Dictionnaire des rimes
Les rimes en : cultisme
Que signifie "cultisme" ?
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- (Littérature) Recherche de style, écriture précieuse, à la mode chez certains écrivains espagnols du XVIIe siècle.
- On voit les difficultés rencontrées par le « cultisme » espagnol à s'acclimater en France. — (François Moureau, La plume et le plomb: Espaces de l’imprimé et du manuscrit au siècle des Lumières, 2006)
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "cultisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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occultisme
- Doctrine de ceux qui pratiquent les sciences occultes ; ensemble des sciences occultes.
- On a discuté sur des phénomènes d’occultisme, sur l’au-delà : « Qui sait ! » a-t-on dit ; puis on a parlé de la mort. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
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esclavagisme
- (Histoire) Système social fondé sur l'esclavage.
- Finalement, la fin de l’esclavagisme et du travail forcé avait laissé la place à un autre système, celui du travail obligé. Et ce dernier était encore plus profitable à l’homme blanc que le précédent. — (Philippe Morvan, Les Fils du Ciel, Calmann-Lévy, 2021)
- Doctrine favorable à l'esclavage.
- Cependant, le maintien du statut colonial et du pouvoir des grands planteurs fait que la liberté et la citoyenneté vont être « colorées » par le colonialisme et l’héritage de l’esclavagisme. — (Vergès, Abolir l’esclavage: Une utopie coloniale, les ambiguïtés d’une politique humanitaire, 2001)
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gallicisme
- (Linguistique) Construction ou emploi propre à la langue française.
- « Il vient de mourir, Il va venir, Si j’étais que de vous » sont des gallicismes.
- Il n’était même pas possesseur d’un anglais correct. Ses gallicismes, son accent le désigneraient chaque jour aux risées de sa femme… — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 86)
- (Linguistique) Emprunt fait au français par une autre langue.
- Les Flamands "déjoualisent" : en accédant au statut de "nation", au cours des années soixante, les Flamands, jadis dominés par les Wallons francophones, se sont rendus compte que le "flamand", cet ensemble de dialectes et de patois du néerlandais, bourré d’archaïsmes, de régionalismes, de gallicismes et de germanismes, ne pourrait leur servir de langue nationale. — (L’Actualité, volume 1, 1976, page 68)
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zoroastrisme
- (Religion) Religion monothéiste de tolérance fondée par Zoroastre et pratiquée en Perse jusqu’à l’arrivée de l’islam.
- Ainsi parlait Hérodote des Sassanides, soulignant la particularité du zoroastrisme, culte officiel de l’État perse de l'époque : son monothéisme. Bien avant l’avènement du christianisme et sans doute du judaïsme, les zoroastriens plaçaient leur foi en une divinité unique et abstraite, Ahura Mazda (…). — (Célian Macé, Ainsi parlait le zoroastrien, dans Libération (journal), du 3 août 2012, p.IV)
- Mais qui était véritablement Zarathustra ? Prophète du mazdéisme (on dit aussi " zoroastrisme ") religion des anciens Iraniens vouée au culte de Ahura Mazdâ, Zarathustra a vécu vers 1000 ou 1200 avant Jésus-Christ. — (Lionel Dumarcet, Zarathustra, De Vecchi, 2000)
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domisme
- Science de l'aménagement des habitations qui tient compte aussi de l'hygiène. On dit aussi hygiène de l'habitat.
- Le neologisme « domisme » a été avancé par René[sic] Joannon , professeur à la faculté de médecine de Paris, [...]. — (Gérard Monnier, L'architecture en France, Éd.P. Sers, 1990)
- Domotique, technique d'aménagement des maisons.
- Le domisme devra compléter l’urbanisme.
- Le domisme est à la maison ce que l’urbanisme est à la cité. — (Bulletin de l'Academie de médecine, Volume 126, 1942)
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euphuisme
- (Littérature) Style précieux qui était à la mode en Angleterre à la cour d’Élisabeth Ire.
- Le faux esprit régnait alors presque partout, – en Angleterre en Italie, en Espagne, en France, – sous différents noms. En Italie, c’étaient les concetti, ou le Marinisme ; en Espagne, les conceptos, ou agudezas (les pointes), ou le Gongorisme, ou le cultisme ; en Angleterre, l’euphuïsme ; en France, l’esprit précieux. — (Émile Deschanel, Boileau, Charles Perrault, Calmann Lévy, 1888, p. 140)
- (Par extension) (Littéraire) Style affecté.
