Dictionnaire des rimes
Les rimes en : curette
Que signifie "curette" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Art, Médecine) Nom de divers outils servant à creuser, à gratter ou à nettoyer.
- Ainsi, lors du curetage des tissus mous, on est sûr d’avoir une curette parfaitement affûtée (ce qui n’est pas toujours le cas lorsqu’on utilise, sans la réaffûter extemporanément, une curette qui a déjà travaillé sur les tissus durs). — (Jean Fourel, Roger Falabrègues, Parodontologie pratique, 1975)
- Petit outil autrefois utilisé par les laboureurs pour enlever la terre qui collait au soc de la charrue.
- Enfin il y a une curette. C'est un bâton ferré d'un mètre de long, qu'on place dans une boucle et qui s'appuie sur le denteau. On l’appelle curette parce qu'elle sert à curer le soc et le coutre quand ils sont chargés de terres argileuses et humides. — (J.A. Marc, Essai in Mémoires de la société d'agriculture du département de la Seine, tome 13, Éd. Huzard, Paris 1810)
Mots qui riment avec "ette"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "curette".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aite , aites , ept , ète , ètes , ette , ettes , aîte , ête et êtes .
-
quintette
- (Musique) Morceau de musique écrit pour cinq voix ou pour cinq instruments.
- Les quintettes de Beethoven, de Mozart.
- (Musique) Petit orchestre de cinq musiciens, particulièrement en jazz.
- — On ne peut pas, sans blesser les lois de l’harmonie, introduire un cinquième exécutant dans un quatuor ; autrement ça cesse d’être quatuor. — Ça devient un quintette, répondit Carolus. — (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème, 1848)
- Groupe de cinq personnes.
- Le quintette fait désormais face à plusieurs graves accusations, dont trafic d’armes à feu, trafic de stupéfiants, possession de produits de la criminalité et conduite dangereuse. — (Maxime Deland, Une québécoise dans une rafle de fentanyl, Le Journal de Montréal, 19 novembre 2022)
-
épaulette
- Bande de toile, d’étoffe, de ruban, cousue à la partie du vêtement qui couvre le dessus de l’épaule.
- Les épaulettes d’une chemise, d’une robe.
- (Histoire, Militaire) Bande de galon rembourrée que les soldats portaient sur chaque épaule, qu’on porte encore sur certains uniformes d’apparat, et qui est ordinairement garnie à son extrémité d’une touffe de franges pendantes.
- Les colonels portent aussi deux épaulettes à graine d’épinard, mais tout en or ou tout en argent ; ils ont encore deux galons au haut du schakos. — (Paul Dupuy, Abrégé élémentaire des différences les plus remarquables entre la France et l’Espagne, 1829, page 158)
- Cette partie, appelée passementerie d’or et d’argent, comprenait les épaulettes, les dragonnes, les aiguillettes, enfin cette immense quantité de choses brillantes qui scintillaient sur les riches uniformes de l’armée française et sur les habits civils. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- — « À la santé du roi ! dit-il en buvant ; il m’a fait officier de la Légion d’honneur, il est juste que je le suive jusqu’à la frontière. Par exemple, comme je n’ai que mon épaulette pour vivre, je reprendrai mon bataillon après, c’est mon devoir. » — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- Qu’importe à un homme de votre sorte de faire la guerre comme sous-lieutenant ou comme capitaine ? Laissez la petite vanité de l’épaulette aux demi-sots. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Ces deux amis, pour qui la différence des épaulettes n’existait plus, atteignirent Francfort au moment où Napoléon débarquait à Cannes. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- (Aujourd'hui) (Militaire) Bande de tissu sur un support rigide, portant l’indication d’un grade, que l’on glisse sur une patte d’épaule.
- (Entomologie) Pièce située à la base des ailes antérieures de hyménoptères.
- (Marine) Entaille dans l'arête d'une pièce de bois pour y faire rentrer un autre bois.
- (Typographie) Morceau de métal destiné à soutenir la partie supérieure de la colonne.
-
maquette
- (Art) Modèle réduit d’un ouvrage d’art, esquisse d’ensemble (d’un panneau décoratif, par exemple).
- Les lourdes bâtisses de Trondjem, à l'allure guindée, semblent placées provisoirement comme des maquettes de monuments à venir. Elles font penser à ces villes artificielles que les favoris de Catherine de Russie semaient sur ses pas. — (Albert Vandal, En karriole à travers la Suède et la Norwége (1876).)
