Dictionnaire des rimes
Les rimes en : cybernéticien
Que signifie "cybernéticien" ?
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- Relatif à la cybernétique.
- Les tentaculaires arborescences cybernéticiennes.
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "cybernéticien".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
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chagrin
- Qui éprouve du déplaisir, de la tristesse.
- André est chagrin de la conduite de son fils.
- inquiet, chagrin, je redoublai d’ardeur et d’efforts — (Pierre-Victorien Lottin de Laval, Manuel complet de Lottinoplastique, 1857, lire en ligne)
- Au milieu du lac, il y avait une bête que Julien ne connaissait pas, un castor à museau noir. Malgré la distance, une flèche l’abattit ; et il fut chagrin de ne pouvoir emporter la peau. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, 1877)
- Dans les ténèbres qui m’enveloppaient, j’évoquais sa figure, et je le distinguais nettement, troublé, chagrin de trouver la pauvre femme dans un tel désespoir. — (Émile Zola, La Mort d’Olivier Bécaille, 1879)
- Je sais que ma composition est ratée, et maintenant que le souvenir de la face pâle est moins vif, et que les fumées de notre banquet sont évanouies, je me sens chagrin, j’éprouve comme des remords. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- — Les domestiques en auront peut-être cassé.— Mon chéri, lui dis-je, chagrin de son irrespect, les domestiques de l’Élysée ne cassent rien. Les patrons non plus, d’ailleurs. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Qui marque du déplaisir, de la tristesse.
- Sa petite moue chagrine trahissait l’importance qu’elle avait mise à se trouver à cette revue. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Qui est porté à l’humeur sombre et difficile.
- La vieillesse chagrine incessamment amasse ;Garde, non pas pour soi, les trésors qu'elle entasse ;Marche en tous ses desseins d'un pas lent et glacé ;Toujours plaint le présent et vante le passé ;Inhabile aux plaisirs dont la jeunesse abuse,Blâme en eux les douceurs que l'âge lui refuse. — (Nicolas Boileau, Art poétique, 1674, chant III, v. 383 à 388)
- La dame des Belles-Cousines étoit née vive & sensible, mais elle l’ignoroit encore. Un vieux époux, chagrin & grondeur, avec lequel elle n’avait vécu qu’un an, n’avoit eu ni le temps ni le don de le lui apprendre. — (Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan, Histoire du petit Jehan de Saintré et de la dame des Belles-Cousines, 1792, pages 10-11)
- Mais au milieu de tant d’exemples édifiants et touchants, on trouve quelquefois de ces personnes malcontentes et chagrines, à qui tout déplaît dans leur profession, et dont la vie, par-là même, n'est qu'amertume et dégoût. — (Louis Bourdaloue, Sur l'Observation des règles, dans les Œuvres de Bourdaloue - tome 4, Paris : chez Lefèvre & chez Pourrat frères, 1838, page 537)
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douzain
- (Versification) Strophe de douze vers.
- Trois textes médiévaux sont connus sous le nom de Vers de la Mort: un de la fin du XIIe siècle, celui d'Hélinand de Froidmont (50 douzains, 600 octosyllabes) ; deux de la seconde moitié du XIIIe siècle, ceux de Robert le Clerc d'Arras (312 douzains, 3744 octosyllabes) et d'Adam de la Halle (3 douzains, 36 octosyllabes). — (Annette Brasseur, « Avant-propos » de Les vers de la mort, édités par Annette Brasseur & Roger Berger, Librairie Droz, 2009, page 9)
- (Régional) (Désuet) Cadeau de noces offert à la mariée par sa famille ou par celle de son mari, et qui consiste en douzaines de certains objets. (Littré)
- — Quand tu te marieras, je t'offrirai un beau cadeau... laisse venir !... Ton parrain n’est pas riche, mais il vit tout seul comme un vieux loup... Il pourrait bien te payer un collier d’or ou te faire un douzain d’écus, quand tu te marieras... — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
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eurasien
- (Géographie) Relatif à l’Eurasie.
