sentiment de la pâte; ses doigts exercés lui indiquent quand il doit redoubler d'énergie. — (Bulletin des travaux de la Société libre d'émulation du commerce et de l'industrie de la Seine-Inférieure, Rouen, 1857-1858)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.