- Je vais fabriquer une maquette de couplets pour y adapter ma mélodie. — (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème , 1848)
- Cette reconstitution de ce que j’ai dû éprouver est pareille à une maquette en carton reproduisant en un modèle réduit ce qu’avaient pu être les bâtiments, les maisons, les temples, les rue, les places et les jardins d’une ville engloutie… — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 173)
- (Audiovisuel) Projet permettant de donner l’aperçu le plus juste de ce que sera la réalisation, destiné à permettre le montage des pages (ou des écrans et dialogues, dans le cas d’un logiciel).
- (Électronique) Réalisation sous forme de montage expérimental d’un circuit électronique destiné à l’intégration.
- (Infographie) Projet présentant l’agencement des images qui permettront de réaliser une scène d’animation.
- (Métallurgie) Morceau de métal en cours d'élaboration dans une forge.
- Lorsque le marteleur a aussi aplati l’ extrémité de l’encrénée qu’il ne tient pas, celle-ci devient maquette. Celle-ci est alors parée pour faire disparaître les marques du marteau. La seconde extrémité est alors réchauffée et étirée à son tour pour obtenir une bande ou un bandeau de la taille demandée. — (http://gerard.beuchot.free.fr/Genealogie/Forgerons/les_metiers_des_forgerons_d_autrefois.htm).
- (Édition) Mise en page des différents éléments — textes, images — constituant un document écrit — affiche, journal, magazine, livre.
- (Cartographie) Prototype d’une carte ou d’une série de cartes, présenté graphiquement sous son aspect définitif[1].
- (Cartographie) Représentation en trois dimensions, à très grande échelle, d’un site géographique ou d’un ensemble architectural[1].
- (Plus courant) Modèle réduit d'un objet reproduit à l'échelle.
- Il nourrit six enfants ; pour ses noces d’étain, sa petite famille lui a offert un cadeau dont il n'est pas peu fier : la maquette, cuivrée, d’une gondole d’or. Initiales sculptées… éclairage indirect… Elle est électronique… et elle joue Santa Lucia !!! — (Jacques Rouré, Vaporetto, vaporetti, Éditions de La Table ronde, 1984, chapitre 15)
-
douillette
- Femme douillette.
- Faire la douillette.
- C’est une douillette.
- (Habillement) Vêtement ordinairement de drap ouaté, porté surtout par les ecclésiastiques, qui le mettent par-dessus les autres, en hiver.
- [...] on m’avait fait frisé pour être photographié, coiffer avec précaution un chapeau que je n’avais encore jamais mis et revêtir une douillette de velours. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n°1924, 1987, page 143)
- Sylvestre Bonnard, votre chaude douillette recouvre le cuir d’un âne. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; réédition Le Livre de Poche, 1967, page 100)
- Ainsi la belle douillette que je réservais pour les circonstances exceptionnelles est maintenant trop large. — (Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne, 1936, page 36)
- Une douillette de laine fine, à dessins de piqûres ouatinées, s’abattit sur les épaules tremblantes et son reflet rose monta aux joues dont le fard, depuis le matin, avait perdu sa délicate couleur sous des couches de poudre superposées. — (Colette, Le toutounier, 1939)
- Sorte de petit fauteuil à bras.
- (Canada) Couette.
-
embête
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de embêter.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de embêter.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de embêter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de embêter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de embêter.
-
molette
- (Équitation) Partie de l’éperon qui est ordinairement faite en forme d’étoile et qui sert à piquer le cheval.
- Les molettes profondes et aiguës dont les talons d’Ivanhoé étaient maintenant armés firent repentir le digne prieur de sa complaisance, […]. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Enfin, nous pûmes inviter l’Irlandais à se mettre en selle. Il déclina l’offre de mes éperons mexicains à larges molettes aiguës. — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 49)
- Le lieutenant commande : « Relevez les étriers sur l’encolure » puis lève le bras droit et l’agite pour nous faire prendre le trot. Nous portons des éperons dont la molette est garnie de dents longues et pointues. Nous serrons les genoux. On ne peut, bien sûr, empêcher un certain balancement des jambes, aussi doit-on s’efforcer de garder la pointe des pieds en dedans pour ne pas presser sa monture de l’éperon. Il y a souvent loin de la théorie à la pratique. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 229.)
- (Technique) Petite roue crantée permettant de régler un mécanisme et pouvant se manœuvrer avec le pouce.
- La molette des jumelles sert à régler la mise au point.
- Sorte de roulette, de meule, de disque, etc., qui sert à broyer.