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citadin
- Celle qui habite une ville ou une zone urbaine.
- […] ô riche et chanceux Hérault, toi qui verses au cœur des citadins déprimés l'intarissable joie liquide de tes litres vendus par toi trente sous et revendus, par l'épicier ou sur le zinc, trois francs. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Pour le monde développé , le XIXe siècle est le siècle par excellence de l’urbanisation. Pour l'Europe (sans la Russie), le nombre de citadins (critère des 2 mille habitants) passe de 31 millions en 1800 à 170 millions en 1910. — (Paul Bairoch, « Croissance démographique et urbanisation : une perspective historique et internationale », dans Croissance démographique et urbanisation : politique de peuplement et aménagement du territoire : séminaire international de Rabat (15-17 mai 1990), Association internationale des démographes de langue française, Presses universitaires de France, 1993, page 9)
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fin
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du finnois.
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corinthien
- Qui provient de Corinthe.
- Qui appartiennent à l’ordre corinthien.
- La moulure E est une scotie, nommée rond creux ou nacelle ; elle sert aux bases des colonnes Ionique, Composite & Corinthien, pour faire opposition aux tores qui sont des moulures convexes ; ce qui forme une agréable diversité lorsqu'elles sont séparées par des listeaux. — (Charles Dupuis, Traité d'architecture, comprenant les cinq ordres des anciens, part.1, 1782, page 16)
- Les colonnes, toutes d’un seul morceau, n’ont guère plus de dix à douze pieds jusqu’au chapiteau d’un corinthien arabe plein de force et d’élégance, qui rappelle plutôt le palmier d’Afrique que l’acanthe de Grèce. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- A quelques pas derrière la source, il y avait un petit temple grec, cinq colonnes corinthiennes soutenant une coupole ronde. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- À l'intérieur, quatre colonnes corinthiennes et les colonnettes cannelées du chancel supportent le jubé de bois, orné de panneaux en bas-relief polychrome. — (Alain Stéphan, Guide du Finistère, Éditions Jean-Paul Gisserot, 2004, page 25)
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barbotin
- (Marine) Pièce du guindeau ou des cabestan formée à l’empreinte des mailles de la ligne de mouillage d'un bateau.
- La cloche de réducteur de barbotin.
- La manœuvre terminée, on enlève le barbotin du tambour et on amarre la chaîne le long du bord. — (Salammbo, Tunis. Station océanographique, Bulletin - Numéros 25 à 35, 1931)
- (Par extension) Roue crantée qui entraîne la chenille d'un véhicule, d'un tank.
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célestin
- (Religion) Moine de l’ordre fondé par Célestin V.
- Le couvent des célestins.
- Le célestin, son cousin, lui écrivit de revenir. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- (En apposition) Mais nous trouvons annexées au même dossier les observations suivantes, écrites par son cousin, le moine célestin Goussencourt. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
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fantassin
- Qui concerne les fantassins.
- Nous le répétons, c’est précisément à cause de cela qu’elles [(les Amazones)] devaient être adoptées comme symbole de la cavalerie du beau sexe ; si elles eussent réellement combattu à cheval, il est probable qu’elles auraient acquis une renommée fantassine. Ainsi va le monde, ainsi vont les proverbes. — (Albert Cler, La Comédie à cheval : ou manies et travers du monde équestre, Ernest Bourdin, Éditeur, Paris, 1842)
- Pour lui, partout où l’on ne pouvait circuler à cheval, on était esclave, enfermé dans d’étroites limites. Le galop était une évasion ; le pas fantassin, une sujétion. — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 65)
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abyssinien
- (Géographie) Qui est relatif à l’Abyssinie, ancien nom de l’Éthiopie.
- Les voyageurs modernes sont unanimes pour reconnaître le type arabe de celles des populations abyssiniennes qui ne se rattachent pas à la souche africaine. — (François Lenormant, Manuel d’histoire ancienne de l’Orient, tome III, 4e édition, page 279)
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flein
- Petit panier en osier destiné à présenter des fleurs coupées.