- Plût à Dieu ! madame, nous ne serions pas obligés, quelques beaux esprits de mes amis et moi, de réveiller dans cette pauvre France, engourdie aux bas-fonds de la vulgarité roturière, la politesse des siècles monarchiques et chrétiens, la prudhomie du goût, les grâces de l’euphuisme et les allures fringantes du style gentilhomme. — (Hippolyte Rigault, Conversations littéraires et morales, Charpentier, 1859, p. 260)
- Ces mots s’appellent les uns les autres, éveillés par la consonance, et, sur ces sonorités, ils rebondissent en se multipliant. Ce sont les arabesques de style, les préciosités, les mignardises, l’euphuisme des époques entêtées de recherches. — (Gustave Larroumet, Petits Portraits et Notes d’Art, 1re série, Hachette, 1897, p. 285)
- hypothyroïdisme
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baroquisme
- Esthétique baroque.
- En guise de pièce de résistance de sa 14e édition, Fantasia célébrera le cinéaste Ken Russell, chantre du baroquisme et de la flamboyance. — (Fantasia rend hommage à Ken Russell, Le Devoir.com, 30 juin 2010)
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caféisme
- Consommation excessive et chronique de café.
- Il serait superflu de rappeler ici le tableau de l'alcoolisme […] ; mais nous voulons appeler l'attention sur la ressemblance que présentent avec lui le caféisme, le théisme, le cocaïsme, états pathologiques beaucoup plus rares et beaucoup moins connus, mais pourtant réels. — (Actes de l'Académie nationale des sciences, belles-lettres et des arts de Bordeaux, 3e série, 32e année, Paris, E. Dentu, 1870, p.207)
- En août 1883, Mme M... est atteinte d'une pneumonie droite franche qui, malgré la grossesse et malgré le caféisme, évolue très normalement en 9 jours ; […]. — (Octave Guelliot, Du Caféisme chronique, Reims, imprimerie Matot-Braine , 1885, p.9)
- Addiction au café.
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gongorisme
- Écriture précieuse caractérisée par ses recherches de style.
- J’ai décidément peur qu’il n’y ait abus de métaphores et gongorisme d’homme du Midi, chez ce terrible Saint ! — (Joris-Karl Huysmans, En route, 1895)
- Avez-vous une montre malade, un tourne-disques qui s’enrhume, un stylo embouteillé ? Provence saute sur l’objet comme la misère sur le pauvre monde et s’enferme dans son atelier. Ses interventions sont en général heureuses, parfois visibles un peu trop, souvent stupéfiantes d’ingéniosité, mais toujours marquées au coin d’un certain sens de la mécanique qui est à l’autre ce que le gongorisme est au langage vulgaire. — (Samivel, L’amateur d’abîmes, 1940, réédition Le Livre de Poche, pages 36-37)
- Il appartient à l’époque où la poésie cherche à se démarquer du gongorisme. — (Eugène Tavares, Littératures lusophones des archipels atlantiques, 2009)
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panaméricanisme
- Doctrine politique mise en place au début du XIXe siècle par le président Monroe qui a pour dessein le rassemblement des États du Nouveau Monde.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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ésotérisme
- (Philosophie) Doctrine professée à l’intérieur de l’école et réservée à un certain nombre d’adeptes.
- En effet, l’astrophysicien québécois Hubert Reeves fait partie des personnalités du monde scientifique que les ésotéristes ont kidnappées dans leurs rangs sans les consulter et, dans le cas précis d’Hubert Reeves, sans qu’il n’y ait aucun fondement à sa prétendue adhésion au monde de l’ésotérisme. — (Les grands esprits manipulés par les astrologues, dans Le Québec sceptique, n°56, p.29, printemps 2005)
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centralisme
- Doctrine qui prône la prééminence du centre sur la périphérie.
- (En particulier) Forme d’organisation d’un État où les décisions sont prises au centre (capitale, assemblée, parlement) d’un pays dont les sous-ensembles (régions, départements, provinces, localités, etc.) sont dépendantes financièrement et décisionnellement du niveau national et qui sont quant à eux de simples relais ascendants de l’information (ou de votes) d’une organisation générale descendante.
- Le centralisme représente ainsi le mal absolu à tel point qu'en 1939, Gonzague de Reynold place sur le même plan nazisme et Révolution française, dont les Anschluss avaient été l'annexion de l’évêché de Bâle, de la Valteline et de Genève. — (Alain-Jacques Csouz-Tornare & Évelyne Maradan, « Les résistances suisses à l'Europe jacobine », dans L’identité culturelle, laboratoire de la conscience européenne : Actes du colloque de Besançon, 2-5 novembre 1994, textes réunis et édités par Marita Gilli, Annales littéraires de l’Université de Besançon, 1995, page 223)
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juridisme
- (Religion) Formalisme qui fait prévaloir rigoureusement les textes sacrés sur les principes de justice ou d’équité.