- (Marbrerie) Morceau de grès ou morceaux de faïence réunis ou plomb en forme de cône, servant à frotter la superficie du marbre pour le polir.
- (Informatique) Sorte de roulette au sommet de la souris servant notamment à faire défiler l'affichage sur un écran d'ordinateur.
- (Hippologie) Maladie des chevaux, qui consiste en une tumeur molle à la jambe.
- Il n’est pas rare, en effet, de voir un cheval de course engagé pour la première fois à l’âge de trois ans, présenter dans les diverses régions de l’appareil locomoteur des affections morbides telles que des molettes, des vessigons de tout genre, des nerf-ferrure, des éparvins, des jardes et autres suros, le plus souvent incurables et presque toujours héréditaires ! — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Quant à la jarde, l’éparvin, cela ne porte aucun préjudice, attendu que c’est de naissance, et les molettes ne viennent que sur les chevaux reconnus bons, éprouvés. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- (Viticulture) Nom de deux cépages de raisin blanc.
- Il existe deux molettes, celle de Seysels, et celle de Montmélian dont le vrai nom est jacquère.
- (Viticulture) Cépage donnant un raisin de petite taille de couleur jaune d'or. Ce cépage est parfois nommé molette de Seysels ou molette blanche.
- (Viticulture) Selon les régions ce nom est utilisé en tant que synonyme de mondeuse noire ou de mondeuse blanche, ces trois cépages étant des espèces différentes.
- (Industrie) Grandes poulies situées au sommet d'un chevalement de mine ou d'un haut fourneau alimenté par skip.
- Animé par les incessants allers et retours des molettes signalant le déplacement vertical des cages, le monde minier ressemblait à une fourmilière.— (Sylvain Dessi & Serge Truba, Complainte en Sol mineur, éd. Serpenoise, imp. Fort-Moselle à Metz, Nov. 1993)
- Type de bouton en forme de roue qui permet de passer d'un media audio ou vidéo à un autre.
-
prophète
- (Bible, Religion) Personnage qui, par inspiration divine, prédit l’avenir, ou révèle aux hommes une vérité importante.
- Les deux voies naturelles pour entrer au cabinet des Dieux et y prévoir le cours des destinées sont la fureur et le sommeil. Ceci est plaisant à considérer : par la dislocation que les passions apportent à notre raison, nous devenons vertueux; par son extirpation que la fureur ou l’image de la mort apporte, nous devenons prophètes et divins. — (Montaigne,Essais,II, 12 Apologie de Raymond Sebond, 1595)
- Nous sommes obligés logiquement parlant, de considérer Nostradamus comme un excellent prophète, puisque tous les événements prédits dans ses Centuries se sont aussi parfaitement réalisés. — (Eugène Bareste, Nostradamus, 1840, page 79)
- La Moussotte ne se connaissait plus; elle en oublia de se peigner, cassa de la vaisselle et se répandit par tout le village en imprécations dont l’énergie ne cédait en rien à celle des prophètes de la Bible. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Nous ne savons rien du prophète lui-même, sinon le contenu et les circonstances concrètes de son intervention dans la vie de son peuple. — (Marc Girard, Aggée, prophète d’aujourd’hui : tout est à rebâtir !, 1994)
- (Par extension) Celui qui, par conjecture ou par hasard, annonce ce qui doit arriver.
- Les araignées, les araignées sont les véritables prophètes de la nature, les véritables aiguilles de l’horloge atmosphérique. — (Heinrich Zschokke, Le fugitif du Jura, ou le Grison : simple épisode des troubles de la Suisse en 1799, t.2, traduit de l'allemand par Adolphe Loève-Veimars, Paris, Charles Gosselin, 1829, page 103)
- Le monde musulman est un grand corps malade qui fait quelques progrès, mais je ne suis pas prophète, on ne sait pas dans quelle direction ça va basculer. — (Abdennour Bidar, Pour une réforme de l’islam, Télérama no 3393, janvier 2015)
- C’est un bon métier que celui de prophète, mais à la condition d’y éviter les trop grosses bourdes et de ne pas montrer aux simples mortels combien est peu sensible parfois l’écart entre une prédiction et une bévue. — (Anatole Claveau, Les snobs, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e édition, page 39)
-
débarbouillette
- (Québec) Tissu servant à nettoyer quelqu’un ou quelque chose.