- Le flein est un panier spécial muni d’une anse. — (La Tribune horticole, volume 2, 1907)
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carabin
- (Vieilli) Soldat de cavalerie qui portait une carabine et que l’on employait d’ordinaire dans les reconnaissances, les escarmouches.
- (Familier) Étudiant en médecine.
- – Ce tonnerre de carabin-là mérite deux fois là mort ! — (Honoré de Balzac, L'Auberge rouge, 1831)
- […] les uns comme les autres doivent songer qu'ils sont d'abord les régents et les professeurs d'une école : le malade est le livre qu'on ouvre à la curiosité des petits carabins. À Paris, l'hôpital est la terreur du pauvre. — (Remy de Gourmont, Le Chemin de Velours - Nouvelles dissociations d'idées, Mercure de France, 1902, éd. 1911, page 300)
- Ils se diraient guéris afin de sortir au plus vite, d’échapper à cette obsession, qu’augmente encore la présence des carabins, les internes et les externes, en tablier blanc. — (Alfred Delvau, Les Heures parisiennes, 1865)
- Zut ! je suis ce que je suis, Bobinette… une espèce de déclassée… un carabin raté… qui n’a pu qu’être infirmière… — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, L’Agent secret, 1911, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 1, page 925)
- (Par extension) (Québec) Étudiant dans une université.
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châtelain
- Résident d’un château de plaisance.
- Les vastes salles des vieux châteaux me font peur, et je plains les châtelaines d’avoir été contraintes à faire l’amour dans de grands dortoirs qui avaient un air de cimetière, dans de vastes catafalques qui se faisaient appeler des lits, sur de gros monuments qui prenaient le pseudonyme de fauteuils. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; Gallimard, 2012, collection Folio, pages 62-63.)
- Certaines ironies apparemment inoffensives sur "la belle châtelaine des Cormiers et son gentil page", livraient le sens de sa pensée. — (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
- La châtelaine s’entend très bien à pratiquer l’hospitalité.
- (Vieilli) Seigneur d’un manoir.
- Le châtelain de Coucy.
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enjoint
- Participe passé masculin singulier de enjoindre.
- Troisième personne du singulier du présent de enjoindre.
- Il nous est à tous deux expressément enjoint De l’envoyer à Rome et de n’y manquer point. — (Jean Mairet, Sophonisbe V, 2)
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andin
- Qui vient des Andes, qui est relatif aux Andes.
- Le bleu du ciel s’assombrissait déjà, et le soleil effleurait de ses derniers rayons les hauts pics des plateaux andins. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
- Notre propos n’est pas de présenter ici une description exhaustive du magmatisme andin, qui n’est pas de notre compétence. — (Bernard Dalmayrac, Gérard Laubacher, Réné Marocco, Caractères généraux de l’évolution géologique des Andes péruviennes, 1980)
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concubin
- Personne qui vit avec un partenaire en état de concubinage.
- Redoutant qu’à son retour son concubin ne lui fasse de vifs reproches et ne la frappe, elle décida de faire disparaître l’entant. — (Jean-Luc Viaux, L’amour infanticide, 2014)
- (Au pluriel) Les deux membres d’un couple en état de concubinage.
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drumlin
- (Géologie) Relief d’origine glaciaire caractérisé par une crête rectiligne et allongée dont la longueur varie de plusieurs dizaines de mètres à plus d’un kilomètre.
- À l'est, on distinguait les sommets de Snowdonia, le drumlin chauve de Holy Island, à l’entrée de Holyhead. — (Joseph O'Connor, Muse, traduction de Carine Chichereau, Phébus, coll. « littérature étrangère», 2011, p. 144)
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alevin
- (Zoologie) (Élevage) Petit des poissons ou des larves de poissons qui dépendent du sac vitellin pour leur nourriture.
- Tout alevin, quel que soit le régime alimentaire de l’adulte, commence par être planctonophage. — (Olivier Schlumberger, Mémento de pisciculture d’étang, 2000)
- (Pêche) Menu poisson qui sert à peupler les étangs.