- Calvin, à qui on attribue d’ordinaire une grande rigidité de pensée et un juridisme encore très médiéval, a eu, en fait, l’intuition des grands bouleversements économiques de l’âge moderne. — (Univers écon. et soc.,1960)
- Le risque actuel, c’est que l’Église ne soit plus catholique, c’est-à-dire ouverte et universelle, mais qu’elle apparaisse fermée à la souffrance humaine, moralisatrice, empreinte de juridisme. — (Le Monde, 11-12 octobre 2009)
- (Droit) Interprétation ou utilisation des textes juridiques qui s’attache plus à leur forme qu’à l’idée qu’ils portent.
- Malgré un dialogue social qualifié d’exemplaire par les autres organisations syndicales, la CGT a invoqué des vices de forme dans la mise en place du protocole sanitaire censé accompagner le déconfinement. Ce juridisme ne fait que compliquer à l’excès les conditions de la reprise pour une entreprise qui se trouve déjà dans une situation critique. — (Le Monde, Les risques d’un déclassement économique, Le Monde. Mis en ligne le 12 mai 2020)
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manichéisme
- (Religion) Doctrine religieuse conçue par Mani, fondée sur la coexistence et l'antagonisme de deux principes cosmiques égaux et éternels : le bien et le mal ; conception qui admet le dualisme antagoniste d'un principe du bien et d'un principe du mal.
- Le manichéisme […] n’est pas seulement une secte ou une hérésie chrétienne […], mais une apparition religieuse entée, comme le christianisme, l’islamisme et le budhisme, sur une religion antérieure — (Renan, Avenir sc., 1890, page 282)
- (Par extension) Propension à considérer que l’on représente le bien, face au mal.
- On condamne volontiers ici et là le manichéisme, même si des deux côtés de l’Atlantique on ne s’abstient pas de s’enferrer dans son concept deux fois asservissants — Des bons et des méchants aux keufs et joueurs de grinche, en passant par les cow-boys et les indiens ou les rupins et les miskines, le sage a appris à ne dépendre pas moins du bien que du mal comme d’une paire de menottes. — (Jean-Laurent Pawlowski, Fils de chien!, Toulouse : La Vie en rose, 1998, page 22)
- Le manichéisme quasi infantile d’Éric Zemmour obère sa capacité future à unir les Français, décrédibilisant résolument sa candidature à la magistrature suprême. — (Manuel Valls, Zemmour, l’antirépublicain, Éditions de l’Observatoire, Paris, 2022, ISBN 979-10-329-2527-0, p. 35)
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monométallisme
- (Économie politique) Système monétaire d’après lequel un seul métal, l’or ou l’argent, sert d’étalon pour la monnaie, avec cours légal illimité.
- D’ailleurs, peu à peu, le bimétallisme disparaît partout pour faire place au monométallisme de droit ou de fait. — (Huguette Durand, La monnaie et les institutions financières, 1969, page 21)
- Le monométallisme est la doctrine économique d'après laquelle un métal unique doit servir à faire de la monnaie, par opposition au bimétallisme, qui admet plusieurs étalons. — (Anselme Polycarpe Batbie, Traité théorique et pratique de droit public et administratif, 1886, page 449)
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donquichottisme
- Disposition d’esprit et comportement caractérisés par le désintéressement et une ardeur réformatrice qui ignore les réalités.
- A la tranquille certitude dont le romancier naturaliste ou réaliste fait preuve à cet égard, le donquichottisme oppose un doute qu’il ne peut mieux exprimer qu’en y conformant sa manière d’écrire. — (Les Temps modernes, Numéros 177 à 181, 1961)
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marxisme
- (Économie, Philosophie) (Politique) Idéologie communiste telle que professée par Karl Marx ou ses adeptes.