- J’ai appuyé doucement mes bagages contre le mur blanc de la chambre sans voir la silhouette au veston marine qui posait doucement une débarbouillette sur le front d’Anna. — (Louise Dupré, La voie lactée, 2001)
- Et corrigez-moi si je me trompe, mais le manger mou, le bain une fois par semaine, les lavages rapides à la débarbouillette, les malades entassés dans les couloirs des urgences, sans oublier le temps d’attente de 13 heures, le manque chronique de médecins de famille et les préposés en burn-out, ce n’est pas l’héritage de notre beau système public, ça ? — (Richard Martineau, Nationaliser les CHSLD? Vraiment?, Le Journal de Montréal, 10 novembre 2020)
-
émette
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de émettre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de émettre.
-
projette
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de projeter.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de projeter.
- Vaud projette de renaturiser 150 km de rivières, en les élargissant. — (site www.leregional.ch, 16 juin 2016)
- Les postiches rejettent encore en arrière le développement de la jupe, tandis que le vaste fichu de linon, le fichu menteur, engonçant le cou, amplifiant la poitrine, se projette de plus en plus en avant. — (Auguste Racinet, Le costume historique, 1888)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de projeter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de projeter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de projeter.
-
espagnolette
- (Serrurerie) Ferrure à poignée tournante servant à fermer et à ouvrir les châssis d’une fenêtre.
- Les malles allaient être faites, lorsqu’il voulut rouvrir un volet, que le vent venait de rabattre ; mais, par la fenêtre entrebâillée, ce fut un tel engouffrement, qu’elle dut accourir à son secours. Ils pesèrent de tout leur poids, ils purent enfin tourner l’espagnolette. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre XI)
- Depuis une demi-heure je me trempais jusqu’aux os d’une radée qui ne décessait pas, quand j’entends le bruit d’une espagnolette. — (Alphonse Daudet, La Petite paroisse, 1895)
- À peine avait-il eu le temps de se refourrer dans sa cachette d’ombre, que l’espagnolette de la fenêtre grinça, puis celle de la persienne, qui s’ouvrit toute grande.— (Jean Richepin, La Glu, édition de 2010 chez José Corti (originale de 1881), page 208)
- (Textile) Sorte de ratine fine, anciennement fabriquée en Espagne, qui a été imitée en France.
- L’espagnolette est l’étoffe des redingotes et des manteaux. — (Marie Chiozzotto, « Les apparences vestimentaires de Louis XV : la composition de la garde-robe du souverain pour l’année 1772 », Apparence(s) : Histoire et culture du paraître, numéro 4 « Apparences vestimentaires en France au xviiie siècle », 2012, lire en ligne)
- (Rare) Jeune fille espagnole.
- Comment, petite espagnolette, ne savez-vous pas que nous avons condamné à la déportation tous les saints et toutes les saintes du paradis ? — (Charles-Pierre Ducancel, L’intérieur des comités révolutionnaires, ou Les aristides modernes, Paris : an 3 (1795), page 28)
-
marouette
- (Ornithologie) Petit échassier migrateur, voisin des râles, de la famille des rallidés.
- La marouette, qu'il est impossible de confondre avec aucun des genres voisins, est un oiseau de passage dont l’émigration périodique et régulière commence et finit chaque année avec celle des cailles, et dure deux mois environ, de la mi-août à la mi-octobre. Elle abonde alors suivant les années dans les pays d'étang, dans les prairies marécageuses et dans les mares des plaines. — (Alphonse Toussenel, Le monde des oiseaux: ornithologie passionnelle, Paris : Librairie phalanstérienne, 1853, p. 350)
- Le pré dégageait une odeur de terreau humide, une marouette sifflait dans les roseaux au sud. Son chant sonnait comme des gouttes d'eau qui tombaient. — (Kurt Aust, La confrérie des invisibles, traduit du norvégien par Céline Romand-Monnier, City Édition, 2010, chap. 8)
- (Botanique) Un des noms vernaculaire de l’anthémis fétide, dite aussi marute.
- Maroute (ou marouette): nom vulgaire de la camomille puante, utilisée pendant la guerre pour la fabrication des produits pharmaceutiques. (Plante qui abondait dans les cours de ferme, et que pour se faire quelques sous, les gamins allaient vendre aux pharmacien du coin.) — (Jean-Marie-Boulais, Marais d'antan, tome 1 : La pêche aux grenouilles, Éditions Cheminements, 2009, chap. 2, note n°1)
-
marquette
- Pain de cire vierge.