- Il faut jeter de l’alevin dans cet étang.
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cipolin
- Aux veines épaisses et ondulées rappelant les feuilles concentriques d’un oignon, pour qualifier du marbre.
- Le reste de l’île est constitué de granité, parsemé et injecté d’amas lenticulaires ou filonniens, de gneiss, d’amphibolites et de marbres cipolins. — (Études rurales, Mouton, 2001, page 97)
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voisin
- Qui est proche ; qui est auprès.
- Dans cette partie de son cours, la Lanterne reçoit les eaux de nombreux ruisseaux ou « rus » provenant des vallons tourbeux voisins. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 6)
- Lisbeth était allée à la Halle, et le dîner devait être un de ces dîners superfins que Mathurine cuisinait pour son évêque quand il traitait le prélat du diocèse voisin. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- (Sens figuré) Qui approche, qui est sur le point de.
- Il est voisin de sa ruine, de sa perte.
- Ce discours emphatique est voisin du galimatias.
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plein
- Qui contient tout ce qu’il est capable de contenir ; il est opposé à vide.
- La machine à écrire sur la consolette Louis XV, la ronéotype sur le bureau Napoléon III, des paquets de papier partout sur un vestige de tapis de la Savonnerie, et des cendriers pleins de clopes dans tous les coins. — (Alain Demouzon, Section rouge de l’espoir, 1979, chapitre 9)
- (Par hyperbole) Qui contient une grande quantité.
- Il a ses greniers pleins de blé, et ses caves pleines de vin.
- La salle est pleine de monde. Parler la bouche pleine.
- (Élevage) (Au féminin) Qualifie un animal en gestation.
- Une chatte pleine. Une chienne pleine. Une jument pleine.
- Qui abonde en quelque chose que ce soit.
- La population de Saint-David […] parlait un curieux patois anglais plein d’expressions maritimes. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Sens figuré) — Jusqu’ici, il s’était promené avec son fusil sous le bras, plein d’un sentiment d’altière sécurité, […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 356 de l’édition de 1921)
- C’est un pays plein de tout ce qui est nécessaire à la vie.
- Un jardin plein de fruits. Une rivière pleine de poissons.
- Un habit plein de taches, plein de boue. Un champ plein de chardons.
- Qui est gras, replet, rebondi.
- Cet homme a le visage plein. Cette femme a la gorge pleine. Des joues bien pleines.
- Qui est entier, complet.
- Une semaine pleine. Une pleine semaine. Un plein mois. Un mois plein.
- (Sens figuré) Qui est entier, complet, absolu.
- Un plein succès. Il parla avec une pleine franchise. Il a une pleine connaissance de l’affaire.
- Il a pleine autorité. Il a pleine puissance d’en disposer comme il jugera à propos. Il a pleine liberté d’aller où il voudra.
- Se construit souvent avec la préposition en et sert à former différentes locutions adverbiales de lieu et de temps, qui signifient « au milieu de », mais qui ne servent véritablement qu’à donner plus de force et d’expression à ce qu’on dit.
- […]; Azemmour, la ville maure remontant à l’antiquité, en plein déclin aujourd'hui par suite de l’ensablement de son port et l’indolence de sa population; […]. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 148)
- Après avoir laissé derrière nous les Orcades, nous entrâmes en plein Atlantique, et la mer s'enfla prodigieusement. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 29)
- L’apologue du lampadaire est paraît-il bien connu des chercheurs : un type qui a perdu ses clés explore en vain les dessous d’un lampadaire en pleine nuit. Pourquoi chercher seulement là ? Parce que c’est le seul endroit éclairé. — (Frédérique Roussel, Trouvaille dans les archives de l’Académie française, dans Libération n° 11471, du 14 avril 2018, page 45)
- Il l’insulta en pleine rue, en plein marché.
- Ils ont été volés en plein jour, en plein midi.
- Il a passé la nuit en plein air.