- Bernstein, échappé de la dogmatique marxiste, raisonnait parfois à la manière des épistémologues de son temps, lesquels étaient néopositivistes et néokantiens. Mais, il n'était pas passé du marxisme au néokantisme par une apostasie. — (Alain Besançon, Les Origines intellectuelles du léninisme, chez Calmann-Lévy, 1977)
- Quand le mouvement islamiste radical s'empara de la direction des syndicats d'étudiants, à la fin des années 1970, nombre de ses chefs étaient versés dans d'autres idéologies, le marxisme en particulier, ou étaient d'anciens marxistes. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 101)
- Cet ouvriérisme de prophètes était en effet le fruit de la révision du marxisme opérée par Lénine, qui […] avait hérité d’un marxisme revu par le populisme russe, et ébranlé par la crise révisionniste. — (Romain Ducoulombier, Le premier communisme français (1917-1925) Un homme nouveau pour régénérer le socialisme, Les Notes de la Fondation Jean-Jaurès — Histoire et Mémoire, n° 42, août 2004, page 28)
- Inspirés par le marxisme, les porte-paroles de ce courant soutiennent qu’il est primordial de réunir les conditions objectives avant de lancer l’attaque révolutionnaire. — (Éric Bédard, Chronique d'une insurrection appréhendée, Québec, Septentrion, 2020, page 55)
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confusionnisme
- (Politique) (Péjoratif) Pratique consistant à provoquer, créer, entretenir la confusion dans les esprits et à empêcher l’analyse objective des faits ou des idées.
- Avec le règne néolibéral, « la droite est amenée à se gauchiser et la gauche à se droitiser », écrivez-vous dans Le Débat. Avec le reflux de son idéologie – même Christine Lagarde propose aujourd’hui de se tourner vers l’économie sociale –, les deux camps peuvent-ils sortir du confusionnisme ? — (Nicolas Truong, http://www.lemonde.fr, 29 novembre 2016)
- Le confusionnisme, le nivellement par le bas et la malhonnêteté intellectuelle du président de la République et de ses soutiens ont servi de passerelle vers l’hémicycle aux idées racistes et xénophobes qu’ils prétendaient combattre. — (Ellen Salvi, Emmanuel Macron, l’idiot utile de l’extrême droite, Mediapart, 20 juin 2022)
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fédéralisme
- (Politique) Système politique ou social de groupement en un seul État de plusieurs États ou en une seule société de plusieurs sociétés.
- Les chiites voient dans le fédéralisme une protection contre le retour d’un pouvoir dictatorial centralisateur à Bagdad, comme celui de Saddam Hussein qui a favorisé les sunnites. — (Le Monde, 11 octobre 2006)
- Il va de soi que nous assistons à un dialogue de sourds. Entre la banalisation des vicissitudes du fédéralisme canadien et leur extrême dramatisation, il n’y a aucune discussion possible. — (Michel David, Le Devoir, 3 octobre 2006)
- Je pense que les péquistes, qui veulent diviser le pays, ne veulent pas que le fédéralisme fonctionne. Car si le fédéralisme fonctionne, il n’y a pas de raison que la population du Québec prenne le grand risque de la séparation. — (Stephen Harper, entrevue au Devoir, 27 septembre 2006)
- Le fédéralisme, modèle de répartition des pouvoirs appelé plus exactement régime fédéral (régime vient de regere, diriger et fédérer de foederar, rapprocher par une alliance, réunir), avec ce que ce mot comporte de relatif, de transitoire, comme le sont les gouvernements successifs, le fédéralisme, donc, devient l'objet principal du politique. — (Anne Légaré, « Le fédéralisme, une idéologie qui occule l'État », in Argument, vol. 19, n° 2, printemps-été 2017, p. 106)
- (Canada) Option politique selon laquelle le Québec devrait rester au sein de la Confédération canadienne.
- Fédéralisme, néo-fédéralisme, quasi-fédéralisme, souveraineté-association, tout cela, finalement, au-delà de la satisfaction symbolique, n’est que technique de gestion. Mais que le Québec soit reconnu comme État français en Amérique du Nord, avec le français comme seule langue officielle, ça me paraissait un objectif essentiel sur le plan historique. — (Robert Bourassa, Gouverner le Québec, Montréal, Fides, 1995)
- Les historiens doivent sans doute éviter de faire la promotion d’une quelconque idéologie politique particulière. Ils doivent notamment éviter de faire dans leur classe la promotion du fédéralisme canadien ou de la souveraineté du Québec. — (Le Devoir, 28 septembre 2006)
- (Histoire) Pendant la Révolution, projet attribué aux Girondins de constituer la France en une fédération de ses départements.
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arianisme
- (Religion) Doctrine hérétique des débuts du christianisme des sectateurs d’Arius, qui niait la consubstantialité de Jésus-Christ avec Dieu-le-Père.
- Car si les Goths, les Francs et les Burgondes embrassèrent le christianisme, ils le firent d’une manière superficielle et ils se laissèrent facilement gagner aux hérésies, en particulier à l’arianisme. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
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irréalisme
- Manque de réalisme.