-
frisquette
- (Imprimerie) (Vieilli) Châssis que les imprimeurs mettent sur la feuille blanche, afin d’empêcher que les marges et tout ce qui doit demeurer blanc ne soient maculés.
- Abattre la frisquette sur le tympan.
- Découper la frisquette.
- Arts graphiques
- Feuille de papier ou de matière plastique, adhésive ou non, que l'on découpe pour protéger certaines parties d'un dessin quand on y applique de l'encre ou de la peinture, notamment au moyen d'un aérographe. Le terme anglais Frisket tend à remplacer le mot français.
-
remette
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de remettre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de remettre.
- il faudra que tu ailles voir Woodbine, pour qu’il te le remette en place, n’attends pas trop, ça pourrait se ressouder de travers… — (Gilbert Pineau, Le déclic, 1970, chapitre IV)
-
fortraite
- Féminin singulier de fortrait.
-
cacahuète
- Fruit ou graine de l’arachide, dont on extrait de l’huile ou que l’on consomme torréfié.
- Il faisait trop beau pour s’enfermer, exception faite d’un pauvre gars accoudé au comptoir et déjà à moitié ivre qui grignotait des cacahuètes. — (Ryan Winfield, Mélodie d'une femme amoureuse, 2014)
-
conquête
- Action de conquérir ; la chose conquise elle-même.
- Avant la conquête française, la Kabylie ne connaissait pas d'autre mode de répression que la vengeance privée et les Kabyles n'étaient pas de mauvaises gens. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VI, La moralité de la violence, 1908, p.256)
- Depuis sa conquête par César et jusqu'à la fin du Ve siècle, la Gaule n'a été qu'une terre romaine, entièrement latinisée et son histoire se confond avec celle de Rome. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours - Avant-propos, 1937)
- Je tirai sur la manette des gaz; le moteur répondit avec une docilité touchante, et nous voici partis à la conquête du ciel. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- À l'état naturel, les résineux comme les feuillus ont une grande puissance de conquête et une grande longévité. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.16)
- En mai 1925, Amundsen était parti en avion à la conquête du Pôle Nord, et la plus grande inquiétude régnait sur son sort. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Avant que le califat omeyyade de Damas n'eût cédé la place aux Abbassides de Bagdad, en 750, les conquêtes arabes avaient unifié politiquement une grande partie du monde, de l'Espagne à l'Inde. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- (Sens figuré) — D'abord réservées aux scientifiques, les Pyrénées ont ensuite accueilli un tourisme prudent en attendant les pyrénéistes, ivres de conquêtes. — (André Lasserre, Petite histoire de la Bigorre, Éditions Cairn, 2015)
- Alors, vous, monsieur Antoine, que pensez-vous de la conquête de l'espace ? Antoine, la bouche pleine de croissant : — Conquête de l'espace... quézaco ? — Comment ça quézaco ? Vous n'ignorez tout de même pas que des hommes se sont baladés en jeep sur la lune ! — (Pierre Dudan, Antoine et Robert: Saint-Exupéry, Brasillach, Éditions Antagnes, 1981, p. 38)
- (Spécialement) (Histoire) (Canada) Prise de possession, par les armes (1759-1760) puis par traité (1763), du territoire de la Nouvelle-France par l'Empire britannique. → voir Conquête
- Doit-on parler d'une « conquête » pour décrire les événements de 1754-1760 ou encore de 1763?Dans la perspective des Canadiens, le terme conquête n'est pas trop fort. Les Français ne l'aiment pas. Je ne sais pas quel mot ils préfèrent, d'ailleurs. Je pense qu'ils n'aiment tout simplement pas le souvenir du traité de Paris de 1763. — (Denis Vaugeois et Stéphane Savard, Entretiens, Boréal, Montréal, 2019, page 133)
- (En particulier) Action de séduire, en parlant de l’amour, de la sympathie, voire, comme dans le sens 1, la personne séduite elle-même.
- […] ; mais vous avez certainement fait sa conquête, car ce n'est probablement pas pour moi qu'il passe sous nos fenêtres deux fois par jour depuis que vous êtes ici... Certes, il vous aime. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Certes Casanova n'est pas impie, n'est pas un démon, ne provoque ni Dieu ni les hommes. […]. Enfin il se contente de conquêtes faciles. — (Denis de Rougemont, Comme toi-même : Essais sur les Mythes de l'Amour, Albin Michel, 1961, note n°1, p.114)
- Décidément, on s’y perdait avec les conquêtes de ce Don Juan de l’opérette. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XIX, Série noire, Gallimard, 1956, page 174)
- Le coureur de jupons ne sait plus se tenir : En sa ligne de mire, une femme, messires ! Courant comme un heureux vers sa douce conquête On le soupçonne d’être un as de la quéquette ! Un mythe qui pourrait bien vite s’écrouler […]. — (Cassiopée M.D., Profilage (Portraits professionnels): Sociologie du monde du travail, Mon Petit Éditeur, 2013, page 26)
-
guignette
- (Ornithologie) Chevalier gambette.