- Avec les prépositions à et de, il sert à former plusieurs locutions adverbiales qui marquent l’intensité, l’abondance, le haut degré de la chose dont il s’agit.
- Crier à pleine tête, à pleine gorge. Voguer à pleines voiles. Boire à plein verre.
- De l’eau qui vient à plein tuyau. Une femme grosse à pleine ceinture. Des chevaux qui tirent à plein collier.
- J’allais devant la maison, sur le gravier où le soleil donnait encore à plein. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 16)
- Du vin qui sent la framboise à pleine bouche.
- Il a fait cela de plein gré, de son plein gré.
- (Sens figuré) (Familier) Ivre.
- La Biscotte, d’une voix empêtrée de colle de pâte.– Oui, c’est moi… Mon pau’ ieux… s’ suis saoul comme eun’ vache.Lidoire.– Viens te coucher, si c’est qu’ t’ es plein. — (Georges Courteline, Lidoire, 1891)
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épervin
- Variante de éparvin.
- Le jardon est toujours situé au-dessous de la pointe du jarret, c’est dʼun effort de tendon; on peut y appliquer quelques pointes de feu comme à lʼépervin. — (J. B. De Graet, Le maréchal de poche, qui apprend comment il faut traiter son cheval pour le conserver en santé, Les connaissances particulières que tout acquéreur de chevaux doit avoir, Le résumé de lʼâge du cheval, précautions à prendre dans lʼachat, Observations sur la ferrure, et des accidents qui arrivent, 1853)
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achéen
- (Antiquité, Géographie) Relatif au peuple des Achéens, les premiers Indoeuropéens à avoir envahi la Grèce, au IIe millénaire av. J.-C.
- Le type très antique, le type achéen célébré par Homère, n’est pas un simple souvenir ; il a reparu plusieurs fois dans le monde. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La Morale des producteurs, 1908, page 336)
- La chute de la domination achéenne est traditionnellement attribuée à l’invasion dorienne.
- (Antiquité, Géographie) Relatif à l’Achaïe, région de la Grèce antique, située au nord-ouest du Péloponnèse et actuel nome dont le chef-lieu est Patras.
- La description que donnait Bechtel en 1923 du dialecte achéen au tome II de ses Griechische Dialekte, p. 869-888, contient des éléments toujours valables ; mais en incluant des faits linguistiques inhérents à la koina dorienne hellénistique parlée bien au-delà des frontières de l’Achaïe, aussi bien dans le Péloponnèse que dans les régions du Nord-Ouest, Bechtel diluait quelque peu la spécificité de ce dialecte. — (Laurent Dubois, Inscriptions grecques dialectales de Grande Grèce, tome II : Colonies achéennes, Librairie Droz, S. A., Genève, 2002)
- Au Ve siècle av. J.-C., la Ligue achéenne rassemble douze cités, sur une base sans doute plus religieuse que politique.
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viens
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de venir.
- Je viens de chez votre compère quérir votre vaisselle que vous laissâtes. — (Honoré de Balzac, Physiologie du mariage (méditation XXVII))
- C’est exactement ce que je viens d’écrire, puis d’effacer rageusement; et de déseffacer, « parce que me sied le tourment ». — (Tommaso Landolfi, Rien va, 1995, page 177)
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de venir.
- Je m’éveille en sursaut, à minuit, ta docile,Et tu viens m’offrir de désensommeiller. — (Daniel Altadill, Obstination, 2014)
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de venir.
- Viens donc par ici mon p’tit, on va te détimidifier nous !! — (Christian Benz, Marie-Agnès Savay-Besançon, Les Vignes de l’exil, tome I : Moïse, 2013)
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élisabéthain
- Relatif au règne d’Élisabeth Ire d’Angleterre.
- Le théâtre élisabéthain.
- Son [Élisabeth] accession au trône marque le début de la période élisabéthaine, pendant laquelle l’Angleterre s’élève au rang de grande puissance et pose les bases d’un empire maritime hégémonique. — (Wikipédia, Élisabeth Ire d'Angleterre)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.