- C’est ainsi que nous donnons facilement dans cet autre piège si typiquement français : l’irréalisme. — (François de Closets, Maintenant ou jamais, 2013)
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cyclotourisme
- (Cyclisme) Pratique du vélo en tant que loisir, moyen de locomotion pour promenades et voyages, sans esprit de compétition.
- L’alpinisme et le cyclotourisme sont appréciés pour le contact avec la nature et l’air pur qu’ils impliquent, pour le bien-être et l’exercice qu’ils proposent au corps, pour l’effort qu’ils demandent, et enfin pour l’affrontement avec l’obstacle et la joie de vaincre la difficulté qu’ils fournissent. — (Gérard Fontaines, La culture du voyage à Lyon de 1820 à 1930, 2003)
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nihilisme
- (Philosophie) Doctrine selon laquelle aucune existence n’a de justification ou de sens en soi.
- Dans ces conditions, il n’y avait plus de réponse à la question métaphysique : pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Comme le redira André Comte-Sponville, c’est alors la question du sens qui paraît elle-même dépourvue de sens. La doctrine de Schopenhauer fut ainsi, à l’époque contemporaine, la première des philosophies de l’absurde. Il résulta de ce nihilisme ontologique que rien n’a en soi plus de valeur que de sens, pas plus la vie que le reste, puisque rien ne saurait avoir d’autre destination que l’anéantissement dans la suite du devenir. — (Michel Nodé-Langlois, Au service de la sagesse, Editions Artège, 2009, p. 418))
- Autre idée, plus piteuse : le nihilisme serait une réaction de désenchantement face à «l'imperfection du monde et de l'Homme », qui engendre chez le nihiliste une volonté de nier toute valeur aux hommes réels, au profit d'un homme rêvé (et de même pour le monde)... Les nihilistes sont donc des dépressifs. — (Auteur inconnu, Le nihiliste et l’antidémocrate, Éditions Le Manuscrit, 2002, p.26)
- (Philosophie) Doctrine d’après laquelle rien de ce que nous croyons connaître par les sens n’a de réalité substantielle. Par extension, scepticisme radical affirmant l’impossibilité de constituer un savoir scientifique qui puisse être tenu pour vrai.
- Mais le « négationnisme » n’est qu’un miroir grossissant d’un phénomène affectant l’ensemble des sciences historiques et sociales. Ce fictionnalisme postmoderne a séduit nombre d’historiens, qui ont ainsi légitimé un « nihilisme épistémologique » privant le concept de vérité de toute signification. — (Pierre-André Taguieff, Court traité de complotologie, Editions Mille et une nuits, 2013, p. 97)
- (Philosophie) Doctrine niant l’existence de toute valeur morale objective.
- Il partage donc bien cette impression assez généralisée au sein de la jeunesse européenne des années 1880 et 1890, que l’on manque de principe dirigeant, de valeurs solides, de vérités. Les maitres à penser de la jeunesse portent une lourde responsabilité. Selon Barrès, Renan, plus que quiconque, a contribué à répandre ce « nihilisme moral ». — (Zeev Sternhell, Maurice Barrès et le nationalisme français, Editions Complexe, 1970, p.39)
- Comportement ignorant tout objectif transcendant, de long terme, ou tout critère éthique. A l’extrême, comportement recherchant la destruction comme un but en soi.
- Rejetons la voie de la violence, qui est le produit du nihilisme et du désespoir. — (Kofi Annan, discours à l’Assemblée générale de l’ONU, 24 septembre 2001)
- Système de pensée politique qui vise à la destruction de toutes les institutions religieuses, sociales, politiques.
- L’argument qui lui fait juger « faible » le nihilisme russe, c’est le besoin d’obéir à une cause, le fanatisme. — (François Guéry, Archéologie du nihilisme : De Dostoïevski aux djihadistes, Editions Grasset, 2015, p.80)
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climatisme
- (Médecine) Traitement des maladies infectieuses, principalement et historiquement, la tuberculose, par les bienfaits du climat (air pur, ensoleillement).
- Le climatisme et le thermalisme.
- Tout ce qui concerne l’organisation, l’aménagement et l’exploitation des stations climatiques.
- La législation de 1919 convenait spécialement bien aux stations thermales, la qualité des eaux et leurs propriétés médicales étant des éléments suffisamment mesurables pour justifier une procédure minutieuse de reconnaissance et un régime juridique d’exception. La notion de climatisme est déjà plus floue, et il serait difficile de trouver dans les textes une définition précise des avantages climatiques. — (L.-M. Jocard, Le Tourisme et l’action de l’État, 1966, page 52)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.