- La guignette est estivale et commune sur les berges sablonneuses des rivières du département. — (Revue francaise d’ornithologie: 1909-1901, volume 1, 1910)
-
montagnette
- (Familier) Petite montagne.
- (Alpes) (Construction) Espèce d’habitation temporaire de montagne, mieux aménagée qu’un chalet et comportant des aménagements pour le bétail.
- La montagne et le village peuvent se dédoubler. À la partie inférieure de la zone pastorale, parfois même au-dessous de cette zone, existe alors la montagnette. Toujours occupée par les animaux au printemps et à l’automne, la montagnette est essentiellement un habitat pastoral, mais parfois elle possède des cultures, de sorte qu’elle doit être définie tantôt comme une montagnette pastorale, tantôt comme une montagnette pastorale agricole. Sous l’une comme sous l’autre forme, la montagnette n’est pas particulière aux Alpes françaises ; elle n’est autre, en effet, que le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maiensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, le fourest du Val Pellicce, la casina du Valcamonica, le stavolo des Alpes carniques. — (Philippe Arbos, La Vie pastorale dans les Alpes françaises : étude de géographie humaine, A. Colin, 1922)
- Le bas de l’étage pastoral, parfois même la bande située au-dessous, tôt débarrassés de neige, reçoivent le bétail au printemps et à l’automne : la montagnette des Alpes françaises, le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maïensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, la casina du Val camonica, le stavolo des Alpes carniques, autant de noms pour désigner cette station, — nous négligeons les nuances d’exploitation entre la montagnette pastorale et la montagnette agricole. — (Maximilien Sorre, Les Fondements biologiques de la géographie humaine, A. Colin, 1950)
- Une difficulté se présente quand on recherche où se trouvent les montagnettes dans les diverses régions des Alpes françaises du Nord. Les bâtiments dont le rôle est celui que nous venons de rappeler ne portent pas toujours le nom de montagnette et il faut éviter de les confondre avec des remues ou des petites montagnes. Dans le Chablais, à Montriond et à Morzine, on utilise les pâturages du milieu, véritables montagnettes, puisque l’on y conduit le bétail au printemps et que le troupeau y revient pendant une quinzaine de jours en automne après l’inalpage. Dans la vallée d’Abondance (Chablais), et à Samoëns (Giffre) on emploie l’expression basse-montagne. Or certaines d’entre elles sont de véritables montagnettes, fréquentées du 20 mai au 21 juillet et, après l’inalpage, en septembre. Dans la vallée du Doron de Bozel, Saint-Bon, Pralognan, Saint-Jean, Saint-Martin possèdent des montagnettes mais, aux Allues, on a des mandes, à Planay et à Champagny-le-Bas, des hameaux ou métairies. En Maurienne, le paysan ne fait pas toujours de différences entre montagnette et petite montagne. Dans la commune de Valmeinier, les uns appellent montagnettes ce que d’autres désignent sous le nom de remue.II. — Les types de bâtiments : Les caractères générauxLa montagnette, intermédiaire entre le village et la montagne, tient également le milieu entre la maison permanente et le chalet. C’est une véritable habitation, plus petite, et d’un aménagement plus simple que celle du village, mais possédant l’essentiel pour permettre à un ménage de vivre pendant plusieurs semaines et, dans le cas des montagnettes agricoles et pastorales, plusieurs mois. Le plus souvent, une seule pièce à la fois cuisine, salle à manger et chambre à coucher. Pour le bétail, une ou deux écuries, parfois une porcherie, si possible isolée tout en s’accolant au bâtiment. Pour les récoltes, une grange. Pour le beurre et le fromage, comme il s’agit toujours de la tomme familiale, la cuisine suffit pour la fabrication. Un caveau à lait, parfois une cave à fromage complètent l’installation. Comparée au chalet de montagne, la montagnette est certainement plus vaste. La grange, destinée à contenir le fourrage réservé au bétail et celui que l’on descendra au village en automne et en hiver, ne ressemble pas à l’étroit grenier des chalets de montagne. La montagnette est aussi mieux construite. Grâce à des chemins relativement aisés, on peut apporter à pied d’œuvre des matériaux que l’on ne trouve pas toujours sur place, et la bâtisse dépendra moins que le chalet, plus difficilement accessible, des conditions du milieu. Enfin, la montagnette doit abriter humains et troupeau au printemps et en automne, à ces saisons intermédiaires où le climat capricieux peut connaître de brusques coups de froid, des chutes de neige tardives ou précoces. Alors que le chalet, demeure estivale, n’aura guère besoin de se protéger contre le mauvais temps, le bâtiment-étape devra se montrer plus prudent. — (Mélanges géographiques offerts au doyen Ernest Bénévent, professeur de géographie à la Faculté des lettres d’Aix, 1920–1953, Éditions Ophrys, 1954)
- Ainsi va le troupeau, de remue en remue. Après un séjour d’un mois à la montagnette juste le temps de faire quelques tommes pour les besoins du ménage, on donne le signal de l’emmontagnée, vers le 10 juin. Bêtes et hommes entament la longue marche vers les hauts alpages, proches des neiges éternelles qui narguent les blancs nuages. À la Saint-Michel (29 septembre), on prend doucement le chemin du retour, en s’accordant une étape généreuse à la montagnette, où le troupeau consomme la réserve de foin engrangée sur place au long de l’été.[…]Remue : déplacement des troupeaux, des hommes et du matériel d’un chalet à l’autre à l’alpage, ou entre le village et la montagnette.Montagnette : petite montagne [sic : Sens erroné !].Emmontagnée : la montée à l’alpage des troupeaux, des hommes et du matériel. — (Roger Loyet, Les Sentiers du petit bonheur, La Fontaine de Siloé, Montmélian, 2001, illustrations de Véronique Foltran et Jean-Luc Sollero, ISBN 2-842206-180-2 ISBN invalide)
- (Sens figuré) Petit tas.
- Je suis alors obligé par ma seule force psychique de dématérialiser cette montagnette de bois rouge, de la vaincre par les associations qui lui sont corrélées, tels le souvenir de parties effrénées ou la poésie que le jeu contient en lui-même avec ses caractères, ses bambous et ses dragons qui m’avaient tant plus que j’avais écrit à 20 ans 1 nouvelle intitulée 1 partie de mah-jong que je dois posséder dans mes archives, et qui racontait, autant qu’il m’en souvienne, le destin croisé de divers joueurs dans l’ambiance à la Duras et à la Paul Morand. — (Thomas Clerc, Intérieur, Gallimard, Paris, 2013)
-
jarrette
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe jarreter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe jarreter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe jarreter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe jarreter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe jarreter.
-
merlette
- (Héraldique) Meuble représentant un petit oiseau morné (sans bec ni pattes) imaginaire dans les armoiries.
- d’azur, au cygne d’argent, becqué et membré de gueules, au chef d’or, chargé de trois merlettes de sable. — (Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, volume 6, Paris, 1815, page 85)
- Sont-ce des aigles déployés, des merlettes ou des alérions, ou des ailettes attachées à des foudres ? — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu. Angélique, Michel Lévy frères, Paris, 1856, page 88)
- la canette représente la cane ou le canard ; si elle est dépourvue du bec et des pattes, elle devient une merlette. — (Théodore Veyrin-Forrer, Précis d’héraldique, Larousse, Paris, 1951, page 114)
- Dans mon enfance, de vieilles parentes m’assuraient que les merlettes, évocatrices d’oiseaux migrateurs, signifiaient les pèlerinages et les croisades. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 42)
- (Ornithologie) Femelle du merle.
- Même le merle s’envole vers le ciel une merlette à ses côtés. — (Alexandre Pouchkine, traduit par Jarmila Buzková et Claire Lusseyran, Contes de Pouchkine, Gründ, Paris, 1999)
- Ancienne armure de tête.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Sens figuré)
- Dieu ! que je rirais si elle tombait amoureuse de Marcel ! Faute de grives… Mais je le connais, lui ! c’est un merle qui ne se laissera pas prendre — que dis-je ? une merlette, une merlette blanche ! — (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
-
jupette
- Jupe courte qui descend au-dessus du genou.
- Et dans ce décor, la douce écrivain, qui est jolie, curieuse, l’air viril et des muscles apparents partout, car sauf une jupette pareille à un pagne, elle est nue. — (Renée Dunan, Ces Dames de Lesbos, 1928)
- Quand les couturiers Carven et Balenciaga leur dessinaient de mignonnettes jupettes au-dessus du genou et de seyantes toques sur leurs cheveux, les « prunes » glissées par leurs doigts de fée sur les pare-brise avaient un autre goût. — (Frédéric Pagès, Rendez-nous les aubergines !, Le Canard Enchaîné, 7 février 2018, page 1)
-
musette
- (Musique) Instrument de musique à vent dont le soufflet est actionné par le mouvement du bras, genre de cornemuse champêtre ; cabrette ; piva
- Jouer de la musette, danser au son de la musette.
- Tu vois, Tiennet, que toutes ces affaires-là sont bien innocentes ; mais c’est à présent qu’il faut nous expliquer tous les trois, mes amis ; car voilà Joset qui se met dans la volonté d’employer son premier gage (ayant jusqu’à cette heure tout donné en garde à sa mère) à faire achat d’une musette, et comme il dit qu’il est mince ouvrier, et que son cœur voudrait retirer la Mariton de ses fatigues, il prétendrait se faire cornemuseux de son état, parce que, de vrai, on y gagne gros. — (George Sand, Les Maîtres sonneurs, George Bell and sons, 1908, page 46)
- (Musique) (Par métonymie) Air fait pour cet instrument, ou dont le caractère lui convient.
- Jouer, chanter, composer, danser une musette.
- (Danse) Danse française des XVIIe et XVIIIe siècles, fréquente dans les suites de danses de Couperin, Rameau, Bach, etc.
- (Musique) Musique d’accompagnement de ces types de danses.
- (Par ellipse) Bal musette.
- Le milieu dans lequel j’ai vécu à Montmartre, avant la guerre, m’a inspiré Jésus-la-Caille. On ne disait déjà plus des « tatas », des « gâcheuses ». Ces jeunes gens s’appelaient entre eux « mon Jésus ! » et bien qu’ils fussent assez discrets, les patrons de musette accrochaient dans leurs bals des pancartes mentionnant en grosses lettres : « Les messieurs sont priés de ne pas danser ensemble. » — (Francis Carco, Jésus-la-Caille : Le vrai visage de Jésus-la-Caille, Le Mercure de France, Paris, 1914)
- Je ne sais pourquoi j'allais danser à Saint-Jean, aux musettes, mais il m'a suffit d'un seul baiser pour que mon cœur soit prisonnier… — (Léon Agel, « Mon amant de Saint-Jean », 1942)
- (Musique) Hautbois piccolo.
- (Par analogie) L’un des jeux d’anche de l’orgue et de l’harmonium.
- Sac, généralement porté en bandoulière, dans lequel les soldats, les touristes, les écoliers, etc., enferment des provisions ou des objets divers.
- La tente dressée, je m’occupai de panser mes pieds écorchés, avec de la chandelle que je gardais en réserve dans ma musette. — (Octave Mirbeau, Le Calvaire , 1886)
- Avec ton fusil, ton sac, ta boîte à masque, tes deux musettes, tu devais être un si petit soldat sur le quai de la gare ! — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Deux musettes croisaient leurs bretelles sur sa poitrine, et il portait sur son épaule le cou d’un sac qui pendait dans son dos. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 80)
- Maurice louvoie, feinte, court, on dirait un footballeur poussant un invisible ballon dans une forêt de joueurs immobiles. Je le suis en serrant ma musette sur mon flanc pour qu'elle ne me batte pas les jambes. — (Joseph Joffo, Un sac de billes, 1973)
- C'est dans la musette ! : c'est gagné, c'est dans la poche !
- Le mec aux musettes, il s’était crevé comme une grenade lui, c’est le cas de le dire, du cou jusqu’au milieu du pantalon. — (Louis-Ferdinand Céline, Guerre, Gallimard, 2022)
- (Équitation) Sac qu'on attache au cou des chevaux et dans lequel ils mangent l'avoine.
- (Zoologie) Variante de musaraigne musette (mammifère insectivore).
-
lurette
- Uniquement utilisé dans l'expression belle lurette.
- — J'ai le temps de passer un autre coup de téléphone ? — Y a pas le feu au lac ! Chère et émouvante expression qui a dépassé depuis lurette les frontières helvètes et a investi la francophonie en attendant d'aller coloniser d'autres continents ! — (Frédéric Dard, San Antonio : Sauce tomate sur canapé, Fleuve Noir, 1994)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.